TA NEA N°6 - Horizons Grecs
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TA NEA N°6 - Horizons Grecs
TA NEA N° 6 Le petit journal d’Horizons Grecs SOMMAIRE : A N N E E 2 0 1 2 2 ° T R I M E S T R E NOS ACTIVITES : Editorial Spectacle à Bessières Stage de Danses, Soirée Grecque Ciné-Débat HISTOIRE/ CULTURE : La Bouboulina L’Ile de SPETSES DIVERS Contacts Horizons Grecs DANS CE NUMÉRO : Article intérieur 2 Article intérieur 2 Article intérieur 2 Article intérieur 3 Article intérieur 4 LA BOUBOULINA 4 L’ILE DE SPETSES 6 Vous nous retrouver avec ce « Petit Journal d’Horizons grecs » TA NEA N° 6 pour la seconde fois dans sa nouvelle maquette, car c’est bien le but de tout journal que de rencontrer un public. Nous avons entendu les remarques qui nous ont été faites et nous vous en remercions. Si nous avons publié le texte d’aide et de soutien au peuple grec, c’est que l’émotion devant la situation faite au peuple grec était grande pour tous les membres de notre association et que nous nous trouvions dans la difficulté de faire autre chose que d’exprimer notre solidarité . C’est dans ce sens que nous avons incéré dans nos colonnes les déclarations de Mikis Theodorakis et de ses amis. Le texte trop long pour nos huit pages a été coupé, mais nous vous indiquions, en toutes lettres, que vous pouviez retrouver l’intégralité du texte sur notre site Horizons Grecs, un lien tout naturel entre nos deux seuls outils d’expression. Par ailleurs, nous avons essayé d’apporter une réponse à certaines remarques pertinentes notamment sur le choix de telle photo qui, lue au deuxième degré aurait pu donner une mauvaise image de la Grèce ou des événements relatés. Le choix des polices et la mise en page restent, quant à eux, l’apanage de l’équipe de rédaction dont les membres sont tous autodidactes et pas toujours très habiles dans le maniement des logiciels de composition. Nous vous remercions donc de votre indulgence. . Par contre, nous vous avions sollicité pour participer à la rédaction d’articles confor- mes aux objectifs de notre association et nous n’avons reçu que très peu de choses. Ainsi, nous sommes au regret de ne pouvoir vous proposer un reportage sur la journée champêtre de ce beau dimanche d’Avril dernier à Beaumont sur Leze où quant même plus de 80 personnes ont partagé un excellent repas pascal typiquement grec. Nous aurions aussi souhaité vous parler de la participation de notre association à la manifestation toulousaine du « Forum des langues » qui s’est tenu Place du Capitole. Peut être serons entendus pour notre prochain numéro? Ainsi donc, nous restons dans l’attente de vos articles et vous assurons que nous faisons tout, d’une part pour vous être agréable et d’autre part pour porter haut l’image de notre association : Horizons Grecs . Le comité de Rédaction COUP DE PROJECTEUR sur la GRECE Notre association Horizons grecs a mis en place et proposé aux adhérents et au public, un coup de projecteur sur la Grèce dans la semaine du 23 au 25 mars . Cette grosse opération a mobilisé de nombreux militants et, malgré les difficultés relevées quant à l’organisation complexe et la fatigue engendrée, la réussite totale de ces manifestations fut la récompense pour tous. C’est même un sentiment de fierté qui perçait lors de la rencontre d’évaluation, la fierté que notre association ait pu mener à bien une telle opération pourtant difficile. En effet, un orchestre venu de Thessalonique a été invité pour la partie musicale de ce coup de projecteur . Deux Bouzoukis, une guitare et un piano électrique accompagnait « Pélagia », une chanteuse dont la voix, douce mais puissante, aux accents typiques, a su émouvoir son auditoire. Huit danseurs grecs et professeurs du Danse club de Thessalonique ( H.O.TH) nous ont proposés deux remarquables spectacles, tant par la qualité d’exécution des danses traditionnelles, que par les magnifiques costumes arborés, tous originaux et plus beaux les uns que les autres . PAGE 2 Parmi eux, un accordéoniste et un percussionniste donnaient le rythme aux danseurs. L’ambiance, l’excellent esprit et l’émotion qui se dégageait de leurs interprétations prouvait l’amour qu’ils portent à leur art et cha- que spectateur fut, nous en sommes sûrs, touchés par cette grâce faite d’authenticité, de compétence, d’habileté et de gentillesse. Mais redécouvrons plutôt le programme de cette semaine avec quelques photos qui rappelleront quelques bons souvenirs à ceux qui étaient présents et, nous l’espérons, donneront envie aux autres de venir en 2013, participer au prochain « coup de projecteur en Grèce. » SPECTACLE A BESSIERES vendredi 23 mars 2012 L’espace « Soleiha » à Bessières accueillait, dans sa très belle salle, le premier spectacle » Mélodies et Chorégraphies grecques » avec l’Orchestre et les danseurs grecs de Thessalonique. En alternance, l’orchestre nous fit un concert et les danseurs présentaient Couple de danseur de H.O?TH leur spectacle. La répétition de l’après midi permis les réglages « son » mais aussi une mise en commun des savoirs faire. Ainsi, plusieurs danses ont été interprétées par l’orchestre alors qu’ils ne se connaissaient pas avant leur rencontre à Toulouse. Le public fut ravi et surpris même de la qualité artistique et chorégraphique, de la beauté des costumes et du spectacle ainsi proposé. Nous nous devons de remercier chaleureusement Mr; le Maire qui a mis la salle à notre disposition. STAGE DE DANSES Au bouzouki : TASSOS TA Samedi 24 Mars, stage de danses grecques C’est salle Georges Brassens à Aucamville, à 10h, qu’avaient rendez-vous les 24 inscrits au stage de danses grecques. Vasilis Ioannidis et Danaé Théodosiadou, professuers de danse à Théssalonique, avaient la responsabilité de l’animation de ce stage qui devait permettre à NEA N°6 chacun d’apprendre les pas de base des danses les plus aimées et les plus dansées en Grèce comme, les zonoradicos, leventikos, raikos, syrtoshassapikos et autres. Au début, deux groups furent constitués en fonction des savoirs faire de chacun, mais, dès l’après midi, tous dansèrent en- semble dans une excellente ambiance. Outre leur technique irréprochable, les stagiaires ont tenu à souligner les compétances pédagogiques des professeurs, leur prévenance et leur amabilité. A l’unanimité, tous espèrent revivre un nouveau stage avec le même encadrement. Une affaire à suivre... ANNEE 2012 N°6 PAGE 3 GRANDE SOIREE GRECQUE à AUCMVILLE Ce même samedi 24 mars, la salle G. Brassens accueillait 180 personnes pour vivre une excellente soirée grecque. Un repas d’abord : un repas gastronomique grec, entièrement préparé par les membres de l’association Horizons Grecs qui se sont afférés en cuisine, devenue une ruche, pour assembler les plats qu’ils avaient cuisinés dans l’après midi. Au menu : l’ouzo, bien sûr, en apéritif puis, tomates, olives, salades de tarama et tzaziki faites maison, féta, feuilles de vigne, et « pita me armia », faite maison aussi. C’est un excellent « Tsigania » avec son riz qui nous était servi ensuite puis un dessert typique confectionné par Christos : un « saragli me meli ki karidi. Un magnifique menu entièrement réalisé par les membres de l’association qui méritent nos sincères compliments. Un service impeccable était assuré par les jeunes également d’Horizons Grecs que nous tenons à remercier. Une excellente ambiance règne déjà dans la salle lorsque l’orchestre débute le spectacle, le même qu’à Bessières, mais les conditions étaient tellement différentes qu’on n’avait pas l’impression de revivre les mêmes instants. Le confort d’une salle de concert feutrée, aux fauteuils en velours, où le silence est gage de bonne écoute, où tous les regards se portent ensemble sur la scène, a fait place à une immense salle de restaurant, bruyante et enjouée où, pour les be- Et lorsque Pélagia nous proposa une chanson en français pour nous honorer a-t elle dit, le public s’enflamma et les applaudissements crépitèrent. Elle était descendue de la scène et chantait parmi nous, venant à chaque table apporter son sourire musical. Les danseurs, eux, sont restés à notre niveau. Un grand espace leur avait été réservé au milieu de la salle, les tables rangées en cercle autour. Leur spectacle fut merveilleux. Leur enthousiasme, leur joie de vivre et de danser, leurs chants accompagnant leurs danses, leurs costumes répétons le, tout contribuait à faire de cette soirée une réussite, bien au-delà de toutes prévisions. C’est par facilité que nous avons décrit les trois pôles de cette soirée les uns après les autres, mais il fallait y être pour vivre ce mélange harmonieux de repas gastronomique, de musique typique et de danses grecques. A la fin du spectacle, les stagiaires rejoignaient les danseurs, puis les grecs présents, puis t ous ceux qui connaissaient quelLes Maitres du menu ques pas de danse : soins de la cause, certains sont de face, les privilégiés, d’autres de travers ou même de dos. Qu’importe, l’orchestre sur la scène a su captiver son Une grande et belle fête, auditoire à renouveler au dire de tous. Adhérents en cuisine Pélagia chante à nos tables Tous en piste PAGE 4 CINE-DEBAT GREC C’est la salle Jean Jaurès à Aucamville que, dès 9h45 Horizons grecs tentait de rendre un modeste hommage à Théo Angélopoulos Lauréat de la Palme d'Or 1998 pour "L'Eternité et un jour", le réalisateur grec a succombé à ses blessures après avoir été renversé par un motard dans une rue du Pirée ce 24 janvier. Il avait 76 ans. projection du film : « le Voyage des Comédiens » avec, dans le rôle d’Electre Eva Kotamonodou, dans celui de la mère, Aliki Geogouli, celui du père, Stratos Pachi. Mara Vassiliou interprète le rôle de Chrysothémis, Petros Zarcadis celui d’Oreste. Ce film historique et dramatique est sorti en 1975. Il raconte l’histoire d’une troupe de théâtre itinérante qui, de 1939 à 1952, traverse la Grèce pour jouer une pièce du répertoire populaire : Golfo la bergère, pièce en fustanelle de la fin du XIXe siècle. Cependant, les événements contemporains interrompent sans cesse les représentations. La vie des acteurs en parallèle prend la même tournure que celle des Atrides. Ce film a reçu de nombreuses récompenses Festival du cinéma grec 1975 (Thessalonique) : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleure photographie, meilleur film pour l'association des critiques grecs de cinéma Festival de Cannes 1975 : Prix de la critique internationale Festival de Taormina 1975 : Prix spécial du jury. Ce film était propice au débat mais les agapes de la veille avaient réduit le nombre de spectateurs à cette projection gratuite, fatigués surement de leur très longue soirée grecque. La BOUBOULINA ELLE SCUTE L’HORIZON AU LARGE de L’ile de SPETSES En 1771, tandis que le capitaine Stavrianos Pinotsis, torturé à mort, agonise dans une cellule voisine, sa jeune femme Grecque prénommée Skevo met au monde une enfant dans une prison turque de Constantinople. Le capitaine mourut peu de temps après, et elle retourne en Grèce, avec sa mère, sur l’île d’Hydra. Quatre ans plus tard, lorsque sa mère se remarie avec Dimitrios Lazarou Orlof, ils partent vivre sur l’île de Spetses. Bouboulina aura ensuite huit demi frères et sœurs. Elle se marie pour la première fois en 1788, avec D. Yannouzas, avec le TA NEA N° 6 quel elle a deux fils une fille. Son mari meurt en 1797. Elle se remarie en 1801 avec le richissime armateur D. Bouboulis, A ses côtés, elle écume la Méditerranée à la recherche de fabuleux butis. Son mari est tué dans un affrontement avec des navires français en 1811. Bouboulina prend alors possession de sa fortune et fait construire, à ses frais, quatre navires dont un particulièrement grand : l’Agamemnon. Femme d'affaires, elle bâtit une immense fortune. En 1816, les Ottomans tentent de confisquer ses biens sous prétexte que son second mari avait combattu aux côtés des Russes contre les Turcs. Bouboulina se rend alors à Constantinople pour trouver protection auprès de l’ambassadeur russe Strogonoff. Mais celui-ci l’envoie en Crimée pour sa sécurité. A Constantinople, elle rencontre également la mère de Mahmud II alors Sultan de l’empire ottoman. Elle sympathise avec elle qui convainc son fils, le Sultan, de ne pas saisir les biens de Bouboulina . Après trois mois d’exil en Crimée, Bouboulina retourne dans son ile de Spetses. ANNEE 2012 PAGE 5 .La BOUBOULINA suite ... Selon certaines traditions, Bouboulina aurait rejoint la Philiki Etairia (la Société des Amis), une organisation secrète préparant la révolution contre l’occupation ottomane ; La construction de l’Agamemnon s’achève en 1820. Bouboulina soudoie les Turcs afin qu’ils ferment les yeux sur la taille du navire. Elle organise ses propres troupes, composées d’hommes de Spetses et emploie sa fortune à fournir nourriture et munitions aux marins et soldats sous son commandement. Le 13 mars 1821, elle hisse au sommet du mât son propre drapeau grec, dérivé du drapeau de la dynastie byzantine des Comnènes riche famille de la noblesse Bysantine qui a donné plusieurs empereurs à Byzance. Le 3 avril les habitants de Spetses se révoltent et rejoignent les forces venues d’autres îles grecques. Boubouli na na vi gu e alor s vers Nauplie et entreprend un blocus naval en compagnie d'autres navires de Spetses dont elle prend la tête. Son fils Yiannis Yiannouzas meurt au combat en mai lors de la reprise d'Argos par les troupes turques. Elle assiste à la chute de Tripolis le 11 septembre 1821 et y rencontre le général Theódoros Kolokotrónis . Elle a avec lui une relation que conforte l’amour de la patrie. Ils fiancent leurs enfants Eleni Boubouli et Panos Kolokotronis en novembre. Au cours des négociations ayant précédé la chute de la ville, elle obtient de riches bijoux des femmes turques de haut rang en échange de promesses de protection. Après la prise de Nauplie en décembre 1822, elle s'installe dans la ville, alors commandée par son beau-fils Panos Kolokotronis. Accusée d'avoir revendu les canons de la forteresse et d'avoir fabriqué de la fausse monnaie, elle en est expulsée après la fin de la première guerre civile grecque en 1824, qui voit la défaite du clan Kolokotronis : la citadelle de Nauplie fut évacuée le 19 juin par les troupes de Panos, qui rejoint son père à Karytaina. Nous évoque- rons, dans notre prochain N° de Ta Nea, la vie du Général Kolkotronis et son action méconnue dans la lutte pour l’indépendance de la Grèce. Ayant consacré toute sa fortune à la guerre d’indépendance, Laskarina Bouboulina fut tuée en 1825 au cours d’une vendetta familiale. Ses descendants vendent l’Agamemnon à l’État grec en 1829. Rebaptisé Spetsai, il devient l'un des navires de la marine grecque « nationale » nouvellement créée. Il est incendié à Poros lors d'une guerre civile en août 1831, l'île d'Hydra étant entrée en rébellion contre le gouvernement de Ioannis Kapodistrias. Ainsi, née sous le signe de la résistance à l'oppresseur séculaire, la " Bouboulina " deviendra une héroïne nationale et le symbole de la renaissance de son pays. Séductrice, elle tourne les têtes et enflamme les cœurs. Aventurière de la liberté, c'est à sa patrie : la Grèce, sa seule passion, qu'elle consacre son courage, sa richesse et son génie. Dans notre prochain TA NEA nous évoquerons la vie du Général KOLOKOTRONIS LA BOUBOULINA : Le roman de Michel de Grèce Michel de Grèce C’est le livre « La Bouboulina » de Michel de Grèce qui a servi base à ce récit. Ecrit en 1994, « ce roman possède un indéniable panache où l’on respire l’air de la poudre et surtout de la Liberté » . Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte l’histoire de la Renaissance de son pays : la Grèce. assassiné à NAUPLIE PAGE 6 L’Ile de SPETSES SPETSES, ile merveilleuse d’authenticité Spetses (en grec moderne : Σπέτσες) est une île grecque du golfe Saronique .Située à 52 milles marins du Pirée, elle a une superficie de 27 km2 pour un peu moins de 4 000 habitants. C’est de SPETSES que la BOUBOULINA part à la reconquête de son pays : LA GRECE TA NEA Verdoyante, sa végétation est luxuriante. Elle possède plusieurs belles plages de sable et des criques romantiques, isolées et calmes mais souvent accessibles en bateau seulement. Ses petits villages sont pittoresques et authentiques, composés de maisons néoclassiques à deux étages, aux balcons en bois. Les ruelles sinueuses et fréquemment étroites, sont pavées de galets harmonieusement disposés. Le tout est d’une grande beauté architecturale. Sa petite capitale est formée de plusieurs quartiers différents qui reflètent la façon dont s’est agrandie la ville au fil des années. Le cœur actuel de la ville est le quartier de Daphia où se trouve le port principal de Spetses. L’ancien centre ville est Baltiza, quartier de pécheurs où se blotit le vieux port de l’ile. Les habitants de l’île sont très sympathiques, même si elle accueille des vacanciers la plus part grecs depuis de nombreuses années. Beaucoup d'Athéniens y ont établi leur résidence secondaire car Spetses est assez proche de la capitale. Un survol de son histoire N°6 nous apprend que Spetses était déjà habitée au 3ème millénaire avant J-C et les fouilles archéologiques ont révélé un passé important sur l'île. En raison de ses nombreux pins, elle a été appelée Pytiousa dans la Grèce antique. Les insulaires étaient réputés dans la fabrication et la réparation de navires, puisque les navires ravitaillaient et carénaient à Spetses. Deux petits chantiers marins subsistent encore aujourd’hui prés du vieux port. Les Macédoniens ont conquis presque toute la Grèce au 4ème siècle avant J-C, suivis par les empires romain et byzantin. Au début du 13ème siècle de notre ère, les Vénitiens ont repris la mer Egée, puis les Turcs ont envahi en 1490. L'île a obtenu son nom actuel, pendant la domination vénitienne, car les Vénitiens l’appelaient Isola di Spezzie « L’Ile des Arômes» en raison des nombreuses fleurs qui poussaient ici . . Le moment le plus important de l’histoire de Spetses fut pendant la guerre d'indépendance (1821) contre les Turcs. Une héroïne grecque appelée Laskarina Bouboulina vivait ici et grâce à ses compétences d'organisation,à son carisme et sa capacité à commander les hommes, à sa fortune, à sa propre flotte dont le fameux navire de guerre «Agamemnon», l'île a été en mesure de retenir les Turcs à la fois ici , à l’entrée du golfe mais aussi sur le continent . Le Festival « Armata » de Spetses est une magnifique fête avec feu d’artifice et combat naval nocturne au cours duquel est incendiée la flotte turque là l'extérieur du port, comme ce fut le cas le 8 Septembre 1822. La tradition veut que le premier drapeau grec ait été hissé ici, sur l’ile de Spetses. ANNEE 2012 N° 6 PAGE Visite de SPETSES par ses églises De belles églises, chapelles et des monastères imposants sont dispersés sur l’ile de Spetses . Certains datent du début de la période chrétienne et d’autres de la période postbyzantine. Voici quelques-uns des plus célèbres et intéressants monastères et églises de l’île. L’Eglise Agia Marina L’Eglise Agia Triada L’église byzantine d’Agia Triada (Sainte Trinité) est située dans le quartier Kastelli qui fait partie de la capitale de Spetsés. Cette église contient une iconostase magnifique en bois gravé et possède un clocher inhabituel dont la cloche se trouve au milieu d’une triple arche. La petite chapelle dédiée à Agia Marina est une construction de couleur blanche et rose, au toit en dôme. Elle se trouve à une dizaine de minutes (à pied) du Vieux Port (Baltiza), sur le sommet d’une falaise rocheuse qui surplombe la plage d’Agia Marina. L’église est dédiée à la sainte orthodoxe Agia Marina (Sainte Marina) qui est la sainte de l’éducation et de la vertu. Le Monastère d’Agios Nikolaos Le Monastère d’Agios Nikolaos (Saint Nicolas) est le siège de l’évêque de Spetsés ; il se trouve au-dessus du Vieux Port, Baltiza, face à une superbe place remplie de mosaïque traditionnelle faite de galets. Ce monastère qui fut construit en 1805, possède un superbe clocher fait de marbre de Tinos et une cour avec un parterre L’Eglise Panagia Armata L’Eglise de Panagia Armata (Vierge des Armes) est une chapelle blanche et jaune. Construite entre 1824 et 1830 par le capitaine Ioannis Koutsis dans le but de commémorer et d’honorer la défaite de la flotte ottomane pendant la Bataille d’Argolis entre les Turcs et les Grecs, bataille qui eut lieu le 8 septembre 1822. Des canons sont posés devant la chapelle, aux côtés de la statue du héros Cosmas Babatsis, celui qui mit le feu au drapeau turc pendant la bataille. De la chapelle, les visiteurs peuvent jouir d’une vue magnifique sur le port de la capitale ; c’est aussi un des meilleurs endroits pour admirer les couchers de soleil. en mosaïque. L’église principale du monastère contient des icônes magnifiques représentant Saint Nicolas, patron de l’île, des pêcheurs et des marin. Ce monastère est très visité et est célèbre par sa valeur historique ; c’est l’endroit où les représentants des Révolutionnaires de l’île firent vœu de liberté et hissèrent le drapeau de la Révolution le 3 avril 1821. Le monastère de Saint Nicolas est également l’endroit où le corps de Paul Marie Bonaparte, neveu de Napoléon, fut gardé pendant plusieurs années avant d’être transporté sur un îlot du Péloponnèse où sont enterrés tous ceux qui sont morts pour l’Indépendance Grecque. 7 Bureau et contacts ADRESSE POSTALE P R E S I D E N T D ’ H O N N E U R 0 5 . 6 1 . 7 0 . 9 4 . 8 7 BP 80213 : O U C H R I S T O S Z I A S 0 6 . 2 5 . 1 8 . 4 2 31142 SAINT ALBAN CEDEX P R E S I D E N T : D I M I T R I S D A K O S 0 5 . 6 1 . 7 0 . 4 5 . 4 1 O U 0 6 . 7 7 . 4 3 / 9 8 . 9 6 V I C E P R É S I D E N T : J E A N L O U I S F R A N C 0 5 . 6 1 . 4 9 . 2 9 . 1 6 O U 0 6 . 8 3 . 0 9 . 3 7 . 8 3 Www.horizons grecs.fr T R E S O R I E R : J E A N P A U L S E N T O U 0 5 . 6 1 . 8 2 . 0 5 . 5 8 O U 0 6 . 0 9 . 4 5 . 9 2 . 2 8 S E C R E T A I R E : D A N I E L L E A N T O N A K I O S 0 5 . 6 1 . 7 4 . 8 0 . 5 8 O U 0 6 . 0 9 . 4 5 . 9 2 . 2 8 BULLETIN D’ADHESION : Nom et prénom ………………………………………… Adresse : ………………………………………………….. Téléphone : ………………………… Mèl : ………………………..@........................... Je souhaite adhérer à l’association Horizons Grecs Adhésion individuelle : 15 € Adhésion couple/famille : 20 € J’adresse mon chèque à « Horizons Grecs » BP 80213 . 31 132 Saint Alban cedex