profession documentariste - centre audiovisuel Simone de Beauvoir
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profession documentariste - centre audiovisuel Simone de Beauvoir
PROJECTION CENTRE AUDIOVISUEL SIMONE DE BEAUVOIR 31 MARS 2016 AU CINÉMA LUMINOR HÔTEL DE VILLE À 20H00 (anciennement Le Nouveau Latina) SÉANCE SUIVIE D’UN DÉBAT AVEC FERY MALEK-MADANI, FONDACTRICE DE ART CANTARA PROFESSION DOCUMENTARISTE Firouzeh khosrovani, Sepideh Abtahi, Shirin Barghnavard, Mina Keshavarz, Firouzeh Khosrovani, Sahar Salahshoor, Farahnaz Sharifi et Nahid Rezaei un documentaire de Iran, 2014, vidéo, couleur, 80 min Que signifie être femme et cinéaste indépendante en Iran ? A la lumière des récentes crises politiques, sociales et économiques de leur pays, sept documentaristes parlent de leurs vies personnelles et professionnelles, de leurs préoccupations et de leurs défis dans un film autobiographique à sept voix.. Les souvenirs d’enfance et la destitution du Shah, la perte d’un amour et la guerre Iran-Irak (1980-88), les interrogations face à une éventuelle émigration et les manifestations de 2009, comment déjouer la censure, la disparition de la musique de l’espace public après la révolution islamique de 1979… Après les protestations de 2009 et les interdits qui ont suivi, 7 femmes documentaristes s’interrogent sur leur vie, leur profession, leur avenir. Ces sept femmes, conduites par la nécessité de filmer, dressent un portrait incisif et passionnant d’un pays qu’elles continuent d’aimer tout en espérant le voir évoluer « Il m’a dit : « Vous avez dénigré l’Iran dans votre film » je lui ai répondu : « J’ai juste montré les réalités de notre société. » Firouzeh Khosrovani « Est-ce que la mort par un cancer d’estomac est plus douloureuse que la mort par une balle dans l’estomac pendant la révolution désirée si passionément ? » Sepideh Abtahi « Ces jours-là, j’avais plus d’espoir de vivre et travailler en Iran qu’à aucun autre moment. L’espoir et la joie ont été vite dissipés à l’annonce des résultats des élections. » Mina Keshavarz avec le soutien de la « Puis arriva la révolution, écouter chanter les femmes fut interdit. Beaucoup de chanteuses ont quitté le pays, car elles ne pouvaient plus chanter. Mais Googoosh est restée, dans une ville où on écoutait sa voix en cachette dans les voitures ou dans les maisons. » Farahnaz Sharifi « Aujourd’hui, je filme mon déménagement, et je vais me libérer de l’endroit où j’ai été emprisonnée ou je me suis emprisonné . Cette maison et sa fenêtre en face de la célèbre prison de la ville était la raison pour laquelle je n’ai rien fait l’an dernier. » Sahar Salahshour CENTRE AUDIOVISUEL SIMONE DE BEAUVOIR 28, place Saint-Georges 75009 Paris www.centre-simone-de-beauvoir.com / www.genrimages.org www.travellingfeministe.org / 01 53 32 75 08 CINÉMA LUMINOR HÔTEL DE VILLE 20, rue du Temple 75004 Paris www.lenouveaulatina.com 01 42 78 47 86