Saint-Julien

Transcription

Saint-Julien
Le vin de la semaine
Saint-Julien
Château Léoville Barton
Deuxième grand cru classé, le vin de la famille Barton
est d’un excellent rapport qualité/prix. D’autant que les belles
réussites se succèdent depuis le milieu des années 1980.
Fiche d’identité
Région
2002
2001
33 $
45 $
–
=
Appellation
2000
1999
1998
1996
1995
1994
1990
1989
1988
1985
1982
1959
1945
98 $
42 $
45 $
56 $
55 $
33 $
90 $
70 $
55 $
78 $
95 $
165 $
350 $
+
–
=
+
+
–
+
+
=
+
+
+
+
Bordeaux
Saint-Julien
Encépagement
72 % cabernet sauvignon, 20 % merlot, 8 % cabernet franc
Superficie
45 hectares
Propriétaire
Anthony Barton
Production annuelle
250 000 bouteilles
Les vins du domaine offrent un
nez exubérant de fruits noirs
(cerise, cassis), d’épices, de bois
de cèdre et de café. En bouche,
ils se révèlent concentrés et
­racés, marqués par des tannins
puissants mais très souples,
d’où un superbe velouté. Plu­
sieurs années en cave sont né­
cessaires à l’épanouissement de
ce grand vin, aux perspectives
de garde remarquables.
n Marché des enchères : la tendance
La hausse des prix joue
les prolongations. En bourgognes :
chevalier-montrachet 1998
Henri Clerc à 97 euros (+ 64 %)
ou musigny 1992 Jacques Prieur
à 165 euros (+ 92 %), sans oublier
les meursault des Comtes Lafon :
clos-de-la-barre 2003 à 148 euros
(+ 48 %) et 1990 à 188 euros ;
En bordeaux, les 1990 sont
à l’honneur avec un mouton
cote
Millésime à 228 euros (+ 45 %) ainsi que
les 2000 avec un chasse-spleen à
50 euros (+ 28 %) et un haut-brion
à 342 euros (+ 28 %). Du côté des
vieux flacons : cheval-blanc 1970
à 245 euros (+ 57 %) et 1961 à
800 euros, latour 1953 à 433 euros
(+ 62 %). En côtes-du-rhône,
château-rayas se distingue :
1998 à 200 euros (+ 26 %)
et 1988 à 365 euros (+ 42 %).
CotationTendance
Source : www.iDealwine.com.
C
hâteau Léoville Barton est
né de la division du do­
maine de Léoville en 1826,
lorsque Hugh Barton, un Irlan­
dais déjà propriétaire de Château
Langoa à Saint-Julien, rachète
une partie du vignoble. C’est ainsi
qu’un grand nom du Bor­delais
voit le jour, aux côtés des deux
autres parcelles issues de la vente,
Léoville Las Cases et Léoville
Poyferré. Le domaine appartient
toujours à la famille Barton, situa­
tion rare à Bordeaux où les tran­
sactions vont bon train. Devenu
propriétaire en 1983, Anthony
Barton a réussi le pari de faire
oublier les millésimes difficiles
de la Seconde Guerre mondiale
et la période de déclin des an­
nées 1970. Un 2000 exceptionnel
a inauguré le xxie siècle en beauté,
le 2005 est également sublime.
Parmi les atouts du domaine, une
forte proportion de vieilles vignes
et l’utilisation de cuves tradi­
tionnelles en bois, dé­libérément
conser­vées, quand la plupart des
producteurs bordelais s’en sépa­
raient en faveur de la cuve Inox.
Le cru n’ayant ni château ni chai
édifié sur ses terres, c’est à Langoa
Barton qu’ont lieu les vinifica­
tions et l’élevage.
Ventes sur iDealwine.com :
cave de la mairie de Paris
Clôture le 19 octobre à 19 h 30
et le 20 octobre à 17 h 30
L’Hôtel de Ville de Paris vous
ouvre les portes de sa cave
exceptionnelle, où les grands
millésimes du Bordelais
dominent. 1996 : la-missionhaut-brion, la-fleur-petrus,
lafite-rothschild ; 1990 :
la-gaffelière, domaine de
Chevalier ; 1989 : pontet-canet,
cheval-blanc, brane-cantenac ;
1986 : figeac, latour, ducrubeaucaillou… A signaler trois
splendides verticales : margaux
(1981 à 1998), haut-brion (1982
à 1998) et petrus (1988 à 1998).
La Bourgogne, moins présente,
propose six grands crus du
domaine de la Romanée Conti
en 1986. Enfin, une collection
de champagnes millésimés :
Krug Cru blanc 1976,
Gosset cuvée Bicentenaire
1982, Dom Ruinart 1988…
[ Peut-être la meilleure
opportunité du Bordelais
Le domaine a toujours pratiqué
des tarifs raisonnables pour un
deuxième cru classé, à tel point
que de nombreux amateurs
considèrent Léoville Barton
comme le meilleur rapport
­qualité/prix de Bordeaux. La
­verticale 1985, 1986, 1988, 1989
et 1990 est exceptionnelle ; 1994,
1998 et 1999, belles réussites,
offrent de véritables opportu­
nités. Du côté des vieux millé­
simes, 1945, 1949 et 1961 sont
de francs succès, mais il est pré­
férable de rester à l’écart des
années 1953 ou 1955.
[ Consultez gratuitement la cote
des vins aux enchères (30 000 références).
Achetez et vendez vos vins dans les plus
belles ventes aux enchères françaises.
Du 20 au 26 octobre 2006 / La Vie Financière
67