Les portraits du portail - Entre-gens

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Les portraits du portail - Entre-gens
Les portraits du portail
(06-05-2006) -
MédiaTropiques se penche, par le biais de portraits et d'interviews, sur le quotidien des femmes et des hommes, établis
en Suisse (mais également en France et en Belgique). et issus du "monde noir". Les portraits de Médiatropiques sont
des rencontres avec des célébrités mais aussi des personnalités moins connues que les auteurs du site appelle les
sudartistes. Pour vous inviter à aller plus loin, on vous propose ici quelques extraits. Les sudartistes de
Médiatropiques... Maïmouna Gueye chez les yeux bleus (extrait du portrait réalisé par Médiatropiques)Née «
déracinée » au Sénégal, rejetée par sa famille qui ne la jugeait pas assez obéissante, moins sensible, avoue-t-elle,
aux tam-tams qu'à la musique de la langue française, scandalisée par certaines traditions africaines (« Mutiler la femme et
la vendre ! »), Maimouna Gueye a grandi avec l'idée d'aller un jour « du côté des yeux bleus d'Alain Delon ».
Elle avait en effet été subjuguée par le regard de l'acteur, aperçu à la télévision. Arrivée il y a peu en Europe (elle
préfère parler du continent que de la France), elle n'a pas rencontré Delon, mais elle est devenue
comédienne.Comédienne, et auteur : « J'ai besoin, dit-elle, de faire sortir un texte de moi ». Au Théâtre international de
la Langue française de la Villette, ses « Souvenirs de la dame en noir » ont fait salle comble. La vie rêvée de Rachida
Khalil (d'après le portrait réalisé par Médiatropiques)Née dans les montagnes du Rif au Maroc, installée depuis l'âge de
16 ans avec sa famille à Mantes-la-Jolie (Yvelines), Rachida Khalil a créé au Théâtre Jean Vilar de Suresnes (Hauts de
Seine) "La vie rêvée de Fatna" qui raconte les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui. C'est en 1995 que
Rachida Khalil s'est lancée dans l'aventure du spectacle en solitaire avec "Sept de vie" à la Main d'or à Paris et "Kholota" à
l'Espace Landowski à Boulogne (Hauts de Seine). Elle a aussi animé diverses activités théâtrales de 1997 à 2003 à Mantesla-Jolie. Rachida Khalil, avec son apparence fragile mais "batailleuse, émouvante et drôle". est une sorte de "jeune soeur"
de Fellag : comme lui, elle aime faire rire de nos petits travers et de sujets les plus graves. "La vie rêvée de Fatna" est
un spectacle engagé. Il y est question de la femme en général et pas seulement de la femme orientale. Guy Bedos en
a co-signé le texte.
... et une centaine d'autres sudartistes ou célébrités sur MédiatropiquesEntre Algérie et France...Originaire de la
Grande Kabylie, Katia Hacène fut journaliste et enseignante dans la capitale algérienne. Membre fondateur du quotidien
francophone "Le Soir d'Algérie", elle réside actuellement dans la ville rose, où de Toulouse elle nous fait part de ses
mots et du recueil de poésie "Soleil voilé" aux Editions Le Manuscrit.
L'une des huit e-terviews "entre Algérie et France" à découvrir sur le portail.
Quand la banlieue s'exprime, cela donne ceci...
http://www.dailymotion.com/video/x43iu1_kery-james-banlieusards_music
Accédez ici par des liens à des portraits proposés sur le net à Rennes Hadda Guerchouche, F, sports, Rennes, site :
yannousHadda Guerchouche est devenue une vedette à Rennes, ville bretonne dans laquelle elle vit, depuis la multidiffusion sur une chaîne de télévision locale d'un documentaire réalisé en 2001 pour France 3, Planète Zanzan. On la
suivait dans ses activités d'éducatrice sportive, pour rapprocher deux mondes qui s'ignorent encore trop, celui des
valides et des "zanzans". Avec comme premier outil son sourire, son entrain, sa joie de vivre. Des armes qu'elle a
acquises au fil d'une vie mouvementée, marquée par un rapport difficile avec la tradition familiale : "Dans la culture
maghrébine, le handicap c'est dommage... Je vivais le handicap comme une punition, un châtiment...". Son portrait sur le
site Yannous, "le premier hebdomadaire français sur le handicap". à Paris Maylin Pultar, F, musique Après de longues
années aux Etats-Unis, Maylin Pultar, française d'origine malgache (père franco-allemand, mère malgache), qui est née à
Colmar et a grandi dans un petit village du Poitou, ex mannequin Elite, aujourd'hui actrice et chanteuse , pose ses valises à
Paris. Ornela Vorpsi, F, littérature, photographie, arts, sites : Cafébabel et Balkans.courriersElle est née à Tirana, vit à
Paris et écrit en italien. La tumultueuse femme de lettres albanaise, également photographe et peintre, a un handicap
majeur : un physique à tomber par terre. Ornela a toujours vécu sa beauté comme un handicap. Au moins durant ses
années albanaises quand le communisme persistait à vouloir rendre tous les gens identiques et que la beauté
représentait aux yeux du régime un élément perturbateur, un facteur déstabilisant...
Bien qu'elle continue à écrire en italien, Ornela pense en quatre langues. « Pour moi, c'est naturel. Je continue à parler
italien avec mon mari, albanais quotidiennement avec ma mère au téléphone et français dans la vie publique. Je crois
que la langue de mes romans est la synthèse de plusieurs langues et cultures qui se mélangent. De ce patchwork naît
ce que je communique aux autres... » Aïni Iften, F, contes et spectacle
Au début, Aïni Iften a voulu conter son enfance. Elle est née en banlieue parisienne de parents algériens. Sa mère
chaque jour la berçait avec des contes traditionnels kabyles qu'elle lui contait dans sa langue maternelle. Alors elle, dans
la journée, elle en faisait revivre les personnages. Mais son décor, ce n'était pas les montagnes kabyles, c'était les
HLM de l'usine Renault à Meudon-la-Forêt. José Vieira, H, cinéma
Premier souvenir, l'arrivée au bidonville (1963). "Mon père nous a donné un sac plein de capsules multicolores en
plastique et une moto à pédales. C'était merveilleux! "...
à Lyon
Zahia Teraha, F, arts plastiques
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Créé : 15 February, 2017, 11:36
"Après mes études de Beaux-Arts à Poitiers et à Bourges, j'ai choisi de quitter la région de mon enfance et celle de mes
parents pour m'installer à Lyon, il y a maintenant onze ans". Enseignante en arts plastiques, Zahia Teraha transmet sa
passion aux enfants... chez nos voisins catalans Najat El Hachmi, F, littérature, site : bladi"Jo tambe soc catalana" (moi
aussi, je suis catalane). Najat El Hachmi, 28 ans, a reçu le 31 janvier 2008, le Prix Ramon Llull, la plus prestigieuse
distinction littéraire catalane, pour "L'ultim patriarca" (Le dernier patriarche), racontant un conflit de génération entre un
père patriarche, un maçon immigré marocain, et sa fille, une adolescente rebelle. Najat El Hachmi est médiatrice
culturelle à Granollers (Catalogne espagnole).
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