pv conseil communautaire
Transcription
pv conseil communautaire
Communauté de Communes Cluses Arve et Montagnes Procès-verbal de la séance du Conseil Communautaire du 8 janvier 2015 **************** Le Président : Bonsoir mes chers collègues. Quelques mots avant d’ouvrir la séance. La première des choses, parce que c’est la première fois que nous nous réunissons, pour vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2015 pour vous, vos familles et vos projets communaux dans les fonctions qui sont les vôtres, communales et intercommunales au sein de la communauté de communes Les cérémonies de vœux vont nous réunir pendant les semaines qui viennent nous aurons l’occasion de renouveler ces vœux . Deuxième chose, je voudrais présenter - je n’ai pas eu l’occasion de le faire il y a 2 jours- nos condoléances à Monsieur le Maire de Magland, à ses collègues adjoints présents, à l’ensemble du conseil municipal de Magland, à l’occasion du décès de Jean-Bernard BEAUMONT qui nous a tous surpris et profondément affecté. Je voulais que ce soir nous ayons une pensée pour Jean-Bernard et pour sa famille. Enfin je tiens à remercier l’ensemble des collègues, Jean-Louis MIVEL, Maire de Cluses, Marc IOCHUM, Maire d’Arâches, Gilbert CATALA, Maire de Thyez, René POUCHOT, Maire de Magland, Maurice GRADEL, Maire de Scionzier notamment ; dans d’autres démonstrations plus simples, nous avons les uns et les autres observé un moment de recueillement par rapport à ce qui s’est passé hier, à Paris, à la rédaction de Charlie Hebdo. Le temps de la réflexion viendra quand celui du deuil sera passé mais je tenais à vous demander en début de séance que nous observions, à la mémoire des victimes, une minute de silence. Nous profitons également de ce moment pour penser à Jean-Bernard BEAUMONT. Je vous remercie. La séance est ouverte, je vous propose la désignation d’un secrétaire de séance. Y a-t-il un candidat ? Une candidate ? Merci Françoise. Tu as pris ton ordinateur donc tu tapes le compte-rendu. I - Approbation du compte-rendu de la séance du 17 décembre 2014 Est-ce que vous avez reçu le compte-rendu de la séance du 17 décembre 2015 ? Y a-t-il des observations ? Je considère qu’il est adopté. Des abstentions ? Des votes contre ? Monsieur GALLAY, vous ne l’avez pas reçu ? Vous l’avez reçu, les autres ? Monsieur CAUL-FUTY dit ne pas l’avoir reçu. Aucune remarque n’est formulée, le compte-rendu est adopté à l’unanimité par 37 voix. Le Président : Deuxième point : Délégation du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses II- Délégation du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses 1 La gestion du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses est assurée depuis 1990 au travers d’un contrat de délégation de service public qui se termine le 31 décembre 2014, Le conseil communautaire de la communauté de communes Cluses Arve et Montagnes, dans sa séance du 23 juin 2014, a décidé de reconduire la gestion du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses par affermage. Suite aux différentes publicités faites, trois entreprises ont fait acte de candidature et trois entreprises ont remis une offre : Lyonnaise des Eaux, Saur et Véolia Eau. Après examen des différentes candidatures, il a été décidé de consulter les trois entreprises. La date de remise des offres était fixée au 27 octobre 2014 à 12 heures. L’ouverture des offres a eu lieu le 30 octobre 2014. Le cabinet Scercl a été chargé d’établir une analyse des offres, à la suite de laquelle des négociations ont été engagées avec les trois candidats. Le rapport du Président qui rappelle la procédure et le contenu des offres de chacune des sociétés à propos de la future gestion du service de l’assainissement a été adressé à chacun des conseillers communautaires. Monsieur le Président propose au Conseil Communautaire de retenir l’offre de Lyonnaise des Eaux considérant que : - la proposition faite par Lyonnaise des Eaux avec ses différentes propositions techniques, tant d’un point de vue technique que financier est la plus intéressante et conduira à une modernisation du service, - la proposition financière conduit à une diminution de 48 % de la part Délégataire de la facture de référence 120 m³. Il est demandé au Conseil communautaire : - de confier à Lyonnaise des Eaux la gestion du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses aux conditions énoncées au contrat pour une durée de 3 ans, - de charger Monsieur le Président de signer le dit-contrat et ses différentes annexes (règlement du service) ainsi que tout autre document nécessaire à l’application de cette décision. Le Président : C’est moi qui vais faire cette présentation, en accord avec le vice-président délégué Frédéric CAUL-FUTY, puisqu’étant Président de la commission DSP et ayant participé aux différentes discussions et certaines réunions auxquelles Frédéric a pu assister dans le cadre de sa délégation, mais les décisions les plus importantes et les débats ont eu lieu dans la commission de la DSP, c’est à ce titre là que j’interviens. Depuis 1990, une DSP est conclue à Cluses pour l’exploitation de l’assainissement collectif au travers d’un contrat de délégation de service public qui s’est achevé le 31 décembre 2014. Le conseil communautaire du 23 juin 2014 a décidé de reconduire la gestion du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses par affermage. 2 Nous avons reçu 3 offres : La Lyonnaise des Eaux, Saur et Véolia Eau. Les offres ont été rendues le 27 octobre 2014 et ont été ouvertes le 30 octobre 2014. Je rappelle que nous sommes sous le régime de la loi SAPIN, nous ne sommes pas exactement sous le mode classiques des marchés publics et que, ce faisant, nous avons la capacité d’ouvrir des négociations avec l’entreprise. Comme c’est quelque chose de relativement technique, c’est le cabinet SCERCL, représenté par Monsieur VINCENT - que vous pourrez interroger tout à l’heure si vous le souhaitez - qui a été chargé d’établir une analyse des offres, à la suite de laquelle des négociations ont été engagées avec les trois candidats. Il y a eu une phase de négociation, nous avons reçu les candidats qui ont remis une offre corrigée, optimisée. J’ai réuni à la suite de ça – c’est en tant que Président que je vous propose cette décision - la commission, qui à l’unanimité, a statué pour que nous vous fassions la proposition suivante. Nous vous proposons donc de retenir l’offre de la Lyonnaise des Eaux, considérant que c’est la meilleure offre tant d’un point de vue technique que d’un point de vue financier et que cela aboutira à une modernisation du service. C’est une DSP de 3 ans, courte, le temps de se reposer la question du mode de gestion pour l’ensemble de la communauté de communes à échéance de 2017 et ensuite d’aller vers le nouveau mode de gestion que nous aurons choisi ensemble. La proposition financière conduit à une diminution de 48% de la part délégataire de la facture de référence pour une famille de, en règle générale, 4 personnes consommant 120m3 d’eau par an. Je vous demande ce soir, après débat naturellement, de décider de confier à la Lyonnaise des Eaux cette gestion et de me charger de signer l’ensemble des pièces afférentes à un tel contrat. Je vais ouvrir le débat pour que nous puissions répondre aux questions, si vous en avez. Monsieur MARTIN. Débats : M. MARTIN : Merci, pour une explication de vote tout en restant en cohérence avec les débats précédents. Déjà, on s’aperçoit qu’il est possible de faire moins cher, ce qu’on expliquait depuis des années en mairie de Cluses. Deuxièmement on s’aperçoit que la durée a été largement réduite, ce qui était notre souhait, puisqu’on passe de 24 ans à 3 ans, c’est ce que vous venez de dire Ce qui nous semble bien et en cohérence avec les débats que nous avons déjà eu là-dessus pour faire évoluer ce système à l’échelon de la communauté de communes. Voter pour, on ne peut pas puisque nous sommes contre le principe de l’affermage, voter contre, ça va dans le bon sens mais ce n’est pas totalement satisfaisant, donc on va s’abstenir. Le Président : Merci, Monsieur MARTIN. D’autres interventions ? Monsieur GALLAY. M. GALLAY : le micro n’étant pas ouvert, les propos de M.Gallay n’ont pas été enregistrés. Le Président : Merci Monsieur GALLAY. Est-ce que les membres de la commission veulent s’exprimer ? Monsieur STEYER ou Madame PERNAT ? Ça va ? Je vous remercie MariePierre, Jean-Pierre et Jacky d’avoir participé à cette décision. Est-ce qu’il y a d’autres interventions ? Des votes contre ? Des abstentions ? 2 abstentions. Je vous remercie Après en avoir délibéré, le conseil communautaire par trente-cinq voix pour et deux abstention (MARTIN D, DARDENNE C): 3 - décide de confier à Lyonnaise des Eaux la gestion du service public de l’assainissement collectif de la ville de Cluses aux conditions énoncées au contrat pour une durée de 3 ans, - charge Monsieur le Président de signer le dit-contrat et ses différentes annexes (règlement du service) ainsi que tout autre document nécessaire à l’application de cette décision. Arrivée de Madame ROUX Le Président : Bonsoir Hélène. Adhésion au contrat Arve Pure 2018, Monsieur CAULFUTY. III- Adhésion au contrat Arve Pure 2018 La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) fixe comme un de ses objectifs l’atteinte du bon état des eaux et des milieux aquatiques à l’horizon 2015. Ce bon état prend notamment en compte les concentrations en substances dangereuses. Par ailleurs, des objectifs de réduction voire de suppression sont assignés aux substances les plus dangereuses pour l’eau et ce quel que soit l’état des cours d’eau. Ces objectifs sont repris, entre autre, dans le plan national concernant les micropolluants. Le 10ème programme – Sauvons l’eau- de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse affiche comme priorité, la lutte contre les pollutions toxiques et les substances dangereuses. A ce titre, les pollutions dispersées sont prises en compte au travers d’une démarche collective territorialisée. Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée 2010-2015 et son orientation fondamentale 5 « lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé » fixe les objectifs à atteindre et présente les territoires les plus concernés. Le futur SDAGE Rhône-Méditerranée, en cours de préparation, sera mis en œuvre entre 2016 et 2021, et comprendra les thématiques : lutte contre la pollution des milieux naturels par les substances dangereuses, maîtrise des déversements de substances liés au fonctionnement des déversoirs d’orages dans le cadre de la gestion des eaux pluviales, usage des pesticides dans la gestion des espaces verts. Le contrat Arve Pure s’inscrit dans la continuité de ces priorités affichées dans les deux SDAGE. L’Arve et son bassin versant sont identifiés par les SDAGE actuel et futur, comme territoire à enjeu, dans le cadre de la lutte contre les pollutions par les substances dangereuses. L’Agence de l’Eau initie la suite du précédent contrat « Arve Pure 2012 » en proposant au territoire du bassin versant de l’Arve un nouveau contrat « Arve Pure 2018 ». Les signataires du nouveau contrat sont : - les collectivités historiquement engagées : La Communauté de Communes Faucigny Glières, La Communauté de Communes du Pays Rochois, La Communauté d’Agglomération Annemasse les Voirons, Le Syndicat National du Décolletage, La Communauté de Communes Cluses Arve et Montagnes 4 - L’agence de l’eau à l’initiative du projet et financeur des actions, - Le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve et de ses Abords (SM3A) désigné comme coordonnateur de ce nouveau contrat. Un plan d’action détaillé a été établi pour la période de ce nouveau contrat. Un poste à temps plein doit être créé pour assurer la mise en application technique de l’opération à la 2CCAM. Ce poste est subventionné par l’Agence de l’eau. Vous trouverez ci-joint en annexe III le projet de contrat. L’ensemble des annexes citées dans le document sont consultables auprès du secrétariat de la communauté de communes. Il est demandé au Conseil Communautaire : - D’accepter le contenu du Contrat Arve Pure 2018 et l’implication de la 2CCAM dans cette démarche collective, - D’accepter la création d’un poste de technicien de catégorie B à temps complet, les crédits nécessaires seront prévus au budget primitif 2015 ; - D’autoriser Monsieur le Président à signer le contrat Arve Pure 2018 ainsi que tout document nécessaire à la mise en œuvre de ce contrat, - D’autoriser Monsieur le Président à mettre en œuvre le plan d’action du contrat, sous réserve que les crédits soient inscrits aux budgets ainsi que l’obtention des subventions attendues. M. CAUL-FUTY : Merci Président. Il est proposé au conseil communautaire d’adhérer au contrat Arve Pure 2018 et d’accepter son contenu qui est le programme d’action dont vous avez pu prendre connaissance et qui vise à réduire les émissions de pollutions toxiques dans les milieux naturels. La cible privilégiée est bien entendu la pollution d’origine industrielle. Ce contrat s’inscrit dans la continuité du Contrat Arve Pure 2012. C’est un premier contrat qui a permis de diagnostiquer certains réseaux et certains rejets industriels et d’identifier les points noirs prioritaires. Si vous avez des questions sur le bilan ou le contrat Arve Pure 2012, je pense que mes collègues seront plus à même que moi pour répondre. Avec ce nouveau contrat il s’agit de poursuivre et d’accélérer les actions à la fois d’indentification, de recensement et de traitement de mise aux normes des rejets non domestiques, de maîtriser les reversements des substances dangereuses, avec toute une opération d’action de communication autour de ce contrat. Identifier les sites industriels prioritaires, démarcher les industriels, les sensibiliser à la problématique, les accompagner, les soutenir techniquement, administrativement et également financièrement dans les travaux de traitement des rejets. Il s’agit aussi de régulariser- là je crois que nous avons pas mal de retard sur le territoire- les conventions d’autorisation de déversement dans les réseaux publics de collecte, de rattraper ce retard avec cette régularisation administrative obligatoire. Il s’agit d’une action forte, coordonnée, d’un engagement collectif autour d’objectifs et d’axes de travail, vous les avez dans le texte de la délibération Le 1er axe : réduction opérationnelle des pollutions toxiques, avec l’indentification des sites prioritaires et les actions de réduction. L’axe 2, ce sont les connaissances et les suivis des 5 pollutions toxiques, le 3ème axe les régularisations administratives – je parlais juste avant des rejets non domestiques avec les conventions à passer - et puis le 4ème axe, la valorisation et la communication. Il y a plusieurs partenaires dans ce contrat, plusieurs signataires. Il y a les EPCI, les intercommunalités historiquement engagées à savoir : La Communauté de Communes Faucigny Glières, la Communauté de Communes du Pays Rochois, la Communauté d’Agglomération Annemasse les Voirons, la Communauté de Communes Cluses Arve et Montagnes, le Syndicat National du Décolletage. Il y a aussi l’Agence de l’Eau qui est à l’initiative du projet, qui sera le financeur des actions et le SM3A qui est désigné comme la collectivité porteuse, pilote et coordinatrice de ce nouveau contrat. Le SM3A – nos représentant de la 2CCAM au SM3A pourront compléter – a délibéré, je crois, sur la convention. Je crois également que l’ensemble des autres intercommunalités ont déjà délibérées. Nous sommes les derniers à délibérer sur cette convention contrat Arve Pure 2018. Il est proposé avec ce contrat la création d’un poste à temps plein – un CDD de 3 ans pour le suivi opérationnel sur le territoire de la CCAM – comme pour chacun des territoires également – et la mise en application technique de l’opération sur le territoire de la 2CCAM. Il y aura également un poste de coordonnateur au niveau du SM3A. C’est un poste qui est subventionné à hauteur de 50 à 70% par l’Agence de l’Eau, mais il faut prendre la délibération pour créer ce poste. Voilà l’objet de la délibération d’adhésion au contrat Arve Pure 2018. Le Président : Merci Frédéric. Des questions ? Monsieur MARTIN. Débats : M. MARTIN : Je suis pour l’eau pure comme tout le monde. Il est difficile d’être contre. Pour être plus concret, hormis le poste à temps plein qui sera subventionné entre de 50 et 70%, combien ça coûte et combien ça rapporte ? Quels sont les résultats passés, quels sont les résultats attendus et est-ce que ce n’est pas un nouveau piège écolo-bobo-gauchiste? Le Président : Monsieur MARTIN, je me permets de répondre sur ces éléments, plus en tant qu’ancien vice-président du SIVOM en charge du programme Arve Pure 2012 lors du mandat précédent. C’est sans doute le projet qui a apporté le plus d’argent public et d’aides directes aux entreprises de la vallée dans les dernières années. Je le dis aussi en tant que maire, il y a un certain nombre d’entreprises dans la vallée qui ont connu des financements de projet de couvertures de bennes, d’études de pollution des soussols, d’aide à des solutions pour le traitement des eaux de lavage de sol, pour des questions de stations traitant les eaux de parking. Ça s’inscrit en plus dans le cadre de normes de type IOS 14 001 etc…donc ça sert aux entreprises, mais les entreprises – on le dit assez – dans le brouillard administratif français, il faut qu’elles aient des gens qui les aident à monter les dossiers et à les orienter vers les meilleures subventions. Il y a des entreprises de Marnaz qui ont touché de l’ordre de 400 000 € subventionnés à 80%. L’entreprise BAMAREC- on peut les citer ils ne m’en voudront pas- a eu des aides considérables apportées par ce programme. Peut-être que votre question vient du fait qu’on ne communique pas assez, que les entreprises ne communiquent pas assez ou que les collectivités n’ont pas assez communiqué sur ces efforts-là, puisque c’est resté dans les relations entre le SIVOM et l’entreprise . C’est au chef 6 d’entreprise de décider s’il souhaite rendre public ces choses-là mais je vous assure – je tiens à votre disposition le bilan du programme précédent – c’est un programme qui a permis des aides conséquentes aux entreprises. La 2ème question qui est à mon avis la plus importante, au-delà du jugement politique que l’on peut porter sur le programme, c’est l’effet que nous avons connu sur la qualité des eaux de l’Arve. Concrètement, en plus des points noirs qu’on avait identifié avec le SIVOM, des endroits où nous avions vraiment senti des pollutions à des endroits donnés du réseau sur Scionzier, Marnaz, Thyez et Cluses notamment - donc le réseau connecté à la STEP de Marignier - nous avons vu que nous avions, à l’aval du bassin clusien (Marnaz- Marignier) quand on mesurait les eaux, des eaux qui n’étaient pas conformes à la directive Européenne – à échéance 2015 - du bon état des eaux. Nous avons progressivement remonté d’un niveau, voire de 2 niveaux la qualité des eaux. Effectivement, la crise a eu pour effet la disparition d’entreprises très polluantes qui, pour le coup ont supprimé ces sources de pollution, il faut être clair. Deuxièmement, nous avons eu, sur l’ensemble du tissu économique de la vallée, des mesures scientifiques prouvant que nous allions vers le bon état des eaux à une vitesse intéressante. Je rappelle tout de même que l’Agence de l’Eau est un établissement public qui dispose d’argent public et qui est au service du bon état écologique des eaux et que c’est bien d’être dans un dispositif contractuel avec elle pour pouvoir bénéficier de ces fonds. Si nous n’avions pas ce type de dispositif nous n’aurions pas ce type de fond. Monsieur MARTIN, je vous en prie. M. MARTIN : Merci Président, j’ai bien compris ce que vous dites et je suis complètement d’accord. La qualité de l’eau s’est améliorée et des entreprises ont touché des subventions. Mais ma question ce n’était pas cela, à notre collectivité combien ça nous rapporte et combien ça va nous couter, hormis le poste à temps plein ? Je pousse ma réflexion plus loin. Nous savons que les collectivités vont avoir de moins en moins d’argent, il y a un préfet qui est venu nous l’expliquer. Je pense qu’il y a un principe qui n’est pas mauvais, c’est le suivant : pollueur – payeur. On s’aperçoit donc qu’avec l’argent de la collectivité, c’est ma question, on finance les pollueurs, on les aide à dépolluer. Si je prends BAMAREC, c’est un bâtiment qui datait de quand ? Le Président : 1980. M. MARTIN : Pas si vieux, donc qui aurait dû être soumis à des règles strictes non polluantes, à l’époque. Ils ont pris la responsabilité de ne pas le faire. Pourquoi c’est la collectivité qui devrait intervenir ? En période de vaches grasses, c’est vrai qu’il faut que le ciel soit bleu, que l’eau soit claire et que l’air soit pur avec l’argent de l’ensemble des contribuables, pourquoi pas. Mais en période de vaches maigres, je pense que c’est au pollueur de payer. Concrètement est-ce que c’est un bilan 0 ? Est-ce que c’est un moyen de récupérer la subvention qu’on redistribue ? Le seul coût pour nous, c’est le poste à temps complet ? Ou est-ce que cela nous coûte véritablement de l’argent. Est-ce que vous comprenez ma question ? Pollueur – payeur. Le Président : Je la comprends. En période de vaches grasses, je crois que les entreprises du territoire depuis 2008 ont connu une situation qui fait que ces subventions ont permis, concrètement , le réalisation des travaux dans ces mêmes entreprises. 7 M. MARTIN : Si j’ai bien compris c’est la collectivité qui paie… Le Président : Non. Deuxièmement, nous n’avons pas un fond de l’Agence de l’Eau qui nous arrive dans les caisses de la Communauté de Communes au profit des entreprises que nous dilapiderions de la manière que nous voudrions. Ce n’est pas le cas, on monte des dossiers et c’est l’Agence de l’Eau qui subventionne. M. MARTIN : Dons le seul coût pour nous, c’est… Le Président : C’est le reliquat du temps de travail de la personne, qui fera partie de nos services- comme elle faisait partie des services du SIVOM- qui sera la personne qui ira sonner aux portes des entreprises, qui les aidera à monter le dossier, à faire le diagnostic, à regarder quels sont les travaux les plus adaptés. Cette personne est financée à hauteur de 50 à 70%. La précision est due au fait que c’est l’ensemble du poste qu’on essaye de prendre en compte. Est-ce qu’on est uniquement sur la masse salariale, est qu’on est sur l’ensemble du poste. Frédéric ? M. CAUL-FUTY : C’est ça. Je ne sais pas si cela peut répondre aussi à la question de Monsieur MARTIN, mais il y a un bilan financier à l’article 6. C’est un contrat sur un montant global de 18 000 000 € - je ne dis pas de bêtise ? – dont 14 000 000 € sur des actions financées par les entreprises et là ils auront des aides de l’Agence de l’Eau par rapport aux travaux de mises aux normes des équipements pour à peu près 6 000 000 €. Donc sur 18 000 000 € c’est à peu près 14 000 000 € qui seront financés et réglés par les entreprises. Vous avez ce bilan financier, coût prévisionnel, page 28 du contrat. Ils participent de façon importante aux travaux de mise aux normes, les subventions viennent bien de l’Agence de l’Eau et pas de la Communauté de Communes. M. MARTIN : Nous sommes bien d’accord mais on va s’abstenir. Pollueur – payeur. Quand je vois les « chicayas » qu’on fait aux familles qui ont une maison pour se raccorder au tout à l’égout, ça leur coûte un saladier, ils ne sont pas subventionnés et ils polluent beaucoup moins qu’une entreprise. Quand je mets bout à bout, c’est difficile de s’opposer, de nouveau, à ce projet, mais ça m’est difficile d’être pour, donc on va s’abstenir. Il y a 2 poids, 2 mesures. Les entreprises touchent de l’argent. Elles ont un poste qui va générer une petite voiture, un petit bureau, un petit peu de chauffage et les familles se débrouillent. M. CAUL-FUTY : Les familles, par rapport à l’assainissement individuel, sont accompagnées par le SPANC et là aussi, nous avons des frais, du personnel pour le contrôle, le suivi, l’accompagnement des particuliers pour la mise aux normes. Le Président : D’autres interventions ? Monsieur GALLAY. M. GALLAY : C’est une prolongation légitime du débat que nous avions eu à Nancy-surCluses, il y a environ une année ou il y avait, dans l’assemblée les pour et les contre. Ceux qui étaient pour que notre structure s’implique dans une autre et ceux qui étaient contre. L’objectif est pur, on ne peut qu’aller dans ce sens mais par contre, bien entendu, faire 8 attention, pour les représentants de notre structure au sein du SM3A, de veiller à ce que l’argent n’aille pas au fil de l’eau. Le Président : Monsieur POUCHOT, vice-président du SM3A, vous avez entendu le message de Monsieur GALLAY. M. GALLAY : Je pense que ce sera quelqu’un de très vigilant, quelqu’un de sérieux qui a toujours été très vigilant. M. POUCHOT : le micro n’étant pas ouvert, les propos de M. Pouchot n’ont pas été enregistrés. M. HUGARD : Je pense que pendant la crise, ça a donné un sérieux coup de main à pas mal d’entreprises qui au niveau réglementaire ont pu se mettre d’équerre et qui n’aurait peut-être pas réussies à passer le cap. Là on se résume à parler de l’environnement. Effectivement, le feu ça brule et l’eau ça mouille. On vient parler dans le cas de l’environnement sur des problématiques financières, il ne faut pas les occulter, mais le bien qui a été fait par Arve Pure 2012, pour y avoir participé, les entreprises qui en pleine crise ont pu financer des améliorations réglementaires pour la protection de l’eau entre autres, chapeau pour ce qui s’est passé. Le travail n’a pas été des moindres parce que le montage des dossiers est compliqué. Il faut aller chercher l’argent partout, il y a des piles de dossiers énormes à faire et ce travail qui a été fait par le service administratif était loin d’être facile. Et tout ce que nous avons pu faire en réunion du SM3A, nous n’avons pas fait n’importe quoi, il a fallu avoir beaucoup d’explications avec les décolleteurs parce que, eux les premiers, ne voulaient pas forcément dépenser et pas forcément améliorer les conditions environnementales. M. POUCHOT : Sauf certains qui avaient déjà engagés des démarches auparavant et qui eux les ont financé seuls parce que c’était quasiment obligatoire au vu des marchés qu’ils pouvaient avoir. M. GALLAY : C’est vrai que les nouvelles contraintes…. M. CAUL-FUTY : Pour compléter les propos de Claude, il y a un bilan, dans le texte du contrat, d’Arve Pure 2012. Il y a eu 71 dossiers, 8 000 000 € de travaux, 3 000 000 € d’aides apportées aux entreprises pour se mettre en conformité, quelques autorisations de rejet – pas beaucoup -, des diagnostics de réseaux, l’étude sur les points noirs et la réalisation du bilan qualité en amont et en aval de l’agglomération. Je crois qu’il y a quand même des résultats positifs sur le premier contrat, qu’il faut poursuivre. M. HUGARD : Il n’y a pas que l’industrie, puisque ça touche aussi certaines menuiseries, certains garages. Et le bilan santé….On est sauvé mais en attendant pour la qualité de l’air et les rejets, ce n’est tout de même pas simple sur les menuiseries. Donc il y aura certainement du travail aussi à réaliser. Le Président : Monsieur MARTIN, je vous renvoie la page 13 de la présentation où l’on voit très nettement baisser les teneurs en cuivre, chrome, nickel, et zinc entre 1999 et 2010. Est-ce 9 qu’il y a d’autres interventions ? Nous allons passer au vote. Est-ce qu’il y a des abstentions ? Monsieur MARTIN, Madame DARDENNE. Des votes contre ? Je vous remercie. Après en avoir délibéré, le conseil communautaire par trente-cinq voix pour et deux abstention (MARTIN D, DARDENNE C): - accepte le contenu du Contrat Arve Pure 2018 et l’implication de la 2CCAM dans cette démarche collective, - accepte la création d’un poste de technicien de catégorie B à temps complet, les crédits nécessaires seront prévus au budget primitif 2015 ; - autorise Monsieur le Président à signer le contrat Arve Pure 2018 ainsi que tout document nécessaire à la mise en œuvre de ce contrat, - autorise Monsieur le Président à mettre en œuvre le plan d’action du contrat, sous réserve que les crédits soient inscrits aux budgets ainsi que l’obtention des subventions attendues Le Président : Nous passons, toujours dans le domaine de l’environnement, à l’approbation du Contrat Territorial Espaces Naturels Sensibles 2015-2019 qui va lier notre communauté de communes au Conseil Général de la Haute-Savoie. IV- Approbation du Contrat Territorial Espaces Naturels Sensibles 2015-2019 avec le Conseil Général de la Haute-Savoie Vu la délibération du 26 juin 2013 approuvant le lancement d’une démarche de Contrat territorial Espaces Naturels Sensibles (ENS) en partenariat avec le Conseil général de HauteSavoie. La Communauté de communes Cluses Arve et Montagnes est compétente en matière de gestion des espaces naturels, y compris aquatiques, forestiers et agricoles, présentant « un intérêt pour le territoire en matière de sauvegarde des paysages remarquables, ainsi que des espèces animales et végétales protégées ». Ses élus ont souhaité élaborer un programme d’actions en faveur des espaces naturels et de la biodiversité, qui constituera une feuille de route pour leur préservation et leur mise en valeur au cours des prochaines années. Elle a associé pour cela l’ensemble des communes du territoire, ainsi que les acteurs et partenaires en lien avec les espaces naturels, à la réflexion dans le cadre de commissions et de groupes de travail spécifiques. Selon l'article L 142-1 du code de l’urbanisme « afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et d'assurer la sauvegarde des habitats naturels, le Département est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d'ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non ». La politique des espaces naturels sensibles du Département de la Haute Savoie a été définie dans un premier schéma des Espaces Naturels Sensibles (SDENS) pour la période 2008-2015. L’action en faveur des ENS repose sur trois piliers : l’action territoriale ; la connaissance et le porté à connaissance ; la sensibilisation et l’animation. Le contrat territorial poursuit trois objectifs : - la préservation et la valorisation des ENS ; - l’amélioration des connaissances sur les espèces, espaces et paysages ; - le développement de la sensibilisation et l’éducation à l’environnement. 10 Le SDENS définit deux types d’espaces qui selon des critères définis par le Conseil général peuvent être qualifiés d’Espaces Naturels Sensibles : Les espaces éligibles au réseau écologique départemental (RED). Ces espaces présentent des intérêts forts en termes de diversité spécifique ou habitationnelle, fonctionnels, paysagers ou géologiques. Les espaces de nature ordinaire (NatO). Bien que ces espaces ne présentent pas d’espèces ou habitats fortement vulnérables, ils constituent un réservoir important de biodiversité à préserver. De plus le Conseil Général attache une grande importance à la prise en compte des aspects fonctionnels des espaces naturels et notamment les corridors biologiques. Toute collectivité ou personne morale ayant un projet répondant à la poursuite d’un ou plusieurs des objectifs énoncés ci-dessus, peut faire l’objet d’une aide au titre de la TDENS pour : - l’acquisition d’espaces naturels ; - les opérations d’aménagement (investissements) pour la préservation de ces espaces y compris leur ouverture au public ; - la gestion (fonctionnement) des espaces éligibles au Réseau Ecologique Départemental ; - la sensibilisation ou l’éducation à la préservation des espaces naturels. Les réorientations du SDENS pour la période 2013-2015 ont mis en place le « Contrat de Territoire ENS ». L’objectif de cet outil est de définir puis mettre en œuvre une politique globale de préservation et de valorisation du patrimoine naturel à une échelle pertinente. L’échelle intercommunale, voire une logique de massif ou de bassin versant est recherchée. L’élaboration et l’animation du CTENS est en général pilotée par les communautés de communes ou d’agglomération. Les acteurs locaux sont associés tels que les professionnels (en particulier les agriculteurs) et les associations locales (chasseurs, pêcheurs, randonneurs, associations de protection de la nature …). La démarche s’appuie sur un travail d’animation et de communication afin de favoriser la concertation locale. Après un diagnostic de territoire, la définition des enjeux et des objectifs, un programme d’action répondant à ces objectifs est établi pour 5 ans selon 4 axes d’action : • Intégration des enjeux (connectivité écologique, sites ENS…) dans des documents de portée réglementaire, • Réalisation de travaux de préservation ou de restauration (sites et corridors, ouverture au public), animation foncière • Conduite d’études complémentaires et de programmes de suivi des actions, • Communication, pédagogie. Le Contrat de Territoire ENS, signé entre la Communauté de communes et le Département de la Haute-Savoie, vise ainsi à développer des actions en faveur de la biodiversité et des paysages sur le territoire de la 2CCAM par la réalisation d’actions de préservation, de restauration, de valorisation et de connaissances scientifiques sur les espaces naturels du territoire. Il doit également permettre d’identifier et de qualifier les sites qui pourront être classés, à courts et moyens termes, en Espaces Naturels Sensibles sur le territoire intercommunal. Certains sites ou opérations non labellisables en « RED » ou en « NatO » dans le cadre du présent contrat pourront toutefois bénéficier du soutien de la politique ENS, sous condition qu’un plan de gestion du site soit adopté et validé par les services du Département, et ce afin d’assurer une gestion compatible entre les activités du site et ses enjeux environnementaux. Par ailleurs, certains sites non éligibles au titre de la politique ENS pourront bénéficier du 11 soutien du Département via sa politique en faveur de la randonnée (Plan Départemental des Itinéraires, Promenade et Randonnée). Un document présentant l’ensemble des sites et des actions transversales retenus dans le cadre du présent contrat ENS, sous la forme d’un tableau synthétique a été communiqué à chaque conseiller communautaire. Le Contrat territorial Espaces Naturels Sensible rassemble donc le Département et la Communauté de communes Cluses Arve et Montagnes autour d’un partenariat technique et financier sur une durée de 5 ans. Celui-ci pourra être revu à mi-chemin dans le cadre d’un avenant. L’ensemble des projets seront déclinés annuellement dans le cadre de la programmation budgétaire de la communauté de communes. Le document ne fixe pas d’obligation de réalisation, mais il permet à la collectivité, ses partenaires et le Conseil général d’avoir une feuille de route commune et partagée. Il est demandé au Conseil Communautaire : - d’approuver le programme d’actions 2015-2019 identifiées pour le Contrat territorial Espaces Naturels Sensibles ; - d’autoriser le Président à solliciter le Conseil général de la Haute-Savoie en vue de la validation du Contrat territorial Espaces Naturels Sensibles. Mme NOËL : Cette délibération fait suite à une première délibération que nous avions prises en juin 2013 approuvant la démarche contrat Espaces Naturels Sensibles avec le Conseil général. Pour rappel, la Communauté de Communes a bien une compétence matière d’ espaces naturels, je cite les statuts « présentant un intérêt pour le territoire en matière de sauvegarde des paysages remarquables, ainsi que des espèces animales et végétales protégées ». Dans le cadre de cette compétence les communes de la 2CCAM et le Conseil Général ont élaboré un programme d’actions en faveur des espaces naturels de la Communauté de Communes. C’est une espèce de feuille de route qui constituera pour les 5 ans à venir les actions à mettre en œuvre sur nos espaces naturels. Ce programme d’action est regroupé au sein d ‘un contrat territorial Espaces Naturels Sensibles qui poursuit 3 objectifs. Le premier c’est la préservation et la valorisation des espaces naturels, la seconde c’est l’amélioration des connaissances sur les espèces, espaces et paysages et enfin le développement de la sensibilisation et l’éducation à l’environnement. Pour mémoire retenez que deux types d’espaces peuvent être qualifiés d’Espaces Naturels Sensibles : les premiers sont les RED, le réseau écologique départemental , ce sont ceux qui présentent des intérêts écologiques les plus forts et puis les autres qui sont regroupés au sein des espaces de nature ordinaire – les NatO – qui, bien que plus ordinaires, présentent tout de même un intérêt au niveau de la biodiversité qui est intéressant. Après un diagnostic du territoire et une définition des enjeux et des objectifs, plusieurs actions visant à la préservation, à la restauration, à la valorisation et aux connaissances des espaces naturels du territoire ont été élaborées par la commission environnement, Fiona PRIOUL et Cécile LE QUESNE ont également fait un gros travail. L’ensemble de ces actions se trouve dans le dossier du conseil communautaire, je ne vais pas toutes les reprendre, vous avez pu en prendre connaissance. Sachez simplement que ces actions ne sont pas obligatoirement à faire, si les communes souhaitent entreprendre ces actions, il y a un partenariat financier et 12 technique prévu avec le Conseil Général. Un grand nombre d’actions sont subventionnées à hauteur de 50%, c’est tout de même intéressant. Ce que je souhaitais rajouter - là je m’adresse aux membres de la commission environnementnous avions examiné l’ensemble de ces actions fin novembre. Nous nous étions promis de nous revoir, malheureusement, entre temps le Conseil Général nous a informés que la commission permanente allait avoir lieu début février. Elle serait précédée le 20 janvier de la commission environnement au cours de laquelle doit être examiné notre contrat territorial ENS. Si on manquait cette commission du 20 janvier, cela reportait l’examen de notre contrat territorial bien plus tard, compte tenu des élections départementales. Ce qui aurait été dommage, car d’une part nous aurions perdu la moitié d’une année de financement et d’autre part, nous ne sommes pas sûr que le Conseil Général ne revienne pas sur certains critères d’éligibilité ou de financement. Nous avons préféré ajourner la rencontre que nous nous étions promis. Mais sachez qu’il y a une clause de revoyure prévue à mi-parcours donc nous pourrons toujours ajuster certaines décisions. Je reste à votre disposition pour toutes questions. Débats : Le Président : Monsieur MARTIN. M. MARTIN : Le problème est plus grave. Un, vous l’avez dit : quid du conseil départemental dans 3 mois, on ne connait pas ses compétences. La condition de revoyure, vous avez beau vous hâter avant la commission permanente, vous ne savez même pas quelles seront les compétences du nouveau Conseil Départemental, même s’il y a des maires qui refusent de recevoir les candidats du Front National, ça c’est autre chose, c’est l’espace républicain de la Communauté de Communes. Point 2, vous dites on bénéficie de subventions du Conseil Général d’accord, mais ça veut dire que nous devons amener de l’argent. C’est un peu le principe de l’ancien contrat global de développement ou nouveau CDDRA, complètement inutiles. La collectivité met de l’argent et pourquoi ? Alors que vous avez des chômeurs, 9 000 000 de pauvres, vous avez des gens qui meurent de froid dans la rue, alors que vous avez des entreprises qui ferment, des commerces qui ferment, des boulangeries qui ferment etc…votre souci, à vous, en 2015, c’est la préservation et la valorisation des Espaces Naturels Sensibles, l’amélioration des connaissances sur les espèces, espaces et paysages, le développement de la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, via les écoles, j’imagine. Mais tout cela existe, tout cela est dans les livres. Il y a des agences nationales qui s’occupent de ça. Est-ce que vraiment on a besoin de l’argent des contribuables de la Communauté de Communes pour sensibiliser et éduquer à l’environnement ? Alors qu’il y a des gens qui crèvent de faim et qui vont au resto du cœur ? C’est honteux donc nous voterons non. Mme NOËL : Pour vous répondre, ce n’est pas parce qu’on ne s’occupera pas des espaces naturels qu’il y aura moins de pauvre dans les rues et que les gens crèveront moins de faim. M. MARTIN : Oui, mais il y a des priorités avec l’argent des contribuables. 13 Mme NOËL : Certainement mais je ne pense pas que les espaces naturels soient le plus gros poste de dépenses de la Communauté de Communes, sauf si je me trompe, et c’est aussi important. M. MARTIN : Pour revenir au débat précédent, ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières et comme dit René POUCHOT, il m’a rappelé le Président de la République, un certain François HOLLANDE dans un débat avec le public où il a répondu à une dame : « mais de toute façon, ça ne coûte rien puisque c’est l’État qui paye. » c’est du grandiose, ça ne coûte rien. Mme NOËL : Je ne dis pas cela. Je dis aussi, Monsieur MARTIN, que le tourisme dans notre département c’est quelque chose qui n’est pas négligeable et que c’est aussi une économie qui fait vivre des familles, qui fait que nous sommes l’un des premiers départements de France en terme économique. Alors si nous pouvons essayer de nous occuper un petit peu de la carte postale qui fait notre richesse économique et touristique, c’est aussi pas mal. M.MARTIN : Ce sont de beaux discours soixante-huitard qu’on entend depuis 40 ans. Mme NOËL : Je n’étais même pas née. M.MARTIN : Je ne savais pas que nous avions COHN-BENDIT dans cette assemblée. Le Président : Monsieur GALLAY. M. GALLAY : Quel est le budget total pour ces espaces sensibles ? Le Président : Attendez, nous ne sommes pas sur une discussion budgétaire. Comme l’a dit Madame NOËL, comme les choses sont très bien expliquées dans la note de synthèse, le législateur, a rendu le Conseil Général bénéficiaire d’une taxe départementale des espaces naturels sensibles qui, de mémoire, est perçue sur les permis de construire. Pour l’affectation de cette taxe, le Conseil Général de la Haute-Savoie a décidé de mettre en place une logique de contractualisation avec les territoires sur la base d’objectifs départementaux afin que les projets de la Communauté de Communes soient éligibles aux aides du département, de manière construite, sur la base de projets qui sont remontés. Je rejoins totalement ce que vient de dire Sylviane NOËL, le vice-président en charge de ces questions, nous avons en HauteSavoie et sur le territoire de la Communauté de Communes, un certain nombre d’atouts en matière environnementale et en matière touristique soit sur le linéaire de l’Arve soit sur les bassins versant et même dans nos communes de fond de vallée, qui sont à défendre et à valoriser, Monsieur MARTIN, clairement. L’affectation de cette taxe est très simple. Si nous ne votons pas cette convention avec le Conseil Général, c’est comme la convention d’avant on passera devant la glace. On peut, c’est un choix politique courageux pour certain et moins pour d’autres. M. GALLAY : Je voulais vous poser une autre question. L’initiative est communale ou intercommunale ? Le Président : Les projets peuvent être d’essence communale. 14 M. GALLAY : La commune suggère à la Communauté de Communes d’intervenir sur une zone déterminée ? Le Président : Ça peut même être une association qui monte un projet. La communauté de Communes a son mot à dire parce qu’elle est compétente mais les collectivités, les opérateurs de terrain ont des projets à faire remonter. Mme NOËL : Toute collectivité ou personne morale qui a un projet répondant à la poursuite des objectifs déterminés par le contrat ENS peut bénéficier de ces aides. Ce n’est pas uniquement la commune et l’intercommunalité. M. GALLAY : Si j’ai bien compris, vous définissez un cadre et l’affectation des fonds interviendra lors du débat d’orientation budgétaire. Là peut se poser la question : quelle priorité donne-t-on à l’industrie du tourisme etc… Le Président : Naturellement, nous avons autour de la table du Conseil Communautaire, le Président de l’Association des Communes Forestières de la Haute-Savoie, René POUCHOT. Exemple parmi d’autres mais la question de la part de la forêt sur notre territoire et du rôle de la forêt dans les objectifs qui sont fixés par le Conseil Général est quelque chose d’important. Il y a beaucoup de projets qui sont menés par les communes forestières, par les groupements pastoraux, par les associations de propriétaires forestiers qui peuvent rentrer complètement dans ce type d’action. Simplement, il faut qu’il y ait un contrat entre le Conseil Général et nous pour définir ensemble les objectifs. M. GALLAY : Autrement dit, le fait de signer une convention ne nous engage pas à affecter des fonds. Parce que je ne suis pas contre cette convention, par contre bien entendu lors des débats budgétaires, il y aura un arbitrage à faire. Mme NOËL : Bien sûr. M. GALLAY : On doit écouter tout le monde, à un moment donné une chose sera plus importante qu’une autre. Je vais dans ce sens, mais l’arbitrage budgétaire se posera. Mme NOËL : Tout à fait, au moment du vote du budget. Le Président : Monsieur DUCRETTET, court s’il vous plaît. M. DUCRETTET : Nous avons bien travaillé dans la commission pour regarder tous ces projets d’environnement avec le souci des finances pour ne pas faire n’importe quoi. Mais entendre parler d’environnement comme ça et d’éducation, c’est grave. Ça me paraît très grave de dire que c’est du grand n’importe quoi, pour nos enfants, d’apprendre l’environnement aujourd’hui quand on sait la pollution que nous avons sur le territoire, l’importance que peut avoir l’environnement sur l’économie. Nous étions encore avec SOCAPEX ce matin et l’idée d’attractivité du territoire pour les employés qui viennent chez nous. Avoir encore ce débat au 21ème siècle, se dire est-ce que c’est important l’environnement ? Dominique je me demande dans quel monde tu vis, grandis un peu. 15 M. MARTIN : Je suis grand, mais quand je vois sensibilisation et éducation à l’environnement auprès des enfants mais c’est le rôle des parents, de l’éducation nationale et prendre des taxes sur les permis de construire pour financer de magnifiques plaquettes quadri chromique que personne ne lit et qui passent à la poubelle, non merci. Mais le problème va être résolu parce que des taxes sur les permis de construire vous allez en toucher beaucoup moins, parce que des permis de construire comme c’est parti il ne va pas s’en déposer beaucoup et je vis dans le même monde que toi. Et j’ai des enfants aussi, mais je m’occupe de les éduquer moi, je ne délègue pas à des plaquettes en quadrichromie. Le Président : Monsieur GALLAY, très court. M. GALLAY : Je voudrais dire une chose. C’est normal de promouvoir les espaces naturels sensibles, favoriser l’environnement il a raison. Par contre je pense qu’il faut respecter toutes idées dans ce conseil communautaire, quelle qu’elle soit. On ne peut pas couper la discussion comme ça. Il faut écouter tout le monde sinon on ne s’en sortira jamais. C’est comme ça que la société française va mal. M. MARTIN : Merci Monsieur GALLAY mais il y a déjà un maire vice-président qui décide de ne pas me recevoir en mairie. Vive la démocratie dite totalitaire. Le Président : je vais passer au vote mais je voulais vous faire part de ma surprise de voir qu’une délibération qui, en théorie, puisqu’elle n’apporte aucune implication financière pour la Communauté de Communes, qu’elle n’est que sur des objectifs partagés en général par l’ensemble des élus, donne lieu à un débat qui, sans juger, chacun étant libre naturellement de faire usage de son droit d’expression. Nous aurons d’autres sujets dans l’année 2015 à la Communauté de Communes qui mériteraient que vous fassiez preuve d’autant d’éloquence. Merci Sylviane. Et je vous trouve très en forme pour le début 2015. Qui est contre ? Monsieur MARTIN, Madame DARDENNE. Qui s’abstient ? Je vous remercie. Après en avoir délibéré, le conseil communautaire par trente-cinq voix pour et deux contre (MARTIN D, DARDENNE C): - Approuve le programme d’actions 2015-2019 identifiées pour le Contrat territorial Espaces Naturels Sensibles ; - Autorise le Président à solliciter le Conseil général de la Haute-Savoie en vue de la validation du Contrat territorial Espaces Naturels Sensibles. Le Président : Nous passons au projet du CEVA. Pour le coup nous allons voir si vous faites preuve d’autant de verve et de rhétorique. V- Projet CEVA : convention de financement avec l’Etat La réalisation de la ligne ferroviaire Cornavin – Eaux Vives – Annemasse (CEVA) doit permettre la création d’un réseau régional irriguant, au-delà du périmètre de l’agglomération franco-valdo-genevoise, l’ensemble du Nord de la Haute-Savoie. Cette réalisation représente 16 un point clé dans l’organisation des transports en Haute-Savoie tant pour les déplacements domicile-travail, que pour les loisirs ou l’accessibilité longue distance. Actuellement, l’étoile ferroviaire d’Annemasse reste isolée du réseau suisse, car la gare d’Annemasse n’est pas connectée à la gare principale de Genève (gare de Genève-Cornavin) mais était reliée par des dessertes peu nombreuses à la gare de Genève Eaux-Vives, excentrée et n’offrant pas de correspondances. Cette nouvelle ligne connectera les réseaux ferroviaires suisse et français, en permettant l’extension de l’étoile ferroviaire d’Annemasse vers la Suisse au-delà de Genève Eaux-Vives. L’ensemble du réseau ferroviaire haut-savoyard sera alors relié à Genève-Cornavin, par des liaisons directes sans rupture de charge. Plusieurs haltes ferroviaires seront ouvertes sur l’infrastructure entre Annemasse et Genève-Cornavin, instituant un véritable réseau RER sur une agglomération franco-valdo-genevoise d’un million d’habitants. Les dessertes seront cadencées et offriront sur le cœur du réseau jusqu’à six trains par heure et par sens entre Annemasse et Genève-Cornavin. Un protocole d’intention de financement a été signé le 8 avril 2013, pour acter les intentions de financement respectives envisagées par les partenaires pour ce qui concerne les modalités de financement du projet CEVA France. Une convention portant sur la phase réalisation du projet dénommé « CEVA France » a été arrêtée en 2013 par les partenaires français ; cette convention concerne les conditions de financement de l’opération. Les différents partenaires s’engagent ainsi à financer la fin des études et les travaux du CEVA France, pour un total de 216 millions €. Dans cette convention, l’État apporte, en complément de sa participation de 40,6 millions €, une avance de 950 000 €, qui devait être réduite à due concurrence des financements mis en place par les collectivités de Haute-Savoie, avec qui les discussions étaient encore en cours à la signature de la convention. Les travaux du CEVA doivent par ailleurs permettre une offre améliorée de transport de voyageurs dans la vallée de l’Arve. Les gares de Cluses, Magland et Saint-Gervais seront reliées directement à Genève par 24 trains par jour, dont 12 trains directs et 12 trains avec un changement à La Roche-sur-Foron. Aux heures de pointe du matin et du soir, un train reliera, chaque demi-heure, ces gares de la vallée de l’Arve à Genève Cornavin, pour un temps de parcours de 1 h 30 entre Saint-Gervais et Cornavin, 1 h 10 entre Cluses et Cornavin. De ce fait, les deux communautés de communes du Pays du Mont Blanc et de Cluses-Arve et Montagnes sont invitées à contribuer au développement du projet CEVA et à prendre à leur charge l’apport complémentaire de l’État. La convention soumise à approbation du Conseil - qui a été communiquée à chaque conseiller communautaire - définit les engagements réciproques de chacune des parties en ce qui concerne le pilotage et le financement des travaux du projet CEVA France. Il est demandé au Conseil Communautaire : - de valider la participation financière de la Communauté de communes Cluses Arve et Montagnes au projet CEVA à hauteur de 475 000 € soit 0,22% du montant global du projet ; - d’approuver les termes de la « convention de financement de l’apport complémentaire de l’Etat aux travaux », passée entre la Communauté de Communes du Pays du Mont-Blanc, la Communauté de Communes de Cluses-Arve et Montagnes, Réseau Ferré de France, et l’État, 17 Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, représenté par le préfet de la région Rhône-Alpes, Monsieur Jean-François CARENCO ; - d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention afférente Le Président : La proposition qui vous est faite par le Président que je suis et par le bureau de la Communauté de Communes de prendre part de manière relativement symbolique, même si ce n’est pas symbolique 475 000 €, au financement de la tranche numéro 1 du CEVA. Dans les années 1910, une convention internationale entre la France et la Suisse devait permettre de raccorder 2 gares à Genève. L’une, rive droite, la gare de Cornavin, l’autre, rive gauche, la gare des Eaux Vives. L’une étant exploitée par les Chemins de Fers Fédéraux et l’autre, encore aujourd’hui, par la SNCF. Ce raccordement n’a jamais pu avoir lieu et l’urbanisation de Genève s’est faite. Aujourd’hui il s’agit plutôt d’un projet de métro urbain que d’un projet de liaison ferroviaire. C’est un projet très important pour l’agglomération franco-valdo-genevoise dont nous sommes à la fois éloignés mais à bien des égards si proches. Cette délibération vous est proposée ce soir parce que Monsieur le Préfet a engagé des discussions avec la Communauté de Communes du pays du Mont-Blanc et la nôtre et a poursuivi des discussions avec nos territoires voisins, la CCFG notamment, et la CCPR, le Pays Rochois parce que le CEVA aura des conséquences importantes. Quand on sait l’argent public du Conseil Général, de la Région ou de la ville de Cluses qui a été investi dans le projet de gare multimodal – routière et ferroviaire -, quand on connait notre projet Funiflaine, quand on connait la nécessité importante de desservir les stations de ski depuis la gare de Cluses – pour l’instant par bus, demain peut-être par d’autres moyens-. Le nombre de trains qui arrivent en gare de Cluses, de Magland ou de Marignier, les gares qui ont un impact sur notre territoire , la cadence trains par jour et les possibilités pour des clients genevois de venir consommer chez nous, notamment en matière touristique mais aussi pour la population de notre bassin de vie de pouvoir aller travailler, étudier, prendre l’avion à Genève, c’est quelque chose extrêmement important. Certains esprits chagrins ont voulu voir dans le CEVA simplement un aspirateur à frontaliers. Je vous rassure, les frontaliers, à Genève ils y vont en voiture et quand on voit l’état de la vallée ces derniers jours – Pascal je te rejoins – il va falloir que nous agissions sur notre politique de transport, sur l’isolation des bâtiments, sur l’industrie. Il y a tout un tas de questions qui se posent à nous, mais il n’y a pas 1 problème avec 1 réponse, il y a beaucoup de problèmes avec beaucoup de solutions qu’il faut trouver de manière intelligente, c’est une des manières. Si nous votons cette délibération ce soir – et je vous y engage – cela nous permettra, ce que nous n’avions pas jusqu’à présent, la possibilité de participer aux travaux du CEVA dans sa tranche 1, concrètement entre Cornavin et Annemasse, de nous mettre autour de la table. Monsieur POUCHOT, le vice-président délégué qui pourra compléter mes propos a déjà assisté à quelques réunions à ce sujet. Ça nous permettra de prendre part aux discussions quand il s’agira de faire remonter le CEVA dans la vallée de l’Arve. Le CEVA à plusieurs branche : une qui va en direction du Chablais et une branche qui va en direction du Fayet. La deuxième tranche concernera Annemasse – La Roche-sur-Foron, la troisième La Roche-surForon – Le Fayet à ce moment-là nous pourrons être autour de la table. Dans les discussions du contrat de plan inter-régions qui lie le Préfet de Région, le Préfet de Département, le Président du Conseil régional et le Président du Conseil Général a été acté - dans le contrat de plan qui va être annoncé dans les semaines qui viennent- le fait que les études sur le segment 18 vallée de l’Arve vont être faites. Il y a environ 300 000 000 € de travaux à faire dans la vallée de l’Arve en matière ferroviaire. Demain dans la grande agglomération qui démarre du Fayet et qui va jusqu’à Genève, si on veut prendre l’acception la plus large de l’agglomération, dite « de la vallée de l’Arve », nous aurons une dorsale autoroutière et une dorsale ferroviaire. Cette dernière aura une fonction éminente de RER urbain et de desserte de l’ensemble de notre territoire à toutes les fins que j’ai évoqué et à bien d’autres. N’oubliez pas que ceux qui prennent le train à Cluses pour aller en direction de l’aval sont des gens qui vont travailler à Bonneville, à la Roche-sur-Foron, à Annemasse, dans l’agglomération annemassienne, à Saint-Julien etc…Il faut vraiment avoir une acception large, il y a des gens qui vont à Genève, ou Annecy naturellement, mais il y a aussi des gens qui vont rejoindre d’autres lieux de travail et il ne faut pas avoir une acception uniquement frontalière. Je voulais vous dire que, de mon point de vue, le Président précédent ici et le Président de la communauté de communes pays du Mont-Blanc n’étaient pas favorables à la participation de nos deux collectivités à ce projet pour des raisons que je ne conteste pas, qui leurs sont propres et qui pourraient venir dans le débat. Mais je pense que nous commettrions une erreur politique importante sur l’avenir, en n’étant pas autour de la table dans les discussions de l’aménagement ferroviaire de la vallée de l’Arve, en tant que comcom au titre des 10 communes qui, toutes, auront à bénéficier de ce que le CEVA va leur apporter. Monsieur GALLAY. Débats : M. GALLAY : Je pense que c’est une très bonne chose parce que cela permettra de développer l’économie résidentielle en complément de notre activité productive existante. Cela permettra un développement du grand Genève parce que vous avez parlé d’aspiration des compétences dont l’industrie souffre encore à présent mais on est obligé de voir large. Vous parliez de 2ème tranche qui est prévue pour quand ? Le Président : la 2ème tranche c’est 2018-2020. M. GALLAY : Et la vallée de l’Arve ? Le Président : C’est après. 300 000 000 €, c’est considérable. M. GALLAY : C’est assez lointain. Cela permettra pour Cluses d’être à Genève en 1h10 minutes. Le Président : Moins, 40 minutes. 1h10 à Cornavin. On est à Genève dès les Eaux Vives, ensuite il y a cette boucle qui descend à l’hôpital, qui passe sous le Rhône et qui remonte de l’autre coté en direction de la rive droite, de Cornavin. M. POUCHOT : Il y aura des trains directs et d’autres non. On va passer de 10 ou 12 trains actuellement à 24 trains. Je voudrais rebondir sur ça. C’est vrai que je n’étais pas pour au début quand ces discussions ont commencé et moi aussi je voyais la pompe aspirante pour nos entreprises. Et finalement on s’aperçoit aujourd’hui – si vous suivez les actualités sur les frontaliers - que la masse des frontaliers augmente sans cesse. Je prends l’exemple de ma commune où, en 3 ans, le nombre de frontaliers a été multiplié par 3 et il n’y a pas le CEVA. 19 Ce n’est pas ça qui fait la pompe aspirante, il y a des gens qui n’ont plus de travail ici et d’autres qui vont où ça paye le mieux, les salaires ne sont pas les mêmes. J’ai bien révisé mon jugement après avoir écouté un peu partout. Je rejoins le Président, je crois que nous ferions une erreur historique si nous ne nous engagions pas sur cette voie. Aujourd’hui nous sommes les seuls à ne pas avoir signé. A la dernière réunion en Préfecture avec la Région et avec tous les Préfets, la Communauté de Communes du pays du Mont-Blanc a signé. A mon avis, je pense que ça ne change rien au problème des gens qui veulent aller travailler en Suisse. Mais ça ne concerne pas uniquement les entreprises, nous aussi nous avons des problèmes au niveau des établissements médicaux. J’ai un APEI pour les handicapés adultes, j’ai une maison de retraite, c’est la même chose, les gens partent. Ils veulent un poste d’infirmière en Suisse, ils vont en Suisse - quoi que, après ils reviennent parce qu’il y a quand même des contraintes-. Quand les gens arrivent à une cinquantaine d’années, ils essayent de retrouver un emploi en France. Déjà, il y a la durée du travail pour la retraite qui n’est pas la même, mais en France ça va s’allonger aussi. Et le chômage aussi, il y a des tas de choses qui ne sont pas tout à fait pareil. M. GALLAY : Il est certain qu’au niveau de l’aspiration des compétences on ne peut pas contrôler, mais quand une personne est licenciée en France ou en Suisse, elle n’est pas sur le même niveau. Vous avez des gens qui partent et qui reviennent et cela fait partie des relations franco-suisses qui sont à améliorer. Ça fausse le marché du travail. Le Président : Monsieur GALLAY naturellement, mais soyons un peu ambitieux pour notre territoire, je vais donner la parole à Monsieur MIVEL, mais il n’y a pas que les saumons qui remontent les rivières. Il y a aussi des travailleurs qui habitent à la Roche-sur-Foron, l’un travaille à Genève et l’autre travaille à Cluses. Cela existe. Il y en a un paquet de gens. Il faut aller à la gare de Cluses le matin et regarder qui descend du train. Il n’y a pas que des gens qui montent dans le train, il y en a qui descendent. Il y a des étudiants, des gens qui vont au CFAI à Thyez. M. GALLAY : C’était une remarque en dehors du sujet mais vous l’avez compris, il y a une disparité de traitement. Alors c’est vrai que nous votons pour des relations régionales. Ce dont je viens de parler c’est de nation à nation. Mais c’est un problème sur lequel les élus nationaux dont vous faites partie devront se pencher. Le Président : Monsieur MIVEL. M. MIVEL : Je me permets juste une remarque après cette phrase mythique « il n’y a pas que les saumons qui remontent les rivières ». Parler après cela m’est difficile, vraiment. On parle du CEVA et j’allais dire c’est quand même très important aujourd’hui alors qu’on connait un niveau de pollution que nous n’avons jamais connu – vous me direz qu’on avait peut-être jamais recensé avant – et là nous avons l’occasion de nous démarquer et de voter positivement pour un moyen de transport propre. On peut se dire que 2018-2020 c’est loin mais qu’est-ce que ce serait si nous n’étions pas en travaux et si nous n’étions pas investis. Je crois que nous ne devons pas penser que nous devons nous opposer à cette métropole. Cette métropole est attractive pour un certain nombre de points, en termes de mobilité – tu as parlé de l’aéroport tout à l’heure - on parle de l’emploi, mais les gens ne se déplace pas forcément à ce niveau-là en train. Demain nos réflexes de mobilité seront autres. Ça l’est déjà aujourd’hui 20 pour un certain nombre de personnes qui vont en vélo jusqu’à la gare, qui prennent le train, qui reprennent leur vélo pour aller sur leur lieu de travail. Le demain il est déjà aujourd’hui pour un certain nombre, il le sera encore plus demain pour nous tous. Cet investissement et cette implication de la comcom, je le soutien parce que nous sommes ici dans un cadre à devancer ce que seront nos déplacements demain. Cette ambition nous devons la marquer aujourd’hui par notre participation au CEVA, mais plus largement par rapport à l’ensemble des projets – tu parlais du plan État-Région – sur lequel nous travaillons avec l’ensemble des collectivités dont le Conseil Général. Je me permets de prendre la parole à ce niveau-là, parce que nous avons une ambition pour notre territoire et le lien que nous ferons très naturellement entre l’axe ferroviaire et notre futur Funiflaine auquel nous croyons et nous espérons que grâce à ce plan État-Région nous le mettrons en œuvre - je n’en doute pas aujourd’hui, nous y reviendrons dans les semaines qui viennent -. Cela veut dire que nous serons dans cette logique et dans ce lien, dans ces nouvelles mobilités et ces nouvelles conditions du développement. Je crois qu’il faut que nous puissions le dire haut et fort, il y a dans le futur plan État-Région toute une étude qui sera faite sur le réseau de Bellegarde à Saint-Gervais parce que quand on parle CEVA on parle aussi ligne ferroviaire mais plus largement, ce qui nous permettra de rejoindre Genève et ensuite avec la haute vitesse au-delà de nos vallées les grandes métropoles nationales et internationales et qui sont les conditions de développement sur des nouvelles modalités de mobilités propres et sur lesquelles nous devons nous baser pour construire l’avenir. Dans cette période, nous devons défendre ces nouvelles modalités, nous devons défendre par nos investissements et nos contributions le développement de notre territoire. C’est ce que nous faisons à travers le vote de ce soir. M. GALLAY : Nous vous sommons de voter pour. Le Président : Monsieur GALLAY, vous faites de l’esprit ce soir. Monsieur MARTIN. M. MARTIN : Merci Président. Eh bien voilà une mesure efficace et intelligente que le Front National défend à la Région depuis des années avec son pendant côté 1 qui est la ligne du Tonkin, vous avez dû en entendre parler, qui est un projet beaucoup plus intelligent que le Lyon-Turin, qui est un gouffre financier et anti-écologique primaire, secondaire et tertiaire. Puisque Monsieur DUCRETTET doutait de mon côté écolo, je me souviens, lors de la campagne des élections législatives de 1993, lorsque la 3ème circonscription a été créée, avec le député Meylan, c’est lui qui avait été élu, d’un candidat qui avait fait le projet d’installer une plate-forme multimodale à Nangy pour initier le ferroutage des camions avec le percement d’un 2ème tube sous le Mont-Blanc. Percement qui était prévu dès la construction du 1er tube, ce qui aurait évité à tous les camions de traverser toute la vallée de l’Arve. Cela aurait tout même réglé pas mal de problèmes. Eh bien ce candidat c’était Dominique MARTIN, donc nous soutenons. Je ne vois que deux petits problèmes. Le 1er est structurel, nous faisons le travail à la place de RFF. Mais bon, tant pis, il y a des gens qui étaient au gouvernement qui ont dissociées RFF et SNCF. Ils ont appliqués les directives Européennes, bien sûr, c’est ainsi. Il y a un 2ème problème qu’il faut prendre en compte, que vous les maires du territoire, vous n’ignorez pas, c’est l’insécurité qui règne sur la ligne Saint-Gervais – la Roche-sur-Foron – Annemasse. Donc c’est une bonne idée d’avoir un cadencement supérieur mais si les gens , notamment les 21 jeunes qui vont au collège, ou les travailleurs ont peur de monter dans ces trains et qu’il faut que régulièrement ce soit des gendarmes qui soient en gare de Cluses, du Fayet ou d’Annemasse et dans les rames, je pense qu’il peut être intéressant d’anticiper ce problème. Mais je sais que vous en avez un souci majeur, vos résultats sur l’insécurité le montrent. Le Président : Pouvons-nous passer au vote ? Y a-t-il des abstentions ? Des votes contre ? Je vous remercie pour ce signal fort que nous envoyons ce soir en direction de nos voisins et de l’État qui nous a largement sollicités ces derniers temps sur ce sujet. Après en avoir délibéré, le conseil communautaire à l’unanimité par trente-sept voix pour : - Valide la participation financière de la Communauté de communes Cluses Arve et Montagnes au projet CEVA à hauteur de 475 000 € soit 0,22% du montant global du projet ; - Approuve les termes de la « convention de financement de l’apport complémentaire de l’Etat aux travaux », passée entre la Communauté de Communes du Pays du Mont-Blanc, la Communauté de Communes de Cluses-Arve et Montagnes, Réseau Ferré de France, et l’État, Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, représenté par le préfet de la région Rhône-Alpes, Monsieur Jean-François CARENCO ; - Autorise Monsieur le Président à signer la convention afférente. Le Président : Fixation des taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères 2015. Monsieur CATALA, j’espère que cela ne donnera pas lieu à un débat trop long parce que c’est une délibération purement comptable. VI- Fixation des taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères 2015 - Vu les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment celles de l’article L. 2224-13 du CGCT ; - Vu les dispositions du Code Général des impôts, et notamment celles des articles 1639 A bis II et 1379 0 bis – VI ; - Vu les dispositions de la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale ; - Vu la délibération n° 13-01 du 14 janvier 2013 par laquelle la communauté de communes Cluses Arve et Montagnes a instauré la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) ; - Vu la délibération n° 13-02 du 14 janvier 2013 par laquelle la communauté de communes Cluses Arve et Montagnes a instauré le zonage de la TEOM en vue de l’harmonisation progressive des taux sur le territoire de la 2CCAM ; - Vu la délibération n° 13-17 du 27 mars 2013 par laquelle la communauté de communes Cluses Arve et Montagnes a fixé les taux de TEOM 2013 pour chaque commune et instauré une durée de lissage de six ans ; Il convient de fixer le taux de TEOM qui s’appliquera sur chaque commune en 2015 en vue de la convergence vers le taux d’équilibre de 8.92 %, taux inchangé. Il est demandé au Conseil Communautaire : - de fixer les taux de TEOM 2015 aux montants suivants : 22 Villes Taux 2015 Arâches zone A 7.96 % Arâches zone B (Flaine) 9.73 % Cluses 8.67 % Magland 9.54 % Marnaz 7.27 % Mont-Saxonnex 6.51 % Nancy-sur-Cluses 8.04 % Le Reposoir 6.89 % Saint-Sigismond 7.89 % Scionzier 11.71 % Thyez 10.04 % M. CATALA : Je vous rappelle que le 14 janvier 2013 nous avions pris la décision d’instaurer la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, par la même délibération nous avons instauré le zonage de cette TEOM et décidé d’harmoniser les taux au niveau du Territoire. Par une délibération du 27 mars 2013, nous avons instauré une durée de lissage, qui avait fait débat, de 6 années. Je vous rappelle que le taux de convergence que nous avions décidé était un taux moyen de 8,92% et que nous en sommes à la 2ème année. Nous devons systématiquement reprendre tous les ans cette délibération pour fixer le taux à appliquer sur l’année en cours. Je ne vais pas rappeler les taux de chaque communes, chacun sait où il se situe. Certain vont continuer à grimper, d’autres baisser d’où ce lissage sur 6 ans. Si nous avons choisis une durée de 6 années c’est justement pour faciliter le règlement des factures par les particuliers. Le Président : Monsieur MARTIN. Débats : M. MARTIN : C’est conforme aux engagements pris par le passé, donc nous allons voter. Le Président : Merci. M. GALLAY. M. GALLAY : Vous avez dit que le lissage serait terminé dans 4 ans. M. CATALA : Oui, dans 4 ans en 2019. 23 M. GALLAY : Ça ne peut pas aller plus vite, non ? Le Président : C’est un choix qui a été fait par les élus. Il faut, à fortiori, pour qu’il y ait aussi des rééquilibrages dans les communes, que les choses se fassent bien par des marches d’escaliers qui soient acceptables par les contribuables et que les communes qui le veulent mettre en place les correctifs sur la taxe foncière qui va avec mais c’est la libre administrations des communes. Est-ce qu’il y a des votes contre ? Des abstentions ? Merci. Après en avoir délibéré, le conseil communautaire à l’unanimité par trente-sept voix pour : - Fixe les taux de TEOM 2015 aux montants suivants : Villes Taux 2015 Arâches zone A 7.96 % Arâches zone B (Flaine) 9.73 % Cluses 8.67 % Magland 9.54 % Marnaz 7.27 % Mont-Saxonnex 6.51 % Nancy-sur-Cluses 8.04 % Le Reposoir 6.89 % Saint-Sigismond 7.89 % Scionzier 11.71 % Thyez 10.04 % Le Président : Avenant de transferts des marchés du SIVOM. Là aussi, c’est purement administratif. Monsieur POUCHOT. VII- Transports scolaires : avenant de transferts des marchés du SIVOM Vu l’arrêté préfectoral n°2012198-0014 du 16 juillet 2012 portant création de la Communauté de Communes Cluses Arve et Montagnes et notamment son article 4-1-1 de l’arrêté précisant que la 2CCAM est compétente pour l’Organisation des transports urbains au sens du chapitre IV du titre Ier du livre II de la première partie du code des transports ; 24 Vu l’arrêté préfectoral n°2014234-0001 du 22 août 2014 portant création du périmètre de transports urbain à l’échelle des 10 communes de la Communauté de communes Cluses Arve et Montagnes ; Par arrêté préfectoral en date du 22 août 2014, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes constitue un périmètre de transport urbain. A ce titre, la Communauté de Communes est devenue compétente pour organiser les transports urbains et scolaires. Par délibération en date du 14 octobre 2014, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes, par convention, délègue l’organisation des transports scolaires au S.I.V.O.M. de la région de Cluses, du 1er septembre au 31 décembre 2014 inclus. La Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes exerce pleinement sa compétence transports à compter du 1er janvier 2015. Conformément aux dispositions de l’article L 5211-17 du Code Général des Collectivités Territoriales, le transfert de compétences entraîne la substitution de plein droit de la Communauté de Communes dans tous les droits et obligations liés aux contrats en cours d’exécution passés par le SIVOM dans cette compétence. Les parties ont décidé de formaliser ce transfert par la conclusion d’un avenant de substitution pour chacun des 16 marchés en cours d’exécution, contractés par le S.I.V.O.M. pour le Département de la Haute-Savoie auprès des entreprises de transports. Ces derniers ont été conclus sous la forme de marché à bons de commandes reconductibles 3 fois. Parmi ces 16 marchés : - Six s’achèvent au mois de juillet 2015, - Dix s’achèvent au mois de juillet 2015 et sont reconductibles 3 fois un an soit 4 ans au total N° de départemental lot Date d’échéance Entreprise titulaire Possibilité de Montant en reconduction minimal euros H.T par période d’un an Montant maximal en euros H.T par période d’un an Lot n°2011-226 01 Juillet 2015 Autocars Jacquet 40 900 163 700 Lot n°2011-226 02 Juillet 2015 Autocars Jacquet 36 700 146 800 Lot n°2011-226 03 Juillet 2015 S.A.T 42 000 170 000 Lot n°2011-226 04 Juillet 2015 S.A.T. 100 500 402 100 Lot n°2011-226 05 Juillet 2015 S.A.T 42 000 170 000 Lot n°2011-226 06 Juillet 2015 Autocars Jacquet 36 000 145 200 Lot n°2014-226 01 Juillet 2015 S.A.T. oui 58 517 234 069 Lot n°2014-226 02 Juillet 2015 S.A.T. oui 66 199 264 796 Lot n°2014-226 03 Juillet 2015 Jo LETAXI oui 26 011 208 090 Lot n°2014-226 04 Juillet 2015 Autocars Jacquet oui 47 775 191 101 Lot n°2014-226 05 Juillet 2015 Autocars Jacquet oui 46 641 186 567 25 Lot n°2014-226 06 Juillet 2015 Autocars Jacquet oui 29 494 117 979 Lot n°2014-226 07 Juillet 2015 S.A.T. oui 123 523 494 092 Lot n°2014-226 08 Juillet 2015 S.A.T. oui 192 461 769 845 Lot n°2014-226 09 Juillet 2015 Jacquet Autocars oui 75 423 301 694 Lot n°2014 226 10 Juillet 2015 Jacquet Autocars oui 29 975 239 806 Un rapport de présentation présentant tous les avenants a été adressé aux conseillers communautaires. Il est demandé au Conseil Communautaire : - d’autoriser le Président à signer l’ensemble des avenants aux marchés passés par le SIVOM avec les transporteurs, ainsi que tous les documents relatifs à la procédure de transfert des marchés de transports scolaires en cours. M. POUCHOT : Merci Président. Vous vous souvenez que par arrêté préfectoral au mois d’août 2014, le Préfet a autorisé le périmètre de transport urbain pour que la Communauté de Communes organisatrice des transports urbains et scolaires. En octobre 2014, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes a délégué par convention l’organisation des transports scolaires au S.I.V.O.M. de la région de Cluses, puisque c’est elle qui les avait déjà, jusqu’au 31 décembre 2014 inclus. Nous sommes compétents à partir du 1er janvier pour organiser tout cela. Nous avons décidé de formaliser ce transfert par la conclusion d’un avenant de substitution pour chacun des 16 marchés en cours d’exécution, contractés par le S.I.V.O.M. pour le Département auprès des entreprises de transports. Ce sont des marchés à bons de commandes reconductibles 3 fois. Parmi ces 16 marchés, six s’achèvent au mois de juillet 2015, et dix s’achèvent au mois de juillet 2015 et sont reconductibles 3 fois un an soit 4 ans au total. Vous avez la liste avec les montants. Il est proposé au Conseil Communautaire de donner pouvoir au Président pour acter tout cela et signer tous ces marchés. Le Président : Merci René. Des interventions ? On peut passer au vote ? Des votes contre ? Des abstentions ? Merci. Après en avoir délibéré, le conseil communautaire à l’unanimité par trente-sept voix pour : - Autorise le Président à signer l’ensemble des avenants aux marchés passés par le SIVOM avec les transporteurs, ainsi que tous les documents relatifs à la procédure de transfert des marchés de transports scolaires en cours. Le Président : Dernière délibération. Toujours René pour le règlement intérieur. VIII- Transports scolaires : règlement intérieur du service et montants des pénalités applicables. 26 Par arrêté préfectoral en date du 22 août 2014, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes constitue un périmètre de transport urbain. A ce titre, la Communauté de Communes devient compétente pour organiser les transports urbains et scolaires. Par convention, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes a délégué l’organisation des transports scolaires au S.I.V.O.M. de la région de Cluses, du 1er septembre au 31 décembre 2014 inclus. A partir du 1er janvier 2015, la Communauté de Communes de Cluses Arve et Montagnes reprend en direct l’organisation de la compétence transports scolaires selon les modalités définies par convention transitoire avec le Conseil général. La délibération n°14/03 prise par le Conseil Communautaire lors de sa séance du 22 janvier 2014 précise les montants des participations demandée aux familles pour l’année 2014-2015 au titre de l’organisation du service. Afin d’assurer la fin d’année scolaire dans la continuité du fonctionnement mis en place par le SIVOM de la région de Cluses, ces montants ne sont pas révisés pour la fin de l’année scolaire 2014-2015. Par ailleurs il est proposé une reprise à l’identique des pénalités applicables ainsi que du règlement intérieur du service des transports scolaires 2014-2015 dont vous trouverez un exemplaire en annexe VIII. Il est demandé au Conseil Communautaire : - d’approuver le règlement intérieur du service transports scolaires 2014-2015, - d’approuver les montants des pénalités à appliquer dans les cas qui suivent : - Pénalité pour une inscription hors période : 50,00 € - Duplicata en cas de carte perdue/vol/… : 10,00 € - Frais de gestion : 28,00 € - Déménagement : Remboursement des frais demandés aux familles au prorata des mois écoulés - Inscription entre le 1/01 et le 31/05 de l’année scolaire en cours : Participation des frais demandés au prorata de la période d’utilisation du service M. POUCHOT : Il s’agit du règlement intérieur des services et du montant des pénalités applicables. Tous les élus qui étaient au SIVOM et tous les maires, dans leur commune, connaissent le système. Nous sommes compétents à partir du 1er janvier 2015. En janvier 2014, la délibération prise par le Conseil Communautaire précisait les montants des participations demandée aux familles pour l’année 2014-2015 au titre de l’organisation du service. Afin d’assurer la fin d’année scolaire dans la continuité du fonctionnement mis en place par le SIVOM de la région de Cluses, ces montants ne sont pas révisés pour la fin de l’année scolaire 2014-2015. Nous en avions déjà parlé en Conseil Communautaire. Par ailleurs il est proposé une reprise à l’identique des pénalités applicables ainsi que du règlement intérieur du service des transports scolaires 2014-2015 dont vous trouverez un exemplaire en annexe. Il est demandé au Conseil Communautaire d’approuver le règlement intérieur du service transports scolaires 2014-2015 et d’approuver les montants des pénalités à appliquer dans les cas qui suivent : pénalité pour une inscription hors période, 50,00 € ; duplicata en cas de carte perdue/vol/…, 10,00 € ; frais de gestion, 28,00 € ; déménagement, remboursement des frais demandés aux familles au prorata des mois écoulés et enfin inscription entre le 1/01 et le 27 31/05 de l’année scolaire en cours, participation des frais demandés au prorata de la période d’utilisation du service. Rien n’a changé, c’est ce qui était pratiqué au SIVOM et qui va se pratiquer jusqu’à la fin de l’année scolaire. Le Président : Merci Monsieur POUCHOT. Est-ce que cela appelle des commentaires ? Monsieur MARTIN. Débats : M. MARTIN : C’est administratif, c’est une reconduction donc on va voter oui, sous réserve que les pénalités d’une part et les sanctions (article 5) d’autre part soient effectivement appliquées, j’ai un doute. Le Président : Elles l’ont toujours été et elles le seront. M. MARTIN : Insulte ou menace verbale envers un conducteur, un contrôleur, un accompagnateur ou un élève, implique systématiquement l’exclusion des transports scolaires pour l’année en cours ? Faites-moi rigoler, ça se saurait. Le Président : Certes. Des votes contre ? Des abstentions ? Après en avoir délibéré, le conseil communautaire à l’unanimité par trente-sept voix pour : - Approuve le règlement intérieur du service transports scolaires 2014-2015, - Approuve les montants des pénalités à appliquer dans les cas qui suivent : - Pénalité pour une inscription hors période : 50,00 € - Duplicata en cas de carte perdue/vol/… : 10,00 € - Frais de gestion : 28,00 € - Déménagement : Remboursement des frais demandés aux familles au prorata des mois écoulés - Inscription entre le 1/01 et le 31/05 de l’année scolaire en cours : Participation des frais demandés au prorata de la période d’utilisation du service Le Président : Je vous remercie pour votre participation et je vous souhaite une bonne soirée en vous disant que les prochains vœux auxquels vous êtes tous invités sont ceux de Marnaz, demain soir à 19h00. Prochain Conseil Communautaire 18h30 le 12 février en ces lieux. 28