COMMENT REVISER SON BAC BLANC DE FRANÇAIS 1) On relit

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COMMENT REVISER SON BAC BLANC DE FRANÇAIS 1) On relit
COMMENT REVISER SON BAC BLANC DE FRANÇAIS
1) On relit attentivement ses cours de français de seconde ainsi que de première.
2) On repère et écrit à part les mots-clés (« narrateur », « omniscient », « alexandrin », « coupe »,
« délibérer », « didascalie », etc.)
3) On apprend par cœur la définition de ces mots-clés, en essayant de retrouver un exemple lié pour
chacun : ex. « Qui a écrit, quand écrivait-on surtout en alexandrin ? – Exemple : les tragédies
raciniennes au 17e sont en alexandrins. Mais Hugo et les Romantiques vont mettre à mal
l’alexandrin. »
4) On apprend par cœur, en s’aidant du manuel scolaire, quelques repères culturels à propos des
auteurs (se fixer 5 auteurs par siècle) : exemple : Zola, fin 19e, romancier naturaliste, auteur des
Rougon Macquart ou encore autre exemple : « Apollinaire, poète début 20e, influence des
Surréalistes qui lui succèdent, auteur de Calligrammes et Alcools, a écrit sur 14/18 ». IMPORTANT :
noter une œuvre, le mouvement littéraire, retenir le genre de prédilection de l’auteur.
5) On s’entraine en 3h chrono à faire un commentaire ou une dissertation en se reportant pour cela
aux sujets mis en ligne des années précédentes (bacs blancs organisés au lycée ou bac réel, sessions
précédentes qui figurent également sur le site du lycée à la rubrique « EAF »).
6) On se remémore les grands principes rédactionnels communs à toutes les épreuves, question de
corpus ou travail d’écriture (au choix : commentaire, dissertation, invention). Chaque exercice a son
format, son calibre (ne pas écrire trop ni trop peu ni trop assez), ses « codes » (pas de saut de ligne
interne à la réponse à la question de corpus), ses exigences (une dissertation suppose de varier
souvent les exemples, afin de ne pas donner la sensation de n’avoir que peu de culture sur laquelle
s’appuyer).
7) Savoir s’auto-évaluer (en tenant aussi compte des conseils prodigués pendant l’enseignant au fil des
copies) et choisir son épreuve : la dissertation s’adresse à des élèves dotés d’une bonne capacité
rédactionnelle, mais aussi dotés d’une solide culture littéraire ; le commentaire s’adresse à des
candidats rigoureux, qui savent organiser une analyse cohérente et structurée d’un texte, quel qu’il
soit, en retrouvant très vite des pistes d’analyse ainsi que des outils de langue sur lesquels bâtir leur
analyse de texte. Un élève auquel l’enseignant aura reproché beaucoup de « paraphrase » n’est
peut-être pas fait pour le commentaire ; de même un élève auquel l’enseignant dans les copies aura
souvent reproché de « ne pas assez varier les références » aura plutôt intérêt à renoncer à la
dissertation.
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8) Savoir organiser son temps : la question de corpus doit occuper ¼ du temps global seulement (soit,
en tout, une heure max). Pour la dissertation et le commentaire, dans les 3h restantes, prenez ½ du
temps pour réfléchir aux mots du sujet, à ses sous-entendus, à ce que dit et ce que ne dit pas le
texte, aux catégories d’analyse qu’il met en jeu (son genre, son mouvement d’appartenance, son
énonciation, son système d’images…) puis prenez 50% du temps restant pour organiser un plan
stable et cohérent, et le rédiger au propre.
9) On rédige d’abord la réponse à la question de corpus, puis on détache clairement l’exercice
d’écriture, en consacrant par exemple une seconde copie double au commentaire ou à la
dissertation.
10) Numérotez bien vos pages : le correcteur n’a pas à retrouver la pagination et rien n’est plus irritant
qu’une copie désinvolte, mal rédigée, aux allures de brouillon inachevé et/ou mal numérotée.
11) Un plan de commentaire ou de dissertation, même si la règle n’est pas officielle, comportera, selon
l’usage 6 sous-parties au minimum en tout, 9 sous-parties au max. il s’agira de faire valoir un plan en
deux grandes parties elles-mêmes divisées en 3 sous-parties chaque fois, ou bien, encore mieux (car
apparaissant comme plus maîtrisée et raisonné) : un plan en 3 grandes parties, clairement
délimitées dans la copie par de francs alinéas, et subdivisées alors en 2 sous-parties.
12) Qu’il s’agisse du commentaire ou de la dissertation le principe est le même : on annonce toujours ce
que l’on va traiter (dans une partie, ou une sous-partie), et on ne fait que ce qui avait été annoncé
au préalable. Enfin, en conclusion, on se reportera sur le site internet du lycée aux posts concernant
les conclusions de dissertation et de commentaire : on évitera les clichés et les considérations
générales pour s’en tenir à des façons de conclure admises et considérées comme simples et
efficaces. Un rappel culturel, une référence critique en rapport avec le problème littéraire
précédemment évoqué dans le devoir feront l’affaire et à l’inverse, on proscrira les questions
approximatives ou les évidences insultantes (« et on peut se demander avec Baudelaire si la mort
n’est pas l’inverse de la vie…. » !) ; on évitera des références jugées hasardeuses (le dernier film avec
Bruce Willis par exemple) ou trop contemporaines et commerciales (le sketch de tel ou tel comique
star du stand up qui parle de ci ou de ça). En introduction comme en conclusion, au commentaire
comme à la dissertation, on reste clair, simple et précis, en relation directe avec le sujet évoqué.
13) A l’écrit pour le commentaire ou la dissertation : sur les 3h à consacrer à cet exercice, une heure est
nécessaire à la relecture attentive du corpus, qui doit servir à s’approprier les textes, à en repérer le
fonctionnement global (genre, but, style) ainsi qu’à analyser la question posée (pour la dissertation)
ou bien à bien repérer déjà dans la question de corpus ce qui peut aider ensuite pour le
commentaire. Il est impératif de faire un brouillon et d’y noter des pistes de réflexion : pour le
commentaire, les moins littéraires ou intuitifs s’aideront d’un pense –bête mémorisé, « les 10
questions à poser au texte littéraire » (cf. sur le site du lycée) et devra se forcer à y répondre, pour
ensuite dégager ce qui semble exploitable et regrouper d’éventuelles observations.
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14) A noter : l’objet d’étude figure en tête du corpus qui sera donné au candidat ; il faut rester dans
l’objet d’étude donné ; tout doit s’y rapporter. Exemple : un corpus porte sur « théâtre et
représentation » mais le texte est en vers (comme cela peut être le cas de pièces versifiées chez
Racine, Corneille ou même Molière) : l’important sera de démontrer comment fonctionne le
mécanisme dramatique, l’aspect versifié restant secondaire dans ce cas-là. Dans sa dissertation ou
son commentaire, revenez aussi à l’objet d’étude, à la façon dont il est mis en place, dont on peut le
discuter, ce qu’il implique, suppose.
15) Savoir penser en mode dual : implicite et explicite. La question de corpus, comme l’intitulé de la
dissertation fonctionnent souvent selon la distinction implicite/explicite ; de même, un texte
littéraire a pour nature de présenter plusieurs niveaux de lecture et de signification : repérez-les,
discutez-les.
16) On lit attentivement, afin de se familiariser avec les énoncés, dans son manuel scolaire, pour
chaque fin de chapitre, les pages concernant le BAC (EAF) : le manuel propose souvent pour un
chapitre ou un groupe de chapitre un vrai faux bac, sous forme de bac blanc, avec corpus et
questions, parfois même avec des pistes de correction. Les lire et chercher déjà des éléments de
réponse en 1h ou 2h chrono permet de se former à l’ « esprit » bac, et de mobiliser ses
connaissances, de les tester, les vérifier, ou en éprouver les limites !
17) LE JOUR DE L’EPREUVE : rien n’est pire que d’arriver dans de mauvaises conditions à un examen : ce
jour-là, ayant bien dormi, on se lève tôt, sans précipitation, on vérifie son sac (copies vierges, stylos
en état de marche, le jour de l’examen réel convocation & pièce ID…) , on arrive un peu avant
l’heure (et pas juste à l’heure, quand c’est la cohue), on prend le temps de boire son café, son
chocolat chaud, bref, de se détendre 5 mn avant le début de l’examen, et d’entamer frais et dispo
son épreuve écrite, sans stress supplémentaire et bien inutile. On reste mobilisé, concentré et on ne
s’affole pas, en se rappelant que ceux qui ont fabriqué l’examen ont créé une épreuve conforme aux
programmes, à ce qui a été vu pendant l’année (tout dans le cours doit ou peut servir ! Il n’y a plus
qu’à re-convoquer et réinvestir ce qui a été vu pendant l’année) et dont le but affiché est de vous
faire réussir, pas l’inverse ! Dites-vous bien que tout le monde a intérêt à ce que tout se passe BIEN !
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