Communiqué - SIX media marketing inc.

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Communiqué - SIX media marketing inc.
Communiqué
Pour diffusion immédiate
L’album disponible le 11 septembre
Montréal, août 2015 – Six ans après Chamber Music, la complicité
au long cours entre le joueur de kora Ballaké Sissoko et le
violoncelliste Vincent Segal n’a cessé de s’enrichir et de s’épanouir
au fil de leurs périples et elle résonne plus que jamais sur l’album
Musique de nuit qui sera disponible le 11 septembre.
C’est d’ailleurs en tête-à-tête, sans le concours d’autres
instrumentistes, que Ballaké Sissoko et Vincent Segal ont cette
fois-ci choisi d’unir leurs forces, les forces sans apprêt ni limites de
ceux qui n’ont plus rien à se cacher, et qui ont encore tant à s’offrir.
L’idée de base était, comme pour Chamber Music, de fixer leurs
dialogues à Bamako. Manière de fomenter une sorte de conspiration
poétique, dans un lieu intime soustrait à l’empire de la multitude,
loin de tout ce qui pourrait divertir l’attention et l’inspiration. La
folie de ce siècle s’est chargée de perturber quelque peu ce dessein ;
mais aussi, in fine, de le justifier davantage. « Je suis parti de Paris
le 11 janvier 2015, raconte Vincent Segal, c’est-à-dire quelques
jours après la tuerie de Charlie-Hebdo, au moment même où
avaient lieu en France les grands rassemblements de soutien. »
Circonstances funestes, qui jettent un voile de tristesse sur les deux
amis, mais les confortent dans leur volonté de « s’abriter de la
rumeur du monde » – selon les mots du violoncelliste.
BALLAKÉ SISSOKO &
VINCENT SEGAL
Musique de nuit
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Source :
SIX Degrees
Informations : Simon Fauteux
[email protected]
Larissa Souline
[email protected]
SIX media marketing inc.
514 544-7013
70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
www.sixmedia.ca
Musique de nuit n’est en rien un commentaire de l’actualité ; mais
il s’élève tout au moins comme un contrepoint d’une intense
douceur. Conçu au cœur d’un pays, le Mali, qui n’est pas davantage
épargné par la violence, et à quelques heures de vol d’une France
meurtrie, ce disque sonne dans le grand brouhaha des hommes
comme une ode à l’irréductible pouvoir du murmure et de l’écoute,
de la bonne et belle intelligence, du savoir sensible mis en
harmonie.
Le répertoire assemblé par Ballaké Sissoko et Vincent Segal
entrelace des morceaux joués de longue date (Niandou, Musique
de nuit…), dans lesquels le duo s’emploie à creuser de nouveaux
chemins, et des pièces créées dans la pleine vérité de l’instant. En
deux faces, et à travers de multiples facettes, Musique de nuit
dévoile ainsi une même liberté en marche et en actes, où se
répondent les esprits des musiques mandingues, baroques,
brésiliennes, jazz, gitanes… Si Vincent Segal évoque à ce propos
Codona, le fabuleux attelage sans frontières formé à la charnière
des années 70 et 80 par Don Cherry, Collin Walcott et Naná
Vasconcelos, on pense aussi à plusieurs reprises aux inventions
ludiques et clairvoyantes du Penguin Cafe Orchestra de l’Anglais
Simon Jeffes, qui rêvait que sa musique résonne comme « un grand
oui en faveur de la survivance du cœur, dans un temps où il est
attaqué par les forces de la froideur, de la noirceur et de la
répression »… Des mots qui semblent décrire les chemins sans
limites que s’ouvrent Ballaké Sissoko et Vincent Segal.
Deux musiciens suffisamment maîtres de leurs traditions, de leur
art, de leur technique et de leurs instruments respectifs, pour
pouvoir se concentrer corps et âme sur tout ce qui les transcende
et les dépasse : la respiration, l’interaction, le partage. Et c’est ainsi
que Musique de nuit, ce traité de virtuosité sereine composé à
l’abri des terribles grondements de l’humanité, loin de toute
démonstration de force, célèbre ce qui sait encore rendre ce monde
poétiquement habitable. Loin de sa fureur, et au plus près de ses
frémissements vrais.