le silence de l`exode - extended

Transcription

le silence de l`exode - extended
« Les musiques de l’exil »
VENDREDI 3 AVRIL 20H30 Auditorium MC2: - Grenoble
« LE SILENCE DE L’EXODE - EXTENDED »
YOM & L’Orchestre national de Lyon
[CRÉATION]
(France)
Yom
composition et clarinettes
Farid D.
violoncelle
Claude Tchamitchian
contrebasse
Bijan Chemirani
zarb, daf et bendir
Orchestre national
de Lyon
cordes et percussions
Bruno Fontaine
arrangements et direction
De l’exode à l’exil
« Le Silence de l’Exode », conçu en 2012 par le clarinettiste virtuose et compositeur Yom,
se veut comme un voyage en double miroir, entre puissante ancestralité et étonnante
modernité. Partant de l’épisode historique et fondateur de la sortie d’Egypte du peuple
juif et de ses longues années d’errance dans le désert du Sinaï, Yom se plonge dans la
confrontation universelle de l’humain avec sa solitude existentielle, au travers de tous
les exodes, quels que soient leur point de départ et leur destination.
Entouré du contrebassiste d’origine arménienne Claude Tchamitchian, du violoncelliste
oriental Farid D. et du percussionniste iranien Bijan Chemirani, Yom livre une traversée
hypnotique d’un ailleurs mystique, à la croisée des musiques juives, orientales et
moyen-orientales. Si l’on entend clairement dans cette oeuvre l’influence moyenorientale et orientale qui tend à s’intensifier dans la musique de Yom depuis quelques
années, c’est aussi la première fois que ses influences classiques, de Bartòk à Steve
Reich, sont aussi audibles.
Aussi est-ce tout naturellement que l’idée de créer une version orchestrale du Silence
de l’Exode est née. Cette version imaginée par Yom fait plus particulièrement appel aux
cordes, à leur texture sonore et possibilités multiples. Elles s’accordent à merveille
avec l’esprit du projet, sa charge émotionnelle et sa force mystique. C’est au pianiste,
chef d’orchestre, directeur musical, arrangeur et compositeur français Bruno Fontaine,
que Yom a confié l’écriture des arrangements de cette œuvre à renaître.
Coproduction Détours de Babel / Orchestre national de Lyon avec le concours de la MC2:
Grenoble
Yom
Guillaume Humery, dit Yom, naît à Paris le 26 mars
1980. Fasciné dès son plus jeune âge par le son qui
personnifie le chat dans le conte musical « Pierre et le
loup », il souhaite devenir clarinettiste. Il débute alors
la flûte à bec et la clarinette (qu’il joue de sa seule main
gauche, quand le prof assure la droite) dans une école
de musique de quartier.
À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris (CNR). Il
en sort sept ans plus tard avec un premier prix de
clarinette et intègre l’Orchestre Symphonique Français
dirigé par Laurent Petitgirard.
Il part ensuite s’adonner à son autre passion : le
klezmer, rejoignant le Klezmer Nova. Pour Yom, cette
musique des joies et des peines ashkénazes, où la
clarinette est reine, relie judaïté maternelle et héritage
instrumental de son grand-père.
Il sort son premier album « The Golem On The Moon », en
2004, puis multiplie les collaborations, avec notamment
le pianiste Denis Cuniot, le musicien traditionnel
chinois Wang Li avec qui il réalise deux albums, le
violoncelliste explorateur Farid D., le percussionniste
iranien Bijan Chemirani...
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, directeur musical
Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon,
fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski,
l’Orchestre national de Lyon est devenu un orchestre
permanent en 1969, avec comme premier directeur
musical Louis Frémaux.
Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement
par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de
concert de 2100 places, l’Auditorium.
Depuis 1983, l’Orchestre se consacre au répertoire
symphonique, et sa qualité se traduit par de
nombreuses tournées internationales et une riche
politique discographique.
L’ONL a eu comme directeurs musicaux successifs
Louis Frémaux (1969-1971), Serge Baudo (1971-1986),
Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson
(2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Le chef
américain Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions
depuis septembre 2011.
LA PRESSE EN PARLE ...
JASSER HAJ YOUSSEF : LES BONHEURS DU SOUFI
Exil. Le festival grenoblois Détours de Babel a choisi Jasser
Haj Youssef, 34 ans, comme artiste invité de sa cinquième
édition. « Avec ses trois facettes, il est emblématique de
l’esprit du festival, relève Benoît Thiebergien, directeur de la
manifestation. Il est inspiré par la tradition, il est musicien
de jazz et joue de la viole d’amour, un instrument baroque. »
Des influences diverses qu’il déclinera lors des trois dates
programmées : avec les Musiciens du Louvre-Grenoble, en
solo, à la viole d’amour ; enfin, avec le chœur académique
lycéen de Grenoble.
Elodie AUFFRAY - 15 mars 2015
VIOLE D’AMOUR ET D’EXIL À GRENOBLE
Le festival Détours de Babel se veut « pas tout à fait comme
les autres », « en résonance avec les questions de société ».
Chaque année, sa programmation inclassable et exigeante met
l’accent sur des croisements musicaux rabibochant musiques
traditionnelles, classiques et jazz, et se construit autour d’un
thème dédié. Après « l’identité » (2011), « le politique » (2012),
« le sacré » (2013) et « la nature » (2014), ce festival grenoblois
s’apprête à célébrer, du 14 mars au 3 avril, « les musiques de l’exil »
fort de 17 spectacles de création, dont 7 sont des commandes ou
des productions du CIMN, le Centre international des musiques
nomades.
Alexis CAMPION- 8 mars 2015
‫ﻏﺮﻭﻧﻮﺑﻞ ﺗﺤﺘﻔﻲ ﺑﻤﻮﺳﻴﻘﻰ ﺍﻟﻤﻨﻔﻰ ﺭﻓﻀﺎ ً ﻟﻠﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻟﻤﻨﻐﻠﻘﺔ‬
‫ﻏﺮﻭﻧﻮﺑﻞ ﺗﺤﺘﻔﻲ ﺑﻤﻮﺳﻴﻘﻰ ﺍﻟﻤﻨﻔﻰ ﺭﻓﻀﺎ ً ﻟﻠﺜﻘﺎﻓﺔ ﺍﻟﻤﻨﻐﻠﻘﺔ‬
À LA UNE
Au cœur de la programmation babélienne des Détours, qui
‫ةﺭيخألﺍ تﺍبﺍختنﺍلﺍ يف فﺭطتملﺍ نيميلﺍ دﻭعص مغﺭ ىلع‬، ‫مغﺭ ىلعﻭ‬
s’ouvre plus que jamais aux têtes d’affiche (Bregovic, Abd‫ةزهلﺍ‬
‫ةقيمعلﺍ‬
‫ﺍهثدحأ يتلﺍ‬
‫ءﺍدتعﺍلﺍ‬
‫يلﺭﺍش« ةلجم‬
‫ىلعﻭ»ﻭدبيإ‬
‫مغﺭ يف‬
Al Malik), on retrouvera cette année celui qu’un instrument
‫مغﺭ ىلع‬
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‫يسنﺭفلﺍ عمتجملﺍ‬، ‫ةيسنﺭفلﺍ ندملﺍ لﺍزت ﺍل‬، ‫ﺍهنم ةﺭيبك ةبسنب‬،
‫يف »ﻭدبيإ يلﺭﺍش« ةلجم ىلع ءﺍدتعﺍلﺍ ﺍهثدحأ يتلﺍ ةقيمعلﺍ ةزهلﺍ‬traditionnel ancestral d’Afrique subsaharienne a élevé au rang
‫ﺍهتﺍطﺍشن لصﺍﻭتﻭ فلتخملﺍ ﺭخآلﺍ ىلع ةقلغنملﺍ ةفﺍقثلﺍ ضفﺭت‬
– et tant pis si le terme est affreusement éculé – de « citoyen du
‫عمتجملﺍ‬
‫يسنﺭفلﺍ‬، ‫ةيسنﺭفلﺍ ندملﺍ لﺍزت ﺍل‬، ‫ﺍهنم ةﺭيبك ةبسنب‬،monde » : le prince de la kora Ballaké Sissoko qui a su, comme
‫ةﺭيﺍغم ىؤﺭب نﻭسجهي نيعدبمب فيﺭعتلﺍ ىلإ ىعست يتلﺍ ةدﺍتعملﺍ‬
‫ضفﺭت‬
‫ةقلغنملﺍ‬
‫لصﺍﻭتﻭ‬
‫ﺍهتﺍطﺍشن‬peu de ses congénères, semer un peu de graine d’avenir dans
‫ةفﺍقثلﺍ تﺍذ‬
‫ةينﺍسنإ ةعزن‬.
‫ىلعﺍً كلذﻭ‬
‫ﺭخآلﺍنم ﺑﻌﻴﺪ‬
‫فلتخملﺍ قطنم‬
‫تﺍﺭﺍضحلﺍ عﺍﺭص‬
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‫ةينيدلﺍﻭىعست‬
‫فيﺭعتلﺍ ىلإ‬
‫نيعدبمب‬
‫نﻭسجهي‬
‫ةﺭيﺍغم‬une tradition vieille comme le monde.
‫ةيفئﺍطلﺍ‬
‫ةيلبقلﺍﻭ‬
‫ىلع ةنميهملﺍ‬
‫ىؤﺭبلئﺍسﻭ‬
‫مﺍلعإلﺍ‬.
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‫ةينﺍسنإ ةعزن تﺍذ‬. ‫نم ﺑﻌﻴﺪﺍ كلذﻭ‬
‫قطنم‬Zibaoui
‫عﺍﺭص‬-‫تﺍﺭﺍضحلﺍ‬
‫بﻭﺭحلﺍﻭ‬Petit Bulletin #266 - Aurélien MARTINEZ - 18 mars 2015
Orass
29 mars 2015
‫مﺍلعإلﺍ لئﺍسﻭ ىلع ةنميهملﺍ ةيلبقلﺍﻭ ةينيدلﺍﻭ ةيفئﺍطلﺍ‬.
Retrouvez sur le web les grands moments et les coulisses
du Festival grâce à nos chroniques quotidiennes
(reportages, interviews, portraits, extraits de concerts) :
www.detoursdebabel.fr