SC Summe Critiqu er of L e par Loge # Not fo # 1: Le or
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SC Summe Critiqu er of L e par Loge # Not fo # 1: Le or
S Summe er of Loge L # 1: Le collec ctif As spatro ouille C Critiqu e par Not fo or tourrists Pa ar La aure Dasinie eres Pu ublié le : 8 juillet j 2010 our fêter l’étté et la fin de l’année, La L Loge, qu ui s’est impo osée depuiss septembre e dernier co omme un lie eu Po inccontournablle de décou uvertes théâ âtrales et musicales, an nimée par une u équipe aussi symp pathique que e pa assionnée, nous n présen nte durant tout le mois de juillet un n festival ha aut en coule eurs et d’un ne grande ricchesse. Pluttôt que de nous n proposser de voir ou o revoir les s spectacles qui ont marqué les premiers p mo ois de e son existence, la sallle évite l’écueil du bestt of estival en e réinvitant les compa agnies qui ont o fait cette e an nnée pour des créations originaless autour de la thématique « Monsttres et méta amorphoses s ». 2 sp pectacles pa ar soir duran nt 1 mois, jo oli pari dontt je suis perrsuadée qu’il remporterra un beau succès tantt la pro ogrammatio on est alléch hante. , Po our cette pre emière, j’ai assisté au spectacle s « Follow the e Pink rabbitt » par la Co ompagnie Aspatrouille A do ont je n’avais jusque là jamais vu le travail. Asspatrouille est e une com mpagnie de jeunes artis stes qui se so ont rencontré és à l’école e professionnelle de clo own du Sam movar. Elle propose, p no ourrie de pra atiques et de d se ensibilités arrtistiques diverses (cirq que, théâtre e gestuel, th héâtre texte, chant, claq quette, mus sique…) formes de représentat s’a articulant au utour de l’en njeu central du clown, différentes d r tions, toujou urs dans l’id dée d’u une interacttion avec le public: « lâ âchers de cllowns », dé éambulations- fanfares,, cabarets collectifs c dans less théâtres… … Elle a joué é toute l’ann née à la Log ge avec un cabaret clo ownesque e et éclectique e. De epuis toute petite (est-cce l’effet de es multi-diffu usions de « Ca » sur M6 M ?), je suiss clownophobe: oui, j’a ai pe eur des clow wns, leurs mimiques m ou utrées, leurss costumes, leurs nez rouges m’angoissent terriblementt… C’e est sans do oute pour ce ela que j’ai repoussé r le e moment de découvrirr la compagnie Aspatro ouille malgré é less injonctionss enthousia astes d’Alice e, Maïté et Lucas… L Eh h bien, je n’a ai même pa as eu peur et e ai passé un u exxcellent mom ment, entre rire et fascination, le to out dans un n esprit d’étrangeté cap ptivant. Ils sont huit su ur scène, huit « clownss » donc. Comédiens, danseurs, mimes… m Le eur manière e d’envisage er l’art du clown est effectivvement protéiforme, au u delà du po otentiel com mique/grotessque qui estt ha abituellemen nt et commu unément asssigné à cettte forme de e prestation n scénique. Avec énerg gie et bonne e hu umeur, ils en n redessine ent les conto ours en insu ufflant une belle b dose de d modernitté: on est trrès loin du balourd Auguste qui se prend les pieds dans son pan de veste et qui fait rire le public de ses cabrioles outrées. Le parti pris est résolument contemporain: les références sont celles de jeunes adultes nourris de culture US, de chansons pop et d’esprit DIY (voir à ce titre les costumes faits des moyens du bord, très réussis et terriblement drôles en tant que tels, comme celui de cette sorte de ménestrel perruqué : collant et robe verte en velours à manches bouffantes) et qui savent prendre un recul ironique mais non moins amical sur la tradition foraine qui apparaît de manière sous-jacente tout au long du spectacle, notamment lors des apparitions/disparitions de la « voyante » Alga Di Valga, ou par les numéros tour à tour interprétés lors de différents tableaux. Lapin, fée, marionnette vivante, trouvère ou homme vampire (??) apparaissent tour à tour ou ensemble pour nous offrir une succession de saynètes désopilantes et jubilatoires, absurdes et improbables. J’oserais, si la référence ne me semblait pas si connotée, les comparer à la troupe des Robins des Bois à leurs débuts (quand ils se produisaient au Splendid, bien avant leurs passages sur Comédie !) Il y a en effet chez eux cette omniprésence de l’univers enfantin, de ce moment où l’on jouait à « on dit qu’on serait… » Toutefois, la Compagnie Aspatrouille, tout en développant un esprit complètement ludique, apporte une certaine maturité, évinçant d’un revers de main toute tentation d’esprit scato débilitant. Il y a, semble-t-il, chez elle, une vraie réflexion sur les pratiques et modalités d’expression quoiqu’elle puisse être voilée par une mise en scène complètement débridée et endiablée et l’impression d’un cabaret post-moderne totalement foutraque dont le fil conducteur est un grand lapin rose ! Ainsi, en dynamitant les clichés sur le clown, la compagnie Aspatrouille réussit un spectacle vivifiant, détonant, facétieux et hilarant… ======================================= Infos pratiques et programmation du festival sur http://www.lalogeparis.fr/