Mise en page 1 - Les services de l`État dans le Pas-de
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Mise en page 1 - Les services de l`État dans le Pas-de
Le logement est une des conditions premières de l’autonomie personnelle et familiale, de l’intégration dans la vie sociale et professionnelle. C’est à partir d’un domicile stable et décent que se construit une identité, se tissent ou se restaurent des liens familiaux et sociaux. Le renchérissement depuis 15 ans des coûts de l’immobilier et des énergies expose aujourd’hui une part non négligeable de la population à des problèmes de logement. Cette période de tension se traduit par des difficultés sérieuses et récurrentes de maintien et d’accès des plus défavorisés à un logement digne. En tant que composante clef de la question des solidarités et de l’amélioration de la qualité de vie des habitants, les progrès à réaliser en matière de logement et d’accès à celui-ci sont à la fois un des défis que le Pas-de-Calais doit relever dans les années à venir et l’expression d’une ambition politique pour que le département puisse se revendiquer solidaire, innovant et durable. La loi du 31 mai 1990 introduit le principe du droit au logement pour tous et enjoint l’Etat et les Départements de se doter d’un Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD). La loi du 5 mars 2007 rend opposable ce droit au logement pour les personnes les plus en difficultés. Le PDALPD, dont le Département et l’Etat sont coresponsables et copilotes, est le document-cadre qui organise pour les 5 ans à venir l’action des pouvoirs publics et privés dans le domaine, afin d’offrir des solutions efficaces et réalistes aux situations de mal logement. Ainsi, qu’il s’agisse des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, des bailleurs sociaux, ou des associations, tous les acteurs du logement seront sollicités et nous comptons sur la participation de tous pour que la mobilisation en faveur du logement des personnes défavorisées se traduise par une réelle amélioration de la situation de celles et de ceux qui souffrent aujourd’hui et se trouvent en situation de handicap social de ne pas pouvoir se maintenir ou accéder à un logement décent. Dominique DUPILET Rémi CARON Président du Département du Pas-de-Calais Membre Honoraire du Parlement Préfet du Pas-de-Calais 1 Sommaire LES PUBLICS DU PLAN : LES PUBLICS PRIORITAIRES DU PLAN ET LES PROBLEMATIQUES ET ENJEUX A TRAITER Les publics prioritaires du plan Les problématiques et enjeux à traiter pour les jeunes de moins de 25 ans Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages victimes d’une rupture de travail ou de la vie Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages en difficultés chroniques et/ou sans solution de logement adapté Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages hébergés en structure d’urgence et d’insertion ou en logement temporaire Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages en marge du plan LES ACTIONS DU PLAN 7 9 11 12 13 14 15 17 Première ambition : Développer la Prévention 21 Réduire les risques d’entrée dans le plan Améliorer et développer les outils de la prévention Développer une logique préventive dans la mobilisation des moyens d’action Lutter contre l’habitat indigne Sortir durablement les publics du plan Améliorer la solvabilité des ménages pour l’accès et le maintien au logement Coordonner et articuler les interventions en vue d’améliorer l’orientation des ménages Seconde ambition : Organiser les parcours résidentiels pour développer l’insertion par le logement Améliorer le suivi des parcours Optimiser l’instruction et le diagnostic Tendre vers une procédure unique de traitement différencié Mettre en cohérence les moyens d’action autour des problématiques prioritaires Développer l’offre de logements adaptés Développer des outils en direction de problématiques prioritaires LE PILOTAGE, L’ARTICULATION LOCALE ET LA MISE EN OEUVRE DU PLAN Organiser la gestion pilotée du plan Le Comité Responsable du Plan Piloter autrement Tendre vers une logique de contractualisation sur objectifs Conduire la territorialisation du Plan Les Comités Territoriaux du Plan Rendre opérationnel les Comités Territoriaux du Plan Associer les intercommunalités aux objectifs du plan Suivre et Evaluer le plan 23-24 25 27 29 30 31 33-34 35-37 39-40 ARRÊTÉ 41 ANNEXES 43 Annexe 1. Les pilotes du Plan Annexe 2. Les partenaires du plan Annexe 3. La territorialisation du plan Annexe 4. Les objectifs de développement de l’offre Annexe 5. Les Prêts Locatifs Aidé d’Intégration Annexe 6. Le Fonds Solidarité pour le Logement Annexe 7. Le Schéma Départemental Accueil Hébergement Insertion Annexe 8. Les textes de références GLOSSAIRE 45 46 47 48-51 52-53 54-56 57-60 61 63 3 Principes fondamentaux qu’ils soient en capacité de porter leur politique territoriale en faveur du logement des personnes défavorisées. Suite au plan 2001-2005, des avancées significatives ont été pointées autour de quatre axes : – Le renforcement du partenariat départemental s’est concrétisé autour d’ambitions partagées. Le pilotage, le suivi et la mobilisation des moyens et des outils adéquats ainsi que l’évolution des pratiques sont des conditions nécessaires à la réussite de cette ambition. – La majeure partie des moyens d’action du plan sont des outils opérationnels qui ont bien fonctionné sur la période 2001-2005. Dans le plan 2008-2012, les acteurs du logement réaffirment les principes fondamentaux suivants : – Les objectifs quantitatifs de production de logements et d’hébergements en faveur des personnes défavorisées sont atteints. – Un nouveau chantier à travers la lutte contre l’habitat indigne s’est concrétisé. – L’égalité de traitement des ménages en difficulté sur l’ensemble du département tout en permettant la prise en compte des spécificités territoriales. L’évaluation du plan 2001-2005 a fait apparaître certaines limites qui ont servi de base de travail à l’élaboration du nouveau plan : – Le respect des personnes et de leur dignité ainsi que leur responsabilisation par l’information de leurs droits, leurs devoirs et la mise en valeur de leurs savoir-faire. – Un défaut d’articulation entre l’échelle départementale et le local selon un modèle organisationnel centralisé. – La définition pertinente des publics prioritaires en très grande difficulté pour l’accès ou le maintien dans le logement. – Une juxtaposition des outils du plan. – Une application insuffisante de la Charte de prévention des expulsions. – La logique de prévention avec le souci d’une réactivité dès le repérage des situations par la mobilisation en premier lieu des outils de droit commun. – Une connaissance insuffisante des besoins des publics au service d’une réelle logique de prévention. – Le souci de l’échange et du développement de réflexions partagées en vue d’expérimenter et d’imaginer de nouveaux outils. Le plan 2001-2005 constitue un socle solide sur lequel il convient de s’appuyer pour faire évoluer les moyens d’actions qui ont fait leur preuve afin d’en optimiser les effets. Le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées du Pas de Calais 2008-2012 concourt au côté des autres politiques à la lutte contre les inégalités : il s’inscrit en complémentarité avec les autres plans départementaux d’aide à la personne (schéma Accueil Hébergement Insertion, Eradication Habitat Indigne, Plan Départemental d’Insertion ...) et avec le dispositif mis en place pour la mise en œuvre de la loi instituant le droit au logement opposable. L’évolution des politiques publiques de l’habitat pose un nouveau cadre d’actions dans lequel doit s’inscrire le plan. En ce sens 2008-2012, sera une période de transition pour préparer à terme les territoires afin 5 Les publics du plan : les publics prioritaires du plan et les problématiques et enjeux à traiter 7 Les publics prioritaires du plan termes d’enjeux pour le PDALPD. Ces problématiques et enjeux sont déclinés dans les pages suivantes. Le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) du Pas-de-Calais a vocation à mobiliser l’ensemble des acteurs, des dispositifs et des moyens en faveur du logement des personnes défavorisées en difficulté d’accès ou de maintien dans le logement et prioritairement en direction des publics suivants : - les personnes dépourvues de logement Le PDALPD 2008 – 2012 se donne donc également pour objectifs de mobiliser ses moyens pour la réalisation des enjeux fixés et afin d’apporter des réponses adaptées à ces situations : - les jeunes de moins de 25 ans en difficulté d’accès - les personnes logées dans des locaux impropres à l’habitation ou présentant un caractère insalubre ou dangereux ou de maintien dans le logement - les ménages victimes d’une rupture - les ménages en difficultés chroniques et/ou sans solution de logement - les ménages hébergés en structures d’hébergement d’urgence et d’insertion ou logement temporaire - les ménages en marge des dispositifs du plan - les personnes dépourvues de logement et hébergées chez un tiers - les personnes hébergées ou logées temporairement dans un établissement ou un logement de transition - les personnes menacées d’expulsion - les demandeurs de logement social en instance depuis plus de 2 ans Afin d’affiner la connaissance des problématiques rencontrées par l’ensemble des publics du plan et pour aboutir à une analyse plus fine de leurs besoins telle que le prévoit le décret du 29 novembre 2007 relatif aux Plans Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées, les instances du PDALPD, notamment les Comités Territoriaux du Plan, s’appuieront sur : - les personnes victimes de violence au foyer - les personnes en cumul de difficultés sociales et financières - les personnes logées dans des locaux ne présentant pas le caractère de logement décent - les personnes logées dans des locaux manifestement suroccupés - le futur Plan Départemental de l’Habitat, - les Programmes Locaux de l’Habitat, - les différents dispositifs d’observation existants (notamment ceux mis en place par les EPCI), - le recueil des données fournies par le dispositif de suivi de la loi Droit au Logement Opposable… Pour ces deux dernières problématiques, une attention plus particulière sera accordée aux personnes, si elles ont au moins un enfant mineur, si elles présentent un handicap au sens de l’article L. 114 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) ou si elles ont au moins une personne à charge présentant un tel handicap. Cette analyse sera intégrée au plan dans un délai maximum de deux ans à compter de la date de signature du plan. Ces publics sont prioritaires dans le cadre de l’Accord Collectif Départemental et pour les attributions de logements sociaux visés au premier aliéna de l’article L.441-1 du code de la construction et de l’habitation (c'est-à-dire les logements construits, améliorés ou acquis et améliorés avec le concours financier de l’Etat ou ouvrant droit à l’aide personnalisée au logement et appartenant aux organismes d’habitations à loyer modéré ou gérés par ceux-ci). De plus, à partir de l’étude bilan du précédent plan, les partenaires ont souhaité distinguer les problématiques de certains publics et les traduire en 9 Les problématiques et enjeux à traiter pour les jeunes de moins de 25 ans LES LES PROBLÉMATIQUES Deux types de situations sont repérés chez les jeunes en difficulté de logement : - Des jeunes en rupture familiale - Des jeunes parents isolés (situation monoparentale) ou en couple ENJEUX >L’insertion des jeunes par et pour le logement - A travers les liens avec les outils de l’insertion et en cohérence avec les différents dispositifs, notamment avec le FAJ. - Par le biais des actions des Missions Locales, via les EPCI et leurs protocoles d’accord avec le Conseil Général. Ces situations peuvent conduire à des difficultés de logement pour plusieurs raisons : - En cas de rupture familiale, le passage en logement d’urgence ne permet pas toujours de trouver une situation adaptée et encombre les structures d’accueil. - Les ressources des publics jeunes sont inexistantes, précaires ou très faibles. - Il s’agit d’un public qui n’est pas toujours préparé à la gestion autonome du logement lorsqu’il souhaite accéder à un premier logement. - Les acteurs ont repéré un manque de logements adaptés, en particulier des petits logements meublés. >La mobilisation de moyens d’action adaptés aux problématiques des jeunes - Des outils de solvabilité pour favoriser l’accès et le maintien dans le logement (Locapass, FAJ, FSL...). - Une offre de logements adaptés, en lien avec les EPCI : les résidences sociales, les FJT, la colocation, les logements meublés. 11 Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages victimes d’une rupture de travail ou de la vie LES LES PROBLÉMATIQUES Ce sont des personnes en difficulté suite à un « accident » de vie qui entraîne un changement de leur situation : - Une rupture de l’équilibre familial qui peut amener à devoir trouver un nouveau logement ou un logement mieux adapté. - Une diminution des ressources notamment à la suite d’une perte d’emploi. - Une dégradation de la situation de santé. La problématique santé n’est pas directement liée au PDALPD, néanmoins elle peut entraîner des difficultés de logement. ENJEUX >Un enjeu de diagnostic précis dès la demande - Pour déterminer la complexité de la situation et mobiliser les outils adaptés - Pour accompagner les situations de rupture qui le nécessitent >Le lien avec des outils adaptés mais hors plan - Pour permettre le maintien dans le logement des accédants à la propriété menacés d’expulsion par la mobilisation d’outils hors plan - Pour favoriser l’articulation avec les outils et les partenaires de la santé, de la vieillesse et du handicap. Selon la situation, la difficulté peut être temporaire et se résoudre par une aide ponctuelle. Dans d’autres cas, la rupture risque de conduire le ménage vers une situation difficile sur le long terme et nécessite un accompagnement plus individualisé. 12 Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages en difficulté chronique et/ou sans solution de logement adapté LES LES PROBLÉMATIQUES Le point commun de ces situations réside dans la difficulté à répondre aux besoins exprimés par les ménages pour les raisons suivantes : - Des charges liées au logement incompatibles avec les ressources. ENJEUX >Un enjeu de prévention pour - Etre plus réactif dans les cas d’impayés. - Favoriser un traitement croisé des situations pour mieux les diagnostiquer. - Développer le caractère éducatif des moyens d’action. - Des situations particulières qui demandent une réponse et/ou un produit de logement adapté qui ne peut être mobilisé soit parce qu’il n’est pas disponible, soit parce que le ménage ne peut pas en bénéficier. Il s’agit de problématiques liées au comportement, à la vieillesse ou à la santé. >Un enjeu d’accompagnement pour - Placer la famille comme acteur de la démarche dans une logique de contractualisation. - Mettre en œuvre un accompagnement social individualisé et adapté. - L’indécence ou l’insalubrité du logement. - Apporter une solution rapide pour les familles concernées par des problématiques de danger. >L’adaptation des outils à la complexité des situations - Diversifier l’offre de logements et développer les offres en PLAI et PST. - La possibilité d’une recevabilité FSL sans les aides financières (pour un accès aux logements PLAI et PST). - La diminution des délais anormalement longs au sens du numéro unique départemental et des demandes en instance. - La solvabilité des ménages. >Un enjeu de mobilisation des élus locaux dans l’accueil des familles défavorisées - Une sensibilisation à la problématique du logement des personnes défavorisées sans condition de résidence préalable. - La lutte contre la stigmatisation de certaines familles. 13 LES Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages hébergés en structure d’urgence et d’insertion ou en logement temporaire LES PROBLÉMATIQUES L’hébergement concerne une diversité de situations : - Pour certains, l’hébergement d’urgence ou en CHRS constitue une solution temporaire à la suite d’une séparation de couple ou d’une rupture familiale. ENJEUX >La fluidité des parcours à travers - La préparation des sorties des structures d’urgence dans le cadre du schéma AHI. - Le renforcement de la priorité de relogement pour ces publics. - Dans d’autres cas, la situation d’hébergement traduit une réelle difficulté d’accès à un logement autonome, c’est le cas, entre autres, pour les personnes SDF, en sortie de prison ou de séjours en institutions médicalisées, des ménages expulsés, des ménages sans aucune ressource ou sans logement pour une autre raison (incendie, vente du logement...). - Le développement de l’offre de logements sociaux et intermédiaires. >Faciliter l’accès - Au logement social. - Au logement intermédiaire. >Le partage des risques à la sortie de l’hébergement par : - Le conventionnement avec les bailleurs. Dans certains cas, des difficultés de santé et de comportement viennent renforcer cette difficulté : il s’agit de personnes sous traitement avec des maladies psychologiques ou des addictions qui induisent des comportements parfois incompatibles avec la gestion d’un logement autonome. - L’apport de garanties aux bailleurs. - L’organisation d’un réel partenariat entre les différents acteurs permettant d’assurer le succès des actions d’intégration. Les salariés qui ne peuvent pas se loger sont un nouveau public repéré au sein des structures d’hébergement d’urgence et d’insertion. La principale difficulté qu’entraîne cette diversité des situations est la nécessité d’apporter une réponse adaptée pour chacune d’entre elles (médiation en cas de rupture pour un retour au foyer, lien avec les secteurs de la santé et du handicap…). 14 Les problématiques et enjeux à traiter pour les ménages en marge du plan LES LES PROBLÉMATIQUES Deux types de situations sont identifiés : - Les ménages qui ne sont pas repérés alors qu’ils pourraient bénéficier des aides (recevabilité FSL). Il s’agit des personnes qui ne mobilisent pas ou tardivement le dispositif par méconnaissance. ENJEUX >Privilégier les outils de droit commun par - Le partenariat avec les collecteurs du 1% logement, les Caisses d'Allocations Familiales, les CCAS. - Le soutien à la mutation du ménage vers un logement mieux adapté à sa situation financière en considérant le reste à vivre. - Les ménages en difficulté de logement mais qui ne remplissent pas les conditions de recevabilité des aides du FSL. Les acteurs du plan soulignent l’émergence d’une nouvelle problématique, celles des salariés aux revenus modestes. Le contexte actuel d’augmentation des charges liées au logement en termes de loyer et d’énergie accentue les difficultés pour ces salariés. - L’orientation des ménages non recevables au FSL vers les outils hors plan. >La prévention - La souplesse dans l’appréciation des barèmes du FSL, après examen des situations particulières, - Le développement des prêts FSL, - L’information. 15 Les Actions du plan 17 Les Actions du Plan Les partenaires du plan souhaitent, tout en s’appuyant sur les avancées du plan 2001-2005, construire un plan 2008-2012 qui s’articule autour de deux ambitions : Chacune de ces ambitions se déclinent en axes stratégiques et objectifs opérationnels. 1 — Développer la prévention. 2—Organiser les parcours résidentiels pour développer l’insertion par le logement. Réduire les risques d’entrée des publics dans le plan - Améliorer et développer les outils de la prévention, Améliorer le suivi des parcours - Optimiser l’instruction et le diagnostic, - Développer une logique préventive dans la mobilisation des moyens d’action, - Tendre vers une procédure unique de traitement différencié. - Lutter contre l’habitat indigne. Sortir durablement les publics du plan - Améliorer la solvabilité des ménages pour l’accès et le maintien au logement, Mettre en cohérence les moyens d’action autour des problématiques selon un traitement différencié - Développer l’offre de logements adaptés, - Coordonner et articuler les interventions en vue d’améliorer l’orientation des ménages. - Développer des outils en direction des problématiques prioritaires. 19 PREMIERE AMBITION ————DEVELOPPER LA PREVENTION— Tous les acteurs du logement du Pas-de-Calais s’engagent à développer la prévention des risques d’exclusion liés au logement. Pour atteindre cet objectif, une logique préventive doit être privilégiée dans la mise en œuvre des dispositifs de droit commun et de ceux relevant du logement des personnes défavorisées. Pour cela, la réactivité des acteurs et des moyens d’action est essentielle et sera privilégiée. Dans le cadre du plan, la prévention s’articule autour de : - L’analyse du risque. L’objectif est d’analyser finement la situation individuelle du ménage pour l’orienter vers une réponse adaptée. - La mise en œuvre d’une réponse individualisée Il s’agit d’éviter la dégradation des situations par la mobilisation d’outils adaptés. Cette posture nécessite : - De favoriser les liens concrets entre les sorties d’hébergements et l’accès au logement de droit commun. - La mobilisation des différents dispositifs autour des situations des familles.L’évaluation des dispositifs. - Un traitement différencié selon les situations. Axes d’action du plan 2008-2012 pour le développement de la prévention : PREMIER AXE STRATÉGIQUE : Réduire les risques d’entrée des publics dans le plan - Objectif opérationnel 1 : Améliorer et développer les outils de la prévention. - Objectif opérationnel 2 : Développer une logique préventive dans la mobilisation des moyens d’action. - Objectif opérationnel 3 : Lutter contre l’habitat indigne. SECOND AXE STRATÉGIQUE : Sortir durablement les publics du plan - Objectif opérationnel 1 : Améliorer la solvabilité des ménages pour l’accès et le maintien au logement. - Objectif opérationnel 2 : Coordonner et articuler les interventions en vue d’améliorer l’orientation des ménages. Pour atteindre ces objectifs opérationnels, les partenaires proposent de mettre en œuvre, sur la période 2008-2012, les actions développées ci-après. 21 PREMIER AXE STRATÉGIQUE : RÉDUIRE LES RISQUES D’ENTRÉE DES PUBLICS DANS LE PLAN familles faisant l’objet d’une décision judiciaire d’expulsion : . L’information, en direction du service des expulsions de la constitution d’un dossier FSL. . L’information, en direction du service des expulsions du dépôt d’un dossier de surendettement. - L’installation de la commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives dans le département. 1 - Actions pour améliorer et développer les outils de la Prévention : LE SOUTIEN AUX ACTIONS INNOVANTES - Le soutien aux actions collectives innovantes en matière d’accès et de maintien au logement et de maîtrise d’eau, énergies et téléphone. 2 - Actions pour le développement d’une logique préventive dans la mobilisation des moyens d’action - Le soutien aux expérimentations locales et novatrices en faveur de la lutte contre l’exclusion par le logement. LE - L’engagement d’une réflexion pour la conception et l’expérimentation d’une aide sous forme d’assurance couvrant le risque d’endettement locatif. LA DÉVELOPPEMENT DE LA RÉACTIVITÉ DES MOYENS D’ACTION EN CAS DE SITUATION D’IMPAYÉ - L’incitation à l’amélioration qualitative des logements, en particulier les produits PLAI et PST par l’utilisation de techniques favorables aux économies d’énergie. PRÉVENTION DES EXPULSIONS - La détermination d’objectifs en matière de réduction du nombre de commandements de quitter les lieux et du nombre d’expulsions locatives à l’issue des deux premières années de mise en œuvre du plan (au vu des bilans transmis aux Comités Territoriaux du Plan, au Comité Responsable du Plan et à la commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives). - La célérité de la saisine de la CDAPL même si le bailleur essaye, par ailleurs, de faire évoluer la situation avec son locataire. - La non subordination de l’instruction du dossier par les instances du FSL à la reprise du paiement ou au respect du plan d’apurement. - L’examen des situations par la CDAPL de toute suspension de l’APL dans un délai le plus court possible. - La définition des modalités du concours du département, des communes et de leurs groupements, des organismes sociaux compétents et des associations spécialisées en vue de la réalisation d’enquêtes sociales relatives aux ménages en situation de contentieux locatifs. - La possibilité d’une demande de recours par la CDAPL auprès du FSL en cas de non recevabilité, pour un nouvel examen de la situation du ménage. - La révision et la mise en œuvre de la charte de prévention des expulsions (en vue du renforcement du dispositif du traitement social avant l’expulsion, d’enquête et la coordination des acteurs). LA RECHERCHE DE COHÉRENCE DANS UNE LOGIQUE PRÉVENTIVE - Une communication, en direction des publics du plan, sur la maîtrise des consommations d’eau, d’énergies et de téléphone. - La mobilisation de moyens humains pour le fonctionnement opérationnel des plates-formes de prévention des expulsions sur l’ensemble du territoire départemental. - La mise en cohérence offres/besoins sur les territoires dans la mise en œuvre des PLH. - La possibilité d’une troisième visite, après audience, afin de permettre au travailleur social d’expliquer le jugement et d’aider la famille dans les démarches à accomplir. - L’encouragement de la pratique des prélèvements ou la mensualisation chaque fois que possible. - La mise en place d’une évaluation de l’effet des moyens mobilisés sur les parcours logement. - Le développement des liens entre les plates-formes de prévention des expulsions et les partenaires pour une meilleure diffusion de l’information pour les - La priorité au maintien dans le logement quand celui-ci est adapté. 23 3 - Actions pour lutter contre l’Habitat Indigne LE aux propriétaires, pour la saisine du juge compétent, dans les situations d'indécence et/ou de non respect des obligations respectives. REPÉRAGE DES LOGEMENTS - Le renforcement des moyens permettant d’augmenter le nombre de pré-cotations d'insalubrité sur les territoires hors outils opérationnels (ex : conventions PACT – DDASS). - Le développement de nouveaux protocoles de lutte contre le logement indigne. - Le développement des « questionnaires CAF » - L’amélioration du Relevé d’Observation Logement - La mise en œuvre d’une aide technique aux communes dans le cadre de leurs compétences en matière de mesures d'urgence (péril et insalubrité) et de mise en application des arrêtés d'insalubrité (mise en demeure des propriétaires, travaux d'office, relogement, justice). - La détermination des territoires les plus concernés sur la base des données Filocom (cartographie, statistiques), et des données du guichet unique. - La détermination d’objectifs annuels chiffrés en matière de lutte contre l’habitat indigne par les Comités Territoriaux du Plan au vu des besoins et des moyens d’actions existants. - L’information sur le dispositif Eradication Habitat Indigne, sur la réglementation et les compétences en matière d'indécence, d'insalubrité et de péril. - L’attribution des subventions ANAH à partir d'un coefficient d'insalubrité compris entre 0,3 et 0,4 (étude des dossiers, au cas par cas, par les Commissions Locales ANAH) - L’optimisation de l'observatoire des logements indignes dans le non-versement des aides au logement au bailleur pour les cas recensés dans cet outil - L’harmonisation des procédures de levée du tierspayant entre les CAF du département en cas de démarche pédagogique non aboutie pour favoriser la réalisation de travaux par le propriétaire. - Le repérage et le traitement des logements indignes de propriétaires occupants L’AMÉLIORATION DE LA DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE - Le développement des démarches auprès des propriétaires pour atteindre un objectif de taux de réalisation de travaux de 80 % des dossiers instruits dans le cadre du dispositif EHI, sur la durée du PDALPD. - L’appui aux outils opérationnels existant sur les territoires du département (PIG, OPAH, MOUS insalubrité...). - Le renforcement du partenariat (DDE, Conseil Général, DDASS, CAF, travailleurs sociaux ...) pour assurer, le plus en amont possible, le traitement des dossiers des logements repérés. - La conception et la diffusion de fiches d’information sur les droits et obligations à destination des propriétaires et des locataires (réalisées avec l'AVIJ, l’ANAH et les opérateurs). - La mise en œuvre d’outils adaptés en cas de litiges locataires/propriétaires conformément à la loi ENL du 13 juillet 2006. LE DÉCLENCHEMENT, À BON ESCIENT, DES DÉMARCHES RÉPRESSIVES - La mise en place d’une assistance, aux locataires ou 24 SECOND AXE STRATÉGIQUE : SORTIR DURABLEMENT LES PUBLICS DU PLAN - La contractualisation avec les familles autour d’un projet logement durable. - L’instauration d’une prestation de «diagnostic» en vue d’une orientation et/ou de l’établissement du projet d’accompagnement selon la (les) problématique(s) de la famille. 1 - Actions pour améliorer la solvabilité pour l’accès et le maintien au logement - La création d’outils de suivi des parcours logement en sortie de structure d’hébergement en lien avec le schéma AHI (connaissance des besoins). L’APPORT - La mobilisation du Système d’Information Sociale au service du suivi des familles du FSL. DE GARANTIES - Le fonds de garantie destiné aux bailleurs pour les dégradations locatives causées par l’occupant en logement d’urgence ou le locataire en logement autonome. - La création d’un dispositif d’alerte réactif mobilisable par le réseau pour un suivi des ménages. - Le fonds de garantie de paiement de loyer. - La garantie de loyer FSL en cas de bail glissant. - Le développement de l’AML. - La recevabilité FSL pour les jeunes salariés de moins de 25 ans en contrat de travail précaire et en difficulté d’accès ou de maintien dans le logement. - La création d’une garantie spécifique pour les jeunes de moins de 25 ans en parcours d’insertion afin de mieux couvrir les risques propres à ce public LA RECHERCHE DE COHÉRENCE ENTRE LE LOGEMENT ET LES RESSOURCES DES MÉNAGES - La conception d’outils pour déterminer la viabilité du projet de relogement par le repérage de risques. - La priorité à la mutation, au plus tôt, ou le relogement dans un logement mieux adapté à la composition familiale et aux ressources des ménages. - Le renforcement des dispositifs de recherche ou d’aide à la recherche de logements (type Atelier Recherche Logement, Agence Immobilière à Vocation Sociale) et des services logements présents sur les territoires du département. 2 - Actions pour coordonner et articuler les interventions en vue d’améliorer l’orientation des ménages - Des objectifs quantitatifs de réduction du nombre de ménages en instance sur le dispositif FSL depuis plus de 2 ans (objectif zéro ménage). - Des objectifs quantitatifs de réduction des délais de relogement. 25 SECONDE AMBITION ————ORGANISER LES PARCOURS RESIDENTIELS POUR DEVELOPPER L’INSERTION PAR LE LOGEMENT— Afin d’améliorer la mise en œuvre du plan en direction des publics, il doit permettre l’organisation de parcours résidentiels pour le développement de l’insertion par le logement. Pour cela, le suivi des parcours et la mobilisation des outils autour des ménages et selon les problématiques sont des moyens d’action essentiels. Axes d’action du plan 2008-2012 pour le développement de l’insertion par le logement : PREMIER AXE STRATÉGIQUE : Améliorer le suivi des parcours - Objectif opérationnel 1 : Optimiser l’instruction et le diagnostic. - Objectif opérationnel 2 : Tendre vers une procédure unique de traitement différencié. SECOND AXE STRATÉGIQUE : Mettre en cohérence les moyens d’action autour des problématiques selon un traitement différencié - Objectif opérationnel 1 : Développer l’offre de logements adaptés. - Objectif opérationnel 2 : Développer des outils en direction des problématiques prioritaires. Les objectifs du plan se déclinent en fonction des problématiques logement des ménages de la manière suivante : - Pour les jeunes : accompagner leur insertion d’une manière globale, en développant les articulations entre le logement et l’insertion professionnelle. - Pour les ménages récurrents, sans solution de logement : apporter un suivi global individualisé qui favorise leur participation jusqu'à ce qu’une solution durable soit apportée. Pour atteindre ces objectifs opérationnels, les partenaires proposent de mettre en œuvre, sur la période 2008-2012, les actions développées ci-après. 27 PREMIER AXE STRATÉGIQUE : AMÉLIORER LE SUIVI DES département pour assurer l’équité de traitement des dossiers, à travers le règlement intérieur du FSL. - Le traitement différencié des dossiers FSL en fonction de la complexité des situations, au regard du diagnostic réalisé par l’instructeur. PARCOURS - La redéfinition des critères et des règles d’analyse des situations dans le cadre du règlement intérieur du FSL, en cohérence avec les priorités du plan. 1 - Actions pour optimiser l’instruction et le diagnostic : L’OPTIMISATION - L’organisation du travail en réseau : . Entre les différents acteurs sur chaque territoire pour travailler à une meilleure articulation des actions ; DU RÔLE DE L’INSTRUCTEUR L’implication de l’instructeur dans le suivi du dossier jusqu’à sa résolution : . Entre acteurs des différents territoires pour échanger et partager les pratiques et les expérimentations professionnelles. - Il s’informe de son avancée et informe la commission locale des changements intervenus dans la situation du ménage. - L’engagement d’un travail sur la production des outils de diagnostic des situations individuelles, afin de produire des référentiels communs d’analyse. - Il veille à la transmission des justificatifs. - Il est associé au suivi du dossier en cas d’accompagnement social lié au logement quand le travailleur social exerçant la mesure prend le relais. S’il en a la capacité il effectue la mesure d’accompagnement social. - L’accompagnement des instances locales du FSL dans la mise en œuvre de la procédure. - La conception et/ou la diffusion d’outils communs d’évaluation des situations d’impayés notamment d’eau, d’énergies et de téléphone pour une compréhension globale de la situation (adéquation entre logement et consommation), en vue de mobiliser les actions adaptées. - Il oriente le ménage vers la commission de médiation en cas de délai anormalement long au sens du numéro unique (fixé aujourd’hui à 2 ans). - Il mobilise systématiquement les partenaires lors de l’instruction des dossiers FSL. - Il privilégie les solutions de droit commun et/ou recherche des solutions complémentaires au FSL notamment pour les impayés d’eau, d’énergies et de téléphone. L’INSTRUCTION AU SERVICE DU DIAGNOSTIC - Le principe selon lequel l’instruction doit être complète pour permettre un réel diagnostic de la situation. - La réduction des délais d’instruction par une rationalisation de la procédure intégrant une démarche qualité. - L’association des ménages au cours de la procédure d’instruction en tant qu’acteurs de leur parcours. - L’information régulière des instructeurs sur les outils existant pour le logement des personnes défavorisées, relevant du plan ou non. 2 - Actions pour une procédure unique mais un traitement différencié des demandes FSL - La garantie d’une procédure unique sur le 29 SECOND AXE STRATÉGIQUE : METTRE EN COHÉRENCE LES MOYENS D’ACTION AUTOUR DES - La réalisation d’un cahier des charges spécifique à l’accompagnement social FSL - EET. - La création d’un groupe PLAI (cf. annexe n° 5 page 52) sur chaque territoire en vue de : PROBLÉMATIQUES PRIORITAIRES . Proposer l'agrément des familles au dispositif PLAI. . Établir un état des lieux de la demande : le secrétariat du groupe PLAI tiendra à jour la liste des ménages déclarés recevables sur le territoire. Ceci implique l'actualisation du dossier de la part des partenaires. 1 - Actions pour développer l’offre de logements adaptés - Le relogement de ménages prioritaires dans le cadre de l’ACD (le nombre de relogements est fixé dans le cadre de l’ACD). . Établir un état des lieux de l'offre : les bailleurs communiqueront au groupe PLAI l'ensemble des projets sur le territoire de cette dernière. - Un pourcentage de logements sociaux est réservé aux personnes en sortie de structure d’hébergement afin d’assurer une fluidité de l’offre d’hébergement. . Mettre en cohérence les besoins et l'offre de logements : travail en amont du projet avec les acteurs sociaux, les EPCI, les communes, les bailleurs afin d'identifier les familles susceptibles d'entrer dans les dits logements. - La mise en place de MOUS thématiques localement ou à l’échelle départementale. - Le soutien de l’IS62 comme un outil essentiel pour le logement dans le parc privé des publics du plan recevables au FSL. - La mise en place d’un groupe de travail concernant la contribution du Fonds Solidarité Logement à l’accès au logement des personnes visées par le plan, en particulier celles reconnues prioritaires par la commission de médiation et celles bénéficiant des accords collectifs prévus aux articles L. 441-1-1 et L.441-1-2 du code de la construction et de l’habitation. - Des conventions locales bailleurs-associations pour pérenniser le volume de logements destinés à la sous-location en bail glissant. - Le soutien financier aux associations faisant de la Maîtrise d’Ouvrage d’Insertion. - La saisine de la commission de médiation, conformément à la loi ENL (art.70). - La mise en place d’un groupe de travail pour définir, dans le domaine de la prévention des expulsions locatives, les modalités d’articulation des actions du FSL avec l’action de la Commission Départementale des Aides Publiques au Logement, des organismes payeurs des aides personnelles au logement et de la commission de surendettement ainsi qu’avec l’action de la commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives. - L’accès au logement PST. Les objectifs de développement de l’offre de logements sont présentés en annexe 4. 2 - Actions pour développer les outils en direction de problématiques prioritaires - Le traitement individualisé et renforcé pour les ménages les plus en difficulté et « récurrents », en réservant des temps pour la résolution des situations particulières dans le cadre de la Commission Locale FSL ou autres instances partenariales. - La mise en place d’un groupe de travail pour préciser les modalités d’articulation des interventions du FSL avec les autres dispositifs du plan, afin que les publics visés par le plan puissent bénéficier de ces dispositifs lorsqu’une aide du FSL ne suffit pas à répondre à l’objectif d’accès ou de maintien dans le logement. - L’identification par la Commission Locale FSL de l’interlocuteur privilégié pour résoudre les situations complexes. - La mise en place d’un groupe de travail qui précisera, à l’issue de la première année de mise en œuvre du plan, les conditions dans lesquelles les droits de réservation des autres réservataires contribuent au logement des publics prioritaires du plan. - Le développement des articulations avec les autres plans départementaux pour orienter les personnes ayant des problématiques de santé (vieillesse, handicap…) et de logement. - La déclinaison en plans d’actions formalisés de l’ensemble des ambitions et des axes stratégiques du plan en liaison avec les Comités Territoriaux du Plan et les partenaires locaux. - Le développement des articulations avec les commissions de surendettement pour les ménages concernés. - Le développement des articulations avec Le FAJ pour les jeunes de moins de 25 ans en difficulté de logement. 30 Le pilotage, l’articulation locale et la mise en œuvre du plan 31 Pour gagner en cohérence et s’adapter au nouveau contexte dans lequel s’inscrivent les politiques publiques du logement et de l’aide aux personnes, le plan 2008-2012 doit être piloté pour tendre vers un nouveau modèle organisationnel. Organiser la Gestion Pilotée du Plan Dans cette même dynamique, le processus de territorialisation des outils du plan doit être amorcé dés 2008 par la création d’instances locales du plan. LE COMITÉ RESPONSABLE DU PLAN Cette démarche nécessitera une réelle appropriation du plan et de ses outils par les acteurs locaux des territoires. C’est l’instance de régulation et de pilotage du plan. Le Comité Responsable du Plan pilote le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées. A ce titre ses missions sont les suivantes : Pour cela, il est essentiel de mobiliser les moyens dès 2008 pour engager au plus vite la territorialisation du plan. - définir les orientations et actions à mener dans chacun des domaines du plan (développement de la prévention, organisation des parcours résidentiels pour développer l’insertion par le logement) En ce sens, 2008-2012 sera un plan de transition pour préparer à terme les territoires afin qu’ils soient en capacité de définir et de porter leur politique territoriale en faveur du logement des personnes défavorisées dans la perspective du prochain plan. - coordonner les Comités Territoriaux du Plan - garantir la mise en œuvre équitable du plan à l’échelle du Pas de Calais - valoriser et capitaliser les expérimentations menées sur les territoires - soutenir les expérimentations territoriales LE PILOTAGE, L’ARTICULATION - définir les actions concernant la création et la mobilisation d’une offre supplémentaire et l’utilisation des logements existants ET LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN Organiser la gestion pilotée du plan - Le Comité Responsable du Plan - Piloter autrement - Tendre vers une logique de contractualisation sur objectifs - établir la liste des dispositifs d’accompagnement social mis en œuvre dans le département dont le préfet informe par écrit les personnes auxquelles une proposition de logement ou d’hébergement a été adressée et en définit les modalités de mise en œuvre Conduire la territorialisation du plan - Les Comités Territoriaux du Plan - Rendre opérationnel les Comités Territoriaux du Plan - Associer les intercommunalités aux objectifs du plan - donner un avis sur les projets de règlement intérieur du fonds de solidarité pour le logement ainsi que sur les projets de modifications de ces règlements avant adoption de ces projets par le département Articulation Locale du Plan Il est également responsable de son suivi et de son évaluation ; à ce titre ses missions sont les suivantes : Suivre et évaluer le plan - établir annuellement un bilan des actions mises en œuvre - évaluer annuellement l’offre supplémentaire produite par type de logement et par territoire ; - s’assurer du concours du FSL et de celle des dispositifs de recherche de logement en vue du maintien dans le logement et du relogement des personnes menacées d’expulsion 33 - vérifier la cohérence du plan avec les besoins en logement des personnes hébergées dans les établissements ou services relevant du schéma d’organisation sociale et médico-sociale du département - d’un représentant des PACT désigné par l’Union Départementale des PACT, - vérifier que les besoins en logement des personnes hébergées sont pris en compte - le délégué local de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), - vérifier la cohérence des actions mises en œuvre pour lutter contre l’habitat indigne avec les objectifs visés par le plan - d’un représentant des propriétaires privés désigné par l’UNPI. - d’un représentant des collecteurs 1 % logement du Département, - émettre un avis sur le bilan annuel d’activité du FSL Le Comité Responsable peut convier, à titre consultatif, toutes personnes ou organismes qualifiés pour l’examen de problèmes relevant de sa compétence. - vérifier que le FSL concourt aux objectifs du plan et faire des propositions en la matière. Le Comité Responsable est coprésidé par le Préfet et le Président du Conseil Général. Le secrétariat est assuré par le Service Départemental du Logement du Conseil Général du Pas-de-Calais en liaison avec les services de l’Etat. Il est composé de : - de deux représentants du Département désignés par le Conseil Général, Afin d’assurer la mise en œuvre du dispositif, un Comité de Technique du Plan, émanation restreinte du Comité Responsable du Plan, se réunira en tant que de besoins. - du Sous-préfet, Secrétaire Général Adjoint en charge de la Cohésion Sociale, - du Directeur Départemental de l’Equipement, - du Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales, Il est coprésidé par un représentant du Préfet et un représentant du Président du Conseil Général. Il est à géométrie variable selon les problématiques abordées mais comprend obligatoirement : - deux représentants de l’Association Régionale de l’Habitat (un pour les Offices Publics de l’Habitat, un pour les Entreprises Sociales de l’Habitat) ; - du Président de la Commission de Médiation, - d’un représentant de chaque E.P.C.I. ayant conclu en application de l’article L. 301-5-1 du code de la construction et de l’habitation une convention avec l’Etat, - un représentant de la FNARS ; - un représentant des EPCI ayant prescrit ou approuvé un programme local de l’habitat, - un représentant de l’URIOPSS. - d’un représentant de chaque bailleur contribuant au financement du FSL, Il peut ensuite convier, à titre consultatif, toutes personnes ou organismes qualifiés pour l’examen de problèmes relevant de sa compétence (par exemple les missions locales pour le logement des jeunes, les CHRS pour l’hébergement…). - d’un représentant de la Caisse d’Allocations Familiales d’Arras, - d’un représentant de la Caisse d’Allocations Familiales de Calais, - d’un représentant de chaque fournisseur d’EET impliqué dans le dispositif FSL, - d’un représentant de l’URIOPSS et d’un représentant de la FNARS en qualité de représentants des associations dont l’un des objets est l’insertion ou le logement des personnes en situation d’exclusion par le logement, PILOTER Plusieurs actions seront à programmer sur la période 2008-2012 pour faire évoluer le pilotage du plan : - L’outillage de l’instance de pilotage : tableaux de bord et autres outils de suivi pour un pilotage éclairé. - d’un représentant de la Fondation Abbé Pierre, - d’un représentant des Maires désigné l’Association Départementale des Maires, AUTREMENT - La mobilisation de moyens pour garantir le respect du cadre départemental dans la mise en œuvre du plan par les territoires. par - d’un représentant des Centres Communaux d’Action Sociale désigné par l’Union Départementale CCAS, 34 - La mobilisation de moyens pour garantir l’équité territoriale et le respect de l’intérêt général par un suivi et une évaluation du plan à l’échelle départementale. Conduire la territorialisation du plan - Le développement des articulations avec le 1% logement. - Le développement des articulations avec les aides des CCAS. LES COMITÉS TERRITORIAUX PLAN - Le développement des articulations avec les actions des Caisses d'Allocations Familiales. DU Dans le cadre du contexte de territorialisation et de décentralisation, la création d’instances locales du plan s’avère nécessaire. - Le développement des articulations avec les politiques sociales du département. - La création d’un recueil des décisions prises par les instances de recours. Les Comités Territoriaux du Plan co-pilotés par les représentants locaux de l’Etat et du Conseil Général du Pas-de-Calais, se réunissent deux fois par an au minimum. - La conception et la diffusion de fiches techniques par les instances du plan en vue d’harmoniser les pratiques. TENDRE Afin de respecter les territoires de chaque entité, 9 comités territoriaux du plan seront organisés au niveau des 7 arrondissements : VERS UNE LOGIQUE DE - Comité Territorial de l’Arrageois : arrondissement d’Arras, CONTRACTUALISATION SUR OBJECTIFS - Comité Territorial du Ternois : arrondissement d’Arras, Plusieurs actions seront développées: - La contractualisation entre les partenaires institutionnels du plan et les associations sera favorisée pour la mise en œuvre d’actions expérimentales et innovantes. - Comité Territorial de la CommunAupôle Lens-Liévin : arrondissement de Lens, - La conception d’outils de suivi des actions réalisées en direction des associations qui s’engagent, par ce biais, à rendre compte de leurs activités. - Comité Territorial de l’Artois : arrondissement de Béthune, - Comité Territorial d’Hénin-Carvin : arrondissement de Lens, - Comité Territorial de l’Audomarois : arrondissement de St Omer, - La déclinaison des orientations stratégiques du plan par les territoires : leurs priorités territoriales et le plan d’actions pour y parvenir. - Comité Territorial du Boulonnais : arrondissement de Boulogne, - L’engagement d’une réflexion quant à la gestion financière du FSL par les instances locales du FSL pour tendre vers une réelle responsabilisation à l’échelle des territoires. - Comité Territorial du Calaisis : arrondissement de Calais, - Comité Territorial du Montreuillois : arrondissement de Montreuil. - La contractualisation avec les EPCI ayant pris la délégation sur la production de PST. Les Comités Territoriaux du Plan ayant lieu dans le même arrondissement se réuniront le même jour. - La contractualisation entre la CDAPL et les bailleurs sociaux en vue de systématiser les échanges d’informations sur la situation des familles. Les missions des Comités Territoriaux du Plan sont : - Organiser la déclinaison locale du plan. - La refonte de l’accompagnement social FSL dans une logique de contractualisation sur objectifs avec les associations (projets, objectifs, résultats et évaluations). - Articuler les échelles locales et départementale, en tenant compte, en particulier, des délégations de compétence d’aide à la pierre. - La mise en place, dans le cadre de l’accompagnement social lié au logement, d’un mode de financement global pour l’ensemble des interventions. - Organiser le diagnostic territorial du logement des personnes défavorisées de leur territoire (connaissance de l’offre et des besoins). 35 La composition des Comités Territoriaux du Plan doit s’adapter aux spécificités locales. Ainsi, elle est modulable en fonction du contexte et des délégations de compétences. - Définir les objectifs stratégiques territoriaux en faveur du logement des personnes défavorisées. - Réaliser le suivi et l’évaluation locale du plan. - Etre force de propositions auprès du Comité Responsable du Plan. Le Comité Territorial du Plan est coprésidé par un représentant du Préfet et par un représentant du Président du Conseil Général et est composé de : - un représentant de la DDE, - Procéder sur les territoires concernés à l’identification des besoins des personnes et familles mentionnées à l’article 1er de la loi du 31 mai 1990 dite loi Besson - un représentant de la DDASS, - Permettre la mise en relation entre les besoins identifiés et l’offre de logements pour les personnes défavorisées visées par le plan et notamment pour les personnes reconnues comme prioritaires par la commission de médiation. - un représentant de chaque EPCI, ayant conclu, en application de l’article L. 301-5-1 du Code de la Construction et de l’Habitation, une convention avec l’Etat, - le Directeur ou son représentant de la Maison du Département Solidarité du territoire concerné, Les Comités Territoriaux du Plan ne traitent pas des situations individuelles. Il s’agit d’instances stratégiques, lieux de coordination des politiques locales en faveur du logement des personnes défavorisées. - le pilote du dispositif Fonds Solidarité Logement du territoire concerné, - un représentant de chaque bailleur social ayant du parc sur le territoire concerné, - un représentant de la CAF localement compétente, Ce sont des instances de capitalisation, mutualisation et partage des informations concernant le logement des personnes défavorisées sur le territoire. Ils seront les lieux de mise en cohérence des actions menées en faveur des personnes défavorisées (l’offre de logement et d’hébergement, la demande de logement et d’hébergement et les aides personnelles). - un représentant associatif désigné par l’URIOPSS, - un représentant des CCAS désigné par l’UDCCAS, - un représentant de la FNARS, - un représentant des Missions Locales intervenant sur le territoire concerné, - un représentant de chaque organisme collecteur du 1% logement implanté sur le territoire concerné, C’est au niveau des Comités Territoriaux du Plan que seront organisées ou alimentées les missions d’observation et de connaissance des besoins des publics relevant du plan. Ces missions se feront en cohérence avec les observatoires locaux existants ou en projet sur les territoires. - un représentant des PACT désigné par l’UDPACT, - un représentant des Maires désigné par l’Association Départementale des Maires. Le Comité territorial du Plan peut convier, à titre consultatif, toute personne ou organisme qualifiés pour l’examen de problèmes relevant de sa compétence (exemples : commission de surendettement…). Le secrétariat des Comités Territoriaux du Plan est assuré par le secrétariat des Commissions Locales FSL. Le pilotage technique est confié aux directeurs des Maisons du Département Solidarité. Au-delà du co-pilotage de l’Etat et du Conseil Général, les Comités Territoriaux du Plan s’appuieront sur un partenariat local. RENDRE OPÉRATIONNELS LES COMITÉS TERRITORIAUX DU PLAN Un certain nombre d’actions sera mené dans le cadre du plan 2008-2012 : Une synergie entre les Comités Territoriaux du Plan et les autres instances locales, acteurs dans le domaine du logement, (notamment les EPCI par la mise en place de PLH, MOUS, OPAH…) sera recherchée afin de mutualiser les moyens. - L’installation des Comités Territoriaux du Plan : composition, attribution et information concernant leur «cahier des charges» sur la durée du plan. 36 - La déclinaison, selon les territoires, des objectifs de relogement de l’ACD. - L’outillage des Comités Territoriaux du Plan pour un appui méthodologique à la réalisation des diagnostics et des projets de territoire (tableaux de bord, repérage des enjeux et ressources, etc.) - Le repérage des besoins en PLAI sur les territoires. - La définition de procédures qui permettront d’articuler les PLH et le PDALPD dans un objectif de complémentarité. - La mobilisation, la participation et l’implication des acteurs locaux aux Comités Territoriaux du Plan. ASSOCIER - La définition des objectifs fixés par le décret du 29 novembre 2007 relatifs aux Plans Départementaux pour le Logement des Personnes Défavorisées : LES INTERCOMMUNALITÉS AUX OBJECTIFS DU . PLAN Les intercommunalités seront associées à travers les actions suivantes : les objectifs de développement des logements conventionnés, des résidences sociales, des maisons relais… . les objectifs de développement faisant l’objet d’un bail à réhabilitation ; - La réalisation d’un diagnostic territorial en terme de besoin de la population d’une part et de repérage des ressources mobilisables d’autre part sur chaque territoire par les CTP. . les objectifs de lutte contre l’habitat indigne ; . les objectifs à atteindre en matière de réduction du nombre de commandement de quitter les lieux et du nombre d’expulsions locatives. - La définition par les CTP d’un projet stratégique de territoire et de priorités territoriales pour le logement des personnes défavorisées pour chaque territoire. 37 L’ARTICULATION LOCALE DU PLAN – Niveau départemental – – Niveau territorial – Secrétariat de la Commission Locale FSL 9 Comités Territoriaux du Plan 9 Commissions Locales FSL Groupe PLAI GRSP* Secrétariat du Comité Responsable du Plan et de la Commission Départementale FSL : Service Départemental du Logement Comité Responsable du Plan Commission Départementale du FSL Comité Technique du Plan Comité Technique FSL Liens organisationnels (régulation, pilotage) Liens fonctionnels * Le GRSP permet de réunir si nécessaire les différents partenaires sur des problématiques spécifiques rencontrées par les familles. Sa composition est à géomètrie variable. Les nouvelles instances du PDALPD 38 Le CRP assume la cohérence de l’ensemble des dispositifs et harmonise l’action des différentes instances. Il capitalise les réflexions et actions susceptibles d’influer sur la mise en œuvre du plan. Il a un rôle de veille et d’alerte des acteurs du PDALPD. Suivre et évaluer le plan Le Comité Responsable du Plan (CRP), présidé conjointement par le Préfet et le Président du Conseil Général, est chargé de la mise en œuvre du plan, dont la déclinaison locale est réalisée par les Comités Territoriaux du Plan (CTP). Afin de réaliser au mieux le suivi qui lui incombe, le Comité Responsable du Plan est destinataire : - d’un bilan trimestriel des objectifs fixés dans le délai maximum de la deuxième année de mise en œuvre du plan par les Comités Territoriaux du Plan en matière de prévention des expulsions, de lutte contre l’habitat indigne, du développement de l’offre de logements (PLS, PLUS, PLAI, logements conventionnés…). Le plan prend effet pour 5 ans à compter du 1er décembre 2008 Le suivi et l’évaluation du plan se réalisent à deux niveaux : • AU - d’un bilan trimestriel élaboré par le préfet relatif aux demandes consignées dans le système d’enregistrement départemental prévu à l’article L. 441-2-1 du code de la construction et de l’habitation, NIVEAU LOCAL, le suivi et l’évaluation du plan sont assurés par les CTP qui sont responsables des diagnostics locaux, de la mise en œuvre des actions dans le cadre du PDALPD et de la déclinaison des objectifs fixés par le plan pour leur propre territoire - d’un bilan trimestriel élaboré par le préfet relatif aux ordonnances et jugements d’expulsion transmis au représentant de l’Etat dans le département, en application de l’article L. 613-2-1 du même code. Les CTP sont garants : - de la réalisation des objectifs du plan notamment dans le cadre des PLH (besoin/offre de logement) - des conventions prévues à l’article L. 441-1 du code de la construction et de l’habitation, par lesquelles le représentant de l’Etat délègue aux maires ou à des présidents d’établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière d’habitat tout ou partie des réservations de logements dont il dispose, sur le territoire de la commune ou de l’établissement, ainsi que des bilans élaborés par les délégataires sur l’exécution de ces conventions de délégation et donne un avis sur ces bilans, - de la bonne articulation des dispositifs Afin d’établir les diagnostics locaux et notamment de procéder à l’identification des besoins des personnes et familles telle que le prévoit le décret du 29 novembre 2007 relatifs aux PDALPD, les Comités Territoriaux du Plan sont destinataires : - de la liste des demandeurs reconnus prioritaires, en application de l’article L. 441-2-3 du code de la construction et de l’habitation, par la commission de médiation, pour l’attribution en urgence d’un logement ; - d’un bilan annuel élaboré par le préfet des attributions de logements effectuées dans l’exercice de ses droits à réservation au profit des personnes prioritaires, notamment mal logées ou défavorisées, prévus à l’article L. 441-1 du code de la construction et de l’habitation et au profit des demandeurs reconnus prioritaires par la commission de médiation en application de l’article L. 441-2-3 du même code, - de la liste des personnes ou demandeurs pour lesquels doit être prévu ou proposé un accueil dans une structure d’hébergement, un établissement ou un logement de transition, une résidence sociale, un logement foyer ou une résidence hôtelière à vocation sociale. • AU - en matière de prévention des expulsions d’un bilan trimestriel élaboré par le préfet relatif aux assignations aux fins de constat de la résiliation du contrat de location notifiées au représentant de l’Etat dans le département en application de l’article 24 de la loi du 6 juillet 1989 susvisée, NIVEAU DÉPARTEMENTAL, le suivi et l’évaluation sont assurés par le CRP qui opère, par ailleurs, la régulation des instances à partir : - de l’observation et de la prospective - du suivi des actions autour des bilans et de l’évaluation - en matière de prévention des expulsions d’un bilan trimestriel élaboré par le préfet relatif à la réalisation - des réflexions et travaux des CTP 39 départemental par rapport aux objectifs du PDALPD à partir des bilans transmis par les CTP. et à la transmission au juge ainsi qu’aux parties, avant l’audience, des enquêtes sociales relatives aux ménages en situation de contentieux locatif dans les conditions prévues à l’article 114 de la loi du 29 juillet 1998 susvisée. Ce bilan d’étape permettra d’améliorer en continu la mise en œuvre du plan et pourra aller jusqu’à sa révision éventuelle dans les conditions ci-après définies. Un bilan annuel est établi à l’échelle territoriale par les CTP avec l’appui des Commissions Locales FSL, il est consolidé à l’échelle départementale par le CRP : Une évaluation du plan sera effectuée à la fin de la période quinquennale sous la responsabilité du CDP en lien avec les CTP. Elle consistera en une évaluation des effets du plan par rapport aux objectifs fixés et à l’approche de la pertinence des réponses apportées aux besoins des personnes défavorisées en matière de logement (accès, maintien, accompagnement social…). •BILAN DES CTP : à la fin de chaque exercice, chaque CTP dresse son bilan annuel avec une approche territoriale qu’il transmet au CRP. - analyse des résultats obtenus en termes quantitatif et qualitatif par rapport aux objectifs initiaux. - bilan sur les Groupes de Résolutions des Situations Particulières (ex : groupe PLAI…). Le plan peut être révisé à l’initiative conjointe du Préfet et du Président du Conseil Général, pour tenir compte des conclusions et préconisations des bilans d’étape et/ou des évolutions de la politique publique du logement. - repérage des spécificités des territoires. •BILAN DU CRP : le CRP dresse le bilan annuel départemental dans un délai de 3 mois suivant la fin de chaque exercice. Il analyse les résultats obtenus en termes quantitatif et qualitatif au niveau 40 REPUBLIQUE FRANÇAISE PREFECTURE DU PAS-DE-CALAIS DEPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS Le Préfet du Pas-de-Calais Officier de la Légion d'Honneur Officier de l'Ordre National du Mérite Le Président du Conseil Général du Pas-de-Calais Vu la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, Vu la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions, Vu la loi 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, Vu la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, Vu la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant mesures en faveur de la cohésion sociale, Vu le décret n° 2005-212 du 2 mars 2005 relatif au fonds de solidarité pour le logement, Vu le décret n° 2007-1688 du 29 novembre 2007 relatif aux Plans Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées, Vu l’avis favorable du Comité Régional de l’Habitat du 14 juin 2008, Vu l’avis favorable du Conseil Départemental d’Insertion en date du 5 juin 2008, Vu la délibération de l’Assemblée Départementale du 30 juin 2008, Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture du Pas-de-Calais et de Monsieur le Directeur Général des Services du Département du Pas-de-Calais ARRETENT Article 1er : Le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées est établi dans le département du Pas-de-Calais pour une période de cinq ans, conformément au document annexé au présent arrêté. Article 2 : Le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées prend effet à compter de la date de signature du présent arrêté. Article 3 : Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture du Pas-de-Calais et Monsieur le Directeur Général des Services du Département du Pas-de-Calais sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture du Pas-de-Calais et au recueil des actes administratif du Département. Fait à Arras, le 1er décembre 2008 Le Préfet du Pas-de-Calais Le Président du Conseil Général du Pas-de-Calais Rémi CARON Dominique DUPILET 41 ANNEXES 43 ANNEXE 1 LES PILOTES DU PLAN DÉPARTEMENTAL D’ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES Les institutions Les services CONSEIL GENERAL DU PAS DE CALAIS Service Départemental du Logement du Conseil Général - Le FSL - Le secrétariat du Plan Maisons du Département Solidarité - L’articulation avec les autres compétences départementales d’action sociale ETAT Les compétences dans le Plan - La prévention des expulsions - Collaboration au secrétariat du Plan Préfecture Direction Départementale de l’Equipement Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales 45 - La lutte contre l’indécence et l’insalubrité ; - La CDAPL ; -Les outils en faveur de l’offre de logement dans les parcs public et privé - Les outils en faveur de l’offre d’hébergement d’urgence et d’insertion ANNEXE 2 LES PARTENAIRES DU PLAN DÉPARTEMENTAL D’ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES Les institutions Les actions dans le cadre du plan Les moyens mobilisés LES CAISSES D‘ALLOCATIONS FAMILIALES D’ARRAS ET CALAIS Favoriser l’accès et le maintien dans le logement autonome, l’amélioration, la décence du logement et de l’insertion sociale des familles dans leur logement LES BAILLEURS PUBLICS Développer l’accueil des publics prioritaires du plan - Intervention précoce pour le recouvrement des loyers Favoriser la mixité urbaine et sociale - Intervention pour favoriser le maintien du ménage dans le logement - Prestations légales d’aide au logement - Octroi de prêts - Engagement dans le FSL et le FAAD - Actions collectives de prévention - Actions pour une gestion précoce des impayés d’énergie - Développement de l’offre de logements adaptés LES ASSOCIATIONS Les associations ont un double rôle de mission de service public et de représentation des personnes en difficulté - Instruction des dossiers FSL - Accompagnement social - Diagnostics expulsion - AIVS - Bail glissant - Actions de prévention LES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE COOPERATION INTERCOMMUNALE La déclinaison du plan sur les territoires La mise en cohérence de l’offre et de la demande de logement La connaissance des besoins des personnes défavorisées - Réalisation des diagnostics territoriaux dans le cadre des CTP - Articulation avec les PLH et les OPAH LES FOURNISSEURS EAU ENERGIES TELEPHONE Permettre le maintien de fournitures d’eau énergies téléphone - Action de prévention et de formation - Gestion précoce des impayés LES CENTRES COMMUNAUX D’ACTION SOCIALE L’instruction des dossiers et l’accompagnement des ménages 46 - Mise en place de leur politique d’actions sociales ANNEXE 3 TERRITORIALISATION DU PLAN DÉPARTEMENTAL D’ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES 47 ANNEXE 4 LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DE L’OFFRE Les objectifs présentés ci-dessous seront affinés à l’issue de la première année de mise en œuvre du plan. Les Comités Territoriaux du Plan (en partenariat avec les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, en particulier les EPCI délégataires des aides à la pierre et ceux mettant en œuvre une politique de l’habitat) proposeront en effet au Comité Responsable du plan des objectifs précis en fonction des besoins relevés sur leur propre territoire. I - Objectifs de production de logements de types PLS, PLUS et PLAI pour 2008 Les objectifs globaux 2008 sont les suivants : Pas-de-Calais Objectifs PLUS/PLAI PLS 1 750 286 2008 Les objectifs 2008 hors délégations des aides à la pierre sont les suivants : Territoires non couverts par la délégation Année 2008 PLUS PLAI PLS Total 588 148 85 821 Les objectifs fixés par les EPCI délégataires des aides à la pierre pour l’année 2008 sont les suivants : PLUS PLAI PLS Total Communauté Urbaine d’Arras 2008 144 36 20 200 Communauté d’Agglomération de l’Artois 2008 265 66 80 411 Communauté d’Agglomération du Boulonnais 2008 130 32 30 192 Communauté d’Agglomération de Lens Liévin 2008 273 68 70 411 812 202 200 1 214 TOTAL 2008 II - Objectifs de production de logements conventionnés (parc privé) pour 2008 Les objectifs globaux 2008 sont les suivants : Objectif départemental 2008 300 (dont 130 PST) Les objectifs 2008 hors délégations des aides à la pierre sont les suivants : Objectif départemental Territoires non couverts par la délégation Année 2008 165 (dont 70 PST) 48 Les objectifs fixés par les EPCI délégataires dans leurs conventions de délégation des aides à la pierre sont les suivants : Logements conventionnés Communauté Urbaine d’Arras 2008 20 (dont 15 PST) Communauté d’Agglomération de l’Artois 2008 50 (dont 20 PST) Communauté d’Agglomération du Boulonnais 2008 35 (dont 15 PST) Communauté d’Agglomération de Lens Liévin 2008 30 (dont 10 PST) III - Objectifs en matière de lutte contre l’habitat indigne pour 2008 Les objectifs globaux 2008 sont les suivants : Objectifs sortie d’indignité Propriétaires occupants Propriétaires bailleurs 127 443 2008 Les objectifs 2008 hors délégations des aides à la pierre sont les suivants : Objectifs sortie d’indignité Propriétaires occupants Propriétaires bailleurs 94 256 Territoires non couverts par la délégation 2008 Les objectifs fixés par les délégataires des aides à la pierre dans leurs conventions sont les suivants pour l’année 2008 : Objectifs sortie d’indignité Propriétaires occupants Communauté Urbaine d’Arras 2008 Objectifs sortie d’indignité Propriétaires bailleurs 3 10 15 70 Communauté d’Agglomération du Boulonnais 2008 5 30 Communauté d’Agglomération de Lens Liévin 2008 10 77 Communauté d’Agglomération de l’Artois 2008 IV - Objectifs de production en matière d’hébergement (Schéma Accueil Hébergement Insertion 2008 – 2013) ARRONDISSEMENT D’ARRAS 2008 - 2013 Veille sociale - création de 21 places d’hébergement d’urgence tout public Hébergement - création de 41 places d’hébergement de stabilisation tout public - création de 62 places de CHRS Logement transitoire - création de 40 places d’ALT - création de 40 places de résidence sociale - création de 57 places de maison relais Emploi - création de 79 places de CAVA Santé - création d’une résidence accueil - création d’appartements thérapeutiques - création de places lits halte soins santé Compétence partenariale - augmenter le parc renouvelable mis à disposition du CHRS de 5 nouveaux logements en bail glissant 49 ARRONDISSEMENT DE BETHUNE 2008 – 2013 Veille sociale - transformation de 29 places d’un centre d’hébergement d’urgence en places de CHRS - création de 23 places d’hébergement d’urgence à disposition du 115 et du SAUO Hébergement - création de 79 places de stabilisation - création de 40 places de CHRS (dont les 29 issues de la transformation) Logement transitoire - création de 100 places d’ALT - création de 50 places de résidence sociale - création de 63 places de maison relais Emploi - création de 73 places de CAVA Santé - création d’une résidence accueil - création d’appartements thérapeutiques - création de places lits halte soins santé ARRONDISSEMENT DE BOULOGNE SUR MER 2008 – 2013 Veille sociale - transformation de 28 places d’un centre d’hébergement d’urgence en places de stabilisation - création de 15 places d’hébergement d’urgence à disposition du 115 et du SAUO Hébergement - création de 48 places de stabilisation (dont les 28 issues de la transformation) - création de 20 places de CHRS Logement transitoire - création de 50 places d’ALT - création de 31 places de maison relais - création de 100 places de FJT Emploi - création de 42 places de CAVA Santé - création d’une résidence accueil - création de places lits halte soins santé ARRONDISSEMENT DE CALAIS 2008 – 2013 Veille sociale - transformation de 19 places d’un centre d’hébergement d’urgence en places de stabilisation - création de 14 places d’hébergement d’urgence à disposition du 115 et du SAUO Hébergement - création de 48 places de stabilisation (dont les 19 issues de la transformation) - création de 10 places de CHRS Logement transitoire - création de 20 places de résidence sociale - création de 24 places de maison relais Emploi - création de 31 places de CAVA Santé - création d’une résidence d’accueil - création de places lits halte soins santé 50 ARRONDISSEMENT DE LENS 2008 – 2013 Veille sociale - création de 36 places d’hébergement d’urgence mis à la disposition du 115 et du SAUO (dont 10 sur le territoire de la Communauté d’Agglomération d’Hénin Carvin) Hébergement - création de 74 places de stabilisation - création de 93 places de CHRS (dont 1/3 sur le territoire de la Communauté d’Agglomération d’Hénin Carvin) Logement transitoire - création de 130 places d’ALT - création de 65 places de maison relais - création de 150 places de FJT Emploi - création de 53 places de CAVA Santé - création d’une, voire deux résidences d’accueil - création d’appartements thérapeutiques - création d’appartement de coopération thérapeutique - création de places lits halte soins santé ARRONDISSEMENT DE MONTREUIL SUR MER 2008 – 2013 Veille sociale - création de 7 places d’hébergement d’urgence mis à la disposition du 115 et du SAUO Hébergement - création de 21 places de stabilisation Logement transitoire - création de 10 places d’ALT - création de 24 places de maison relais - création de 50 places de FJT Emploi - création de 12 places de CAVA Santé - création d’une résidence d’accueil - création de places lits halte soins santé ARRONDISSEMENT DE SAINT OMER 2008 – 2013 Veille sociale - création de 12 places d’hébergement d’urgence Hébergement - création de 43 places de stabilisation - création de 35 places de CHRS Logement transitoire - création de 60 places d’ALT - création de 20 places de maison relais - création de 39 places de FJT Emploi - création de 25 places de CAVA Santé - création d’une résidence d’accueil - création de places lits halte soins santé 51 ANNEXE 5 PRÊT LOCATIF AIDE D’INTEGRATION (P.L.A.I.) L’objectif principal du PLAI est de permettre à une population de personnes défavorisées, cumulant des ressources faibles et des difficultés sociales, ne trouvant pas de solutions dans le parc public ou privé, d’accéder à un logement autonome et adapté. Il est précisé que pour le maintien des accédants en difficulté dans leur logement, la demande d’agrément PLAI ne pourra intervenir qu’après la saisine et la décision du FAAD. 2. LES MODALITÉS D’AGRÉMENT Le PLAI doit rester un dispositif particulier. La priorité doit rester le relogement dans le parc classique, le relogement dans un PLAI est l’exception. Un dispositif d’agrément des familles garantit le cumul des difficultés économiques et sociales. La règle pour obtenir le solde de la subvention PLAI est d’accueillir un ménage agréé par le représentant de l’Etat. Cette obligation est inscrite dans la convention APL Etat/Organisme bailleur pour être applicable au-delà de la première attribution. Les groupes territoriaux PLAI Il est créé des groupes territoriaux PLAI. Leur objectif est de mettre en adéquation l’offre et la demande afin de favoriser le relogement des ménages PLAI et une production cohérente avec les besoins du territoire. 1. LES CRITÈRES DE RECEVABILITÉ Ils sont présidés par un représentant de l’Etat et sont composés de : - les associations agréées FSL (un représentant par association), - deux représentants de l’Etat (Préfecture ou Sous préfecture, DDE), - deux représentants des Maisons du Département Solidarité, - un représentant de chaque EPCI délégataire des aides à la pierre sur le territoire concerné (1), - un représentant de l’URIOPSS, - un représentant de l’UDCCAS, - un représentant de chaque bailleur ayant du parc sur le territoire concerné (2). Seuls les ménages ne pouvant avoir accès à un logement dans le parc classique, cumulant des difficultés économiques et sociales, définies cidessous et dont la liste n’est pas exhaustive, sont susceptibles d’être éligibles au PLAI. Les demandes devront s’analyser dans le contexte local. – Difficultés économiques : les ménages doivent être en dessous des plafonds de ressources PLAI, – Difficultés sociales : ménages en instance d’accès FSL depuis plus de 2 ans, ménages menacés d’expulsion sans relogement, ménages sortant d’une structure d’hébergement, ménages logés dans un logement indécent/insalubre, grands ménages en situation de surpeuplement (2 personnes en plus par rapport au type de logement à partir de 5 personnes), gens du voyage en voie de sédentarisation, ménages présentant des problèmes de santé ou de handicap physique ou mental (le relogement doit se faire en priorité dans les logements adaptés), ménages causant des troubles de voisinage. En fonction de l’ordre du jour, seront invités ou participeront à leur demande : - un représentant du bailleur concerné par l’ordre du jour si différent du (2), - un représentant de l’EPCI concerné par le projet si celui-ci est différent du (1), - un représentant du CCAS concerné par le projet, - un représentant de l’association ou du service social accompagnant la famille concernée, 52 - le maire de la commune concernée par l’ordre du jour (ou son représentant), - un représentant des CAF concernées. de prévoir leur accompagnement avant et après la date du relogement. Concernant les anciens PLAI, un accompagnement social pourra être mobilisé afin de permettre la poursuite du parcours résidentiel des familles. Le groupe PLAI peut convier, à titre consultatif, toutes personnes ou organismes qualifiés pour l’examen de problèmes relevant de sa compétence. Lorsque l’accompagnement social s’avérera nécessaire, en accord avec la famille, le financement de la mesure d’accompagnement appropriée sera assuré par le FSL. Ils se réunissent en fonction des besoins, au minimum une fois par trimestre. Leur secrétariat est assuré par celui de la Commission locale FSL compétente, les territoires des groupes PLAI étant calqués sur ceux des commissions locales FSL. 4 . LE Ses missions SUIVI DES PLAI Une enquête triennale est réalisée par la DDE afin de connaître l’occupation des PLAI. - Etablir un état des lieux de la demande : le secrétariat du groupe PLAI tiendra à jour la liste des ménages déclarés recevables sur le territoire. Ceci implique l’actualisation du dossier de la part des partenaires. - Etablir un état des lieux de l’existant (bâti et occupation) afin de remettre sur le marché les anciens PLAI par la poursuite du parcours résidentiel des familles. - Etablir un état des lieux de l’offre : les bailleurs communiqueront au groupe l’ensemble des projets PLAI sur le territoire de celui-ci. - Mettre en cohérence les besoins et l’offre de logements : travail en amont du projet avec les acteurs sociaux, les communes, les bailleurs afin d’identifier les familles susceptibles d’entrer dans lesdits logements. - Proposer l’agrément des familles au dispositif PLAI : les dossiers sont transmis par le secrétariat de la commission locale FSL. Le groupe PLAI, compte tenu des difficultés rencontrées par la famille, propose de manière partenariale les familles au dispositif PLAI. La décision d’agrément est signée par le représentant de l’Etat dans le Département. Le suivi des PLAI s’effectue dans le cadre des instances du PDALPD. Les comités territoriaux du plan auront pour rôle d’assurer le pilotage du dispositif PLAI : - Faire le bilan sur les besoins et l’offre, - Recenser l’ensemble des problèmes rencontrés par les groupes PLAI, - Faire le point avec les EPCI sur l’agrément et le relogement des familles, - Force de proposition auprès du Comité Départemental pour orienter la production PLAI vers les besoins. Un bilan annuel sera présenté au Comité Responsable du Plan qui réorientera éventuellement le processus PLAI dans le but de : - orienter la production de logement en lien avec les besoins identifiés : l’Etat incitera les bailleurs et les délégataires à produire des PLAI en adéquation avec les besoins recensés (localisation géographique et type de logement). - garantir un logement adapté qui intègre un niveau de charges compatibles avec les capacités des ménages. Les recours PLAI En cas de recours gracieux sur une décision PLAI, le Préfet peut consulter pour avis le Comité Technique du Plan avant de rendre sa décision. 3. L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Un suivi expérimental des familles logées en PLAI sera mis en place pour tenir compte de l’évolution de leur situation familiale, sociale et économique afin d’envisager un relogement. S’agissant de familles en échec vis-à-vis de leurs parcours logement, il est nécessaire de les associer au projet, le plus en amont possible, et 53 ANNEXE 6 LE FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT >LES PUBLICS La loi du 13 août 2004 a confié aux Départements depuis le 1er janvier 2005, la pleine responsabilité du Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL), en l’élargissant aux aides aux impayés d’eau, d’énergies et de téléphone. - les personnes dépourvues de logement, - les personnes logées dans des locaux impropres à l’habitation ou présentant un caractère insalubre ou dangereux, - les personnes dépourvues de logement et hébergées chez un tiers, - les personnes hébergées ou logées temporairement dans un établissement ou un logement de transition, - les personnes menacées d’expulsion, - les demandeurs de logement social en instance depuis plus de 2 ans, - les personnes victimes de violence au foyer, - les personnes en cumul de difficultés sociales et financières, - les personnes logées dans des locaux ne présentant pas le caractère de logement décent, - les personnes logées dans des locaux manifestement suroccupés. L’organisation du dispositif et ses modes d’intervention sont prévus dans le règlement intérieur du FSL arrêté par le Département. Le public éligible aux aides financières du FSL, garanties et accompagnement social se détermine à partir du croisement de deux critères : - la difficulté de logement ou de fournitures d’énergies, d’eau ou de téléphone. - le reste à vivre du ménage en référence à un barème indicatif. Quelque soit le problème identifié lors de la demande, l’intervention du FSL résulte d’une analyse globale de la situation du demandeur sur tous les volets. Pour ces deux dernières problématiques, une attention plus particulière sera accordée aux personnes, si elles ont au moins un enfant mineur, si elles présentent un handicap au sens de l’article L.114 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) ou si elles ont au moins une personne à charge présentant un tel handicap. En effet, l’intervention du FSL doit avoir une portée significative sur la situation des familles. La consultation du règlement intérieur est nécessaire pour appréhender l’ensemble des interventions du FSL pour l’accès, le maintien et l’accompagnement social lié au logement ainsi que pour les aides financières aux impayés d’eau, d’énergies et de téléphone. Compte tenu des problématiques spécifiques relevées pour certains publics et des enjeux fixés par le PDALPD les concernant, le FSL portera également une attention particulière aux publics suivants : Dans le cadre d’un budget maîtrisé, le FSL demeure le principal outil financier du Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) 2008–2012 mais peut également développer des actions spécifiques dans le cadre de son règlement intérieur. - les jeunes de moins de 25 ans, - les ménages victimes d’une rupture, - les ménages en difficultés chroniques et/ou sans solution de logement, - les ménages hébergés en structure d’urgence et d’insertion ou logement temporaire, - les ménages en marge des dispositifs du plan. C’est pourquoi le règlement intérieur : ••prend en compte les priorités du PDALPD notamment : Le tableau suivant récapitule les priorités des différents dispositifs en matière de logement : 54 Priorité DALO Priorité PDALPD Priorité 1 FSL Personnes dépourvues de logement X X X Personnes logées dans des locaux impropres à l’habitation ou présentant un caractère insalubre ou dangereux X X X Si présence d’une personne mineure à charge ou d’une personne handicapée X X Personnes dépourvues de logement et hébergées chez un tiers X X X Personnes logées temporairement dans un établissement ou un logement de transition X X X Si présence d’une personne mineure à charge ou d’une personne handicapée X X Si décision de justice prononçant l’expulsion X En fonction du degré d’urgence, au cas par cas par la CL X X X Les personnes victimes de violence au foyer X X Les personnes en cumul de difficultés sociales et financières X X Personnes logées dans des locaux ne présentant pas le caractère de logement décent Personnes logées dans des locaux manifestement surrocupés Les personnes menacées d’expulsion Un demandeur de logement social en instance depuis plus de 2 ans >LES AMBITIONS DU PLAN «récurrents» en réservant du temps pour la résolution de situations particulières (examen en commission locale FSL ou en Groupe de Résolution des Situations Particulières). - par le soutien à l’accès des ménages en logements adaptés. Le développement de la prévention - par le soutien aux actions collectives innovantes en matière d’accès, de maintien dans le logement et de maîtrise des consommations d’eau, d’énergies et de téléphone. - la priorité au maintien dans le logement quand celui-ci est adapté. - l’apport de garanties pour l’accès au logement. - la priorité à l’adaptation du logement à la composition familiale et aux ressources des ménages. - la contractualisation avec les familles autour d’un projet de logement durable. ••assure : l’appui logistique et opérationnel aux différentes instances du PDALPD en lien avec différents services du Conseil Général et de l’Etat : au niveau départemental Le secrétariat du Comité responsable du Plan et du Comité Technique du Plan est assuré par le service départemental du logement en liaison avec les services de la Préfecture. Le service départemental du logement assure également le secrétariat de la Commission Départementale du Fonds de Solidarité pour le Logement et du Comité Technique FSL. L’organisation de parcours résidentiels pour développer l’insertion par le logement - par la garantie d’une procédure unique sur le département pour assurer l’équité de traitement des dossiers, à travers le règlement intérieur FSL. - en permettant le traitement différencié des dossiers FSL en fonction de la complexité des situations, au regard du diagnostic réalisé par l’instructeur. - par le traitement individualisé et renforcé pour les ménages les plus en difficultés et au niveau local Le secrétariat des Comités Territoriaux du Plan et des groupes PLAI sont assurés par les secrétariats des Commissions Locales FSL en lien avec les Maisons du Département Solidarité. 55 > LES INTERVENTIONS DU FONDS SOLIDARITÉ LOGEMENT - aide aux fournitures d’eau, d’énergies et de téléphone, - accompagnement social des ménages ciblés par le PDALPD Le FSL décline son intervention sur 4 volets conformément aux textes en vigueur : et sur deux champs : logement autonome et logement d’urgence. - aide à l’accès (logement identifié ou logement non identifié), - aide au maintien, Interventions VOLETS Logement Autonome ACCES Logement Identifié - Octroi d’aides financières aux ménages - Garantie de paiement du loyer au bailleur. - Garantie de dégradations au bailleur. Logement Non Identifié - Accord de principe de recevabilité au FSL. - Identification et proposition des ménages recevables au FSL à reloger dans le cadre des dispositifs spécifiques (PLAI, PST) - Identification des ménages recevables au FSL prioritaires au relogement au regard des dispositions DALO et ACD MAINTIEN - Octroi d’aides financières aux ménages. EAU ENERGIES TELEPHONE - Octroi d’aides financières aux ménages. ACCOMPAGNEMENT SOCIAL - Financement aux organismes agréés et conventionnés de : * mesures d’accompagnement social individuel ou collectif dans le cadre de l’accès, du maintien ou de la maitrise des consommations d’eau, d’énergies ou de téléphone, * mesures de médiations locatives, * mesures de diagnostics-expulsions en direction de ménages assignés pour dettes locatives. 56 Logement d’Urgence - Octroi, pour dégradation, d’aides financières aux structures gérant des logements d’urgence (fonds de dégradation, logement d’urgence), - octroi, pour l’équipement, en mobilier, d’aides financières aux structures gérant des logements d’urgence (FAMLU). - Financement de mesures d’accompagnement social aux structures gérant du logement d’urgence à travers l’octroi d’un Forfait Annuel Logement (FAL). ANNEXE 7 Le schéma départemental Accueil, Hébergement, Insertion (AHI) est un outil de pilotage des dispositifs de prise en charge transitoire des personnes en situation d’exclusion, orientés vers la mise en place de solutions pérennes. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ACCUEIL D’HEBERGEMENT D’INSERTION L’aide apportée par ces dispositifs se doit d’être immédiate, globale et adaptée. A - LES DISPOSITIFS Dispositif Modalité de Prestations Personnel Fonctionnement VEILLE SOCIALE ET PREMIER ACCUEIL Un écoutant, Offre dans le Pas-de-Calais 115 Centre d’appel téléphonique 24H/24 et 7j/7 Implanté dans un centre d’hébergement existant Premier contact permettant l’accueil, l’écoute, l’information et l’orientation immèdiate Service d’accueil d’urgence et d’orientation (SAUO) Lieu d’accueil Ouverture aux heures de bureau Accueil physique, écoute, Personnel de formation diagnostic et orientation sociale et administratif Rôle d’observation sociale et de pivot de la coordination locale Sept SAUO (un par arrondissement Equipe de rue Tournées (maraudes) dans les rues, squat sur l’ensemble d’un arrondissement Fonctionnement en fin d’après-midi et soirée Aller à la rencontre des personnes sans abri, leur apporter le soutien qu’elles demandent (écoute, alimentation, vétements…) répondre aux demandes du « 115 » Personnels de formation sociale (au moins 2), accompagnés parfois d’élèves éducateur, infirmiers… 5 équipes : Arras, Lens, Béthune, Calais et Boulogne Accueil de jour Lieu d’accueil et de repos en accès libre Ouvert dans la journée Mise à l’abri dans la Personnels de formation journée, accueil, écoute, sociale et bénévoles lieu de socialisation, d’échanges. Prestations d’hygiène (douche), laverie, bagagerie, domiciliation, aide alimentaire Un par arrondissement, rattaché à un centre d’hébergement Centre d’hébergement d’urgence Lieu d’hébergement collectif ou en appartements éclatés 24H/24 7j/7 Hébergement pour mise à l’abri immédiate et inconditionnelle Séjour de courte durée, écoute, orientation, amorce d’une démarche d’accompagnement 5 à 10 places par arrondissement souvent rattachées à un centre d’hébergement d’insertion Personnels de formation sociale, veilleur de nuit six «115 « : un par arrondissement (les arrondissements de Boulogne et Calais étant regroupés) HEBERGEMENT D’INSERTION CHRS d’urgence et centre de stabilisation Lieu d’hébergement collectif ou en appartements éclatés 24H/24 7j/7 Hébergement pour mise à Personnels de formation l’abri immédiate et sociale, veilleur de nuit inconditionnelle écoute, orientation, restauration, La personne hébergée prend le temps de se poser et d’amorcer un projet d’insertion 57 Cinq structures autonomes et des places rattachées à un CHRS dans chaque arrondissement Dispositif Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Modalité de Fonctionnement Lieu d’hébergement collectif ou en appartements éclatés 24H/24 7j/7 Prestations Personnel Hébergement avec restauration, après pré- admission et validation d’un projet individuel d’insertion Durée du séjour : 6 mois avec possibilité de prolongation Personnels de formation sociale, veilleur de nuit Offre dans le Pas-de-Calais Chaque arrondissement est doté d’un CHRS pour l’accueil des hommes et d’un CHRS pour l ‘accueil des femmes ou couples avec ou sans enfant LOGEMENT DE TRANSITION Allocation de logement temporaire (ALT Appartements loués par un organisme gestionnaire pour y loger des personnes en situation d’exclusion qui disposent d’un minimum de revenus. Une participation est demandée au résident Dispositif utilisé soit en Accompagnement situation d’urgence, soit effectué par un personnel en solution de sortie d’un de formation sociale hébergement. La personne est placée en situation d’autonomie et bénéficie d’ un accompagnement social La durée du séjour est limitée à six mois, avec possibilité de prolongation Dispositif réparti sur tout le territoire, particulièrement dans les zones urbaines Résidence sociale Logements collectifs La personne logée ne dispose pas de bail locatif mais d’un contrat de séjour Le gestionnaire perçoit l’APL foyer Le résident verse une redevance Etape précédant le Personnel de formation logement autonome. Une sociale aide à la gestion locative est assurée et orientée vers l’accès au logement. L’accompagnement social de droit commun est poursuivi si nécessaire. Durée du séjour limitée Neuf résidences, dont deux foyers de jeunes travailleurs, répartis sur 6 Arrondissements (absence de structure sur Arras) Maison relais Logements collectifs La personne logée ne dispose pas de bail locatif mais d’un contrat de séjour Le gestionnaire perçoit l’APL foyer Le résident verse une redevance Offre alternative au logement permettant une réadaptation à la vie sociale. Animation et régulation de la vie quotidienne assurées par l’hôte. L’accompagnement social de droit commun est poursuivi si nécessaire. Durée de séjour illimitée Un hôte ou un couple d’hôte Neuf maisons relais réparties sur 6 arrondissements (absence de structure sur Montreuil) Résidence accueil Idem maisons relais Même offre que les maisons relais mais pour un public présentant des troubles psychiques Idem maisons relais 1 résidence accueil à Arras 58 B - LE SCHEMA DEPARTEMENTAL ACCUEIL HEBERGEMENT INSERTION – 2008/2012 : 1) UN CHAMP D’INTERVENTION ÉLARGI - 666 places d’hébergement (urgence, stabilisation CHRS), - 70 places pour l’hébergement des étrangers, - 390 places d’ALT, - 130 places de résidences sociales, - 303 places de maisons relais, - 405 places de foyers de jeunes travailleurs, - en expérimentation deux services de suite sur les arrondissements de Calais et Lens, - un centre d’adaptation à la vie active (CAVA) par arrondissement, - une résidence accueil par arrondissement, - des lits halte soins santé dans chaque arrondissement, - des appartements de coopération thérapeutiques sur les arrondissements de Arras, Béthune et Lens. : Le champ d’intervention du troisième schéma départemental est élargi par rapport aux précédents schémas. Il recouvre, outre le champ habituel relatif au premier accueil, à l’hébergement et au logement, les domaines du travail et de l’activité économique, la prévention et l’accès aux soins, l’accès à la vie sociale, à la culture et à la citoyenneté. 2) UNE MÉTHODOLOGIE PARTICIPATIVE DÉVELOPPÉE : Le schéma a été élaboré en concertation avec l’ensemble des partenaires, dans le cadre : - d’un comité de pilotage départemental associant les partenaires départementaux œuvrant auprès des populations en situation d’exclusion, et l’ensemble des services d’accueil d’urgence et d’orientation (SAUO), Redéfinir certains dispositifs : - l’accueil d’urgence, - les nuitées d’hôtel. - des comités locaux de réflexion mis en place dans chaque arrondissement animés par les services de la DDASS et les SAUO, réunissant tous les partenaires locaux, Développer de nouveaux dispositifs : - d’une enquête de besoins développée sur l’ensemble du territoire par les partenaires locaux volontaires recevant des publics en difficulté sociale rencontrant une problématique logement. Connaître les besoins en milieu rural 3) LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES - la formation et l’insertion professionnelle, - la vie sociale et les loisirs. - mise en place de groupes de réflexion sur les secteurs d’Hesdin-Hucqueliers et Frévent-Auxi le château. b) Ajuster les réponses fournies aux problèmes particuliers des populations étrangères : : Améliorer la connaissance des catégories de publics étrangers et redéfinir les procédures concernant les étrangers : Elles s’organisent autour de quatre axes : - développer l’offre de prise en charge, - ajuster les réponses fournies aux problèmes particuliers des populations étrangères, - renforcer les liens et le partenariat autour de la personne avec les dispositifs connexes, - renforcer la coordination départementale et locale. 4) LES FICHES ACTIONS - en situation régulière, - en situation précaire, - demandeurs d’asile. c) Renforcer les liens et le partenariat autour de la personne avec les dispositifs connexes : - améliorer la gestion du dispositif hivernal, - améliorer la connaissance et la prise en charge des besoins de santé, - améliorer la prise en charge individuelle par la désignation d’un référent, - faciliter l’accès au logement et renforcer les liens avec le PDALPD, : Dix-neuf fiches actions ont été élaborées. Elles sont la déclinaison des orientations stratégiques du schéma : a) Développer l’offre de prise en charge : Créer des équipements sur tous les dispositifs 59 - redéfinir le rôle des SAUO et leur confier la mise en œuvre du repérage permanent des besoins, la coordination des dispositifs et la cohérence des prises en charge, - améliorer la prise en compte des problématiques relatives à l’enfance et à la famille. d) Renforcer la coordination départementale et locale : - veiller au développement qualitatif généralisé de la prise en charge en établissement par la mise en œuvre des outils de la Loi 2002-2, - mettre en place un système de repérage des besoins, - mettre en place une coordination locale formalisée par la création des comités locaux d’échanges et d’organisation dans le domaine de l’action sociale (CLEODAS), - développer une démarche de communication des dispositifs d’accueil, d’hébergement et d’insertion. 60 ANNEXE 8 TEXTES DE REFERENCES Prévention des expulsions locatives : Décret n° 2005-588 du 27 mai 2005 relatif à l’aide personnalisée au logement modifiant le code de la construction et de l’habitation, - Décret n° 2008-187 du 26 février 2008 relatif à la commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsions locatives, - Circulaire n° 2002-36 du 2 mai 2002 relative à l’application des dispositions de la loi SRU concernant l’habitat insalubre, - Circulaire n° 2005-32 du 11 mai 2005 relative à la prévention des expulsions locatives, - Circulaire n° 2005-44 du 13 juillet 2005 relative à l’application des dispositions de prévention des expulsions de la loi de programmation pour la cohésion sociale. Lois - Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, - Loi n° 91-662 du 13 juillet d’orientation pour la ville, - Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions, - Loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain, - Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, - Loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, - Loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, - Loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement, - Loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale. Logement indigne : - Décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent, - Décret n° 2006-1359 du 8 novembre 2006 relatif à la lutte contre l’habitat insalubre ou dangereux et à la sécurité des immeubles collectifs d’habitation, - Circulaire n° 2002-36 du 2 mai 2002 relative à l’application des dispositions de la loi SRU concernant l’habitat insalubre. Autres textes -Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées et Fonds Solidarité Logement : - Décret n° 90-794 du 7 septembre 1990 portant application, en ce qui concerne les plans départementaux d’action pour le logement des personnes défavorisées, de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, - Décret n° 99-897 du 22 octobre 1999 relatif aux plans départementaux pour le logement des personnes défavorisées et au fonds de solidarité pour le logement, - Décret n° 2005-212 du 2 mars 2005 relatif aux fonds de solidarité pour le logement, - Décret n° 2007-1677 du 28 novembre 2007 relatif à l’attribution de logements locatifs sociaux, au droit au logement opposable et modifiant le code de la construction et de l’habitation, - Décret n° 2007-1688 du 29 novembre 2007 relatif aux Plans Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées. Résidence sociale et maisons relais : - Circulaire n° 2002-595 du 10 décembre 2002 relative aux maisons relais, - Circulaire n° 2006-45 du 4 juillet 2006 relative aux résidences sociales. Logement des Jeunes : - Circulaire n° 2006-75 du 13 octobre 2006 relative à l’amélioration de l’accès au logement des jeunes et à l’élaboration d’un plan départemental pour le logement des jeunes. Plans Départementaux : - Plan Départemental pour le Logement des Jeunes, - Plan d’Action Eradication de l’Habitat Indigne. 61 Glossaire ACD Accord Collectif Départemental GRSP Groupe de Résolution des Situations Particulières AHI Accueil Hébergement Insertion AIVS Agence Immobilière à Vocation Sociale IS62 Immobilière Sociale 62 AML Aide à la Médiation Locative Loi ENL Loi Engagement National pour le Logement ANAH Agence Nationale de l’Habitat MOI Maîtrise d’Ouvrage d’Insertion AVIJ Aide aux Victimes et Information Judiciaire MOUS Mission de Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale CCAS Centre Communal d’Action Sociale NMH Normes Minimales d’Habitabilité CAF Caisse d’Allocations Familiales OPAH CRP Comité Responsable du Plan Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat CTP Comité Territorial du Plan PDALPD CDAPL Commission Départementale d’Aide Personnalisée au Logement Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées PLH Plan Local de l’Habitat PLUS Prêt Locatif à Usage Social PLAI Prêt Locatif Aidé d’Intégration PLS Prêt Locatif Social PIG Programme d’Intérêt Général PST Programme Social Thématique CHRS DDE Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Direction Départementale de l’Equipement LOCA-PASS Dispositif permettant l’avance du dépôt de garantie et la garantie de loyer EET Eau-Energies-Téléphone ROL Relevé d’Observation Logement EHI Eradication Habitat Indigne SIS Système d’Information Sociale EPCI Etablissement Public de Coopération Intercommunale SDF Sans Domicile Fixe UNPI Filocom Fichier du Logement Communal Union Nationale de la Propriété Immobilière FAAD Fonds d’Aide aux Accédants en Difficulté URIOPSS Union Régionale Interfédérale des Œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux FAJ Fonds d’Aide aux Jeunes FJT Foyer de Jeunes Travailleurs FNARS Fédération Nationale des associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale FSL Fonds de Solidarité pour le Logement DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales 63 Département du Pas-de-Calais/CG62 — Direction de la commnunication : Photos Sébastien Jarry — maquette/impression : imprimerie départementale