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jeudi 26 juillet 2012 | N°13513
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Quand les films racontent la musique
Au Métropolis Empire Sofil Dès demain et jusqu’au 2 août (date de la sortie de « Marley »), l’association
Métropolis et MC Distribution en collaboration avec le British Council présentent « Something must
break », une semaine de vibrations musicales mêlant visuel et auditif qui dévoile la vie intime et les
expériences de ces grands artistes.
Lorsque l’image et la musique
s’entremêlent, cela donne ce
« Something must break », une
sélection de films qui racontent
des histoires en musique. Tant
abstrait que métaphorique, c’est
un monde de connexions qui
vibrent sur un même tempo.
Vendredi 27 juillet
George Harrison : Living in
the material world de Martin
Scorsese (2011).
Ce film qui retrace le parcours
d’un pilier (ô combien secret et
dans l’ombre) des Beatles a reçu
le Critics Choice Awards du
meilleur documentaire.
Samedi 28 juillet
The Filth and the Fury de
Julien Temple (2000).
Insultes, crachats, irrévérence et violence, le groupe
Sex Pistols est l’un des plus
célèbres représentants du
mouvement punk londonien. La folle ascension de
Johnny Rotten, Steve Jones,
Glen Matlock, Sid Vicious et
Paul Cook dans la deuxième
moitié des années soixantedix, période de grèves et de
misère pour la classe ouvrière
de Grande-Bretagne, n’aura
duré que l’espace de vingt-six
mois et un seul album.
Dimanche 29 juillet
I’m not There de Todd
Haynes (2007).
Un voyage à travers les âges
de la vie de Bob Dylan. Six
acteurs dont la merveilleuse
Cate Blanchett incarnent
Dylan tel un kaléidoscope
de personnages changeants :
poète, prophète, hors-la-loi,
imposteur, comédien, martyr
et « Born Again ». Ils participent tous à l’esquisse d’un
portrait de cette icône américaine définitivement insaisissable.
Lundi 30 juillet
Control d’Anton Corbijn
(2007), avec Sam Riley et Samantha Morton.
La vie de Ian Curtis, leader
du groupe mythique de rock
anglais Joy Division. Tiraillé
entre sa vie de famille, sa
gloire naissante et son amour
pour une autre femme, Ian
Curtis s’est suicidé le 18 mai
1980, à la veille de la première tournée américaine
du groupe qui s’annonçait
triomphale. Ian Curtis a
changé le rock, sans le vouloir, sans le savoir.
Mardi 31 juillet
The Pink Floyd and Syd Barret Story de John Edginton
(2003).
La vie tragique de Syd Barrett
qui a cofondé ce groupe mythique que sont les Pink Floyd.
« No one knows about the Persian cats. »
Avec Syd Barrett lui-même.
Mercredi 1er août
No one Knows about the Persian cats de Bahman Ghobadi
(2009).
Un film qui scande, chante et
hurle la liberté. Des musiciens
qui veulent coûte que coûte faire de la musique au prix de leur
vie dans un pays où l’on considère cet acte comme subversif.
La semaine sera suivie par la
sortie de Marley, un documentaire réalisé par Kevin Macdonald qui relate les événements
qui ont marqué le parcours
du célèbre chanteur jamaïcain
et qui ont forgé sa personnalité unique. Trente ans après sa
mort, Bob Marley demeure une
figure icônique dans le monde
de la chanson.
Marley est le premier projet
concernant le chanteur à avoir
obtenu le consentement de
sa famille. En effet, le documentaire, outre le parcours de
Marley, comprend des interviews diverses avec la famille,
les proches collaborateurs et
les amis. Projeté au Festival du
film de Berlin, Marley a reçu
un bon accueil du public.
La sortie de Marley est prévue pour le 2 août au Métropolis Empire Sofil.
Tél. : 01/332661.
[email protected]
Cate Blanchett en Bob Dylan.
George Harrison selon Martin Scorsese.
« Control. »