Controle hormonal du métabolisme glucidique
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Controle hormonal du métabolisme glucidique
Contrôle hormonal du métabolisme glucidique Introduction Le fonctionnement harmonieux d'un organisme pluricellulaire nécessite une coordination des voies métaboliques des différents organes entre eux, on à besoin d'un système de communication. Deux grands systèmes de communication: - par le système nerveux (en adéquation avec ce qui se passe à lʼextérieur) - par le système endocrinien (il repère lʼapport énergétique) Les variation du niveau d'hormones plasmatiques permet à l'organisme de stocker de l'énergie quand la nourriture est abondante ou de mobiliser lʼénergie stockée dans les réserves en cas de besoin. Quelque soit l'état nutritionnel, la glycémie doit être maintenue dans des limites étroites => (4,4 à 6 mmol/L : a jeun) Ceci est rendu nécessaires du fait de l'utilisation exclusive (ou quasi exclusive) du glucose par certains types cellulaire. (Excès de glucose => pathologie). Cette homéostasie est réalisée essentiellement par lʼaction combinée de 4 hormones qui permettent le maintient de la glycémie : - l'insuline est la seule hypoglycémiante - les hormones hyperglycémiantes comme le glucagon, l'adrénaline et le cortisol sont les principales hormones hyperglycémiantes Rôle central du foie dans la maintient de la glycémie. Le foie est le principal centre de triage de l'organisme : il récupère les oses et les acides aminés par le système de la veine porte. Il prend ou libère du glucose selon les besoins énergétiques et la concentration sanguine en hormones régulatrices : role de tampon «glucose». 3 catégories d'hormones: - hormones peptidiques et protéiques, venant de l'hypothalamus, de l'hypophyse et du pancréas (insuline et glucagon) - hormones dérivées d'acides aminé (TYR) venant de la médullo-surrénale (adrénaline) ou de la thyroïde - les hormones stéroïdes (dérivés du cholestérols) et lipidiques, venant du cortico surrénale (cortisol) et des gonades I- L'insuline Elle signal l'état nourrit, elle est sécrétée en réponse à l'hyperglycémie. Structure: peptide a 51 résidus, avec deux chaines A et B reliées entre elles par des pont disulfures + 1 pont intrachaine A. Elle est synthétisée par les cellules béta des ilots de Langerhans à partir dʼun polypeptide unique. CONTRÔLE HORMONAL DU METABOLISME INTRODUCTION SECRETION INSULIN Insuline A - L'INSULINE SIGNALE L’ETAT NOURRI: elle est sécrétée en réponse à l’hyperglycémie Tyr Leu Ala Glu Arg Gly Taux de glucose sanguin é H2N Phe Val Glu Asn Val Leu Gln Granules de stockage Leu His Cys Peptide de 51 résidus formé deVal2 chaînes A et BHisunies Gly entre elles Gly Leu Ser par 2 ponts disulfures + 1 pont intrachaîne A. Cys B Phe HOOC Asn H2cellules N Gly Ile! des îlots de L’insuline est Phe synthétisée par les Val Glu Gln Cys Cys Langerhans du pancréas à partir d’un polypeptide unique. Cys Tyr Tyr Thr Thr Pro Lys Thr Asn ATP Ala A Ser Glu Leu Gln Tyr Leu Ser Cys Insuline libé libérée par exo Val COOH Peptides 7 Foie Muscle SECRETION INSULINIQUE Taux de glucose sanguin élevé levé Granules de stockage Pancréas ATP Cellule ! Insuline libé libérée par exocytose Foie Muscle Adipocytes Synthèse sous forme de préproinsuline. Dans le réticulum endoplasmique elle se retrouve sous forme de préinsuline. Dans le golgi, elle s'accumule dans des granules des cellules béta des ilots de langerhans, là, elle subit une maturation. Si taux 2 de glucose sanguin élevée, on a une pénétration du glucose dans les cellules béta par lʼintermédiaire dʼun transporteur (GLUT 2), dans la cellule il sera transformé en gl6P, il va subir la dégradation glycolitique et on aura une augmentation de la synthèse dʼATP. L'afflux de glucose entraine une augmentation de concentration en ATP, car glycolyse intense, se qui déclenche la sécrétion de ces granules par exocytose. L'insuline se retrouve dans la circulation et va agir au niveau du foie, des muscles et des tissus adipeux. Adip L’ INSULINE STIMULE LA MISE EN RESERVE CONTRÔLE HOR DES ENERGETIQUES L'insuline stimule laMOLECULES mise en réserve des molécules énergétique. 1° Effet mé métabolique Proté Protéine ou enzyme cible INTRODUCTION Capture du glucose dans Translocation à la membrane du A - L'INSULINE le muscle et l’adipocyte transporteur de Glc GLUT4 B - LE GLUCAGO ! de la glucokinase (foie) Glycolyse SIGNALE L’ET Polypeptide d plus grande t PFK-1 et Pyruvate kinase L Acétyl-CoA Pyruvate L’ INSULINE STIMULE LA MISE EN RESERVE DES MOLECULES ENERGETIQUES Synthèse du glycogène 2° 1° 3° Effet mé métabolique Dégradation du glycogène deshydrogénase CONTRÔLE HORMONAL DU METABO Proté ou enzyme synthase cible ProtéineGlycogène Glycogène phosphorylase Capture du glucose dans Translocation à la membrane du le muscle et l’adipocyte transporteur de Glc GLUT4 Acétyl-CoA carboxylase Synthèse des AG et des lipides ! de la glucokinase (foie) Glycolyse A - L'INSULINE B - LE GLUCAGON : SIGNALE L’ETAT DE JEUNE: Polypeptide de 29 résidus provenant d plus grande taille: préproglucagon PFK-1 et Pyruvate kinase L Acétyl-CoA Pyruvate deshydrogénase II- Le glucagon Synthèse du glycogène 2° Dégradation du glycogène Il est sécrété par en réponse à INTRODUCTION Il est sécrété par les cellules " des îlots d en réponse à la baisse du taux de gluc Glycogène synthase Glycogène phosphorylase Quand le taux de glucose Il signal de l'état de jeun. sanguin diminue, le rapport insuline LE GLUCAGON M ET STIMULE SECRETION glucagon sʼinverse, DE avecGLUCAGON une augmentation de la synthèse de glucagon et diminution Acétyl-CoA carboxylase Synthèse des AG et des lipides 3° dʼinsuline. Polypeptide de 29 résidus quiTaux provient d'un précurseur de plus grande taille : le Effet mé métab de glucose sanguin bas préproglucagon. Il est sécrété par les cellules alpha des ilots de Langerhans en réponse à la baisse de la Dégradation d glycémie. LE GLUCAGON MOBILISE LES RESERVES 1° ET STIMULE LA NEOGLUCOGENESE Synthèse du glD SECRETION DE GLUCAGON Taux de glucose sanguinPancréas bas Effet mé métabolique Néoglucogenè Cellules " Pancréas 1° Dégradation du glycogène Glyco Synthèse du glycogène Glyco 2° Glycolyse Glucagon Néoglucogenèse Cellules " 2° Glycolyse Glucagon F-1,6- Forte libér PFK Pyruv libération de glucose par le fo Libération des granules au niveau des cellules alpha du pancréas lorsque la Forte glycémie devient basse. Le foie est lʼorgane cible du glucagon. LE GLUCAGON MOBILISE LES RESERVES DE GLYCOGENE ET STIMULE LA NEOGLUCOGENESE DANS LE FOIE Effets métaboliques du glucagon Enzyme cible Effet mé métabolique 1° Dégradation du glycogène Glycogène phosphorylase Synthèse du glycogène Glycogène synthase Néoglucogenèse F-1,6-bisphosphatase Glycolyse PFK1 ( 2° F-2,6-BP) Pyruvate kinase L Forte libération de glucose par le foie Le glucagon mobilise les réserves de glycogène et stimule la néoglucogenèse dans le foie. On a une stimulation de la dégradation du glycogène et une inhibition de 3 sa synthèse. Stimulation de la néoglucogenèse avec une inhibition de la glycolyse. Inhibition de la glycolyse se fait pas inhibition de la PFK1. III- L'adrénaline Signal d'action imminente. SECRETION D’ADRENALINE Système nerveux autonome Glandes surrénales CS MS Stimulation directe Adré Adrénaline C'est l'hormone du stress, elle joue un rôle multiple au niveau de la physiologie, en particulier une action hyperglycémiante elle est sécrétée a partir d'un signal du système nerveux autonome, qui agit directement sur la médullo-surrénales, ce qui aboutit a une sécrétion d'adrénaline. CONTRÔLE HORMONAL DU METABOLISME Effets de l'adrénaline INTRODUCTION Au niveau du foie: effets identiques au glucagon A - L'INSULINE - glycogénolyse - néoglucogenèse B - LE GLUCAGON Au niveau des muscles (le glucagon nʼagit pas au niveau du muscle) - glycogénolyse C - L'ADRENALINE D - LE CORTISOL EST L’HORMONE DE LA NEOGLUCOGENESE Sa sécrétion est sous la dépendance de l’ACTH, soumise elle-même à un rythme circadien (pic maximum vers 6h du matin). - utilisation du Glc 6 P libéré pour la glycolyse qui peut fonctionner en aérobiose ou en anaérobiose (avec accumulation de lactate). IV- La cortisol " Hormone de la néoglucogenèse Sa sécrétion est sous la dépendance d'une hormone hypophysaire : ACTH, soumise elle même à une rythme circadien (pic maximum vers 6h du matin). SECRETION DU CORTISOL EFFETS DU CORTISOL Contrôle par l’axe hypothalamo-hypophysaire Néoglucogenèse ! des en PC, PE Glc-6- Catabolisme protéique ACTH Glandes surrénales CS Acides aminés précurseurs de la néoglucogenèse MS Libération à plus long terme de glu Cortisol Hormone stéroïde sécrétée par la cortico-surrénale, il s'agit du contrôle par l'axe hypothalamo hypophysaire. On va avoir sécrétion de cortisol le matin, au moment du réveil. EFFETS DU CORTISOL Effet global des 4 hormo LES TROIS PRINCIPALES HORMONES HYPERGLYCEMIANTES Effets du cortisol Néoglucogenèse Contrôle par l’axe Hypothalamo-hypophysaire ! des enzymes spécifiques: Taux de sanguin bas PC,glucose PEPCK, F-16-BPase Glc-6-Pase Glycogène Glycogène Glc Glc Catabolisme protéique Contrôle par le Acides aminés précurseurs Système Nerveux de la néoglucogenèseAutonome ACTH Glandes surrénales CS Pancréas Cellules " MS Glucagon Adré Adrénaline Pyruvate Pyruvate Pyruva Lactat INSULINE GLUCAGON ADRENAL Hormones antagonistes au niveau du foie Hormone de la néoglucogenèse On à une augmentation de la synthèse (transcriptionel) des enzymes spécifiques de la néoglucogenèse (PC, PEPCK, Fr 1 6 Bpase, Glc 6 Pase). Pour faire de la néoglucogenèse il faut des substrat, le cortisol entraine la stimulation de Effet global des 4 hormones catabolisme glucidique pour avoir une libération des acides aminés précurseurs de la néoglucogenèse (glucoformateurs) Glycogène Glycogène Glycogène à plus Glycogène Libération long terme (par rapport au glucagon) du glucose par le foie. Glc Glc Glc-[6-P] Foie Glc Muscle Pyruvate Pyruvate Pyruvate Lactate Pyruvate INSULINE GLUCAGON ADRENALINE CORTISOL Hormones antagonistes au niveau du foie Glc-[6-P Foie Libération à plus long terme de glucose par le foie Cortisol Glycogè MS CS surrénales Libération à plus long terme de gl Cortisol Bilan: Effet global des 4 horm LES TROIS PRINCIPALES HORMONES HYPERGLYCEMIANTES EFFETS DU CORTISOL Taux de glucose sanguin bas Contrôle par l’axe Hypothalamo-hypophysaire Néoglucogenèse Glycogène Glc Glc Glc-[6Foie Pyruvate Pyruvate INSULINE GLUCAGON protéique AcidesCS aminés MSprécurseurs de la néoglucogenèse Cellules " Hormones antagonistes au niveau du foie Glucagon Adré Adrénaline Cortisol Glycog ! des enzymes spécifiques: PC, Contrôle par le PEPCK, F-16-BPase Système Nerveux Glc-6-Pase Pancréas Autonome ACTH Glandes Catabolisme surrénales Glycogène Libération à plus long terme de glucose par le foie D'abord le glucagon est mis en route a cause d'une glycémie basse. Relai en début de matiné par le cortisol. L'adrénaline est a part, elle joue un rôle loorsqu'on est dans une situation de stress Effet global des 4 hormones Effet global des 4 hormones Glycogène Glycogène Glc Glc Glycogène Glycogène Glc-[6-P] Glc Foie Muscle Pyruvate Pyruvate Pyruvate Lactate Pyruvate INSULINE GLUCAGON ADRENALINE CORTISOL Hormones antagonistes au niveau du foie Au niveau du foie, deux hormones sont antagonistes : - insuline qui stimule la glycogénogenèse et entraine la glycolyse vers le pyruvate - glucagon qui stimule la glycogénolyse et entraine de la néoglucogenèse à partir du pyruvate. 5 Pour l'adrénaline il faut distinguer le foie et le muscle. - Au niveau du muscle Le glycogène est transformé en Glucose 6 phosphate. - Au niveau du foie, elle à la même action que le glucagon: libération de glucose " Le cortisol est l'hormone de la néoglucogenèse, qui utilise principalement les acides aminés glucoformateurs, pour remonter vers le pyruvate, et puis le glucose. Pas d'effet sur la synthèse du glycogène. Pyruv Lacta ADRENA V- Maintient de la glycémie et utilisation des différents substrats énergétiques " Concentration sérique des différents substrats énergétiques (mmol/L ou mM)Concentration sé sérique des dif CONTRÔLE HORMONAL DU METABOLISME INTRODUCTION Nourri substrats énergé /L nergétiques (mmol (mmol/L Jeûne 24h Jeûne 5j Glucose A - L'INSULINE 5,5 4,3 3,5 CB - oLE GLUCAGON r p s < 0,1 C - L'ADRENALINE cétonique 0,5 3,6 0,6 1,3 Nourri Glucose D - LE CORTISOL0,3 A c i d e s E - MAINTIEN DE LA GLYCEMIE ET UTILISATION gras DES DIFFERENTS SUBSTRATS ENERGETIQUES 5,5 Corps cétoniques Acides gras ! 0,1 0,3 La glycémie est assez constante dans toutes ces conditions, l'organisme résiste bien à un jeûne. Augmentation des corps cétoniques en cas de jeun. Ces corps cétoniques vont être repris par les tissus périphériques. Les acides gras sont un peu plus utilisés. 1- Période post prandiale (0-4h après le repas) I - PERIODE POST-PRANDIALE (0 - 4h après le repas) II - PERIODE INTERPRANDIALE (4h(4h-10h) (dé (début de nuit) Elévation du rapport insuline/glucagon Diminution du rapport insuline/glu Glucose provenant du sang circulant Passage du glucose dans l Glycogène Glc-6-P GK Glucose Acétyl-CoA Ac Gras TG dans le tissu adipeux Krebs Chaîne respiratoire MISE EN RESERVE DES GLUCIDES: - Glycogé Glycogénogenè nogenèse - Synthè Synthèse des AG et TG Glycogène Glc-6-P Glucose A. gras utilisés comme combustibles (cycle de Krebs et CR) A. gras venant du tissu adipeux Apport glucidique important qui arrive au niveau du foie. Taux de glucose élevé dans le sang, sécrétion de l'insuline par les cellules béta, on a une élévation du rapport insuline/ glucagon. Le glucose rentre dans la cellule hépatique et par la glucokinase formation de glucose 6 phosphate. On recharge le foie en glycogène, on va faire de la glycolyse et transformation du pyruvate en acéthyl CoA. Mise en réserve des glucides sous forme de glycogène ou sous forme de triglycérides qui vont s'accumuler dans les tissus adipeux. II - PERIODE INTERPRANDIALE (4h(4h-10h) 2- Période interprandiale précoce (4h- 10h) au début de la nuit) (dé (début de nuit) Diminution du rapport insuline/glucagon Passage du glucose dans la circulation Glycogène Glucose Glc-6-P MAINTIEN DE LA GLYCEMIE: - Glycogé Glycogénolyse A. gras utilisés comme combustibles (cycle de Krebs et CR) LIPOLYSE A. gras venant du tissu adipeux Le glucose est mis en réserve sous forme de glycogène, la glycémie baisse, il faut remonter le taux de glucose, on à une augmentation de la sécrétion du glucagon. Diminution du rapport insuline/glucagon. Maintient de la glycémie au niveau du foie par la glycogénolyse.6On a aussi une lipolyse en passant par le cycle de krebs et la chaine respiratoire = consommation d'acides gras. On a une libération du glucose qui passe dans le sang, et la glycémie remonte. 3- Periode interprandiale tardive (10h-24h après un repas: fin de nuit) " III – JEUNE PHYSIOLOGIQUE (10h -24h) Passage du glucose dans la circulation CONTRÔLE HORMONAL DU METABO INTRODUCTION Pyruvate OA Glc-6-P AA glycoformateurs A - L'INSULINE Glucose Stimulation par le cortisol MAINTIEN DE LA GLYCEMIE: - Néoglucogenè oglucogenèse Protéines Corps cétoniques B - LE GLUCAGON C - L'ADRENALINE D - LE CORTISOL A. gras utilisés comme combustibles E - MAINTIEN DE LA GLYCEMIE AU COU F - LE DIABETE SUCRE Corps cétoniques utilisés par tissus périphériques A. gras venant du tissu adipeux Libération d'ACTH qui entraine une sécrétion de cortisol qui aboutit à la stimulation de la néoglucogenèse, elle est essentiellement possible par une hydrolyse partielle des protéines avec la libération des Diabè é acides aminées glucoformateurs, et on a une possibilité de Diabète sucré sucr Diabè Diabète sucré sucré de type faire de la néoglucogenèse. Syndrome du lié àglucose un dérèglement métabolismeon glucidique Passage dans laducirculation, compense la baisse de la glycémie. causé par une déficience de la sécrétion et/ou de l’action Déficience totale en insuline due à la destru de l’insuline à une hyperglycémie En même temps,aboutissant on a une utilisation des acides gras venant des tissussuite adipeux. Ils sont à un processus auto-immun. utilisés comme combustibles, on a formation des corps cétoniques parLa lemaladie foie, qui sontbrutalement lorsque 8 apparaît sont détruites. libérés utilisés Diffé érents typespar : les tissus périphériques. Diffet * Diabète de type I (DID) ~ 10 % * Diabète de type II (DNID) ~ 90 % * Autres types rares Signes biochimiques : - Insulinémie très faible à nulle (non dosée en routi - Hyperglycémie - Glucosurie massive - Cétose - Acidose Traitement : injections quotidiennes d’ VI- Le diabète sucré Syndrome lié à un dérèglement du métabolisme glucidique causé par une déficience de la sécrétion et/ou de l'action de l'insuline, qui aboutit à une situation d'hyperglycémie. - Diabète de type I: (DID) insulino dépendant (10%) - Diabète de type II (DNID) non insulino dépendant( 90%) - Autres types rares. 1- Diabète de type I Il est caractérisé par une déficience totale de l'insuline due à une destruction des cellules béta suite a un processus auto immun, la maladie apparait brutalement lorsque on à 80% des cellules béta qui sont détruites. Signes de la maladie: - insulinémie très faible ou nulle (non dosée en routine) - hyperglycémie - cétose - acidose - glucosurie massive La carence en insuline est associée à un excès d'hormones de contre régulation (glucagon et adrénaline) On à une baisse très importante de la pénétration du glucose dans le muscle et dans les adipocytes. Le foie stimule la néoglucogenèse et le glycogénolyse. À partir d'un seuil de glucose élevé, le glucose passe dans les urines. Les lipides essayent de remplacer cette source énergétique manquante, libération d'acides gras libres, qui aboutit à un encombrement du cycle de krebs, et on à une cétose et une acidose. Le glucose ne peut pas être utilisé par les tissus périphériques. Traitement: injection d'insuline quotidienne En général, le sujet est jeune et maigre. 2- Diabète de type II Il est caractérisé par une résistance variable à l'insuline, une déficience en sécrétion de l'insuline et une augmentation de a production de glucose. La maladie apparaît progressivement Signes biochimiques: - insuliémie élevée ou normale - hyperglycémie (a jeun > mmol/L) - glucosurie - la cétose est rare - complications à long terme au niveau de nombreux organes Traitements: régime alimentaire, médicament hypoglycémiants. Le traitement insulinique est parfois nécessaires. Sujet plus agés, plus corpulant. Diabè te sucré é 3- Autres types rares diabètes Diabède sucr Anomalies génétique monogénétiques spécifique de la sécrétion ou de l'action périphérique de l'insuline. •Autres types rares de diabète: anomalies génétiques monogéniques spécifiques de la sécrétion Ex: diabète dit MODY de (Maturity ou de l’action périphérique l’insuline: Onset Diabetes of the Young) (plutôt du type du diabète de type II). Exemples: diabètes dits MODY Onset Diabetes of the Young): - déficit en glucokinase : le(Maturity stockage du glucose en glycogène dans le foie est diminué et la néoglucogenèse augmentée - déficit en glucokinase: le stockage du glucose en glycogène - déficit en HNF : qui sont etdes facteurs de transcriptions des hépatocytes qui contrôlent dans le foie est diminué la néoglucogenèse augmentée l'expression des gènes de l'insuline. - déficits en HNF qui sont des facteurs de transcription des hépatocytes controlant l’expression du gène de l’insuline. " VII- Diagnostique du diabète de type II On fait une épreuve d'hyperglycémie par voie orale. On suit l'évolution du taux de glucose sanguin toutes les 30 min. DIAGNOSTIC DU DIABETE DE TYPE 2: Glucose dans les urines.PROVOQUEE (VOIE ORALE) HYPERGLYCEMIE Glycémie a jeun. - Ingestion de 75 g de glucose dans 250 ml H2O en 5 mn Glycémie (mmol/l) 10 9 Diabétique 8 7 Prédiabétique 6 Normal 5 0 30 60 90 120 150 180 210 Temps (mn) On suit le taux de glucose sanguin. - Individu normal : 8 la glycémie augmente, on à un pic d'hyperglycémie à 30min (< 7mmol/L), et puis on à une baisse de la glycémie (au bout de 2H). - Individu prédiabétique : zone d'incertitude. Valeur un peu élevée au début. Fléche d'hyperglycémie plus importante (9mmol/L). la correction de la glycémie est retardée (au bout d'1H30). - Individu diabétique, on à une flèche d'hyperglycémie importante et qui persiste longtemps (2h) retard de retour à la normal qui est déjà une valeur anormale. Surveillance de l'équilibre du diabète: À court terme - glycémie - glucosurie - cétonurie A long terme : l'hémoglobine glyquée La glycation des protéines : Réaction chimique qui a lieu sans processus enzymatique (ce n'est pas une glycosylation) c'est une réaction qui a lieu spontanément du fait de la loi d'action de masse, réaction entre un sucre et une protéine par l'intermédiaire d'un groupement aminé. Formation d'une base de shiff entre le groupement aminé et la fonction aldéhyde. La glycation des proté protéines NH2 R (Protéine) + CHO H C HO C H H C OH H C OH R N H R NH CH2 C H C HO C H H C OH C OH O HO C H H C OH La glycation des proté protéin Surveillance de l’équilibre du OH H C OH OH H C diabète CH OH CH2OH CH2OH 2 NH2 R (Protéine) H C OH R N + Aldimine ou Cétoamine terme: base CHO H de Schiff (forme stable) (forme instable) - Glycémie OH H C H Glucosurie Hrouge. On C HO Cette réaction peut avoir lieu dans une circonstance privilégiée dans le HO globule - Cétonurie a une concentration en hémoglobine très élevée. OH H C H A court Glucose H C C OH C H C OH C OH Hémoglobine en % Le de fractions glucose pluspar ouchromatographie moins élevé. Il va y avoir une réaction de Les taux diffé de l’ hémoglobineest obtenues différentes l’sanguin CH OH CH2OH • A long terme: Hb glyquée d’échange cationique dans le sang d’ un sujetcomme adulte non diabé étique. un % d'hémoglobine glyquée2 qui est ’échange de d’avec diab glycation l'hémoglobine résultat Aldimine ou d'autant plus important, tout au long de la vie du globule rouge, si le taux Glucose de glucose est base de Schiff A0 (forme instable) elevé. Le % d'hémoglobine glyquée reflète un taux de glucose sanguin sur plusieurs semaines. Cette hémoglobine glyquée on la retrouve principalement sur l'hémoglobine A. L'hémoglobine A0 est la majorité de l'hémoglobine A qui est sous forme normale, non glyquée ou glyquée mais sans changement du pH isoélectrique. Les diffé différentes fractions de l’ l’hémoglobine obten d’échange ’échange cationique dans le sang d’ d’un sujet A A Hb A = !2"21a 1b(97% de l’Hb totale) Temps de rétention(mn) Hb A0 non glyquée ou glyquée sans changement de pI Hb A1 glyquée 6à8% A Hémoglobine en % Hb glyqué glyquAé1ce A1a A1c A1b A1c 4à6% Fixation de glc sur l’extémité N-term de "-globine 9 Attention: Hb A2 = !2#2 Deux sous parties de l'HbA: - HbA0: pas de changement de pH isoélectrique, elle n'est pas glyquée - HbA1: hémolobine glyquée A1c: fixation de glucose sur l'extrémité N term de béta globine. A1a A1b Temps de rétention(mn) H C OH H C OH H C OH H C OH H C OH H C OH CH2OH CH2OH CH2OH Aldimine ou Cétoamine base de Schiff (forme stable) C'estGlucose cette hémoglobine A1c qu'on suit dans cette méthode. (forme instable) Chez un individu normal, elle se situe entre 4 et 6%. Il est augmenté chez un individu diabétique. Les diffé différentes fractions de l’ l’hémoglobine obtenues par chromatographie d’échange ’échange cationique dans le sang d’ d’un sujet adulte non diabé diabétique. Hémoglobine en % A0 A1c A1a A1b Temps de rétention(mn) La fraction majoritaire glyquée = pic d'hémoglobine A1c. 9