TA NEA N°6 - Horizons Grecs

Transcription

TA NEA N°6 - Horizons Grecs
TA NEA N° 6
Le petit journal d’Horizons Grecs
SOMMAIRE :
A N N E E
2 0 1 2
2 °
T R I M E S T R E
NOS ACTIVITES :
Editorial
Spectacle à Bessières
Stage de Danses,
Soirée Grecque
Ciné-Débat
HISTOIRE/ CULTURE :
La Bouboulina
L’Ile de SPETSES
DIVERS
Contacts
Horizons Grecs
DANS CE
NUMÉRO :
Article intérieur
2
Article intérieur
2
Article intérieur
2
Article intérieur
3
Article intérieur
4
LA BOUBOULINA
4
L’ILE DE SPETSES
6
Vous nous retrouver avec ce
« Petit Journal d’Horizons
grecs » TA NEA N° 6 pour
la seconde fois dans sa nouvelle maquette, car c’est bien
le but de tout journal que de
rencontrer un public. Nous
avons entendu les remarques
qui nous ont été faites et
nous vous en remercions. Si
nous avons publié le texte
d’aide et de soutien au peuple grec, c’est que l’émotion
devant la situation faite au
peuple grec était grande pour
tous les membres de notre
association et que nous nous
trouvions dans la difficulté
de faire autre chose que
d’exprimer notre solidarité .
C’est dans ce sens que nous
avons incéré dans nos colonnes les déclarations de Mikis
Theodorakis et de ses amis.
Le texte trop long pour nos
huit pages a été coupé, mais
nous vous indiquions, en
toutes lettres, que vous pouviez retrouver l’intégralité du
texte sur notre site Horizons
Grecs, un lien tout naturel
entre nos deux seuls outils
d’expression. Par ailleurs,
nous avons essayé d’apporter
une réponse à certaines remarques pertinentes notamment sur le choix de telle
photo qui, lue au deuxième
degré aurait pu donner une
mauvaise image de la Grèce ou des événements relatés.
Le choix des polices et la
mise en page restent, quant à
eux, l’apanage de l’équipe de
rédaction dont les membres
sont tous autodidactes et pas
toujours très habiles dans le
maniement des logiciels de
composition. Nous vous remercions donc de votre indulgence.
.
Par contre, nous vous avions
sollicité pour participer à la
rédaction d’articles confor-
mes aux objectifs de notre association et nous n’avons reçu
que très peu de choses. Ainsi,
nous sommes au regret de ne
pouvoir vous proposer un reportage sur la journée champêtre de ce beau dimanche d’Avril dernier à Beaumont sur
Leze où quant même plus de 80
personnes ont partagé un excellent repas pascal typiquement
grec. Nous aurions aussi souhaité vous parler de la participation de notre association à la
manifestation toulousaine du
« Forum des langues » qui s’est
tenu Place du Capitole.
Peut être serons entendus pour
notre prochain numéro?
Ainsi donc, nous restons dans
l’attente de vos articles et vous
assurons que nous faisons tout,
d’une part pour vous être agréable et d’autre part pour porter
haut l’image de notre association : Horizons Grecs .
Le comité de Rédaction
COUP DE PROJECTEUR sur la GRECE
Notre association Horizons
grecs a mis en place et proposé aux adhérents et au
public, un coup de projecteur sur la Grèce dans la
semaine du 23 au 25 mars .
Cette grosse opération a
mobilisé de nombreux militants et, malgré les difficultés relevées quant à l’organisation complexe et la
fatigue engendrée, la réussite totale de ces manifestations fut la récompense pour
tous. C’est même un sentiment de fierté qui perçait
lors de la rencontre d’évaluation, la fierté que notre
association ait pu mener à
bien une telle opération
pourtant difficile.
En effet, un orchestre venu
de Thessalonique a été invité pour la partie musicale de
ce coup de projecteur .
Deux Bouzoukis, une guitare et un piano électrique
accompagnait « Pélagia »,
une chanteuse dont la voix,
douce mais puissante, aux
accents typiques, a su émouvoir son auditoire.
Huit danseurs grecs et professeurs du Danse club de Thessalonique ( H.O.TH) nous ont
proposés deux remarquables
spectacles, tant par la qualité
d’exécution des danses traditionnelles, que par les magnifiques costumes arborés, tous
originaux et plus beaux les
uns que les autres .
PAGE
2
Parmi eux, un accordéoniste et un percussionniste
donnaient le rythme aux
danseurs. L’ambiance,
l’excellent esprit et l’émotion qui se dégageait
de leurs interprétations
prouvait l’amour qu’ils
portent à leur art et cha-
que spectateur fut, nous
en sommes sûrs, touchés
par cette grâce faite
d’authenticité, de compétence, d’habileté et de
gentillesse. Mais redécouvrons plutôt le programme de cette semaine avec quelques photos
qui rappelleront quelques bons souvenirs à
ceux qui étaient présents et, nous l’espérons, donneront envie
aux autres de venir en
2013, participer au prochain « coup de projecteur en Grèce. »
SPECTACLE A BESSIERES
vendredi 23 mars 2012
L’espace « Soleiha » à Bessières accueillait, dans sa
très belle salle, le premier
spectacle » Mélodies et
Chorégraphies grecques »
avec l’Orchestre et les danseurs grecs de Thessalonique. En alternance, l’orchestre nous fit un concert
et les danseurs présentaient
Couple de danseur
de H.O?TH
leur spectacle.
La répétition de l’après
midi permis les réglages « son » mais aussi
une mise en commun
des savoirs faire. Ainsi,
plusieurs danses ont été
interprétées par l’orchestre alors qu’ils ne
se connaissaient pas
avant leur rencontre à
Toulouse. Le public fut
ravi et surpris même de
la qualité artistique et
chorégraphique, de la
beauté des costumes et
du spectacle ainsi proposé. Nous nous devons
de remercier chaleureusement Mr; le Maire qui
a mis la salle à notre
disposition.
STAGE DE DANSES
Au bouzouki : TASSOS
TA
Samedi 24 Mars,
stage de danses grecques
C’est salle Georges Brassens à Aucamville, à 10h,
qu’avaient rendez-vous les
24 inscrits au stage de danses grecques. Vasilis Ioannidis et Danaé Théodosiadou,
professuers de danse à Théssalonique, avaient la responsabilité de l’animation de ce
stage qui devait permettre à
NEA
N°6
chacun d’apprendre les
pas de base des danses les
plus aimées et les plus
dansées en Grèce comme,
les zonoradicos, leventikos, raikos, syrtoshassapikos et autres.
Au début, deux groups
furent constitués en fonction des savoirs faire de
chacun, mais, dès l’après
midi, tous dansèrent en-
semble dans une excellente
ambiance. Outre leur technique irréprochable, les
stagiaires ont tenu à souligner les compétances pédagogiques des professeurs, leur prévenance et
leur amabilité. A l’unanimité, tous espèrent revivre
un nouveau stage avec le
même encadrement. Une
affaire à suivre...
ANNEE
2012
N°6
PAGE
3
GRANDE SOIREE GRECQUE à AUCMVILLE
Ce même samedi 24 mars,
la salle G. Brassens accueillait 180 personnes pour vivre
une excellente soirée grecque.
Un repas d’abord : un repas
gastronomique grec, entièrement préparé par les membres
de l’association Horizons Grecs
qui se sont afférés en cuisine,
devenue une ruche, pour assembler les plats qu’ils avaient cuisinés dans l’après midi. Au menu : l’ouzo, bien sûr, en apéritif
puis, tomates, olives, salades de
tarama et tzaziki faites maison,
féta, feuilles de vigne, et « pita
me armia », faite maison aussi.
C’est un excellent « Tsigania »
avec son riz qui nous était servi
ensuite puis un dessert typique
confectionné par Christos : un «
saragli me meli ki karidi. Un
magnifique menu entièrement
réalisé par les membres de l’association qui méritent nos sincères compliments. Un service
impeccable était assuré par les
jeunes également d’Horizons
Grecs que nous tenons à remercier.
Une excellente ambiance règne
déjà dans la salle lorsque l’orchestre
débute le spectacle, le même qu’à
Bessières, mais les conditions étaient
tellement différentes qu’on n’avait pas
l’impression de revivre les mêmes
instants. Le confort d’une salle de
concert feutrée, aux fauteuils en velours, où le silence est gage de bonne
écoute, où tous les regards se portent
ensemble sur la scène, a fait place à
une immense salle de restaurant,
bruyante et enjouée où, pour les be-
Et lorsque Pélagia
nous proposa une
chanson en français
pour nous honorer a-t
elle dit, le public s’enflamma et les applaudissements crépitèrent.
Elle était descendue de
la scène et chantait
parmi nous, venant à chaque table
apporter son sourire musical. Les
danseurs, eux, sont restés à notre
niveau. Un grand espace leur avait
été réservé au milieu de la salle, les
tables rangées en cercle autour. Leur
spectacle fut merveilleux. Leur enthousiasme, leur joie de vivre et de
danser, leurs chants accompagnant
leurs danses, leurs costumes répétons
le, tout contribuait à faire de cette
soirée une réussite, bien au-delà de
toutes prévisions. C’est par facilité
que nous avons décrit les trois pôles
de cette soirée les uns après les autres, mais il fallait y être pour vivre
ce mélange harmonieux de repas
gastronomique, de musique typique
et de danses grecques. A la fin du
spectacle, les stagiaires rejoignaient les
danseurs, puis les
grecs présents, puis
t ous
ceux
qui
connaissaient quelLes Maitres du menu
ques pas de danse :
soins de la cause, certains sont de face, les privilégiés, d’autres de travers
ou même de dos. Qu’importe, l’orchestre sur la scène a su captiver son
Une grande et belle fête,
auditoire
à renouveler au dire de tous.
Adhérents
en cuisine
Pélagia chante à nos tables
Tous en piste
PAGE
4
CINE-DEBAT GREC
C’est la salle Jean Jaurès à
Aucamville que, dès 9h45
Horizons grecs tentait de
rendre un modeste hommage à Théo Angélopoulos
Lauréat de la Palme d'Or
1998 pour "L'Eternité et un
jour", le réalisateur grec a
succombé à ses blessures
après avoir été renversé par
un motard dans une rue du
Pirée ce 24 janvier. Il avait
76 ans.
projection du film : « le
Voyage des Comédiens »
avec, dans le rôle d’Electre
Eva Kotamonodou, dans
celui de la mère, Aliki
Geogouli, celui du père,
Stratos Pachi. Mara Vassiliou interprète le rôle de
Chrysothémis, Petros Zarcadis celui d’Oreste. Ce
film historique et dramatique est sorti en 1975. Il
raconte l’histoire d’une
troupe de théâtre itinérante
qui, de 1939 à 1952, traverse la Grèce pour jouer
une pièce du répertoire populaire : Golfo la bergère,
pièce en fustanelle de la fin
du XIXe siècle. Cependant,
les événements contemporains interrompent sans
cesse les représentations.
La vie des acteurs en parallèle prend la même tournure que celle des Atrides.
Ce film a reçu de nombreuses récompenses
Festival du cinéma grec
1975 (Thessalonique) :
meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario,
meilleur acteur, meilleure
actrice, meilleure photographie, meilleur film pour
l'association des critiques
grecs de cinéma Festival
de Cannes 1975 : Prix de la
critique internationale
Festival de Taormina
1975 : Prix spécial du jury.
Ce film était propice au
débat mais les agapes de la
veille avaient réduit le
nombre de spectateurs à
cette projection gratuite,
fatigués surement de leur
très longue soirée grecque.
La BOUBOULINA
ELLE SCUTE
L’HORIZON AU
LARGE de L’ile
de SPETSES
En 1771, tandis que le capitaine Stavrianos Pinotsis,
torturé à mort, agonise
dans une cellule voisine,
sa jeune femme Grecque
prénommée Skevo met au
monde une enfant dans
une prison turque de
Constantinople. Le capitaine mourut peu de
temps après, et elle retourne en Grèce, avec sa
mère, sur l’île d’Hydra.
Quatre ans plus tard, lorsque sa mère se remarie
avec Dimitrios Lazarou
Orlof, ils partent vivre sur
l’île de Spetses. Bouboulina aura ensuite huit
demi frères et sœurs.
Elle se marie pour la première fois en 1788, avec
D. Yannouzas, avec le
TA
NEA
N°
6
quel elle a deux fils une
fille. Son mari meurt en
1797. Elle se remarie en
1801 avec le richissime
armateur D. Bouboulis, A
ses côtés, elle écume la
Méditerranée à la recherche
de fabuleux butis. Son mari
est tué dans un affrontement
avec des navires français
en 1811. Bouboulina prend
alors possession de sa fortune et fait construire, à ses
frais, quatre navires dont un
particulièrement grand :
l’Agamemnon. Femme d'affaires, elle bâtit une immense fortune. En 1816, les
Ottomans tentent de confisquer ses biens sous prétexte
que son second mari avait
combattu aux côtés des
Russes contre les Turcs.
Bouboulina se rend alors à
Constantinople pour trouver protection auprès de
l’ambassadeur russe Strogonoff. Mais celui-ci l’envoie en Crimée pour sa
sécurité. A Constantinople,
elle rencontre également la
mère de Mahmud II alors
Sultan de l’empire ottoman. Elle sympathise avec
elle qui convainc son fils,
le Sultan, de ne pas saisir
les biens de Bouboulina .
Après trois mois d’exil en
Crimée, Bouboulina retourne dans son ile de Spetses.
ANNEE
2012
PAGE
5
.La BOUBOULINA suite ...
Selon certaines traditions,
Bouboulina aurait rejoint
la Philiki Etairia (la Société
des Amis), une organisation
secrète préparant la révolution
contre l’occupation ottomane ;
La construction de l’Agamemnon s’achève en 1820. Bouboulina soudoie les Turcs
afin qu’ils ferment les yeux
sur la taille du navire. Elle
organise ses propres troupes,
composées d’hommes de
Spetses et emploie sa fortune
à fournir nourriture et munitions aux marins et soldats
sous son commandement. Le
13 mars 1821, elle hisse au
sommet du mât son propre
drapeau grec, dérivé du drapeau de la dynastie byzantine
des Comnènes riche famille
de la noblesse Bysantine qui a
donné plusieurs empereurs à
Byzance. Le 3 avril les habitants de Spetses se révoltent et
rejoignent les forces venues
d’autres îles grecques. Boubouli na na vi gu e alor s
vers Nauplie et entreprend un
blocus naval en compagnie d'autres navires de Spetses dont elle
prend la tête. Son fils Yiannis
Yiannouzas meurt au combat en
mai lors de la reprise
d'Argos par les troupes turques.
Elle assiste à la chute de Tripolis le 11 septembre 1821 et y
rencontre le général Theódoros
Kolokotrónis . Elle a avec lui
une relation que conforte l’amour de la patrie. Ils fiancent
leurs enfants Eleni Boubouli et
Panos Kolokotronis en novembre. Au cours des négociations
ayant précédé la chute de la ville, elle obtient de riches bijoux
des femmes turques de haut rang
en échange de promesses de
protection.
Après la prise de Nauplie en
décembre 1822, elle s'installe
dans la ville, alors commandée
par son beau-fils Panos Kolokotronis. Accusée d'avoir revendu
les canons de la forteresse et
d'avoir fabriqué de la fausse
monnaie, elle en est expulsée
après la fin de la première guerre civile grecque en 1824, qui
voit la défaite du clan Kolokotronis : la citadelle de Nauplie
fut évacuée le 19 juin par les
troupes de Panos, qui rejoint son
père à Karytaina. Nous évoque-
rons, dans notre prochain
N° de Ta Nea, la vie du
Général Kolkotronis et
son action méconnue dans
la lutte pour l’indépendance de la Grèce.
Ayant consacré toute sa
fortune à la guerre d’indépendance, Laskarina Bouboulina
fut
tuée
en 1825 au cours d’une
vendetta familiale.
Ses descendants vendent
l’Agamemnon à l’État
grec en 1829. Rebaptisé Spetsai, il devient l'un des
navires de la marine grecque
« nationale » nouvellement
créée. Il est incendié
à Poros lors d'une guerre civile en août 1831, l'île d'Hydra
étant entrée en rébellion
contre le gouvernement
de Ioannis Kapodistrias.
Ainsi, née sous le signe de la
résistance à l'oppresseur séculaire, la " Bouboulina " deviendra une héroïne nationale
et le symbole de la renaissance de son pays. Séductrice,
elle tourne les têtes et enflamme les cœurs. Aventurière de
la liberté, c'est à sa patrie : la
Grèce, sa seule passion, qu'elle consacre son courage, sa
richesse et son génie.
Dans notre
prochain TA NEA
nous évoquerons
la vie du Général
KOLOKOTRONIS
LA BOUBOULINA : Le roman de Michel de Grèce
Michel de Grèce
C’est le livre « La Bouboulina » de
Michel de Grèce qui a servi base à ce
récit. Ecrit en 1994, « ce roman possède un indéniable panache où l’on respire l’air de la poudre et surtout de la
Liberté » . Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte
l’histoire de la Renaissance de son
pays : la Grèce.
assassiné à
NAUPLIE
PAGE
6
L’Ile de SPETSES
SPETSES, ile merveilleuse d’authenticité
Spetses (en grec moderne : Σπέτσες) est une
île grecque du golfe Saronique .Située à 52 milles
marins du Pirée, elle a une
superficie de 27 km2 pour
un peu moins de 4 000
habitants.
C’est de SPETSES
que la
BOUBOULINA
part à la
reconquête de son
pays : LA GRECE
TA
NEA
Verdoyante, sa végétation
est luxuriante. Elle possède
plusieurs belles plages de
sable et des criques romantiques, isolées et calmes
mais souvent accessibles
en bateau seulement. Ses
petits villages sont pittoresques et authentiques, composés de maisons néoclassiques à deux étages, aux
balcons en bois. Les ruelles
sinueuses et fréquemment
étroites, sont pavées de
galets harmonieusement
disposés. Le tout est d’une
grande beauté architecturale. Sa petite capitale est
formée de plusieurs quartiers différents qui reflètent
la façon dont s’est agrandie
la ville au fil des années.
Le cœur actuel de la ville
est le quartier de Daphia où
se trouve le port principal
de Spetses. L’ancien centre
ville est Baltiza, quartier de
pécheurs où se blotit le
vieux port de l’ile.
Les habitants de l’île sont
très sympathiques, même
si elle accueille des vacanciers la plus part grecs depuis de nombreuses années. Beaucoup d'Athéniens y ont établi leur résidence secondaire car Spetses est assez proche de la
capitale.
Un survol de son histoire
N°6
nous apprend que Spetses
était déjà habitée au 3ème
millénaire avant J-C et les
fouilles archéologiques ont
révélé un passé important
sur l'île. En raison de ses
nombreux pins, elle a été
appelée Pytiousa dans la
Grèce antique. Les insulaires étaient réputés dans la
fabrication et la réparation
de navires, puisque les
navires ravitaillaient et
carénaient à Spetses. Deux
petits chantiers marins
subsistent encore aujourd’hui prés du vieux port.
Les Macédoniens ont
conquis presque toute la
Grèce au 4ème siècle avant
J-C, suivis par les empires
romain et byzantin. Au
début du 13ème siècle de
notre ère, les Vénitiens ont
repris la mer Egée, puis les
Turcs ont envahi en 1490.
L'île a obtenu son nom
actuel, pendant la domination vénitienne, car les
Vénitiens l’appelaient Isola
di Spezzie « L’Ile des Arômes» en raison des nombreuses fleurs qui poussaient ici .
.
Le moment le plus important de l’histoire de Spetses
fut pendant la guerre d'indépendance (1821) contre
les Turcs.
Une héroïne grecque appelée Laskarina Bouboulina
vivait ici et grâce à ses
compétences d'organisation,à son carisme et sa
capacité à commander les
hommes, à sa fortune, à sa
propre flotte dont le fameux navire de guerre
«Agamemnon», l'île a été
en mesure de retenir les
Turcs à la fois ici , à l’entrée du golfe mais aussi sur
le continent
. Le Festival « Armata » de
Spetses est une magnifique fête avec feu d’artifice
et combat naval nocturne
au cours duquel est incendiée la flotte turque là l'extérieur du port, comme ce
fut le cas le 8 Septembre
1822. La tradition veut
que le premier drapeau
grec ait été hissé ici, sur
l’ile de Spetses.
ANNEE
2012
N°
6
PAGE
Visite de SPETSES par ses églises
De belles églises, chapelles et des monastères imposants sont dispersés sur l’ile de
Spetses
.
Certains datent du début de la période chrétienne et d’autres de la période postbyzantine. Voici quelques-uns des plus célèbres et intéressants monastères et
églises de l’île.
L’Eglise
Agia Marina
L’Eglise Agia Triada
L’église byzantine d’Agia
Triada (Sainte Trinité) est située dans le quartier Kastelli
qui fait partie de la capitale de
Spetsés. Cette église contient
une iconostase magnifique en
bois gravé et possède un clocher inhabituel dont la cloche
se trouve au milieu d’une triple
arche.
La petite chapelle dédiée à
Agia Marina est une construction de couleur blanche et rose,
au toit en dôme. Elle se trouve
à une dizaine de minutes (à
pied) du Vieux Port (Baltiza),
sur le sommet d’une falaise
rocheuse qui surplombe la plage d’Agia Marina. L’église est
dédiée à la sainte orthodoxe
Agia Marina (Sainte Marina)
qui est la sainte de l’éducation
et de la vertu.
Le Monastère
d’Agios Nikolaos
Le Monastère d’Agios Nikolaos
(Saint Nicolas) est le siège de
l’évêque de Spetsés ; il se trouve
au-dessus du Vieux Port, Baltiza,
face à une superbe place remplie
de mosaïque traditionnelle faite
de galets. Ce monastère qui fut
construit en 1805, possède un
superbe clocher fait de marbre de
Tinos et une cour avec un parterre
L’Eglise
Panagia Armata
L’Eglise de Panagia Armata
(Vierge des Armes) est une
chapelle blanche et jaune.
Construite
entre 1824 et 1830 par le capitaine Ioannis Koutsis dans le
but de commémorer et d’honorer la défaite de la flotte ottomane pendant la Bataille d’Argolis entre les Turcs et les
Grecs, bataille qui eut lieu le 8
septembre 1822.
Des canons sont posés devant
la chapelle, aux côtés de la
statue du héros Cosmas Babatsis, celui qui mit le feu au drapeau turc pendant la bataille.
De la chapelle, les visiteurs
peuvent jouir d’une vue magnifique sur le port de la capitale ;
c’est aussi un
des meilleurs
endroits pour
admirer les
couchers de
soleil.
en mosaïque.
L’église principale du monastère
contient des icônes magnifiques
représentant Saint Nicolas, patron
de l’île, des pêcheurs et des marin. Ce monastère est très visité et
est célèbre par sa valeur historique ; c’est l’endroit où les représentants des Révolutionnaires de
l’île firent vœu de liberté et hissèrent le drapeau de la Révolution le
3 avril 1821.
Le monastère de Saint Nicolas
est également l’endroit où le
corps de Paul Marie Bonaparte,
neveu de Napoléon, fut gardé
pendant plusieurs années avant
d’être transporté sur un îlot du
Péloponnèse où sont enterrés tous
ceux qui sont morts pour l’Indépendance Grecque.
7
Bureau et contacts
ADRESSE POSTALE
P R E S I D E N T D ’ H O N N E U R
0 5 . 6 1 . 7 0 . 9 4 . 8 7
BP 80213
:
O U
C H R I S T O S Z I A S
0 6 . 2 5 . 1 8 . 4 2
31142 SAINT ALBAN
CEDEX
P R E S I D E N T : D I M I T R I S D A K O S
0 5 . 6 1 . 7 0 . 4 5 . 4 1 O U 0 6 . 7 7 . 4 3 / 9 8 . 9 6
V I C E P R É S I D E N T : J E A N L O U I S F R A N C
0 5 . 6 1 . 4 9 . 2 9 . 1 6 O U 0 6 . 8 3 . 0 9 . 3 7 . 8 3
Www.horizons
grecs.fr
T R E S O R I E R : J E A N P A U L S E N T O U
0 5 . 6 1 . 8 2 . 0 5 . 5 8 O U 0 6 . 0 9 . 4 5 . 9 2 . 2 8
S E C R E T A I R E : D A N I E L L E A N T O N A K I O S
0 5 . 6 1 . 7 4 . 8 0 . 5 8 O U 0 6 . 0 9 . 4 5 . 9 2 . 2 8
BULLETIN D’ADHESION :
Nom et prénom …………………………………………
Adresse : …………………………………………………..
Téléphone : …………………………
Mèl : ………………………..@...........................
Je souhaite adhérer à l’association Horizons Grecs
Adhésion individuelle : 15 €
Adhésion couple/famille : 20 €
J’adresse mon chèque à « Horizons Grecs »
BP 80213 . 31 132 Saint Alban cedex

Documents pareils