EXERCICE ET SYMPTÔMES VASOMOTEURS

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EXERCICE ET SYMPTÔMES VASOMOTEURS
EXERCICE ET SYMPTÔMES VASOMOTEURS
QUESTION :
Est-ce que l’exercice physique diminue les symptômes vasomoteurs?
AUTEURE :
Véronique Lapointe (juillet 2009)
P
I
C
O
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Femmes avec symptômes vasomoteurs
Exercice physique
Hormonothérapie
Amélioration des symptômes vasomoteurs
CONTEXTE
Une patiente que j’ai vue au bureau était très incommodée par ses bouffées de chaleur et
elle n’était pas intéressée par l’hormonothérapie ni par d’autres médicaments. Elle voulait
savoir s’il existait quelque chose de naturel pour améliorer ses symptômes. Je me
souvenais avoir déjà lu que l’exercice physique pouvait diminuer les symptômes
vasomoteurs. J’ai donc voulu vérifier s’il y avait déjà eu des études à ce sujet.
Recherches :
Cochrane :
Tripdatabase :
Clinical evidence :
Pub Med :
1 revue systématique de 2007 (1)
rien
rien
article 2009 passant en revue toutes les données et études sur
l’efficacité de l’exercice physique pour les symptômes vasomoteurs
et autres symptômes de ménopause (2).
**En 2006, The Scientific Advisory Committee of The Royal College of Obstetricians and
Gynaecologists & the North American Menopause Society ont mentionné que l’exercice
pouvait réduire les symptômes de ménopause.
1. Exercise for vasomotor menopausal symptoms
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Revue des RCTs comparant n’importe quel type d’exercice physique avec un autre
traitement ou pas de traitement chez les femmes avec symptômes vasomoteurs.
Avec tous les critères d’inclusion et d’exclusion, une seule étude a été incluse.
Petite étude datant de 2003 qui compare l’exercice physique à l’hormonothérapie.
Femmes âgées 48-63 ans; 10 patientes groupe exercice et 15 patientes groupe
hormonothérapie
Femmes ayant des symptômes vasomoteurs de base.
12 semaines activité physique modérée
Résultats ; amélioration significative des bouffées de chaleur dans le groupe
hormonothérapie mais pas de changement significatif dans le groupe exercice.
EXERCICE ET SYMPTÔMES VASOMOTEURS
CONCLUSION
Une seule étude comparative entre l’exercice physique et l’hormonothérapie, avec un
petit nombre de femme, qui démontre que l’hormonothérapie est plus efficace pour les
symptômes vasomoteurs.
2. Exercise to reduce vasomotor and other menopausal symptoms: A review
• Plusieurs études observationnelles incluant un grand nombre de femmes ont
rapporté que les femmes plus actives ont beaucoup moins de symptômes
vasomoteurs que les femmes plus sédentaires. Par ailleurs, plusieurs petites
études observationnelles ont démontré aucune association entre les deux.
• Revue de Cochrane 2007 (1)
• Études post revue 2007
• 1 étude de 164 femmes sur 4 mois
• 3 groupes : marche modérée 60 min 3x/sem, yoga 90 min 2x/sem et contrôle
• Diminution similaire sxs vasomoteurs groupe marche et yoga comparativement
au groupe contrôle
• Plusieurs RCTs avec femmes ménopausées comparant un groupe exercice
physique à un groupe contrôle pour les sxs vasomoteurs.
• Résultats non uniforme.
• IMC : études contradictoires
Conclusion : besoin davantage d’études de qualité avant de conclure
CONCLUSION
Étant donné qu’il existe déjà des traitements efficaces contre les symptômes
vasomoteurs de la ménopause, il aurait fallu des études comparant ces traitements à
l’exercice physique. Or, une seule petite étude citée dans la revue de Cochrane compare
l’exercice à l’hormonothérapie et ne rapporte pas d’effets positifs. De plus, les études ne
devraient pas évaluer seulement la fréquence et l’intensité des symptômes vasomoteurs,
mais aussi leur impact sur la qualité de vie des femmes. Par ailleurs, il ne faut pas
oublier tous les autres bienfaits de l’exercice physique tels que la prévention de
l’ostéoporose, des maladies cardiaques, du diabète, de l’embonpoint, l’amélioration du
sommeil, de l’équilibre psychologique…. Donc, je crois que toutes les raisons sont
bonnes pour encourager nos patientes ménopausées à faire de l’exercice physique, mais
qu’il manque de données pour en faire un traitement contre les symptômes vasomoteurs.
Il serait intéressant aussi de faire une recherche sur les graines de lin, le soya et les
phytoestrogènes.

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