Le test in-situ reste le plus complet…
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Le test in-situ reste le plus complet…
S olutions TEST DE CARTES Le test in-situ reste le plus complet… ▼ Augmentation des fréquences d’horloge, augmentation des densités des cartes, arrivée des techniques de montage en surface, etc. : à chaque évolution technologique pour la réalisation des cartes électroniques, on annonce la fin prochaine du test in-situ (ou test in-circuit). Mais il est tient solidement la place. Aeroflex, qui est (à travers IFR qu’elle a rachetée) à l’origine de cette technique de test, nous explique ici pourquoi le succès de cette technique ne se dément pas. C ertaines chaînes de production fonctionnent sans pratiquement fabriquer des rebuts. Il s’agit le plus souvent de fabriquer un produit relativement banalisé, avec un process rodé depuis des L’essentiel années. Dans ces conditions, le contrôle Inventé il y a 35 ans pour sur le produit fini est apporter une alternative au test fonctionnel, le test inréduit au minimum, situ domine toujours le voire éliminé. Si de marché du test des cartes telles situations exis Deux architectures sont en tent, ce n’est sûrement concurrence, “pure pin” ou pas pour la fabrication multiplexée de cartes électro Les problèmes critiques niques! Dans les indusd’accessibilité (sur les tries électroniques en cartes à haute densité) peuvent être contournés effet, les technologies avec la technique Boundaévoluent à une vitesse ry Scan (BS) vertigineuse, les lots de Le test à sondes mobiles, fabrication sont réduits qui pratique également du dans le temps (il y a test in-situ, apporte une peu de chances qu’un solution dans les cas simples même produit soit fabriqué à l’identique 40 pendant des années), les cartes sont de plus en plus denses, elles comportent des composants de plus en plus complexes, elles sont fabriquées à des cadences de plus en plus élevées. Un test poussé est indispensable. Pendant longtemps, on a pratiqué des tests fonctionnels, et uniquement cela. Pour effectuer ce type de test, la carte est placée sur un banc, on lui envoie des stimuli par un connecteur et on vérifie que la carte “réagit” comme prévu. Un tel test, pour peu qu’il soit poussé, prend du temps. Il n’est pas non plus d’une fiabilité à toute épreuve : la carte peut avoir passé le test avec succès et comporter une soudure mal faite qui va vite faire des siennes en exploitation, peut-être même avant (pour arriver sur son site de destination, la carte doit souvent voyager, et pas en première classe! Le test fonctionnel ne vérifie pas non plus que les fonctions de sécurité et de protection de la carte (surtensions, immunité et susceptibilité CEM) sont effectivement présentes sur celle-ci : en effet, celles-ci n’interviennent pas dans le fonctionnement normal de la carte et le test fonc- tionnel n’a donc pas à s’en occuper. Du coup, une carte peut fonctionner sans pour autant être conforme à son schéma électrique… Des défis sans cesse relevés Les inconvénients et les limites du test fonctionnel sont connus depuis longtemps. Marconi a été le premier à proposer une alternative : c’est le test in-situ (à l’époque, on employait le terme “in-circuit”, qui perdure encore aujourd’hui). Cette innovation majeure date de 1968. Le test in-situ, c’est “l’autre” révolution de l’année! Mais elle est passée inaperçue car la société britannique a d’abord utilisé cette technique pour répondre à ses besoins internes. Il a fallu attendre 1972 pour que “d’autres” commencent à en bénéficier. Et en 1976, les premiers modèles de testeurs in-situ sont installés en France. Les testeurs in-situ vérifient un à un les composants implantés sur une carte, ainsi que leurs interconnexions.A partir du moment où les composants sont bons, la carte est considérée comme opérationnelle. Pour accéder aux différentes broches MESURES 764 - AVRIL 2004 Solutions des composants et aux équipotentielles de la carte, celle-ci est placée sur un lit à clous. Chaque clou est relié aux “drivers” (qui appliquent les stimuli de test) et “sensors” (qui récupèrent les réponses) du testeur.Au fil des ans, les tâches demandées au testeur in-situ sont devenues de plus en plus complexes. Et combien de fois a-t-on entendu dire qu’il ne saurait pas relever le défi que posait telle ou telle avancée technologique des composants ou des techniques de fabrication des cartes! Eh bien, il est toujours là… Une architecture “pure pin” ou multiplexée ? Un des tout premiers défis à relever a été celui des composants numériques. Il a été rapidement surmonté, au prix d’une augmentation des puissances de calcul et de la complexité des drivers/sensors… et donc du prix du testeur. Dans le même temps, les cartes devenaient de plus en plus denses, nécessitant une augmentation du nombre de points de test. Pendant longtemps, les testeurs in-situ ont été des “pure-pin”, c’est-à-dire qu’ils avaient autant de drivers/sensors qu’il y avait des points de test sur la carte. Pour baisser le prix des testeurs, une solution est alors apparue : le multiplexage. Celui-ci permettait, pour un nombre de drivers/sensors donné, d’avoir un nombre de points de test plus élevé. Par exemple, avec un multiplexage 4x1, chaque driver/sensor permet de contrôler successivement 4 points de la carte. Malgré cela, cette approche ne s’est jamais imposée à tous. Il faut dire que sur un testeur multiplexé, les drivers/sensors sont plus complexes et il faut davantage de ressources de calcul. A l’arrivée, l’avantage de prix par rapport à une architecture “pure pin” classique n’est pas toujours absolument évident. Dans certains cas, l’architecture “pure pin” peut même se révéler moins onéreuse qu’une architecture multiplexée. Prenons le cas d’une carte comportant 512 équipotentielles.Avec une architecture “pure pin”, c’est simple, il faut prévoir une configuration à 512 points drivers/sensors.Avec une architecture multiplexée avec rapport de multiplexage 1x4, il faudra prévoir “a priori” 512 points qui autorisera l’utilisation de 128 drivers/sensors maximum en même temps. En poussant un peu la réflexion, il n’est pas dit que cela soit toujours suffisant. Supposons en effet que la carte comporte un composant à 244 broches. C’est ce composant qui va fixer la capacité du testeur. En effet, ces broches doivent être testées simultanément, ce qui ne peut pas être réalisé en ayant recours à un multiplexage. Si on prend un testeur à architecture multiplexée, il faut qu’il ait au moins 244 drivers/sensors afin d’être capable de réaliser le test simultané des 244 broches. Si on utilise un testeur avec un rapport de multiplexage de 1x4, il aura donc une capacité de 244x4, soit 976 points de test. Ce chiffre est à comparer aux 512 points de test de la configuration “pure pin”. Il semble évident dans ce cas que la solution “pure pin” sera plus économique. Lorsque l’on veut établir les comparaisons Comparatif des techniques Technique de contrôle Contrôles effectués Points forts Limitations Contrôle visuel - courts-circuits - valeurs de composants analogiques - soudures sur les broches de circuit imprimé - facilité d’utilisation - rapidité de mise en œuvre - peu onéreux - contrôle des composants mécaniques - impossibilité de voir les billes de soudure - difficulté de déceler les composants CMS absents - difficulté pour voir les manques de soudure - difficulté de voir si les bons composants sont aux bonnes positions - impossibilité de voir les problèmes de “timing” - Difficulté à lire les valeurs des composants CMS - efficacité dans le temps (fatigue des opérateurs) Test in-situ - courts-circuits - valeurs des composants analogiques - soudures sur les broches de circuit imprimé - fonctionnement interne des composants analogiques et numériques - programmation des composants - facilité d’emploi - rapidité de mise en œuvre - économique - performant - mesures électriques - programmation de composants - vrai test de courts-circuits - impossibilité de tester les billes de soudure - impossibilité de vérifier les composants mécaniques - impossibilité de voir les manques de soudure - impossibilité de voir les problèmes de timing Test fonctionnel - la ou les fonctions de la carte - les chaînes de composants - les réactions en vraie grandeur - certains paramètres impossibles à contrôler en in-situ du fait des capacités parasites amenées par les clous - test des fonctions de la carte - test des chaînes de composants - test en charge - contrôle des “timing” - composants absents - mise en œuvre difficile - pas de diagnostic au niveau d’une fonction - impossibilité de contrôler les fonctions de sécurité les fonctions de sécurité de la carte - pas de contrôle des soudures Test optique Automatique (AOI) - courts-circuits entre broches des boîtiers - valeurs marquées sur les composants analogiques - soudures sur les broches - position et présence des composants mécaniques et des composants de sécurité - hauteur des composants - orientation des composants - contrôle de la présence des composants - contrôle de la présence de soudures - présence de courts-circuits entre les broches des circuits intégrés - billes de soudure - présence des composants mécaniques - facilité de mise en œuvre - prix élevés - pas de mesures électriques - vitesse de test relativement faible - liaisons entre les composants - ne voit pas les courts-circuits sur les équipotentielles MESURES 764 - AVRIL 2004 41 Solutions Complémentarité des techniques Type de défauts Contrôle visuel Test in-situ Test fonctionnel ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ Courts-circuits Valeurs des composants Composants de sécurité* Défaut de soudure ☺☺☺ Composants manquants Composants en trop Composants endommagés Composants inaccessibles ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ Défauts de timing Test optique automatique ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ ☺☺☺ Billes de soudure *Il s’agit ici des composants de protection (CEM, surtensions, etc.) de la carte de coût entre les architectures “pure pin” et multiplexées, il faut aussi penser au coût à l’exploitation. Prenons ici le cas d’une carte déjà en production, mais qui subit quelques modifications de conception. Supposons que ces modifications sont mineures et que le lit à clous déjà installé peut être utilisé parce que les points de contacts se trouvent aux mêmes endroits (il “suffit” d’en faire la demande au concepteur). Bien sûr, comme la carte a été modifiée et qu’elle comporte de nouveaux composants, il faut réaffecter les broches et donc les signaux qui leur sont appliqués.Avec une architecture “pure pin”, cela se fait très simplement, il est facile de maîtriser l’affectation des ressources du testeur.Avec une architecture multiplexée, c’est beaucoup plus compliqué. La limitation de vitesse, ce n’est pas gênant Pour ces raisons, les architectures “pure pin” non multiplexées ont pu se maintenir sans problème sur le marché. Cette concurrence entre technique “pure pin” et technique multiplexée a animé (et Une offre étendue Pionnier des techniques de test in-situ pour le test des cartes électroniques, IFR a rejoint le groupe Aeroflex en juin 2003. La société, qui a adopté le nom de sa maison mère, commercialise 4 grandes familles de testeurs. La série 4200, destinée au test in-situ, permet de réaliser des tests sans vecteur (test structurel) ainsi que des tests Boundary Scan. Le dernier modèle annoncé est le 4250 “Pure Pin”, qui offre un maximum de 2 048 points de test comme ses prédécesseurs. Le modèle 4500 est un testeur à sondes mobiles doté de fonctions in-situ classiques (accès par lit à clous). Il comporte 4 sondes mobiles et peut également traiter jusqu’à 1 020 points analogiques. Il est également conçu pour réaliser des tests boundary scan. Ce testeur possède des originalités intéressantes. C’est ainsi qu’il est possible de programmer l’angle d’inclinaison des sondes mobiles (ce qui facilite l’accès à certains 42 points masqués). Autre point intéressant, la technique NetzTest permet de réduire de manière drastique le nombre de mouvements de déplacements de sondes lors des tests de courts-circuits. Pour une carte à 100 nœuds, il faut 100 mouvements seulement contre 5 000 avec l’approche classique. Les testeurs de la série 5200 sont des testeurs MDA (test de défauts de fabrication) d’une capacité de 2 112 points maximum et offrant une cadence de 1 200 tests par seconde. Enfin, les modèles de la série 5300 sont des testeurs combinés in-situ et fonctionnel, à la fois analogiques et numériques. Aeroflex France possède une équipe de 17 personnes dédiées au test de cartes. La société a une importante activité de services : elle propose un service de développement d’interfaces (lits à clous) et de conception de programmes de test. continue d’animer) le débat mais elle n’a jamais mis en doute la pérennité des techniques du test in-situ. D’autres facteurs ont été plus troublants. On se souvient du débat sur la vitesse.Au départ, pas de problème,les testeurs in-situ pouvaient sans problème tester les composants à leur vitesse réelle de fonctionnement.Par la suite,les composants se sont mis à travailler à des fréquences d’horloge de plus en plus élevées et les testeurs in-situ ont fini par “décrocher” : les stimuli de test sont appliqués à une vitesse plus lente que la vitesse qu’aura le composant lorsque la carte sera implantée dans son environnement réel. Finalement, cette limitation de vitesse, on s’en accommode très bien! La principale raison est que lorsque les testeurs in-situ s’évertuaient à suivre la vitesse des composants, ils avaient de bonnes raisons de le faire. Il y a une quinzaine d’années, les composants numériques à tester n’avaient pas la qualité de ceux d’aujourd’hui et il fallait donc pratiquer des tests poussés, à la vitesse réelle. Cela dit, la limitation de vitesse du test in-situ ne vient pas à proprement parler du testeur lui-même. En changeant le quartz qui fixe la fréquence d’horloge,on pourrait augmenter la cadence.En fait,le problème vient de l’interface du testeur avec la carte,c’est-à-dire le lit à clous. Celui-ci, comme chacun sait, comporte beaucoup de fils. Lorsque l’on veut travailler à des fréquences élevées, les capacités entre les fils contribuent à dégrader la qualité des signaux. D’autre part, comme les différents fils n’ont pas la même longueur, les temps de propagation entre les clous et les drivers/sensors du testeur varient d’une connexion à l’autre et il y a donc des décalages temporels entre les signaux (ce que les Anglo-Saxons appellent le “skew”). Quand on travaille à des fréquences relativement basses,ces différences de temps ne sont pas “visibles”.Aux fréquences élevées,par contre,ça peut devenir un vrai problème car le skew peut se traduire par des problèmes de synchronisation dans le séquencement des signaux.Il est possible de réaliser des interfaces qui travaillent à des fréquences très élevées,par exemple en ajustant les longueurs des fils, en compensant électroniquement les différences de temps de propagation, en diminuant les capacités entre les fils (par des blindages), etc. : mais tout cela a un prix! Le problème de l’accessibilité a été gonflé à l’excès Une autre limitation prêtée au test in-situ concerne l’accessibilité à la carte. Avec l’augmentation des densités des composants électroniques, avec l’arrivée de composants ayant des contacts sur le dessous (et non sur le côté), MESURES 764 - AVRIL 2004 Solutions il est sûr que l’accès par le lit à clous peut devenir problématique.Ceci a facilité l’émergence de technologies de test sans contact type AOI (Automatic Optical Inspection) et RX (rayons X).A voir le torrent de conférences et d’articles qui ont été consacrés à ces techniques, on a l’impression qu’elles ont tout écrasé et que le test in-situ a quitté la place! Là aussi,il faut garder la tête froide. La réalité est qu’aujourd’hui, l’immense majorité des cartes continuent d’être testées en in-situ.Les cartes pour mobiles GSM font partie des très rares exceptions. Il faut dire que les industriels ne sont pas fous! Ils savent que pour réaliser un test,la technique in-situ est la plus rapide à mettre en œuvre,c’est celle qui a le temps de test le plus court et qui fournit le diagnostic le plus précis (on “descend” au niveau du composant). S’il y a réellement un problème d’accessibilité, il existe de toute façon une alternative : c’est le “boundary scan”(BS) ou,comme on l’appelle encore, le JTAG. Cette technique permet, à partir du connecteur de la carte, d’accéder individuellement aux composants présents sur la carte. Pour cela, il faut que les composants en question soient dotés de la fonctionnalité BS. Cette technique est connue depuis longtemps et proposée sur la plupart des testeurs in-situ du marché. Certains industriels dans le domaine militaire ou télécoms sont des inconditionnels de cette technique, elle fait désormais partie de leur culture. Dans certains cas, le BS permet de “faire du neuf avec du vieux”. Supposons qu’une nouvelle carte nécessite 2400 points de test alors que le testeur en place a une capacité limitée à 2048 points de test. Grâce au BS, le testeur peut donc tester les composants qui ne sont pas accessibles au lit à clous, pour cause de nombre insuffisant de broches. Cela n’est pas une bonne nouvelle pour le constructeur de testeur que nous sommes! Cela dit, il faut que la carte ait été prévue pour ce type de test, donc qu’il y ait une réelle coopération entre les services de conception et de fabrication/test. Il faut aussi que les composants concernés existent en version BS. On le voit, ça fait quand même pas mal de conditions à remplir… Pour accélérer le test des courts-circuits masse Les testeurs de sondes mobiles passent 80 % de leur temps à effectuer des tests de courtscircuits. Pour effectuer un test de court-circuit, il faut vérifier que pour un point donné, aucun des autres points n’est en court-circuit avec lui. Ceci impose un grand nombre de déplacements de sondes. Pour raccourcir ce temps, Aeroflex propose deux solutions. La première est appelée “technique de test de court-circuit rapide”. Le testeur calcule, pour chaque point, quels sont les autres points qui ont une possibilité réaliste d’être en court-circuit avec lui. La technique consiste à délimiter une zone autour de chaque point (en fait un cercle) et de limiter Globalement, à part les exceptions culturelles que j’ai évoquées, le test BS reste encore marginal dans beaucoup d’applications. Une autre forme de test in-situ Une autre forme de test in-situ est apparue dans un passé relativement récent : c’est le test à sondes mobiles. Les sondes sont mobiles et peuvent aller n’importe où sur la carte, ce qui évite d’avoir à développer des interfaces avec lit à clous. La mise en œuvre d’un tel testeur est également rapide. Mais le test proprement dit prend plus de temps (les sondes sont en nombre limité et il faut qu’elles se déplacent) et surtout il est plus limité : le testeur à sondes Test des courts-circuits pour une carte à 100 points Nombre de mouvements de sondes Technique classique Test accéléré* Technique NetzTest (nombre de points)2 2 ~ nombre de points x 5 ~ nombre de points 100 2 2 100 x 5 100 5000 500 100 *Test classique mais limité aux points environnants MESURES 764 - AVRIL 2004 les tests de courts-circuits uniquement aux points qui se trouvent dans cette zone. La deuxième technique a été baptisée NetzTest. Elle est encore plus rapide. Elle repose sur la mesure de l’impédance de chaque point de la carte par rapport à la ligne d’alimentation ou la masse. Le testeur mémorise toutes ces impédances (il mesure la résistance, la capacité et la présence d’une diode), par apprentissage sur une carte bonne. En phase de test, il compare les résultats obtenus avec les valeurs mémorisées et en déduit s’il y a un éventuel court-circuit. Le nombre de mesures dépend de la configuration de la carte mais il est calculé automatiquement par le logiciel du testeur. mobiles est limité pour les tests numériques et il est surtout utilisé pour réaliser des tests analogiques. De plus, il passe le plus clair de son temps (disons 80 % de son temps) à vérifier qu’il n’y a pas de court-circuit. En effet, si on veut vérifier l’absence de court-circuit sur une carte qui compte 100 points de test, il faudra faire 1002/2 mouvements de sonde, soit 5000 mouvements. Comme ça prend beaucoup de temps, Aeroflex a mis au point de nouvelles techniques telles que le “test des courts-circuits modifié” ou le NetzTest, qui limite à respectivement 500 et 100 le nombre de déplacements des sondes. On l’aura compris, le test in-situ a de très beaux jours devant lui. Pour autant, il n’est pas omnipotent. Le test optique voire le test à RX peut contribuer à améliorer la couverture des tests. Mais il ne faut surtout pas perdre de vue qu’ils ne font pas de test électrique… Edmond Weigant Aeroflex* *Aeroflex France SAS 18, rue du Plessis-Briard - Le Canal Courcouronnes - 91023 Evry Cedex Tél.: 01 60 79 96 00 - Fax: 01 60 77 69 22 [email protected] 43