Télécharger - Saint-Louis des Français de Lisbonne
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Eglise Saint Louis Communauté Catholique Francophone Beco São Luís da Pena, 34 – 1150-336 Lisbonne / Tel : 21 342 58 21 – Fax : 21 347 81 86 www.saint-louis-des-francais.org Un dimanche de découverte autour de l'Ermida de São Mamede à Janas Dimanche dernier, la communauté de Saint-Louis a partagé une belle journée de découvertes et de joies : d’abord, la messe si joyeuse résonnant de chants scandés par les « jembé » (à la grande surprise et admiration des gens du village venus se joindre aux « français »…) dans cette ravissante petite chapelle circulaire perdue dans une pinède… Ensuite un superbe festin autour d’un cochon grillé à la broche (une idée géniale de Bruno Duthoit)… Et pour finir une visite à la pépinière voisine (Jardins Serramar) gentiment guidée par Françoise Segard pour nous expliquer et aider à choisir parmi mille variétés de plantes aux couleurs éclatantes et senteurs délicates… Un grand merci aux courageux organisateurs Bruno Duthoit, Dominique Segard, Marc Journel, à St Judas Thadée qui nous a apporté le soleil, et aussi bien sûr à tous ceux qui sont venus avec leurs enfants, leurs gâteaux, leur bonne humeur… Comité de rédaction : Jean Duranton, Cécile Denis, Ingrid Yegavian, Marie-Laure de Quina et Martine de Stoop; Nous avons aussi accueilli J. F. Kieffer et Marthe Robin. Contact : Martine - 91 91 94 614 - [email protected] Le procédé littéraire du montage en parallèle ne présente pas de difficulté spéciale lorsque l’on compare un contemporain à tel ou tel grand ancêtre. Cela permet de mettre en valeur celui qu’on veut louer. Mais lorsqu’il s’agit de juxtaposer des personnes dont les vies se sont croisées c’est plus délicat. D’autant plus que les disciples de Jean considèrent que leur héros est supérieur à Jésus : plus âgé il a baptisé le plus jeune dans le Jourdain. Et Luc va réussir avec une particulière élégance à affirmer la supériorité de Jésus sans jamais dévaloriser le baptiste. Les scènes des annonces et les scènes de naissances se répondent avec aisance. Mais l’attention de l’auteur se porte surtout sur les interventions de l’Esprit Saint tout au long de ces deux chapitres. Que voilà un indice précieux pour découvrir le secret de la composition de Luc : il n’écrira cette introduction des deux premiers chapitres que dans la lumière de la Résurrection qui donne sens à tout le déroulement de l’histoire. C’est un peu comme si Luc avait profité des conseils que je donnais autrefois comme professeur de Philosophie pour rédiger des dissertations : ne commencez à écrire votre introduction que lorsque vous aurez rédigé votre conclusion ! Et c’est ainsi que Luc peut nous guider d’une main sûre dès ces deux premiers chapitres car il a les yeux fixés sur la lumière de Pâques – toute son introduction annonce les grands thèmes de l’œuvre entière. Une observation s’impose : nombreux sont les personnages de cet évangile de l’enfance qui ont droit à une révélation sur le rôle à venir de Jésus. Ainsi les bergers de la crèche raconteront ce qui leur avait été annoncé à de nombreuses personnes ; Anne parle de l’enfant à tous ceux qui attendent la libération de Jérusalem ; de nombreux docteurs de la loi sont témoins dans le temple de l’intelligence et des réponses de Jésus âgé de 12 ans. Or tout ce savoir sur Jésus est totalement inconnu des personnages mis en scène à partir du chapitre 3. Cela souligne le décalage qui existe entre ce que disent du Christ l’évangile de l’enfance d’une part et le reste de Luc de l’autre. Si Luc 1 et 2 annonce déjà toute la foi de l’église c’est que ces deux chapitres sont illuminés par la foi pascale et qu’ils la mettent en œuvre. La messianité et la seigneurerie de Jésus que l’ange annonce aux bergers, voila bien en effet le message que proclamera Pierre après Pâques : « Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié » Ac 236. La fonction des deux premiers chapitres de Luc paraît claire. Il s’agit d’un prologue, d’une ouverture où l’évangéliste prépare son lecteur à la découverte de la véritable identité de Jésus. Celle-ci ne sera pleinement perçue qu’après Pâques. L’enfant de la crèche est déjà le Christ Seigneur de la Résurrection. Jean Duranton (À suivre ; 1ère partie dans le Partage nº 99 - Retrouvez ces articles sur le site www.saint-louis-des-francais.org) A propos du temps fort sur la Réconciliation On pensait ne jamais pouvoir le faire ce temps fort... Déjà que la séance avait été reportée. Souvenez-vous, il pleuvait désespérément dehors ET dedans, les lieux étaient froids, sombres, humides, insalubres avec cette grippe menaçante et toujours l’église en travaux bien évidemment... Bref, ça n'allait pas du tout ! Et puis, pourquoi ne pas faire la rencontre après Pâques ? (au lieu d'avant). Ce jour-là, il faisait beau (aie ! les gens seront tous à la plage !) Viendront-ils ? Les enfants peut-être, Première Communion oblige, on fera l’effort, mais les parents ?! Or, nous y tenions beaucoup aux parents... Enfin, nous étions démoralisées à tel point qu'on photocopiait en nombre d'exemplaires ridiculement bas. Et puis miracle ! Ils sont venus, VOUS êtes venus ! Merci la joie ! Les enfants se sont retrouvés autour de Janou, Tiphaine, Lena, Ingrid et du Beau Berger. Chahuts, rires, goûter somptueux. Les parents étaient avec frère Jean. - « Nous sommes venus avec des pieds de plomb, mais on ne nous a jamais parlé comme ça ! » - « C'est la première fois que j'entends parler ainsi de la confession !» Que fut-il dit ! C'était le Père Prodigue, confesser que Dieu est Amour ou confesser ses péchés ? Il y avait bien une drôle d'histoire de ficelle, une combine joliment truquée... plus on commet de fautes et plus on se rapproche de Dieu (????!!!!) et... vous avez dit que nous sommes des pécheurs... déjà pardonnés ?! Décidément, on nous a changé la religion... Ça c'était la théorie ; ensuite vint la cérémonie pénitentielle proprement dite. D'abord le cadre, dans ce majestueux salon des rois (on aime ou on n'aime pas), autour de la table, nous étions réunis, ensembles, nous faisions église pour nous reconnaître pécheurs ; mais en même temps, se savoir déjà pardonné et recevoir la Miséricorde avec effusion. Le sacrement aussitôt reçu, nous nous sommes mis en demeure de le partager « Pardonne-nous... COMME nous pardonnons... » Enfin et pour finir, un petit « coucou » de Dieu, tel une signature au bas de la page : ce dimanche-là, 2ème dimanche de Pâques, c'était la fête de la... Miséricorde, cela ne s'invente pas et d'ailleurs nous ne l’avions absolument pas prévu ! Ingrid Yegavian Prochains RDV LA BIBLE EN PARTAGE : Samuel ; Le jeudi à 10h00 20 et 27 mai : épîtres pastorales ; Le mardi à 10h00 25 mai : Job ; Le lundi à 20h00 24 mai ; 7 juin : évangile de Luc 30 mai ; 27 juin : l’apocalypse lundi 24 mai à 11h30 : l’évangile expliqué aux enfants, pendant la messe, le dimanche à 11h00. 16 et 23 mai ; 20 et 27 juin