Les gens du voyage - Réseaux d`Ecoute, d`Appui et d
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Les gens du voyage - Réseaux d`Ecoute, d`Appui et d
Zoom sur... Les gens du voyage Au sommaire de ce numéro 22 ● Les gens du voyage : différents et citoyens ● L'accueil et l'habitat des gens du voyage : cadre juridique et projet départemental ● Scolarisation et loisirs des enfants : un enjeu Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org LES GENS DU VOYAGE : DIFFERENTS ET CITOYENS QUI SONT-ILS ? Derrière l'appellation ’’gens du voyage’’ assez impropre, se cache une réalité plus complexe qui correspond à des groupes sociaux aux traditions, origines, religions et histoires différentes. Roms, Gitans, Manouches, Yéniches,... quels termes utiliser ? Par exemple, le nom ’’tsigane’’ serait donné à une population hérétique d’Asie Mineure connue en Grèce sous le nom d'’’Atsinganos’’. Mais ce nom sera aussi attribué à de nombreux groupes de voyageurs venant de l’Est ; il leur restera attaché dans de nombreux pays : Tsiganes en France, Zigeuners en Allemagne et Zingari en Italie. Pour ces raisons, un quelconque classement demeure difficile et requiert la prudence. L’homogénéité n’existe pas ; en France en 2000, une loi a fait référence aux personnes dites ‘’gens du voyage‘’ lorsque l’habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles’’. 400 à 500 000 personnes sont recensées en France. UNE HISTOIRE ASSEZ MÉCONNUE ET PLURIELLE AVEC TOUTEFOIS UNE ORIGINE COMMUNE En effet, en 1763, un théologien hongrois, Valyi ISTVAN va discerner des points communs en analysant les dialectes et ainsi mieux situer les lieux de vie d’origine et les migrations successives. Ainsi, les tsiganes venus de l’Inde passe en Perse, en Asie Mineure, et en Europe à travers les siècles. Il existe bien une langue romani mais avec des différences dialectales selon les emprunts des pays traversés. Les peuples se sont donc fragmentés en groupes multiples et sont devenus différents les uns des autres sans compter les niveaux culturels et économiques tout aussi variés. UN STATUT PARTICULIER La loi en 1912 imposera de détenir un carnet anthropométrique décrivant les caractéristiques physiologiques ; en s’inspirant des méthodes d’identifications criminologiques, les gens du voyage seront ostensiblement assimilés à des délinquants potentiels. La loi du 3.01.1969 abroge la précédente et est toujours en vigueur à ce jour, elle encadre : ✗ les modalités de circulation ✗ le rattachement à une commune ✗ l’accès au droit de vote. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org Pour circuler, il existe trois sortes de titre selon la situation économique : ✗ le carnet de circulation pour les personnes sans ressources régulières à faire viser tous les trois mois par la police ou la gendarmerie ✗ le livret de circulation pour le voyageur ayant des ressources régulières à faire viser tous les ans ✗ le livret spécial de circulation pour les commerçants ou artisans ambulants inscrits au registre du commerce ou au répertoire des métiers. La non détention du document peut entraîner selon le cas une amende voire de la prison. Pour voter, le rattachement ininterrompu à une même commune pendant trois ans est obligatoire. Pour être identifié, depuis novembre 2008, une carte nationale d’identité peut être délivrée mentionnant l’adresse de la mairie de la commune de rattachement et non plus comme avant la mention Sans Domicile Fixe et le simple code postal. DES CARACTÉRISTIQUES SOCIOLOGIQUES ET CULTURELLES Le groupe familial, une entité incontournable chez les gens du voyage Comme l’écrit Jean-Pierre Liégeois dans la revue Mutation Tsigane :’’ l’unité sociale n’est pas la famille nucléaire mais la famille élargie au lignage : elle rassemble des personnes descendant toutes d’un ancêtre commun (frères, oncles, cousins...). Une personne tsigane n’est ni connue, ni reconnue comme individu mais par sa situation dans le lignage qui la définit (...). La famille n’est pas seulement importante pour l’individu et déterminante pour sa conduite, c’est aussi un élément essentiel de l’organisation sociale ». Un même espace pour les différentes activités de la vie Chez les gens du voyage, l’ensemble des activités forme un tout : lieu de vie, de travail, de socialisation sont, tous confondus en un seul espace, créant un mode d’habiter différent. Sur l’aire d’accueil, les pères travaillent pendant que les femmes cuisinent et les enfants jouent. C’est aussi dans l’espace restreint de la caravane que s’organise la vie quotidienne de chacun. La division de l’espace n’existe pas de façon spatiale mais selon le temps : le matin, la caravane est l’espace de la femme ; l’après-midi, tantôt les femmes tantôt les hommes occupent le « coin salon » ; au début de la nuit, les adultes s'installent dehors si le temps le permet, pendant que les jeunes enfants dorment ou que les plus âgés regardent la télévision. Des métiers liés à une économie nomade Sans nier l’évolution des activités et des qualifications, certaines activités continuent d’alimenter le quotidien de la majorité des foyers : ✗ marchés, vente de lots soldés, porte-à-porte avec une grande variété de produits manufacturés, produits artisanaux comme la vannerie ou l’étamage ✗ travaux auprès de particuliers : entretiens de jardin, maçonnerie, peinture, démoussage et entretien de toiture ou façade Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org ✗ ✗ ✗ travaux de récupération de métaux, palettes de bois rénovées, carrelages, composés informatiques travaux de dé-assemblage et de désamientage travaux saisonniers agricoles : vendanges, cueillettes de fruits, légumes, fleurs. Ces métiers sont aussi variés dans leurs formes que dans leurs revenus, et la fourchette des ressources est très large. Des mutations économiques imposées L'évolution des technologies, des systèmes de distribution, ainsi que la législation, concernant la gestion des déchets, leur récupération, et celle concernant l'exercice des métiers artisanaux (obligation d'être en possession d'un diplôme) ont fait tomber en désuétude un grand nombre de ces activités traditionnelles. Sans les amener totalement à disparaître, cela a fragilisé l'économie familiale d'une partie de ces foyers (précarité, minima sociaux). Ces familles peuvent se retrouver alors dans une situation de sédentarisation subie. LE MODE D'HABITAT DES GENS DU VOYAGE EN CÔTES D'ARMOR La présence des gens du voyage sur des propriétés privées Nombreuses sont les familles qui depuis, quelques années ont acquis des terrains privés sur certaines localités du département : principalement autour de Guingamp, Lannion, Saint-Brieuc, et Dinan. 68 terrains privés sont recensés dont 46 % en zone non constructible. Auquel s'ajoute la solidarité familiale ou amicale qui permet à bon nombre de ménages d'être momentanément accueillis sur une propriété privée qui parfois compte plus de quinze ménages présents en un même lieu. Les gens du voyage dans le logement locatif social Des gens du voyage sont aussi présents dans d'autres formes d'habitat que les aires d'accueil publiques, que ce soit dans un pavillon ou dans du logement locatif collectif. Mais il n'existe pas de données chiffrées fiables. La dénomination ’’gens du voyage’’ devient alors complètement inadéquate, révélant son nonsens. Citoyens à part entière L'habitat, s'il est choisi, quelque soit sa forme, reste un facteur d'intégration dans la vie locale. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org L'ACCUEIL ET L'HABITAT DES GENS DU VOYAGE : CADRE JURIDIQUE ET PROJET DEPARTEMENTAL LE CADRE JURIDIQUE : LA LOI DU 5 JUILLET 2000 RELATIVE A L'ACCUEIL ET L'HABITAT DES GENS DU VOYAGE L’Etat mène une politique publique d’accueil et d’habitat en faveur des gens du voyage. Un schéma départemental, pivot du dispositif d’accueil La loi impose l’élaboration d’un schéma départemental d’accueil des gens du voyage et sa publication. Ce schéma prévoit, en fonction d’une évaluation préalable des besoins et de l’offre existante, les aires permanentes d’accueil, leur capacité et les communes d’implantation. Il recense les emplacements possibles pour les grands passages occasionnels (groupe composé de 50 à 200 caravanes circulant ensemble). La mise en œuvre du schéma départemental est co-pilotée par le préfet et le président du Conseil Général. Une commission départementale consultative participe également à l’élaboration et la mise en œuvre du schéma. De plus, suite à la loi et dans le cadre d’une convention tripartite (entre l’UDAF, la Préfecture et le Conseil Général), l’UDAF s’est engagée à apporter son concours à la mise en œuvre d’une mission temporaire de conseil et de médiation entre l’Etat, les collectivités locales et les familles ou groupes de voyageurs, en mettant un médiateur à la disposition de l’Etat et des maires en charge de la responsabilité de l’accueil des gens du voyage. L’article 1er alinéa IV permet à la commission consultative de “ désigner un médiateur chargé d’examiner les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du schéma et de formuler des propositions de règlement de ces difficultés ”. Une obligation pour les communes (ou Etablissements Publics de Coopération Intercommunale) de réaliser des aires d’accueil en nombre suffisant Les communes inscrites au schéma ont l’obligation de réaliser les aires permanentes d’accueil prévues. En contrepartie, l’Etat apporte son soutien financier aux communes ou EPCI pour les aider. En 2009, le schéma départemental est réévalué pour 4 ans. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org DANS LES COTES D’ARMOR : UN RESULTAT SATISFAISANT Au 28 février 2009, 13 aires d’accueil étaient en service sur le département soit 262 places ou 162 emplacements famille. Carte / répartition géographique des aires d’accueil en service au 31 mars 2009 Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org UN BILAN VARIABLE SELON LES TERRITOIRES Sur le plan national, à la fin 2008 : • 59 % du total des places inscrites aux schémas départementaux avait fait l'objet d'une subvention de l'Etat soit 24 640 € • 42 % des prescriptions en place de caravanes en aires d'accueil aménagées était réalisé soit 17 365 places. Les places en aires d’accueil se répartissent sur les arrondissements de Lannion, Guingamp et Saint-Brieuc. Seul l’arrondissement de Dinan n’est pas encore équipé d’aire d’accueil. LES EQUIPEMENTS CORRESPONDENT AUX ATTENTES DES USAGERS ET DES COLLECTIVITÉS Aujourd’hui, les aires d’accueil font office, de façon majoritaire, de lieu d’habitat pour des familles présentes sur le territoire, parfois depuis plusieurs générations. Ces aires d’accueil peuvent être qualifiées d’aires d’ancrage. Un ancrage qui traduit la présence permanente de groupes familiaux mais qui ne signifie pas pour autant l'abandon de la mobilité. Les aires sont effectivement occupées sur une période de 3 à 9 mois, correspondant à la période scolaire. Durant la période estivale, les familles se déplacent en mixant rencontres familiales, religieuses et activités économiques. Avec la création des nouvelles aires d’accueil et la réhabilitation des plus anciennes, les gens du voyage ont acquis des éléments de confort appréciés : blocs sanitaires individualisés, accès facilité aux services et à l’école, sécurisation des lieux de séjour mais aussi possibilité d’aller et venir. Les collectivités locales y trouvent également des avantages certains : relations avec les groupes familiaux pacifiées, disparition des problèmes de stationnements illicites du mois de septembre au mois d’avril, gestion facilitée par l’appropriation des aires par les usagers. Enfin, pour les acteurs sociaux et éducatifs, l’ancrage des familles facilite les contacts et le processus d’intégration dans l'environnement local et de proximité. La Bretagne se situe parmi les régions les mieux équipées en aires d’accueil (67 %). Le Département des Côtes d'Armor continue de s'impliquer pour augmenter les places d'accueil et dans un souci de qualité. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org SCOLARISATION ET LOISIRS DES ENFANTS : EN ENJEU Les familles voyagent mais qu'en est-il des apprentissages scolaires des enfants ? UNE PRISE DE CONSCIENCE DES PARENTS DE PLUS EN PLUS GRANDE La maternelle moins fréquentée L'instruction est obligatoire et l'école est aujourd'hui le meilleur moyen pour y parvenir. Les familles itinérantes ont conscience de l'importance de scolariser leurs enfants le plus tôt possible. Sur notre département, nous constatons de plus en plus d'inscriptions d'enfants en maternelle. Cependant, la séparation entre la mère et le jeune enfant reste douloureux chez les femmes du voyage car le rôle de la femme est surtout et avant tout d'élever ses enfants. Confier les petits à des “ gadgés ” (sédentaires) peut être perçu par certains membres de la communauté comme une mère qui ne remplit pas son rôle. L'école primaire, un passage obligatoire Le passage en primaire est mieux vécu en général, même si les familles pensent que parfois les apprentissages de la lecture peuvent être réalisés en quelques semaines. En effet, certaines familles saisissent mal la nécessité d'assiduité scolaire. D'autres familles en ont saisi le sens et choisissent de se fixer quelques mois voire quelques années sur un territoire pour permettre l'acquisition des savoirs fondamentaux. Extrait d'Histoires de Campines1 Vanessa, 17 ans : A 7 ans j’ai commencé à aller à l’école. “ A 11 ans ½, j’ai arrêté l’école car mes cousins avaient arrêté et moi j’étais seule à l’école, je voyais plus l’intérêt d’y rester sans les cousins. Les bons souvenirs : c’est que je faisais ma loi ! C’est aussi les bons moments passés avec les cousins et cousines qui étaient dans la même école et les sorties piscines, cinéma… J’avais une maîtresse gentille mais avec qui on faisait trop de dessins et pas de travail, pourtant moi j’aurais voulu travailler comme les raklos (enfants sédentaires). Les mauvais souvenirs : le directeur, il criait, il était méchant et nos parents qui oubliaient parfois la sortie des classes et on rentrait à pied avec les cousins. ” 1 “ Histoires de campines ” : livret réalisé lors des ateliers d'écriture dans le cadre des interventions du centre social itinérant sur les aires d'accueil du département. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org Un stationnement durable, une scolarisation plus fiable Le lieux de stationnement est également un facteur facilitant la scolarisation. Si une famille est bien installée sur un territoire sans risque d'expulsion, elle sera plus sereine pour scolariser ses enfants dans l'école la plus proche. Extrait de l'article de la gazette des communes rubrique Education 25/06/2009 “ Pour le droit à l'éducation seul compte la présence physique des enfants. Le maire qui en l'occurrence agit par délégation de l'État n'a aucune marge d'appréciation. Il doit scolariser les enfants vivant sur sa commune indépendamment de toute autre considération. Les problèmes liés à la domiciliation, à l'habitat ou au statut des parents ne rentrent pas en ligne de compte. Les enfants doivent être scolarisés en attendant que ces autres questions soient résolues ” Fabien Dechavanne, responsable du pôle logement et éducation à la HALDE2. Et au-delà, le collège ? Certaines familles choisissent de poursuivre la scolarité au collège. La plupart de ces familles sont fixées sur un endroit et mesurent l'intérêt de la poursuite des études. D'autres choisissent les cours par correspondance par le CNED, ce choix est fait pour de multiples raisons : les cours à distance n'empêchent plus le voyage des familles, les filles peuvent être présentes aux côtés de leurs parents pour les aider dans les tâches de la vie quotidienne et les garçons peuvent profiter de la transmission des métiers parentaux. Le suivi de ces cours n'est pas satisfaisant pour les jeunes. A 16 ans souvent, ils se retrouvent sans réelle qualification. A contrario, une scolarité traditionnelle leur permettrait d'obtenir des diplômes qualifiants pour leurs futures activités économiques. Extrait d'Histoires de Campines Meiggie, 15 ans : “ J’ai 15 ans, je fais les cours du CNED, le soir, en même temps que les devoirs de mon petit frère et si j’ai du retard, dès fois, l’après-midi. Moi, ça me manque trop de ne pas voyager, voir d’autres pays, avant on allait partout, à Paris…Maintenant, on bouge plus, ma mère, elle, ça ne la dérange pas. Mon père, lui, si. Plus tard, je ne vais pas faire grand-chose à part me marier et faire des gosses si je trouve un mari ! Je ne serai pas dans ce milieu là, admettons, je voudrais faire autre chose, un métier par exemple. Chez nous on est libre, mais il faut suivre la tradition ! Et la tradition, c'est ne pas faire comme les sédentaires ! ” 2 HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org LE RÔLE DE L'ASSOCIATION ITINERANCE Les interventions au plus près des familles via le Centre Social Itinérant Un rôle de médiation par une sensibilisation à la scolarisation dès la maternelle et une prise de conscience d'une scolarité régulière en primaire. L'association agit comme médiateur entre le droit commun et les familles car elles seules sont responsables de leurs choix. L'association travaille en lien avec les familles, les enseignants, l'Inspection Académique, les élus, pour essayer de trouver ensemble des solutions les plus adaptées aux besoins scolaires des enfants. Un livret de suivi des élèves a été réalisé en collaboration avec l'Education Nationale ainsi qu'une mallette pédagogique (cf le site IEN Guingamp Nord). Ces outils permettent de mieux prendre en compte les enfants du voyage qui sont bien entendu des enfants comme les autres mais avec toutefois des habitudes culturelles différentes de celles des sédentaires... La passerelle vers le collège Un accueil au collège pour les jeunes inscrits aux cours du CNED. Il est proposé dans trois établissements du département : Collège Jean MACE à Saint-Brieuc, Collège Albert CAMUS à Grâces-Guingamp et Collège Paul LE FLEM à Pleumeur Bodou. Ces enseignants des collèges et bénévoles d'Itinérance proposent une aide aux jeunes dans la rédaction de leurs cours par correspondance. Des séances d'accompagnement scolaire sont organisées tous les soirs de 16h30 à 18h sur les 13 aires d'accueil du département ainsi que les mercredis matins de 10h à 12h. Un réseau de 10 bénévoles nous aident dans toutes ces démarches. Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org Et les loisirs des enfants ? En dehors de l'école ? Intervention atelier d'échange interculturel Cela dépend des ressources et des pratiques familiales. Certains pratiquent la piscine, les jeux vidéo, la pêche. Pour d'autres, les ressources familiales ne permettent pas ces activités et les enfants se contentent de jouer sur les aires d'accueil, avec ce qu'ils trouvent sur place, parfois sans jouet. Il y a peu d'inscriptions dans des clubs sportifs Sortie familiale à la fête du jeu à Guingamp ou de loisirs car l'itinérance des familles est un frein à l'inscription. Pour d'autres encore, les parents ne comprennent pas qu'il faille payer pour s'amuser. L'association propose des activités comme : ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ des ateliers informatiques des ateliers cuisines des ateliers arts-plastiques des ateliers d'écriture (réalisation de 3 livrets “ Histoires de Campines ”, “ Guette et dis ” et “ Le coquelicot magique ”) des séances de lecture à voix haute avec l'association ACCES Armor des sorties pédagogiques : musée, ferme pédagogique, médiathèque des sorties loisirs : aquarium, patinoire... des participations aux manifestations locales et culturelles comme : Tissé Mêlé, la fête des Mots Familiers, Zic'O Loustic, la fête du jeu, festival des petits rien, Babel danse... Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org Ce dossier a été réalisé avec la coopération active de : ✔ ✔ Madame CHABALIER, chargée de mission pour l'accueil des gens du voyage à la Préfecture des Côtes d'Armor Madame LE QUEAU et Madame MARTIN LEBRETON de l'association Itinérance Les photos qui illustrent ce dossier sont issues de deux livres réalisés suite aux ateliers d'écriture de l'association Itinérance : Zoom sur ... Les gens du voyage – numéro 22 – Juillet/Août 2009 Document téléchargeable et imprimable depuis le site du REAAP des Côtes d'Armor : www.parents-cotesdarmor.org. Textes : Comité de pilotage du REAAP – Préfecture des Côtes d'Armor – Association Itinérance Photos : Association Zoom sur… numéro 22 – Juillet/Août 2009 Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org