MAX INGRAND

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MAX INGRAND
Distributeur exclusif au Canada
3770, Boulevard Industriel, Sherbrooke (Québec) Canada J1L 1N6
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MAX INGRAND
Format
: 230 x 305 mm
Produit
: 927542
Format
: 230
305 :mm
Nombre
de xpages
256
Nombre
de
pages
:
256
Nombre d’illustrations : environ 300
Nombre
d’illustrations
environ
300
Illustrations
couleur et: noir
& blanc
Illustrations
et N&B
Couverturecouleur
reliée sous
jaquette
Couverture reliée sous jaquette
Prix de vente : 65 �
Prix : 124,95 $
ISBN
: 978-2-9155-4224-0
ISBN
: 978-2-9155-4224-0
Mise en: Octobre
vente libraires
Parution
2009 : 25 septembre 2009
Grille : 222
Exposition « Max Ingrand » à la galerie Jacques Lacoste,
12, rue de Seine, 75006 Paris, à partir de la mi-septembre.
Diffusion France Belgique Suisse :
VILO – 91 bis, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris.
Tél. : 01 45 77 08 05 – Fax : 01 45 79 97 15
149, rue de Rennes, 75006 Paris
lampe de table en verre opale satiné, piètement en
métal laqué blanc, éditée par fontana arte, 1954.
N O R M A Tél. : 01 45 48 70 96 – Fax : 01 45 48 05 84
ÉDITIONS
Mailwww.editions-norma.com
: [email protected]
www.editions-norma.com
LE LIVRE
Fasciné par le reflet magique de la lumière à travers les vitraux de Chartres, qu’il découvre enfant, Max Ingrand (1908-1969)
ne cesse durant près de quarante ans d’explorer les champs multiples du verre, matériau millénaire, sur le plan stylistique et
formel, du vitrail au design, du décor à l’architecture. Dans tous ces domaines, artisanaux ou industriels, le maître verrier
développe une technique remarquable. Ses décors à l’antique gravés à l’acide ou au sable en font une figure majeure de l’Art
déco. Il collabore au chantier du paquebot Normandie, travaille pour les plus grands décorateurs, Jules Leleu, Marc du Plantier,
André Arbus, pour des architectes comme Pierre Patout, auteur du pavillon du Collectionneur à l’Exposition internationale de
1925, ou Charles Siclis, promoteur de lieux à la mode dans le Paris des Années folles.
Au sortir de la guerre, l’usage du verre gravé se vulgarise, les matériaux composites apparaissent. Max Ingrand revient au
travail du vitrail. Son œuvre dans ce domaine, d’un expressionnisme inspiré de l’imagerie moyenâgeuse, est l’une des plus
prolifiques du siècle, en France où il intervient sur des édifices majeurs de l’art gothique, mais aussi en Allemagne, aux ÉtatsUnis, au Canada et au Brésil.
Après avoir exploité les jeux de la lumière naturelle, il s’interroge sur le luminaire. Faisant du verre la matière même de la lumière, il dessine des lampes et des appliques incandescentes, dalles polies et abrasées, blocs de pâte de verre taillée au burin. Une
démarche qui conduit ce tenant du classicisme français au design où son nom s’inscrit aux côtés de ceux de Serge Mouille et
de Gino Sarfatti. Certains de ses luminaires sont, cinquante ans après leur création, devenus des classiques, comme la lampe
de table en opaline blanche de 1954. Durant treize ans, il assure la direction artistique de Fontana Arte, créé par
l’architecte Gio Ponti. Fondateur de la société Verre Lumière à la fin de sa vie, il favorise l’émergence d’une nouvelle génération
de designers et expérimente les technologies les plus avancées en matière d’éclairage qu’il mettra au service du verre industriel
chez Saint-Gobain et surtout d’une architecture qu’il veut transparente.
Cet ouvrage de l’historien d’art Pierre-Emmanuel Martin-Vivier révèle, à travers documents d’archives et photographies
contemporaines réunis par la galerie Jacques Lacoste, la richesse et la diversité d’une œuvre que le cloisonnement des disciplines
artistiques, les querelles entre tenants de la tradition et de la modernité ont jusque-là empêché de considérer dans son intégralité.
L’AUTEUR
Docteur en histoire de l’art, Pierre-Emmanuel Martin-Vivier a consacré une thèse à la vie et à l’œuvre du décorateur
Jean-Michel Frank (Jean-Michel Frank. L’étrange luxe du rien, Éditions Norma). Spécialiste des arts appliqués du
XXe siècle, il a publié des monographies sur Jean Royère, Max Ingrand (Éditions Norma), participé à des expositions sur
Royère, Ruhlmann, Daum, Giacometti, le surréalisme. Expert indépendant, il enseigne à l’université de Paris IV-Sorbonne.
Juin 2009