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DOSSIER DE PRESSE
D’un bord à l’autre, comme un cargo qui roule,
dans le labyrinthe d’une création hétéroclite et souvent rêvée,
au fil du dédale d’un musée réel, je prends la décision
déraisonnable de m’exposer hors de la salle obscure.
Jean-Jacques Beineix
Jean-Jacques Beineix
Photographie de Gérard Rancinan
© Gérard Rancinan
INTRODUCTION
Avec l’exposition événement « Studio Beineix », la Ville de Boulogne-Billancourt, son maire Pierre-Christophe Baguet,
son maire adjoint en charge de la Culture, Isaure de Beauval et le M-A30/musée des Années Trente proposent
un plongeon dans l’univers de Jean-Jacques Beineix et plus largement dans celui de la création cinématographique.
Rétrospective passionnante et ludique, l’exposition présente les multiples visages de Beineix, réalisateur de renom
qui a marqué toute une génération de public mais aussi d’acteurs et de réalisateurs en imposant de nouveaux codes
cinématographiques.
Sur près de 900 m2, l’exposition invite à une déambulation dans un appartement où chacune des pièces présente
l’univers si particulier de ses films : la cuisine sulfureuse de 37°2 le matin, la salle de bains bleu électrique de
Diva, la cage aux fauves de Roselyne et les lions, le cabinet du psy de Mortel Transfert... « Studio Beineix » révèle
aussi les inspirations artistiques du réalisateur à l'image des « Opéras Glacés » les peintures de Jacques Monory,
qui ont donné leur couleur bleue à Diva. Le travail plastique de Beineix, encore méconnu en France, sera
exceptionnellement présenté, révélant les visages multiples d’un artiste total. Au-delà de l’homme, « Studio
Beineix » est l’occasion de découvrir le milieu du cinéma : ses décors, ses métiers, son fonctionnement...
Ce sont aussi le patrimoine cinématographique de la ville de Boulogne-Billancourt et ses mythiques studios
qui sont racontés.
À l’instar des expositions internationales consacrées à Brigitte Bardot et Romy Schneider, « Studio Beineix »
contribue à labelliser la ville de Boulogne-Billancourt comme ville du cinéma. Du 19 au 22 avril se tiendra
également la 3e édition du Festival International du Film de Boulogne-Billancourt avec, comme président
d’honneur, Jean-Jacques Beineix.
STUDIO BEINEIX
Exposition du 4 avril au 29 septembre 2013, musée des Années Trente/MA-30
28, avenue André-Morizet 92100 Boulogne-Billancourt
Commissaire de l'exposition Juliette Singer, assistée de Fanny Hollman
Scénographie : Cédric Guerlus, Going Design
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JEAN-JACQUES BEINEIX EN QUELQUES DATES
Jean-Jacques Beineix est né le 8 octobre 1946. Après un bac philosophie et trois années d’études
de médecine, il se tourne vers le cinéma. Durant une douzaine d’années, il est l’assistant de réalisateurs
tels que Jean Becker, Claude Berri, René Clément, Jean-Louis Trintignant ou encore Claude Zidi.
Il mène une carrière de producteur, réalisateur, dialoguiste et scénariste du cinéma français.
Parallèlement, à partir de 1994, Jean-Jacques Beineix s’engage plus activement pour la défense du cinéma
et devient président de l’ARP (association des Auteurs Réalisateurs Producteurs). Il réalise également
jusqu’à la fin des années 1990 plus d’une vingtaine de spots publicitaires à travers le monde.
En 2003, il se lance dans une nouvelle aventure graphique et entraîne avec lui Bruno de Dieuleveult dans
l’adaptation de L’Affaire du siècle en bande dessinée. En 2006, le deuxième tome voit le jour ainsi
que Les Chantiers de la gloire, un récit autobiographique publié aux éditions Fayard, qui rencontre
un grand succès critique. Avec sa société, Cargo Films, Jean-Jacques Beineix exploite à l’international
le catalogue des films qu’il a réalisés et ceux qu’il produit.
37°2 le matin (1986)
Jean-Jacques Beineix
Photographie de tournage
par Gérard Rancinan
© Gérard Rancinan
Filmographie
R É A L I S AT E U R
1977 : Le Chien de Monsieur Michel
1980 : Diva
1983 : La Lune dans le caniveau
1986 : 37°2 le matin
1989 : Roselyne et les lions
1992 : IP5 : L’Île aux pachydermes
1992 : Roumanie l’abandon
1993 : Otaku
1994 : Place Clichy sans complexe
1997 : Assigné à résidence
2001 : Mortel transfert
2002 : Loft Paradoxe
2008 : L21
2013 : Les Gaulois au-delà du mythe
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PRODUCTEUR
1996 : L'Accompagnement de Jackie Bastide
1998 : Le Courage des mères de Marie-Pierre
Raimbault
1999 : Police académie de Marc Petitjean
2006 : Au nom de l'honneur de Lila Place
2006 : Requiem for Billy the Kid d'Anne Feinsilber
2006 : Allez Yallah ! de Jean-Pierre Thorn
2006 : Cosmic Connexion d'Anne Jaffrenou
et Marie Cuisset
2007 : L'Énigme du deuxième tableau de Muriel
Edelstein
2009-2011 : Rêves de recherche, rêve de
chercheurs d’Anne Jaffrennou et Marie Cuisset
2010 : Bons baisers de la colonie de Nathalie
Borgers
2011 : Rhabillage d'Ovidie
2011-2012 : Le Laboratoire d'Images
2012 : Mystérieuses momies d'Antinoé
de Jackie Bastide
PA RC O U R S D E L’ E X P O S I T I O N S C È N E 1
SILENCE, ON TOURNE : PARCOURS DU « STUDIO BEINEIX »
« Studio Beineix », scène I : Jean-Jacques Beineix, un homme de cinéma
Dans une scénographie originale et riche, l’exposition invite à une promenade au travers d’un appartement où les
différents films du réalisateur sont évoqués tour à tour. En passant d’une pièce à l’autre, le visiteur (re)découvre
ainsi l’ensemble de la filmographie de Jean-Jacques Beineix.
Voyage ludique dont le visiteur est acteur, l’exposition propose un parcours ponctué de rencontres
et de surprises. Extraits de films et documentaires, photographies de tournage, interviews des acteurs et objets
de décor des tournages sont offerts à la découverte du public.
1. Roselyne et les lions
La cage aux lions
2. 37°2 le matin
La cuisine
3. Diva
La salle de bains
4. Le salon de musique
5. Le cabinet de curiosités
6. Mortel Transfert
Le cabinet du Dr Durand
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7. Mortel Transfert
Le cabinet du Dr Slibovic
8. Mortel Transfert
La galerie d’art
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9. La Lune dans le caniveau
La cour et l’impasse
10. IP5 - L’Île aux pachydermes
La forêt et l’espace urbain
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11. L’Affaire du siècle
La salle des projets
12. Les studios de Billancourt
L’envers du décor
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1
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La cage aux lions de Roselyne et les lions (1989)
Synopsis
Lycéen, Thierry (Gérard Sandoz) découvre dans un zoo sa vocation : il veut être dompteur de fauves.
Avec Roselyne (Isabelle Pasco), qui partage le même rêve, ils partent en moto rejoindre le cirque où ils
pourront perfectionner leur art et aller au bout d’eux-mêmes. Ceci ne sera cependant pas sans risque.
Toute la dangerosité de Roselyne et les lions est rendue sensible grâce à une reconstitution proposant une
immersion dans l’impressionnante cage aux fauves : sable au sol, barreaux aux murs, velours rouge et
rugissements. Tout est là ! Symbole de création et de victoire, cette cage est aussi une mise en abyme de l’espace
du tournage cinématographique.
Objets utilisés pour le tournage, le tabouret des lions et le fouet du dresseur sont présentés au sein de la cage
alors qu’une large projection des extraits du film permet aux visiteurs de ressentir toute la tension des scènes
avec les lions. Empruntant le couloir des fauves et pénétrant dans cette première salle, le visiteur est
immédiatement projeté sur la piste de cirque et plus largement dans l’univers de Beineix.
La cuisine de 37° 2 le matin (1986)
Synopsis
Betty (Béatrice Dalle) débarque un jour dans la vie et le bungalow de Zorg (Jean-Hugues Anglade). Elle
chamboule tout et l’entraîne sur les routes, convaincue qu’il est un grand écrivain. Libre et insouciant, leur
couple vit un amour passionnel, qui sera peu à peu voilé par les nuages de la folie de Betty. Seule l’écriture
saura finalement renouer avec la liberté et le bonheur perdus.
Ce film révéla Béatrice Dalle qui forme ici avec Jean-Hugues Anglade, l’un des grands couples de l’histoire du
cinéma. L’affiche, conçue par Jean-Jacques Beineix sur une photographie de Rémi Locca, fut récompensée par un
César. Adapté du roman de Philippe Djian, le film, qui remporta un immense succès au box-office, a marqué toute
une génération.
Lorsque l’on demande à Jean-Jacques Beineix quels éléments symbolisent au mieux son film 37°2 le matin, il répond
immédiatement: « 37°2 le matin, c’est la cuisine avec la gazinière, le chili con carne qui mijote et la tequila rapido »
C’est donc ainsi qu’elle prend forme au sein de l’exposition. Des extraits du film et du making of dont les premiers
essais de Béatrice Dalle sont diffusés dans cet espace. La maquette en bois du bungalow de Zorg découverte
dans les collections de la Cinémathèque française y est aussi présentée pour la première fois ! Dans cette cuisine
des passions, le public est invité à prendre une chaise et à revivre l’amour fou qui unissait Zorg et Betty.
Roselyne et les lions
37°2 le matin
Affiche du film
1989
© Archives Beineix
Affiche d’après une photographie
de Rémy Lorca, 1986
© Archives Beineix
5
RO S E LY N E E T L E S L I O N S ( 19 8 9 )
Thierry (Gérard Sandoz) en costume
de scène au milieu des lions,
photographie du film,
© archives Beineix
Roselyne (Isabelle Pasco)
lors de la scène finale, photographie
du film, © archives Beineix
Roselyne (Isabelle Pasco)
lors de la scène finale,
photographie du film,
© archives Beineix
Carole Fredericks dans la cage aux lions,
photographie du film,
© archives Beineix
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Zorg (Jean-Hugues Anglade) et Betty
(Béatrice Dalle)
Photographie du film par Gérard Rancinan
© Gérard Rancinan
3 7 ° 2 L E M AT I N ( 19 8 6 )
Jean-Jacques Beineix, Béatrice Dalle
et Jean-Hugues Anglade
Photographie du tournage
par Gérard Rancinan
© Gérard Rancinan
Zorg (Jean-Hugues Anglade)
et Betty (Béatrice Dalle)
Photographie du film
© Archives Beineix
Jean-Jacques Beineix
Photographie du tournage
© Archives Beineix
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PA RC O U R S D E L’ E X P O S I T I O N S C È N E 1
La salle de bains de Diva (1980)
Synopsis
Cynthia Hawkins (Wilhelmenia Wiggins Fernandez), la sublime diva, refuse tout enregistrement de ses
récitals. Pourtant l’un de ses fans, le postier Jules (Frédéric Andréi), enregistre l’un de ses concerts à son
insu. Dans le même temps, une call-girl glisse dans la sacoche du jeune homme une cassette mystérieuse,
avant d’être abattue par des gangsters. L’innocent Jules, éperdu de musique, se retrouve donc au cœur
d’une double intrigue. Traqué, il est aidé par Alba (Thuy An Luu), femme-enfant en patins à roulettes,
et le sage Gorodish (Richard Bohringer). Pour son premier long-métrage, Jean-Jacques Beineix s’inspire
d’un roman de Delacorta. Véritable phénomène, ce film aux allures d’opéra bleu remporta quatre Césars.
En entrant dans la salle de bains, le visiteur replonge dans le loft de Diva. Comme dans le film tout est bleu !
Immédiatement saisi par le son et par une intensité visuelle, le visiteur plonge au cœur de l’intrigue.
Les extraits du film qui envahissent l’espace ne font plus qu’un avec le décor reconstitué. On retrouve la baignoire
dans laquelle le sage Gorodish fume son cigare, la vague qui ne cesse jamais de chavirer, le puzzle avec
la mouette… On découvre également ici des œuvres de François Morellet et Jacques Monory, artistes que
Jean-Jacques Beineix apprécie particulièrement. Avec Acrobatie n°4 de François Morellet et l’Opéra Furia n°8
de Jacques Monory, on retrouve parfaitement l’atmosphère du loft.
Les bureaux du Dr Durand et du Dr Silbovic de Mortel Transfert (2001)
Synopsis
Michel Durand (Jean-Hugues Anglade) est psychanalyste. Il s’endort lors d’une séance, et découvre
à son réveil qu’Olga Kubler (Hélène de Fougerolles), l’une de ses patientes nymphomane et cleptomane,
est morte sur son divan. Commence alors une descente burlesque et tragique dans les confins
de l’inconscient, entre rêve et cauchemar. Ce film est tiré d’un livre de Jean-Pierre Gattégno.
Pour la première fois, Jean-Jacques Beineix intègre dans l’un de ses films, ses propres tableaux.
On pénètre ici dans l’univers fantasmagorique de Mortel Transfert : ses angoisses, sa tragédie burlesque et ses
visions. Les deux cabinets des psychiatres du film sont évoqués. Dans le bureau du Dr Michel Durand à
l’ambiance très zen, le public est convié à s’allonger sur le divan. S’il ne veut livrer ses pensées intimes, il pourra
écouter les confidences des acteurs Jean-Hugues Anglade, Dominique Pinon ou Hélène de Fougerolles, qui nous
parlent de Jean-Jacques Beineix. Autre ambiance, le bureau du Dr Arman Slibovic est un espace où l’érotisme
se mêle au mystère. Le décor est entièrement constitué de mobilier provenant de la bibliothèque Paul-Marmottan
afin de coller au plus près de l’esthétique de ce bureau. Les sous-vêtements d’Olga Kubler négligemment jetée sur
un sofa contribuent largement à renforcer la portée sensuelle du lieu. Ce bureau évoque à lui seul le fantasme
et l’inconscient, thèmes omniprésents dans Mortel Transfert.
Diva
Affiche de René Ferracci, 1981
© Archives Beineix et ADAGP, 2013
Mortel Transfert
Affiche d’Andrzej Malinowski, 2001
© Archives Beineix
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Alba (Thuy An Luu) et Jules (Frédéric Andrei)
Photographie du film
© Archives Beineix
D I VA ( 19 81 )
La diva, Cynthia Hawkins
(Wilhelmenia Wiggins Fernandez)
Photographie du film
© Archives Beineix
Alba (Thuy An Luu) et Jules (Frédéric Andrei)
Photographie du film
© Archives Beineix
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M O RT E L T R A N S F E RT ( 2 0 01 )
Michel Durand (Jean-Hugues Anglade),
Olga Kubler (Hélène de Fougerolles)
et Max Kubler (Yves Rénier)
Photographie du film
© Archives Beineix
Jean-Jacques Beineix
L’Origine d’Edmonde
1989
acrylique sur toile
190 x 271 cm
Michel Durand (Jean-Hugues Anglade)
et Olga Kubler (Hélène de Fougerolles)
Photographie du film
© Archives Beineix
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La cour et l’impasse de La Lune dans le caniveau (1983)
Synopsis
Dans le « port de nulle part » : un docker (Gérard Depardieu) revient chaque soir dans l’impasse où sa sœur
s’est donné la mort. Pris entre les brumes des quais des cargos à décharger, et les vapeurs d’alcool, il rêve
de fuir le caniveau crasseux du « monde d’en bas » et la faune interlope du Mikado bar. Il quitte donc Bella
(Victoria Abril), la provocante et sensuelle fille du quartier, pour suivre la sublime Loretta (Nastassja Kinski)
vers le « monde d’en haut », celui des nantis, qui le fait fantasmer. Dans sa voiture décapotable rouge, elle
l’emmène, sous le clair de lune, vers des rêves aussi factices et inaccessibles que ceux promis par les
publicités.
Le tournage de ce film eut lieu dans les studios de Cinecittà en Italie, et son montage, dans les studios
de Billancourt. Présenté au Festival de Cannes, le film fut mal accueilli par la critique.
Évoquant remarquablement l’univers de David Goodis, auteur de The Moon in the Gutter dont il est tiré,
La Lune dans le caniveau est aujourd’hui devenu mythique.
On est loin ici de la blancheur immaculée des murs que l’on trouve habituellement dans les musées. Dans cette
impasse, tout semble souillé. Le visiteur est partagé entre le frisson de terreur et la poésie noire. L’impasse du
crime est reconstituée et telle une œuvre d’art abstraite, une large trace de sang s’étend sur le sol, métaphore de
l’univers sordide dans lequel se déroule une histoire au romantisme noir. Les deux univers, « le monde d’en haut »
et « le monde d’en bas », se font face au travers de deux grandes reproductions. Chacun est alors libre d’essayer
un autre monde, comme l’incite l’affiche de publicité « Try another world », ici reconstituée.
La forêt de IP5 - L’Île aux pachydermes (1992)
Synopsis
Tony (Olivier Martinez), un graffeur, et le petit Jockey (Sekou Sall) sont issus du monde urbain. Ils rencontrent
Léon Marcel (Yves Montand), un vieillard qui cherche à travers lacs et forêts quelque chose. Peu assorti,
le trio fait tant bien que mal, route commune, traversant aussi bien les forêts que les aires d’autoroute.
Cette quête initiatique les conduira vers l’amour et certaines révélations sur le sens de la vie. Ce film, dont
Jean-Jacques Beineix a co-écrit le scénario avec Jacques Forgeas, est son cinquième long-métrage de fiction.
Yves Montand est décédé lors des derniers jours de tournage de ce film, dans lequel il tenait absolument
à jouer.
Le parcours tend à s’achever sur une expérience mystique. Le visiteur est invité à partager la quête spirituelle des
personnages du film grâce à un miroir installé sur le sol. C’est l’évocation du lac, élément de la quête du vieux
Léon Marcel. Le bâton de marche original utilisé par Yves Montand ainsi que les vêtements qu’il portait sur le
tournage sont exceptionnellement exposés. De véritables reliques pour tous les fans de la star ! Dans cette pièce,
c’est le monde de la forêt, sa majesté et sa quiétude que l’on retrouve mais également le monde urbain dont sont
issus les personnages de Tony et du jeune Jockey. Ainsi, le graff d’IP5 réalisé par l’artiste Darco fait face à la
beauté du lac.
La Lune dans le caniveau
Affiche de Pierre Peyrolle
1983
© Archives Beineix et ADAGP, 2013
IP5 - L'Île aux pachydermes
Affiche du film
1992
© Archives Beineix
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L A L U N E DA N S L E CA N I V E AU ( 19 8 3 )
Loretta (Nastassja Kinski)
et Gérard (Gérard Depardieu)
Photographie du film
© Archives Beineix
Jean-Jacques Beineix, Victoria Abril
et Gérard Depardieu
Photographie du tournage
© Archives Beineix
Loretta (Nastassja Kinski)
Photographie du film
© Archives Beineix
Gérard (Gérard Depardieu)
Photographie du film
© Archives Beineix
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I P 5 - L’ Î L E AU X PAC H Y D E R M E S ( 19 9 2 )
Olivier Martinez, Sekkou Sall
et Jean-Jacques Beineix
Photographie du tournage
© Archives Beineix
Olivier Martinez au premier plan
Photographie du tournage
© Archives Beineix
Léon Marcel (Yves Montand)
Photographies du film
© Archives Beineix
Yves Montand et Jean-Jacques Beineix
Photographie du tournage
© Archives Beineix
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La salle des projets avec L’ Affaire du siècle (film non réalisé)
Synopsis
Deux jeunes vampires rêvent de s’acheter le château qui leur permettrait d’échapper aux vicissitudes
de la vie moderne. En manque d’argent, ils font appel à un vieux vampire pour les aider à monter le « hold-up
du siècle ». Cette comédie burlesque, inspirée de La Vierge de glace de Marc Behm, est d’abord un projet de
film. S’il n’a finalement pas encore pu être réalisé, le projet a donné lieu à la publication d’une bande dessinée
en quatre volumes, dont les deux premiers sont déjà parus aux éditions Cargo Films/Au Diable Vauvert.
Cette salle dite « des projets » met en lumière ce qui, à tort, est souvent oublié une fois un film réalisé : le travail
préparatoire. Sur les murs se déploient les magnifiques dessins que Jean-Jacques Beineix avait commandés
au décorateur Thierry Flamand. Simples croquis de travail ou véritables œuvres d’art, ces documents n’avaient
encore jamais été présentés au public. Parallèlement, on découvre une maquette de chauve-souris qui devait être
modélisée et la bande-annonce du projet. Dans cet espace, c’est tout ce qui doit être écrit, dessiné, conçu
et réalisé, pour partir à la recherche de financeurs, soutiens, partenaires et autres distributeurs qui est mis
en valeur. La vie d’un film débute bien avant sa diffusion sur les écrans, cette salle permet d’en rendre compte.
La salle des projets, vue de l'exposition « Studio Beineix ». © Philippe Fuzeau
Le mot du scénographe
« Le chemin le plus court d’un point à un autre n'est pas la ligne droite, mais le rêve » dixit le professeur
d’anglais dans Roselyne et les lions.
L'exposition s'organise comme un studio, un véritable loft de plus de 800 m2 avec cuisine, salle de bains,
bureau ou jardin. Chacune de ces pièces permet de (re) découvrir, en devenant l'acteur, la filmographie
de Jean-Jacques Beineix. Loin d'une exposition « documentaire » nous avons souhaité plonger le visiteur
dans les ambiances si particulières de films aujourd'hui devenus cultes. Grâce à un travail sur les décors,
les lumières, les cadrages nous souhaitons raviver les souvenirs cinématographiques des spectateurs
et donner envie de découvrir plus encore l'univers de Jean-Jacques Beineix. Des objets répartis ici
ou là dans l'exposition sont des liens entre acteurs et visiteurs. D'un film à l'autre, la visite nous livre
un Jean-Jacques Beineix aux multiples facettes.
Cédric Guerlus
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La cuisine de 37°2 le matin, vue de l'exposition « Studio Beineix ». © Philippe Fuzeau
Le cabinet de Dr Slibovic de Mortel Transfert, vue de l'exposition « Studio Beineix ». © Philippe Fuzeau
La salle de bains de Diva, vue de l'exposition « Studio Beineix »
À gauche, Jacques Monory, Opéra Furia « A », n°8, 1975, huile sur toile, 195 x 342 cm,
collection Sylvie Balthazart-Eon. © Philippe Fuzeau
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Le cabinet du Dr Docteur de Mortel Transfert, vue de l'exposition « Studio Beineix »
© Philippe Fuzeau
La forêt d'IP5, L'Île aux pachydermes, vue de l'exposition « Studio Beineix »
© Philippe Fuzeau
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PA RC O U R S D E L’ E X P O S I T I O N S C È N E 2
« STUDIO BEINEIX », SCÈNE 2 : JEAN-JACQUES BEINEIX, UN ARTISTE TOTAL
Dédiée au cinéma et au réalisateur Beineix, l’exposition propose également une découverte des autres talents
de l’artiste ainsi que d’une part plus intime de l’homme. Musique, arts plastiques, écriture… les influences et
créations personnelles de Beineix sont révélées au public, éclairant la figure d’un passionné, concevant le cinéma
comme un art total qui entre en résonance avec tous les autres. Artiste-peintre, documentariste, producteur,
musicien et écrivain, toutes les facettes de ce grand touche-à-tout sont dévoilées. Trois espaces dans le parcours
de l’exposition offrent aux visiteurs la possibilité de cette découverte. Accrochage renouvelé ou accueil de
performances musicales, le salon de musique, le cabinet de curiosités et la galerie d’art partagent également
un caractère évolutif et seront régulièrement réactivés.
Le salon de musique
Cette pièce aborde le rapport qui lie Jean-Jacques Beineix à la musique : pianiste depuis quinze ans, le réalisateur
est un grand mélomane. Au cœur de ce salon de musique, Jean-Jacques Beineix présente une œuvre
spécialement conçue pour l’exposition. Il s’agit d’un piano à queue sur lequel est reproduit l’un de ses tableaux
intitulé La Fin du monde. Le tableau original est présenté aux côtés de l’instrument dans un jeu de miroir. Cet
ensemble fait écho au service en porcelaine de Limoges, également présenté au sein du salon de musique, qui, de
la même façon, avait été créé à partir d’une peinture de Jean-Jacques Beineix pour le Festival de Cannes de 1996.
Sur le piano anamorphosé, Jean-Jacques Beineix viendra lui-même jouer une pièce emblématique d’Erik Satie,
Vexations (1893). Cette œuvre, qui consiste en 840 exécutions d’un court fragment musical, est l’une des
plus longues de l’histoire de la musique, Jean-Jacques Beineix rebaptise, non sans humour, cette performance
musicale jouée sur son piano-tableau « Les Beixations ». Des élèves du conservatoire de Boulogne-Billancourt
ainsi que des pianistes amateurs se succèderont également pour assurer la performance. Des partitions écrites
par Jean-Jacques Beineix sont aussi exposées, dont le morceau de rap ouvrant IP5-L’Île aux pachydermes
intitulé Le Tagueur hagard.
Ce salon de musique bénéficie du soutien de L’Espace Yamaha Premium de Versailles et du conservatoire
à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt, Grand Paris Seine Ouest.
Jean-Jacques Beineix au piano. Au mur, son tableau, La Fin du monde, 2001, huile sur toile, 200 x 200 cm.
© Philippe Fuzeau
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Le cabinet de curiosités
Comme dans un cabinet de curiosités, Jean-Jacques Beineix a souhaité dévoiler une part de son intimité. Des
objets en tous genres, révélant des parts de vie, les influences ou inspirations du réalisateur, sont présentés.
Sans hiérarchie d’accrochage, tout est mêlé : récompenses de cinéma et divers souvenirs des tournages, cartes
de membre, diplôme d’alpiniste et objets personnels. Parmi les objets notables de ce cabinet, on découvre la
célèbre Raymonde, la moto qui permet à Roselyne et Thierry de suivre leur rêve dans le film Roselyne et les lions.
Au-delà de la sphère publique, le visiteur est bien entré ici dans l’appartement de Jean-Jacques Beineix. Ses
documentaires sont également mis à l’honneur dans cet espace avec des extraits d’Otaku, Loft Paradoxe, Assigné
à résidence, et Place Clichy sans complexe qui révèlent un réalisateur engagé et témoin de son temps.
Le cabinet de curiosités, vue de l'exposition « Studio Beineix ». © Philippe Fuzeau
La galerie d’art
Quel passionné d’art n’a jamais rêvé posséder sa propre galerie d’art dans son appartement. C’est chose faite
dans le studio Beineix.
Jean-Jacques Beineix se livre toujours plus en dévoilant une nouvelle face de lui-même méconnue du public.
Il expose pour la première fois en France ses œuvres plastiques, tableaux et installations. Jusqu’alors le peintre
se cachait derrière la caméra (les admirateurs de l’artiste reconnaîtront les peintures présentes dans Mortel
Transfert), il avance désormais dans la lumière. Explosions abstraites et colorées, ses œuvres envahissent
l’espace. Même si la peinture est à l’honneur dans cet espace, le cinéma n’est jamais loin. On comprend très vite
combien les différentes productions de Jean-Jacques Beineix sont liées. Les quelques extraits choisis en font
la preuve.
La galerie d'art de Mortel Transfert présentant les tableaux de Jean-Jacques Beineix,
vue de l'exposition « Studio Beineix ». © Philippe Fuzeau
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PA RC O U R S D E L’ E X P O S I T I O N S C È N E 3
« STUDIO BEINEIX » SCÈNE 3 : L’ENVERS DU DÉCOR
Au-delà d’une exposition consacrée à un seul artiste, « Studio Beineix » est un hommage au monde
du cinéma. Dans cette ultime étape du parcours, le visiteur est invité à découvrir les coulisses du 7e art
au travers d’une évocation des studios de Billancourt.
« En cet hiver 1982, la lourdeur de l’outil de montage était encore telle que l’on se retrouvait généralement dans
les studios, locataires de salles de montage, pour finaliser ensuite dans les différents auditoriums attenants les
étapes ultimes du bruitage, du doublage, et enfin du mixage. Billancourt était une petite usine, une ruche
bourdonnante où dans chaque alvéole on faisait son miel des images butinées aux quatre coins de l’imagination
d’une bonne demi-douzaine de timbrés du bocal qui rêvaient chacun d’être la reine des abeilles pour une soirée
des Césars. » (Jean-Jacques Beineix, Les Chantiers de la gloire – Ed. Fayard, 2001).
Comme en témoigne Jean-Jacques Beineix dans ce récit autobiographique, l’histoire du cinéma français est
inextricablement liée à celle des studios de Billancourt. Tout commença avec les expériences cinétiques du
professeur Étienne-Jules Marey (1830-1904) qui furent réalisées à la station physiologique du parc des Princes.
Celui-ci mit au point le fusil photographique et la caméra chronophotographique. Présentée en 1882 à l’Académie
des Sciences, cette dernière lui permettait d’enregistrer, sur une seule surface sensible, plusieurs phases du vol
d’un oiseau. La voie vers le cinématographe était ouverte.
Quelques années plus tard, en 1912, le studio cinématographique « L’Éclipse » vint s’installer à Boulogne
au 32, rue de la Tourelle. Avant de devoir fermer précipitamment à cause de la Première Guerre mondiale, il eut
le temps d’accueillir le tournage de La Reine Élisabeth avec Sarah Bernhardt.
Après la guerre, le cinéma fit son retour. Vers 1923, Henri Diamant-Berger transforma les ateliers d’une société
d’aviation en déclin, rue du Fief à Billancourt, en studios de prises de vues. Il fonda ensuite, en 1926, le studio
de Billancourt, quai du Point-du-Jour. L'époque fut brillante. Abel Gance, Carl Theodor Dreyer, Jean Renoir,
Marcel Pagnol et d'autres y filmaient leurs chefs-d'œuvre. Et ce, malgré les risques qu'un tournage comportait.
Une étincelle pouvait enflammer les pellicules, un accident d'éclairage provoquer un incendie. En 1933, le studio
devint le « Paris-Studios-Cinéma » qu'un article de la revue Architecture d’Aujourd’hui, publié en avril 1938
décrivait ainsi : « C’est une puissante organisation possédant une installation technique très complète et
moderne… La disposition des bâtiments est aussi rationnelle que possible ». En 1947, les studios du « Monde
Illustré » créés par le réalisateur Léo Joannon en 1941 changèrent de nom pour prendre celui de « Studios de
Boulogne ». Les bâtiments sis avenue Jean-Baptiste-Clément accueillaient une nouvelle et féconde génération
de réalisateurs : Claude Autant-Lara, René Clair, Jacques Tati…
L'arrivée des cinéastes de la Nouvelle Vague qui préféraient tourner en extérieur, amorça le déclin des studios.
Ceux de Billancourt disparurent. Ceux de Boulogne se reconvertirent en studios de télévision.
L’histoire des studios de Boulogne et Billancourt fait écho à l’actualité de ceux de Cinecittà aujourd’hui menacés
de fermeture. Jean-Jacques Beineix nous permet de faire le lien entre ces deux studios puisqu’il tourna La Lune
dans le caniveau en Italie et réalisa le montage de ce film à Billancourt. Des archives inédites sont ainsi exposées
pour témoigner de cette aventure : photographies de tournage ou encore dessins originaux des décors réalisés
par Hilton Mc Connico pour ce film.
La mise en lumière de ces studios permet également de découvrir l’envers du décor du cinéma. La parole est
donnée à ceux que l’on connaît moins : les producteurs, monteurs, spécialistes de l’image en trois dimensions ou
story-boarders afin qu’ils nous livrent leurs techniques. Un matériel cinématographique identique à celui utilisé
sur les tournages des films de Jean-Jacques Beineix dans les années 1980 est présenté. Pierre Befve, l’ingénieur
du son (aujourd’hui chef opérateur) qui a travaillé avec le réalisateur sur entre autres 37°2 le matin, dévoile son
matériel et notamment son chariot de son.
En guise d’épilogue, une véritable salle de projection. Dans un espace cinématographique, le visiteur pourra
approfondir sa découverte de l’univers cinématographique de Jean-Jacques Beineix en visionnant quelques-unes
des scènes cultes des six longs métrages de fiction.
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LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION
L E CATA LO G U E D E L’ E X P O S I T I O N
128 pages
Format 22 x 16 cm à l’italienne.
80 illustrations
Prix de vente public : 20 €
Sommaire
I/ Préface
II/ Mot de Jean-Jacques Beineix
III/ Le ca(dena)s Beineix et la petite boîte de Pandore, Introduction générale par Juliette Singer, commissaire
de l’exposition
IV/ Plan de l’exposition et parcours illustré de l’exposition
V/ Beineix, le Visuel et les années 1980 : Diva et La Lune dans le caniveau, Essai par Loïc Diaz-Ronda, critique
de cinéma
VI/ Utiliser toutes les couleurs, Interview de Jean-Jacques Beineix par Pierre-Évariste Douaire, critique d’art
VII/ La musique dans les films de Jean-Jacques Beineix, Essai par Phil Powrie, professeur de cinéma et auteur
de Jean-Jacques Beineix (Manchester University Press, 2001).
VIII/ Boulogne-Billancourt, ville de cinéma, Essai d’Émeric Pinkowicz, animateur de l’architecture et du patrimoine
de Boulogne-Billancourt
IX/ Jean-Jacques Beineix vu par…, Témoignages de Jean-Hugues Anglade, Dominique Pinon,
Hélène de Fougerolles…
X/ Bibliographie – Filmographie de Jean-Jacques Beineix
20
AUTOUR DE L’EXPOSITION
AU S E I N D E L’ E X P O S I T I O N « S T U D I O B E I N E I X »
PERFORMANCE
MUSICALE : LES
VEXATIONS D’ERIK SATIE
Tous les samedis à 16h du 6 avril au
6 juillet, une partie des Vexations d’Erik
Satie sera jouée au sein du salon
de musique de l’exposition.
P U B L I C E N FA N T
Un livret-jeu pour les 7-11 ans est mis à
disposition du jeune public à l’accueil.
Scolaires :
P U B L I C A D U LT E
4 ateliers proposés aux écoles
élémentaires de Boulogne et des villes
de GPSO.
Visites guidées
sans réservation
La Diva et l’Opéra (grande section)
L’apprenti critique de cinéma (CE2)
Hors-champ, moi enfant-spectateur
(CM1)
L’affiche : un art de la rue (CM2)
Tarif : 43 € et gratuit pour les
Boulonnais
Durée : 1 h 30
Les dimanches 21 avril, 26 mai, 23 juin,
07 juillet et 08 septembre, 15 h 00
Durée : 1 h 30
Tarif : 8 € par personne
Des visites en langue des signes
le mardi 21 mai, le jeudi 13 juin
et le samedi 14 septembre, 14 h 30
Durée : 1 h 30
Gratuit pour le public handicapé
Lectures
AU TO U R D E L’ E X P O S I T I O N
Individuels :
Visite-atelier
Viens faire ton cinéma ! : Une séance /
un film
Samedi 20 avril, 14 h 30 : Roselyne et
les Lions (création du costume de cirque
de Roselyne et de Thierry)
Samedi 25 mai, 14 h 30 : IP5- L’Île aux
pachydermes (tags et graffs)
Samedi 22 juin, 14 h 30 : Diva (plans et
cadrages)
Samedi 6 juillet, 14 h 30 : La Lune dans
le caniveau (création d’un thaumatrope)
Samedi 21 septembre, 14 h 30 : Mortel
Transfert (création d’une affiche
à la manière surréaliste).
Public cible : les 7/11 ans
Durée : 1 h 45
Tarif : 5.50 €
Conte-atelier
La Diva et l’Opéra
Samedi 20 avril, 10 h 30
Samedi 22 juin, 10 h 30
Samedi 21 septembre, 10 h 30
Public cible : les 5/7 ans et leurs
parents
Tarif : 5.50 € pour les enfants,
6 €/4 € pour les adultes
Les mercredis des enfants
Beineix, l’envers du décor
Mercredi 10 avril, 14 h 30
Public cible : les 7/11 ans
Durée : 1 h 30
Tarif : 5.50 €
Pour ton anniversaire, Viens
faire ton cinéma !
Sur réservation.
Durée : 1 h 30
Tarif : 75 € pour un groupe
de 10 enfants maximum
21
A-S-H (centres de loisirs)
3 ateliers proposés aux A-S-H.
Une image animée (maternelle)
Affiche et cinéma (élémentaire)
Plans et cadrages au cinéma (maternelle
et élémentaire)
Tarif : 43 € et gratuit pour les
Boulonnais
Durée : 1 h 30
Entrez dans l’univers de Jean-Jacques
Beineix à travers la lecture d’extraits
littéraires et journalistiques.
Les mardis 30 avril, 28 mai, 25 juin
et 17 septembre, 18 h 00
Durée : 1 h 00
Tarif : 5.50 €
La surprise du jeudi
Jeudi 2 mai, 18 h 30 : Jean-Jacques
Beineix, l’envers du décor.
Durée : 45 mn
Tarif : 5.50 €
Sur demande
Visites guidées ou lectures pour les
groupes (20 personnes maximum)
sur rendez-vous au 01 55 18 54 40/
46 64/ 56 81
Durée : 1 h 30
Tarif : 85 € + droit d’entrée
par personne : 4 €
Visites en langues des signes pour les
groupes (12 personnes max) sur rendezvous au 01 55 18 54 40/ 46 64/ 56 81
Durée : 1 h 30
Tarif : 43 €
AUTOUR DE L’EXPOSITION
« STUDIO BEINEIX » HORS-LES-MURS
« C Y C L E J E A N - J AC Q U E S
B E I N E I X » AU C I N É M A
L ANDOWSKI
Du mardi 23 avril
au mardi 14 mai 2013
Mardi 23 avril, 20 h 45 : Diva
Samedi 27 avril, 16 h 00 : Diva
Mardi 30 avril, 18 h 30 : Diva
Mardi 30 avril, 20 h 45 : 37°2 le matin
Samedi 4 mai, 16 h 00 : 37°2 le matin
Mardi 7 mai, 20 h 45 : La Lune dans le
caniveau
Samedi 11 mai, 16 h 00 : La Lune dans
le caniveau
Tarif préférentiel pour tous : 5.50€
Gratuité pour les visiteurs de
l’exposition « Studio Beineix », sur
présentation du billet d’entrée.
I M M E R S I O N DA N S L E S
COULISSES D’UN
ENREGISTREMENT
AU C O N S E R VATO I R E D E
L A V I L L E D E B O U LO G N E BILLANCOURT
Jeudi 11 avril, 16 h 30 : Répétition du
spectacle d’art dramatique.
Jeudi 30 mai, 15 h 00 : Répétition du
spectacle lyrique Offenbach dans tous
ses états.
Mercredi 12 juin, 16 h 30 : Répétition de
la fête des orchestres.
Gratuit.
Sur réservation
au 01 55 18 46 64
Durée : 1 h 15
V I S I T E AT E L I E R E N
PA R T E N A R I AT AV E C L E
P Ô L E M U LT I M É D I A
Beineix en 3 claps à partir
de Roselyne et les lions
1ère séance au musée sur les décors
et les dialogues
2e et 3e séances au pôle multimédia
pour les prises de vue et montage
Cycle 1 : les mercredis 15, 22 et 29 mai,
14 h 00
Cycle 2 : les mercredis 11, 18, 25
septembre, 14 h 00
Public cible : enfants à partir de 9 ans.
Tarif : habitants de GPSO : 9 €,
habitants hors GPSO : 13 €
(les 3 séances)
Durée : 3 séances de 2 h 00
Inscription au 01 55 18 43 56
places limitées
Du cinéma à la photo :
composition de l’image
1ère séance au musée pour une visite
de l’exposition
2e séance au pôle multimédia pour une
initiation à la photographie et au travail
de composition des films
Cycle 1 : les samedis 1er
et 8 juin, 14 h 30
Cycle 2 : les samedis 21
et 28 septembre, 14 h 30
Public cible : adultes
Tarif : habitants de GPSO : 9 €,
habitants hors GPSO : 13 €
(les 3 séances)
Durée : 2 séances de 2 h 00
Inscription au 01 55 18 43 56
places limitées
La Lune dans le caniveau (1983)
Jean-Jacques Beineix
Photographie de tournage
© Archives Beineix
22
L A V I L L E D E B O U LO G N E - B I L L A N C O U RT E T L A C U LT U R E
LA VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT ET LA CULTURE
À travers l’engagement de Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt et président de Grand Paris
Seine Ouest, et d’Isaure de Beauval, maire-adjoint en charge de la Culture, du Patrimoine et de l’Action culturelle,
la Ville de Boulogne-Billancourt mène une politique culturelle ambitieuse et dynamique à la fois tournée vers son
exceptionnelle histoire et ouverte sur la création contemporaine.
Dès 1908, les studios Éclipse s’installent à Boulogne. Mais c’est en 1923, avec l’installation des studios de
Billancourt que la ville devient la capitale du cinéma. Jusqu’en 1960, date où les scènes commencent à se tourner
à l’extérieur, Boulogne-Billancourt est le « Hollywood français ». Plus de 700 films y sont tournés ! Toujours sous
les feux de la rampe, Boulogne-Billancourt reste une ville du cinéma. En 2013, aura ainsi lieu la troisième édition
du Festival international du film de Boulogne-Billancourt et depuis 2009, l’Espace Landowski accueille des
expositions à rayonnement international consacrées à des personnalités du monde du cinéma, telles Brigitte
Bardot et Romy Schneider.
Deuxième ville d’Île-de-France et 32e ville de France, avec ses 115 264 habitants, Boulogne-Billancourt fait
de sa politique culturelle un enjeu majeur, au cœur du projet de la Vallée de la Culture et du Grand Paris.
Le M-A30 / musée des Années Trente
Le M-A30 / musée des Années Trente est l’un des musées les plus importants dans sa spécialité, consacré
à la période à la fois riche et foisonnante de l’art classique et aux divers courants du réalisme dans l’entre-deuxguerres. De la fin des années 1910 au début des années 1950, peintres, sculpteurs, décorateurs, orfèvres et
designers réinventèrent et réinterprétèrent les codes de l’art classique. Parmi les plus connus, Le Corbusier,
Prouvé, Ruhlmann, Leleu, Juan Gris, Lempicka, Iacovleff, Chana Orloff ont illustré merveilleusement cette période.
Des thématiques spécifiques telles que les artistes voyageurs, le renouveau de l’art sacré, l’art du paysage,
l’art du portrait ou encore l’art animalier apportent un regard transversal sur l’entre-deux guerres.
Le M-A30 poursuit son renouveau et sa politique d’ouverture au plus grand nombre de disciplines artistiques
en accueillant dans ses collections des dépôts prestigieux d’œuvres : une centaine de tableaux et sculptures des
dépôts de l’État (Centre National d’Arts Plastiques), des pièces d’orfèvrerie Christofle, des objets de design
industriel d’Olivier Frénoy et depuis juin 2012, des costumes et accessoires de mode du musée Galliera,
musée de la Mode de la Ville de Paris.
Le M-A30 présente jusqu’au 21 avril 2013, une exposition sur André Maire, « Le tour du monde en 80 dessins »
au Cabinet d’Arts graphiques. Et enfin, en novembre 2013 se tiendra l’exposition « Tourbillonnante Joséphine
Baker ».
Les autres musées municipaux
Le musée Paul-Belmondo
14, rue de l’Abreuvoir
01 55 18 69 01
Ouvert en 2010 au sein du château Buchillot, le musée Paul-Belmondo abrite un ensemble exceptionnel
de sculptures, médailles et dessins de celui qui fut le dernier des grands sculpteurs classiques français.
Son œuvre sculpté se compose ainsi de modèles originaux en plâtre, d’œuvres préparatoires et d’œuvres
en marbre ou en bronze. Cette collection unique en France résulte de la donation des enfants du sculpteur
(Muriel, Alain et Jean-Paul Belmondo) à la ville de Boulogne-Billancourt en 2007. La muséographie originale,
inspirée des cabinets de curiosité du XVIIIe siècle, offre au visiteur un univers sobre et majestueux mais aussi
une ambiance très intimiste à travers les réserves visitables qui témoignent du travail préparatoire de l’artiste.
Une galerie tactile, créée grâce au soutien de la Fondation Aéroports de Paris, permet également d’appréhender
les œuvres non plus seulement avec le regard mais avec la main, et de ressentir au plus près le geste
du sculpteur. Le parcours de visite permet également de découvrir une évocation de l’atelier de Paul Belmondo
tandis que le jardin et la cour d’honneur accueillent des œuvres de l’artiste (dont deux bronzes ont pu être
réalisés grâce aux dons de particuliers boulonnais) mais surtout celles d’autres sculpteurs de son époque.
23
Le musée-jardin Paul-Landowski
14, rue Max-Blondat
01 46 05 82 69
Le musée-jardin Paul-Landowski, construit sur l’emplacement de la maison-atelier qu’occupait l’artiste, présente
un fonds exceptionnel et représentatif de son art. Après avoir obtenu le Grand Prix de Rome de sculpture en 1900
avec son David combattant, Paul Landowski s’installe à Boulogne-sur-Seine en 1905, où il habite et travaille
jusqu’à sa mort en 1961. Il connut une renommée mondiale durant l’entre-deux guerres, notamment avec la
réalisation du célèbre Christ Rédempteur qui domine la baie de Rio de Janeiro.
La petite statuaire exposée dans le musée-jardin rend compte de l’art intimiste de Paul Landowski tandis que des
maquettes de monuments témoignent de l’ampleur de la statuaire monumentale. Plusieurs murs du Temple de
l’Homme, qui remportèrent un grand succès lors de leur présentation à l’Exposition Internationale des Arts
décoratifs de 1925, donnent un aperçu du projet que Landowski poursuivra toute sa vie, sans jamais pouvoir
hélas le finaliser. Ce projet ambitieux visait à célébrer l’épopée humaine dans toute son universalité, et témoignait
de la vaste réflexion philosophique qui sous-tendait le travail de l’artiste.
Le jardin est aménagé à l’image de la vaste réflexion humaine qui est au centre de l’œuvre de Paul Landowski.
La Bibliothèque Paul-Marmottan
7, place Denfert-Rochereau
01 55 18 57 61
Construite à la fin du XIXe siècle, la bibliothèque Paul-Marmottan est inscrite à l'inventaire des monuments
historiques, et a reçu en 2012 le label « Maison des Illustres ». Bibliothèque d'exception, elle est l'œuvre et la
passion d’un homme, Paul Marmottan, pour le Premier Empire et l'histoire napoléonienne. Léguée à l'Académie
des Beaux-Arts au début du XXe siècle, elle constitue avec le musée Marmottan-Monet, la Fondation Marmottan.
Conformément aux souhaits de Paul Marmottan, écrivain, voyageur et « amateur-connaisseur » de l’Europe
napoléonienne, la bibliothèque est restée à la fois une demeure privée au charme délicat, un lieu de travail
de référence pour les chercheurs et les historiens, et un musée-galerie présentant un ensemble d’œuvres
remarquable. Elle renferme également un jardin néoclassique d'inspiration italienne et un auditorium.
Pleine de charme, elle accueille scientifiques et amateurs, tout en séduisant un public de tout âge, auxquels
sont proposés des conférences, des ateliers et des concerts.
24
LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE L’EXPOSITION « STUDIO BEINEIX »
L E S M É C È N E S E T PA RT E N A I R E S D E L’ E X P O S I T I O N
« Studio Beineix » n’aurait pu être réalisé sans le soutien de Renault et de Yoplait, mécènes de l’exposition.
YO P L A I T
Le groupe Yoplait est heureux de renouveler son soutien, pour la quatrième année consécutive, aux expositions
temporaires de l’Espace 2030 du M-A30 / musée des Années Trente de la Ville de Boulogne-Billancourt,
consacrées en 2013 à de grandes personnalités artistiques. Nous avons choisi de soutenir en ce début d’année,
l’exposition originale et inédite dédiée à Jean-Jacques Beineix, intitulée « Studio Beineix ».
Connu pour ses grands talents de réalisateur, cet artiste aux multiples facettes est également peintre, pianiste…
Des arts qu’il a toujours choisi de représenter dans ses films. L’exposition a justement l’intention de nous plonger
dans ses œuvres et de nous faire partager la représentation de l’art selon Jean-Jacques Beineix, c’est-à-dire un art
total (cinéma, musique, peinture, …).
Par ce mécénat, le Groupe Yoplait poursuit son engagement dans le soutien à l’art et son expression
contemporaine particulièrement riche et créative, comme en témoigne le travail pluridisciplinaire de Jean-Jacques
Beineix. Cette exposition conçue comme un parcours à travers le « Studio », entendu à la fois comme un lieu
d’habitation, intimiste et comme le lieu de tournage, en pleine ébullition, nous fait pénétrer dans l’univers
du réalisateur. Jean-Jacques Beineix a offert au public dès les années 80 un cinéma unique et nouveau.
Il a enrichi la manière de penser le cinéma et de représenter différemment une idée sur la pellicule. Nous sommes
particulièrement heureux d’accompagner la créativité, qui est pour nous source de toute innovation, en nous
associant à cette exposition unique et inédite, accessible à un très large public. Et nous souhaitons
que le parcours autour de l’œuvre de Jean-Jacques Beineix transporte les visiteurs dans l’univers
du cinéma et dans la pensée de l’artiste et les conduise vers de nouvelles découvertes artistiques.
Olivier Faujour
Président du Groupe Yoplait
R E N AU LT
Renault ne pouvait faire autrement que de soutenir l’exposition inédite dédiée à Jean-Jacques Beineix organisée
par la Ville de Boulogne Billancourt et intitulée « Studio Beineix ». Ce touche-à-tout de génie, artiste peintre,
documentariste, producteur, écrivain, est avant tout connu pour ses talents de réalisateur de cinéma.
Un univers, le septième Art, que Renault connaît bien et avec lequel l’entreprise entretient des liens étroits.
En effet, seulement quatre ans après la naissance du cinéma en 1895, Louis Renault apparaît dans un film au
volant de la voiturette Type A. C’est alors l’un des premiers industriels à voir dans le cinéma un nouveau moyen
de communication pour ses produits. Le siècle suivant, le cinéma se métamorphose et le secteur automobile
évolue mais Renault est resté un fidèle partenaire du septième Art, présent sur de prestigieux festivals
internationaux, comme sur les plateaux de tournage.
En partenaire fidèle et passionné du cinéma, Renault est présent sur les grands festivals cinématographiques du
monde entier (Festival de Cannes, Festival de Deauville, Festival de l’Alpe d’Huez, Festival de Marrakech, Festival
de San Sebastian, Festival de Gdynia, London Film Festival etc.). Ainsi, les véhicules Renault escortent depuis
vingt-huit ans les plus grandes stars jusqu’aux marches du Palais des Festivals à Cannes. En 2013 encore, Renault
reste le partenaire officiel du Festival et conduira les artistes internationaux du cinéma à bord de ses voitures.
Le soutien de Renault à l’exposition « Studio Beineix » s’inscrit dans cette longue histoire d’amour avec
le septième Art et ses représentants les plus créatifs et les plus talentueux comme Jean-Jacques Beineix.
« Studio Beineix » est également réalisé en partenariat avec la plateforme de vidéo à la demande FilmoTV.
Et reçoit le soutien des partenaires médias suivants :
25
EXPOSITION « STUDIO BEINEIX »
DU 4 AVRIL AU 29 SEPTEMBRE 2013
I N F O R M AT I O N S P R AT I Q U E S
M-A30
musée des Années Trente.
Espace Landowski
28, avenue André-Morizet
92100 Boulogne-Billancourt
AC C È S
MÉTRO
ligne 9 (Marcel-Sembat)
ligne 10 (Boulogne-Jean-Jaurès)
BUS
lignes 126 et 175
(Hôtel-de-Ville)
HORAIRES
Tous les jours sauf le lundi
et le 1er mai de 11h à 18h
TA R I F S
Plein tarif : 6 €
Tarif réduit : 4 €
Gratuité sous conditions
I N F O R M AT I O N S
Tél. : 01 55 18 46 42
http ://museedesannees30-beineix.fr
www.boulognebillancourt.com
www.annees30.com
www.boulogne-billancourt-tourisme.com
26
C O N TAC T S P R E S S E
E X POS ITION
Alambret communication
Leïla Neirijnck
01 48 87 70 77
[email protected]
VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT
Cécile Fize,
direction de la Communication de la Ville
01 55 18 40 42
[email protected]

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