L`élixir - L`art d`écrire
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L`élixir - L`art d`écrire
L’élixir Ludom C’est la folie qui parle 1. – Les gens de ce monde tiennent sur moi bien des propos, et je sais tout le mal qu’on entend dire de la Folie, même chez les fous. C’est pourtant moi, et moi seule, qui réjouis les Dieux et les hommes. Aujourd’hui même, la preuve en est faite largement, puisqu’il m’a suffit de paraître devant ce nombreux auditoire pour mettre dans tous les yeux la plus étincelante gaîté. Erasme, XVème siècle (Rotterdam) Les mannes tuent l’acide au couteau long des couleurs beedies. Laisse-le s’essuyer sur les cigares, la goutte aux pompes familières, tranchée des veines acides et lovées, gonflées par le sang des alchimies. C’est le nerf génétique qu’astiquent les colonnes pinéales en tourbillons, astro-citant des poèmes effeminés. Qu’elles qu’ils s’assoient sages au délice d’une pensée fulgurante, arachtonienne, lamée et distante. Le sage lit la rose au prophète, écoute le mirage osé de ses descendances. En sapeurs glissés des bouddhas billionnaires se penchent sur les cas cliniques de la stratosphère, goûtant aux miels des pruneaux sur des chaises électriques. Il n’y a plus d’espace assez chevillé pour contenir les flux de leurs offrandes, les bouddhas-flores se muent en épines, de fleurs douces sous les épices mouvants des effluves et du sang. La sueur perlée goutte à mon front des ménages qui remuent. De la matière grise au réglisse pisse des virages absents une liqueur aux essences dansantes. Telle de la sueur la liqueur a le goût perlé du sang insistant. La liqueur, cette sueur, goûtée au firmament des passions inachevées a de l’inconsistance, du pus à l’humeur odorante, pas forcément nauséabonde comme j’ai pu si souvent l’entendre raconter et dire, de ces liquides aspergés s’étendent. Une humeur fétide, comme l’haleine du Dragon dans la bouche d’un crapaud, sous le lobe de mon oreille j’ai écrasé un corbeau ; il a pissé du sang jusque dans mes malices. à l’âge du fer et des cerveaux, les résonances sismiques s’entrechoquaient. Pauvres aztèques, pignolant en douce les aspersions des goitres cloîtrés, les maisons chaudes, l’illusion perdure. Dans les immersions mayas les ailes effraient bien plus que la chronique, ils inondent les champs de maïs aux douceurs de l’orbe. Le machin qui pendait sous nos globes occulte ainsi les raisons tentaculaires… Je t’en prie, goûte aux salaisons, je te tiens par la queue, tu gémis. Je n’ai plus que de l’essuie-papier, j’en suis réduit, j’ai compressé le résidu d’un passeport déchiré ami de mes personnalités, j’ai fui le constructivisme. Je me suis raisonné à la prose. Et alors, que du vice ? On peut écrire avec son sang et des idéologies, le contre acté baragouine toujours sur la provenance de nos marchandises, il remet en doute les rejets de nos projections. Je ne tiens pas que par la queue et si mon globe accoutre encore aux hystéries pensées je bois à ta santé. Je ne suis pas soûl. Encore moins ai-je bu. Je me suis ramené mon cul depuis la Tour à chez moi. Du Châtelet j’ai traîné mes fioles dans ce bouge, un espace tri-dimensionnel, de douze mètres au carré. Pythagore ne s’en faisait pas pour les moines. J’avais les numéros tatoués des chiens dans ma coupole, ils bouffaient à mes pieds le long des boucles cernées de mon front, les bouclettes à cheveux, le regard lisse. Parfois nos corps maîtrisaient plus de douze maîtres à la foi. *** Shiva sort de l’hiver. Coffré pour avoir sélectionné Saint-Jacques, pendu dans sa tour. D’autres ont bien torréfié les arabicas, pourquoi pas des Arabes Incas ? Il s’était fourré dans sa Tour, une tombe on pouvait croire. La Tour Shiva de Saint-Jacques. Les héros condamnés de Saint-Blaire (Le gros Pif, du Nom d’un Roi alors assez mal connu mais dont on reconnut plus tard les capacités à se légender et à se carapater au moment le plus opportun, c’est-àdire dans le mirage de l’eclipse) se sont rassemblés autour des ponts suspendus ; un peu telles des arches accrochées à des barricades acqueducs, au goût acide mais dont la brique représente ce phénomène fortement possédé par la matière. Les archi-Ducs arpentaient en chemises les eaux roses et de leurs camisoles enrobaient les stations dénudées. Aux heures de cendres s’épandent les confessions des loups torrides, le lupus machin. La jeunesse se vouvoie. à même le ponton dallé les Mages scrutaient cet horizon, les fameux nuages, tout le matériau de base de l’ancêtre érudit. Des coyotes remarquablement costauds. De vrais magiciens. On avait cru pouvoir récupérer quelques bribes, sur la margelle. Et que ta queue née nid, du vicelard au cochon qui s’dédie, le porc sur ses gouttières masturbait son foie, son groin, se pourléchait dans la farine, le porc jouait du blaze. Les Mages disaient « on n’a que ça à foutre de juter sur les dalles… » Il fallait comprendre, le juron dialectique imposait une transe et des interprétations diverses. On se tapait le cocotier sur des arbres à bananes. La transe classique quoi, dite de l’ère de l’âge classique… Les fous, qu’est-ce qu’on avait compris de leurs résolutions chimiques ? L’abstinence a rendu des foies malades. L’ascension tout d’abord, les sensations ascendantes de l’écalypse. à ces heures de cendres s’étendaient les Aristides, brillants assoiffés à qui l’on put promettre Vantardise ! des diplômes reconnus sur la compréhension analytico-verbale, psycho-motrice en d’autres termes, et signés ces putains de papelards par la plus haute Autorité en la matière. Seth. Une entité enfin dans ce “ bas-monde ” capable de résoudre l’équation matière-esprit. La matière monte et Je descend, Son Esprit Cavalier haro-haro sur le baudet de l’Ego. égoïde Barjo, ça tresse des anatomies. Le feu brûle en moi. Je suis Inconscience, le rôle du barbu sur le chemin Prophète de la Areuh-Connaissance. Rien que ça. L’élixir doucement libérait ses humeurs. Ils ont donné des épongeurs, pour se farcir le trip au Bateau-Lavoir justement. à propos des hautes autorités relatives au paragraphe ci-dessus du onzième siècle, ça arrivait déjà dans le tantrisme bouddhiste moyen-âgeux. Parce que ce qu’il faut bien comprendre c’est la nécessité pourvoyante de cadrer l’ensemble de mots fléchés qui diront dans quelle direction on va prendre le chemin. Des vieux boucs donc, ceux des Sacristies, ou des regards vifs aux séjours dans les Châteaux de la Parabole, c’est pour eux qu’on a construit des institutions : « m’sieur l’Instituteur, instructez-moi. » J’ai bu toutes sortes de liqueurs sur les fichiers prédécoupés de ce Passeport. J’y ai fiché moi-même des personnalités. J’ai rempli la feuille comme si les espaces-cadres avaient complètement défoncé leurs tenues porte-jarretelles, la cravate pendue au cul. On peut se retourner parfois… J’avais lu des fourreaux dégainés, assez facilement pour décimer toute une colonie de brigade. à Bodhgaïa. * Je rédige autant que je digère. En tant que de besoin diraient les saints producteurs… Ravivés par les osmoses de la pensée unie et collective. Je vais mourir, je veux rester en paix, dans le miroir qui efface le temps et mes traces accessoires. Je suis mort dans le destin paranormique, l’animal social se lasse des entrailles nouées de l’entrelacement. L’eau tantrique authentique coule de la source jouissante inorganique et jaillissante. Des flots enflures de la compassion distillée dans l’espace silencieux. Autrefois grandissant, dans une tranche de notre histoire universellement contemporaine, je contemplais les murs de glace de l’arctique et j’entendais le son caverneux des gorges tibétaines. Enfin j’y suis. Au café des mi nuits les bains refoulent à l’entrée des vestiaires, les bars sont plus sereins. Les garçons de café s’ils glissent leurs chapelets de prose au service des cafés luisent. L’Afrique attend mon retour, Krishna est dans la voiture. Se dessinent les vieilles, que dis-je ancêtres de nos gloires profondes, croix gamées de l’antiquité aryano-dravidienne. Les papous rencontrent les huns monghols. Les russes, les tibétains, la Sibérie, les mêmes nés plats ou nez cassés. Des japonaises à la Corée, des chinois à l’Indonésie nos continents s’y retrouvent. Un cœur, un seul et même foyer dans lequel résonne l’ordre du cosmos, le monde tel que l’ont façonné nos lignées humanoïdes. D’où nous vient la Science ? De nos contrées religieuses et culturelles. Krishna nous fût un cadeau offert par l’Univers. Sous le manteau de la lumière cosmique nos vieux comptes reviennent à la mémoire des prêtres marchant. écoulant la marchandise et les bijoux, du menu fretin, des plantes, de l’herbe médicinale, de l’encens… Sur la route des Soies s’engage l’éclosion merveilleuse des œufs lumineux de l’être humain. Nos poètes jadis écrivaient, décriaient, décrivaient, virevoltaient, dervichetournaient sous les coupoles célestes. L’obole, le fruit des représentations dans une assiette ou un bol, au son des tambourins de la céramaïque et des peaux de jaguars résilles, répondent au son de l’Universelle interrogation. Le désir d’accouchement… De quelle matrice déjà suis-je issu, à quel destin m’a-ton relié, sur quelle réalité cosmique ou parallèle suis-je branché, sur quelles énergies tantriques mon cerveau karmique pense-t-il ses connections ? L’éternel et sempiternel questionnement. Qui suis-je, d’où viens-je, sur quel étagère, merci Mohamed… Heureusement que l’Arabie se dédouble, que le Christ a fui la Chine et l’égypte, trouvant refuge au carrefour des monts cloisonnés de nos âmes. Dans le café des émotions je buvais mes impressions, j’imprimais les boissons. Futile plus que tranquille. La sérénité apporte ses cochons de miracle. Dans les soubassements de la Tour Saint-Jacques s’effritaient les bruits de la distanciation. Le jour où mon cerveau reçut les premiers météorites c’était déjà trop tard, les portes entrouvertes depuis des millénaires ne tarderaient plus. On a ouvert des portes, les idiomes nous ont précédé. Nous ne sommes pas responsables de la queue plus que de la Matrice par laquelle nous sommes nés. La nébuleuse profonde qui a corrompu nos âmes et laissé s’engouffrer dans la brêche le filtre de l’incompassion, les délires de la pensée nous ont bercé de leurs voix de sirènes, au point d’endormir nos cervelets. Je transmute la colère. Je vomis des résidus émotionnels. Mon corps se pénètre de vos chairs gangues et reflète les filaments de la lumière astrale. Les incidences du nombre sont sans importance. Rechercher les crépuscules de la vérité solaire c’est ainsi que j’exprime mon désir solitaire de la Liberté. Sri Loulou du Lanka. Les amphétamines ont commencé par institutionnaliser les cadences du speed. Stressant. Retrouver. Rechercher sur les traces parisiennes des vieux rois francs nos Ancêtres d’antan. Ceux qui ont prorogé le délai d’existence de nos âmes. Les silences viviviants de la solitude sociale pensée. Des traces de l’existence pénètrent l’enveloppe corporelle de nos couches terrestres. J’aurai pu m’enfuir lâchement, fermement décidé à m’en tenir aux incestes et à l’auto-reproduction. Mon prof de la collégiale me colla un pain. Je n’avais pas analysé la courbe correctement. J’avais rencontré déjà de nombreux prêtres puissants. Celui-là m’aligna dans le couloir du passage du temps. Tel autre fuma les douleurs persistantes de mes écumes. Un autre m’attela. Le tout se permuta en une chevauchée cavalcade. Des walkyries hachaient menu. Elles tranchaient des sabres de lame effilée et courbe, ce n’était plus le moment d’analyser. Il fallait trancher, couper les couilles de ces néo-machos de l’an trois. Il fallait baisser sa culotte, tirer un coup aussi vite que l’éclair et remonter en selle. Le cheval tiraillait au galop, il gerbait ses tripes fuselées emplies de poudre à canon. Un grand saint m’apprit comment voir les désirs et transcender les peurs. Le regard de la mort m’a toujours instruit. Les femmes mûres rougissaient, fuyantes, le goût de la peur délicieusement barré en travers de la face. Bien sûr elles auraient pu nager… Mais comment sans nageoires ? Elles firent pousser des ailes vers les royaumes de Malak et de Tchandr. Et s’envolèrent. Pierre rit qui m’a trahi, dépêché par la peur du vivant. On a fini par courir dans le désert, pour fuir les poursuivants. Il n’y a pas de crainte à avoir pour les survivants. Crâmer dans le soleil vaut bien la pendaison sur le bûcher, brûlant sous les étoiles. Le fer me traverse la panse, jeunesse. Je me suis assis contraint, forcé de soulever le poids de ces peurs. à mes rêves songeurs encastrés de mémoire, la pensée telle un film collait des perles saoûles sur le contexte image des transdescendances, à leurs heures concupiscentes. L’âme ailleurs des incantations tournoyait ses pales. L’hélico allait m’emmener vers des paradis incontrôlables, l’hélice jouissait. à ma vue je ne pus empêcher des moustiques sans me les coltiner. Mon cœur est une bombe, corps vide, je vais atomiser, répandre les sons molécules de mes vies astrales. J’étais amoureux, autrefois. J’ai perdu les femmes dans une dépression, certain de pouvoir m’en débarasser. Impossible. Le concept même de femme n’existe pas. Je suis homme tant que femme. Ma bouche désire, mon venin salin goutte des flaques d’eaux moribondes ou vertueuses, soyeuses et sombres. J’arrête le désespoir, je décroche. Nous voilà revenus aux temps de la solitude indomptables. Les portes dans le couloir du temps ouvrent à d’autres orages, propices. La douceur des brises s’en échappe, leur échappe, m’échappe. à la solitude je ne peux plus me résigner à souffrir. La rage des démons surgit de mon ventre affamé. Je n’ai pas mangé. Mes couches sont sales. Mes amis regardent la folie traverser les nuages. Ils ne se soucient guère du regard du monde. Ma femme est morte aussi et je n’ai pourtant égorgé personne. Mes yeux seuls sont persans, ils suffisent à faire planer l’ombre du doute. Et mes songes ? Puisqu’un destin ne vaut pas plus qu’un autre je descendrai dans les grottes à me ronger les ongles aux portes de la mort. Je continuerai à souffler sur les ondes, à m’approcher des saisons où l’orgueil passionne. Je me terminerai à la loupe sous les rayons d’acier ou au chalumeau si la nuit s’étend tout le jour. Je brûlerai de ce feu rageur du désespoir, attristé, fatigué, la larme ne semble pas couler de mon œil. Le tigre est plus sage assis dans son lotus. J’en ai fait mon linceul, ce corps renaîtra tant qu’il faudra pour apaiser les soubresauts du malaise de notre galaxie. Il y a tant de mondes à croiser dans les univers lointains, et la foudre… J’avais promis de ne pas courir trop vite. Je m’en tape. Lorsque j’ai vu le parpaing se dessiner en gros plan sur le coin de ma gueule, ma mère, amante troublante, s’est remémoré le jour de ma naissance, les jours où elle se penchait au-dessus de mon berceau. Le couffin est au support de danse la transe à dépasser, écorchant les coussins spirituels de la bébicité. Ma femme est morte en couches, elle s’essuie maintenant le derrière du pantalon et se redresse. J’ai fini par accepter son corps, charnel, son essence plutôt que mon âme. Les destins tranchent dans le couloir du temps vestimentaire et corrects appuient sur de douloureuses condamnations. Le combat rude de la lutte visionne des frondes à coups de poing dans la gueule, la face des anges… demi-lunes. Mon père m’aidait à faire mes devoirs. On terminait généralement les séances de mathématiques à la hache. Je voulais lui enfoncer le cosinus dans le cul et qu’il mange le pi par la racine. Mon père gardait immanquablement son calme. Il absorbait ma colère. Je chialais ma rage jusqu’à en devenir aphone et doucement roulant sur ma joue les larmes desserraient mes dents. Je goûtais l’amertume du sel. Je me suis dépucelé très tard et il a fallu que je me finisse dans les chiottes. Ensuite j’appris à découvrir le masque fantôche des ensorceleuses. Je déchirais mes cigarettes. Je rongeais les bouffées de mon insupportable stress. Je laissais les coups de haches scinder mon cervelet et découper les oreillettes de mon cœur, une à une, lamelles tendres. Mon cœur flotte toujours à la surface raisonnable qui bout à gros bouillons. *** La nuiseuse alitant finissait ses bouchons de champagne pendant que je l’enculais. Vierge sainte, folle Marie, j’en bavais mon sthétoscope. Depuis longtemps déjà il n’y avait plus rien à dire sur le monde. Je m’amusais à choquer la pensée des concitoyens, ils portaient bien le nom ça lui glissait au ventre des femmes. L’humeur statique se découplait. Shiva et Parvati se léchaient le creux de l’oreille. Le grand mythe de la transcendance n’avait plus cours. On forniquait plutôt que de prêcher l’amour. Il n’y avait ni queue ni tête en somme. Et pas un pélerin pour me chauffer la gabardine. Un instant je crûs que Dieu était pédé, et pourquoi tant de provocation ? était-ce un signe de ma part, une gentillesse de la lueur familiale ? Jamais le destin ne s’était approché aussi près de la courtoisie des empêchements. On finissait par pendre les rois et gifler leurs montures. Pour un peu on aurait botté le cul du trône. Et quoi ? Les familles n’avaient plus d’argent, dépossédées de la plus infirme tendresse. Estce qu’il fallait croire aux vies antérieures ? Regarder le chemin parcouru depuis des millénaires ? Ou est-ce qu’il fallait s’en foutre ? Non, c’était bien trop sérieux, les historiens malgaches avaient pensé à un traduction pour l’ensemble de l’échelon planétaire. Les astrophysiciens restaient scotchés sur leurs tabloïdes, exaspérés et reconduits à la perduration du mythe. Je n’arrivais pas à reformuler ma pensée. Est-ce que j’avais à prouver quoi que ce soit ? Je suppose que oui. Quoique foncièrement opposé à la perversion et à la dénaturation je ne supportais pas les angoisses inexprimées. Je ne souffrais plus de ma bite. La calotte glacière avait cicatrisé depuis le jour où mes parents avaient opéré mon phymosis. ç’aurait pu être un arrêt du cœur mais j’avais le cerveau accroché à mes glandes comme le nourrisson tête au bout du sein. J’aurais pu barrer vers la transe mystique des bananiers, me gauffrer des mangoustes au super chart. Je n’aimais que la coke. Toutes sortes de défonce étaient bonnes afin de lever le mythe. Je pouvais baiser à l’infini, embrasser des pousses de haricots, ça n’avait pas d’importance. La seule lueur d’esprit que j’apercevais au fond d’un œil suffisait à me remémorer ma juste valeur. L’éveil naissant dans le jus de poireaux. La vinaigrette tournait aigre lorsque les passants caressant le mythe se révélaient à eux-mêmes. Dans la soie, en pétant sur les draps à l’horizontale et dans toutes sortes de positions. Aurores minuscules, jette tes ponts crépusculaires vers les foudres des lendemains sans avenir. Je suis seul, nous sommes tous seul, reliés uniques par le firmament des ciels étoilés. C’est plus facile. Les soirs cocaïnés répondent aux sens de l’existence menée. Si tu as foi en le chemin, ton orgueil te suivra. Ne réfute pas, ne résiste pas. L’orgueil t’emmènera. Vers des contrées lointaines, terribles. Le ragga des meufs in te saupoudrera le bord des narines. Les refrains avec de longs Jésus en tous genres, l’encre s’épuisant, tes neurones se ramifient. L’écriture solstice se vautre dans la salacité. Si tu as sali des myriapodes c’était ton chemin, la méchanceté n’aboutit pas au rien. J’écris pour me resouvenir des minuits tranquilles, au bout des souffles. L’épuisement serein est irréprochable, il te regarde à travers la lunette torride du désir. Tu devrais te laisser aller jusqu’au bout. Du fer à l’aube des anges, te laisser faire suppliciée, tu brûles dans l’âme d’appartenir aux démons de Shiva. Si tu ne reconnais pas l’impermanence incapable de bruits tu désireras tant et te saupoudreras. Ta femme n’est pas si incongrue que l’on veut bien faire croire. Tu as le temps de tous les délices. Ton goût dispose de la langue et de la bouche. Tu peux jouir de son plaisir, engouffrer la bite de ses seins entre tes dents. Je ne donne tes injonctions qu’à la reconnaissance du firmament. L’essence essentialité de la perception. Nie tes dents et tu chieras du cosmos interplanétaire. L’essentiel réside à la conjonction des astres dans le sens mené que tu as donné à ta vie. Le sutra est impermanence, si tu as prophétisé ta vie se déroule sur le fil des fils de Dieu, fous de la Patrie, acerbes chroniques, cycliques, encycliques, des montées encyclopédiques t’ouvrent le comptoir des yeux du Cyclope. Ulysse, en pourvoyant au désir des escalopes de sa femme a délicieusement reconnu l’arme casher des ellipses. Sache y remédier à nouveau, t’éclipser sous la sonde qui te défonce la panse. Te panser ne rime qu’aux accords de la tragédie. érupte, jouis, volcanise, encule les moucherons sur le pas de ta porte, les réflexes de ton incontinence te sauveront de mille morts, apache institutionnalisé roule des trésors de ta carapace de verres. Si la poésie te touche, si ta déontologie te pousse à remarquer le silence entre autres sphères, vois, ma pisse est blanche, vierge de toute osmose. Lorsque le luxe devient incompatible avec l’improbabilité jette tes frusques loin du feu et brûle tes raisons, saoûlées d’alcool et de vieux luxe. L’assistance outragée te laissera paître au vœu de ses luxures. *** J’ai chevauché des dragons à l’ornière, érupté lors des guerres d’Asie, boucher philistin terrassant dans les tripes au nœud coulant ; je me réveillais acide. La causticité de mes propres épreuves japonaises finit par attaquer mes chairs à la soude. J’accrochais des colliers perlés pour dissimuler les éruptions visibles sur ma peau nue. On me dévisageait. Et alors ? J’avais failli noyer ma queue depuis des lustres, je parlais le voyage des aphrodites. On en rigolait. Peu importe. La maladie marchait à mon cou, essoufflé parfois, excité le plus souvent. De la Scandinavie aux Norvèges sthétoscopiques je redessinais les tubes de ma communication pour apparaître plus serein. Mensonges sans honte, je n’en pensais pas un mot ni même ne voulais trop dissimuler. Un tueur n’éteint jamais ses instincts bouchers. C’était pour l’argent, je me traversais les intestins. Le matin j’écrivais la nuit je tuais. Durant les après-midis je calmais les rougeurs de mon cerveau. C’était l’époque où l’Assemblée remettait le goût au jour des débats. On se contentait enfin de choses simples. Lamo : ton nom défiguré lacérait mes faces. Un jour panégyrie dans ton giron, attelé aux couperets de six songes, un autre bi-musculaire, une éponge et la courge en fleurs, surfant sur les corridors je venais de m’empaler la queue sur les bourgeons qui bourdonnaient. J’avais rendez-vous avec des vierges plus salopes que des saintes. L’auréole de Nitouche se peignait en blanc, je délaissai l’ambre pour la tourbe. Green vient le délice on m’avait tout volé, les chéquiers les cartes bleues, les nénuphares roses. On collait des nombres pour les sourdines et des chiffres à quatre pattes. Elles suçaient à genoux des bleux sur leurs cuisses. J’essayais tant bien que mal d’abréger ces souffrances mais quoi ? Bénies par les aïeules les femmes ne résistaient pas aux hommes. Il me fallait du couple, j’aimais bien les après-midis tendres de merveilles et de bleu acides, j’avais trop attendu le soleil seul au milieu des jaguars et des rhinos de toutes sortes. On jouait du ballon, puis on se tranchait le colon, on savait faire la fête, on déchirait le peu de ce qui nous restait de membres. On déchiquetait en voiles fuliformes. Des râles au fond de ma gourougueule et les voiles en couronnes, du buis dans mes songes et ta chatte encore collée à mes lèvres. Dans la gueule des suppliciés on oublie les Romances. éditions rëvoïdes Le Printemps des Potes Paris - 1999 www.artgrafic.net