Élaboration du concept futur de la lutte anti-sous

Transcription

Élaboration du concept futur de la lutte anti-sous
Document introductif
de concept futur
Élaboration du concept futur de la lutte
anti-sous-marine et du renseignement,
surveillance et reconnaissance de l’ARC
Projet 2013-02
Document introductif de concept futur
Titre : Élaboration du concept futur de la lutte anti-sous-marine et du renseignement,
surveillance et reconnaissance de l’ARC
© Sa Majesté la Reine, représentée par le ministre de la Défense nationale, 2014
i
TABLE DES MATIÈRES
1.
Introduction................................................................................................................. 1
1.1.
1.2.
Contexte .............................................................................................................. 1
Objet.................................................................................................................... 1
2.
Horizons prévisionnels, hypothèses et risques............................................................ 1
3.
Description du défi/Problème militaire....................................................................... 2
3.1.
3.2.
3.3.
3.3.1
3.3.2
3.4.
La contribution de l’ARC aux capacités de LASM et de RSR, en contexte ...... 2
Le problème militaire.......................................................................................... 3
L’environnement opérationnel............................................................................ 4
Au Canada........................................................................................................... 4
À l’étranger ......................................................................................................... 5
Résumé................................................................................................................ 5
4.
Capacités nécessaires et effets souhaités .................................................................... 6
5.
Examen conceptuel ..................................................................................................... 6
6.
Contribution de l’IHN à l’élaboration du concept de LASM et de RSR .................... 7
7.
Conclusion .................................................................................................................. 8
8.
Abréviations................................................................................................................ 8
ii
1. INTRODUCTION
1.1.
Contexte
En mai 2013, le commandant de l’Aviation royale canadienne (ARC) a ordonné au
Directeur général – Développement de la Force (Air) (DG DF Air) d’élaborer un concept
futur sur la lutte anti-sous-marine (LASM) et les capacités aéroportées de renseignement,
de surveillance et de reconnaissance (RSR) pour l’ARC. Le commandant du Centre de
guerre aérospatiale des Forces canadiennes (CGAFC) a été nommé Directeur – Concepts,
a mis sur pied le Groupe de travail sur l'élaboration des concepts sur les capacités de
LASM et de RSR (GTEC) et a nommé le Chef – Concepts pour le GTEC.
Quelques mois plus tard, l’ARC a lancé l’initiative Horizons nouveaux (IHN) dans
l’intention de travailler avec l’industrie et les milieux universitaires du pays à
l’exploration de solutions novatrices pour élaborer des concepts. Le GTEC a réorienté le
travail en cours en fonction de cette nouvelle approche fondée sur la collaboration, pour
élaborer le concept futur relatif aux capacités de LASM et de RSR.
1.2.
Objet
Le présent document introductif sur le concept futur a pour objet de poser les premiers
jalons à l’intention des partenaires éventuels de l’IHN, aux fins de l’élaboration du
concept des capacités de LASM et de RSR de l’ARC. Y figurent aussi une description
des capacités nécessaires de LASM et de RSR et la portée du concept à formuler.
Quelques domaines d’intérêt sont abordés dans le présent document. Le document n’a
aucun caractère restrictif; par conséquent, l’approche adoptée pour l’examen conceptuel
sera adaptée en fonction des contributions reçues des participants à l’initiative. En fin de
compte, le concept issu de ce processus est censé influer sur les modernisations à mi-vie
ou sur les projets futurs qui se rapporteront aux capacités de LASM et de RSR de l'ARC
au-delà de 2025, ou sur les deux.
2. HORIZONS PRÉVISIONNELS, HYPOTHÈSES ET RISQUES
Le concept relatif à la LASM et au RSR, qui est en cours d'élaboration, est censé être
appliqué dans la période de l'Horizon 3 et après (dans 10 à 30 ans)1 . Il faut considérer le
document conceptuel qui résultera de ce processus comme étant un document évolutif,
car le concept formulé sera peaufiné et mis à jour à mesure que les technologies et les
hypothèses seront améliorées et validées au fil du temps. Vu l'imprévisibilité de
l'environnement opérationnel et la difficulté de prédire quel sera l’environnement de
sécurité dans l'avenir, on a formulé un certain nombre d'hypothèses pour élaborer le
concept :
1. Banque de terminologie de la Défense, fiche 45753. Horizon : « Échéancier de
planification dont on se sert dans le cadre du développement des capacités et des forces.
Il existe trois horizons : L'horizon 1 est à court terme (de 1 à 5 ans), l'horizon 2 est à
moyen terme (de 5 à 10 ans) et l'horizon 3 est à long terme (de 10 à 30 ans). »
1
a. On ne s’attend pas à ce que la durée de vie utile du CP140M Aurora dépasse
2030.
b. Les aéronefs qui exécuteront les missions de LASM conserveront la capacité de
diriger des armes sur les objectifs.
c. Les activités d’approvisionnement en cours se poursuivront (Cyclone, Système
interarmées de surveillance et d'acquisition d'objectifs au moyen de véhicules
aériens sans pilote [JUSTAS], etc.).
d. D’autres armes et d’autres ministères fédéraux continueront de s’intéresser aux
missions de LASM et de RSR.
e. Les opérations expéditionnaires seront menées avec des forces alliées.
L’élaboration de concepts futuristes comporte intrinsèquement un élément de risque
quand des technologies en devenir en représentent un important volet. Comme notre
conceptualisation fera fort probablement intervenir des plates-formes et des équipements
n'existant pas encore sur le marché, on analysera le degré d'évolution des technologies
(DET) et les paramètres PRICIE 2 afin de mettre en lumière le risque et les possibilités
liés aux diverses options. On inclura aussi les mises à jour sur les prototypes actuels et
futurs entrant en ligne de compte dans le concept proposé, afin de mieux cerner la
plausibilité de ce dernier.
3. DESCRIPTION DU DÉFI/PROBLÈME MILITAIRE
3.1.
La contribution de l’ARC aux capacités de LASM et de RSR, en contexte
La capacité de RSR s’inscrit dans le rôle de la puissance aérienne; elle intègre donc des
moyens de recueillir, de traiter, d’exploiter et de diffuser promptement des
renseignements exacts qui procurent à l’utilisateur la connaissance de l’espace de combat
et la supériorité aux chapitres de l’information et du processus décisionnel dont il a
besoin. Elle est par conséquent essentielle à la planification et à l’exécution fructueuses
des opérations. Dans le cadre de leurs activités, les spécialistes du RSR synchronisent et
intègrent la planification et l’utilisation des détecteurs, des ressources et des systèmes de
traitement, d’exploitation et de diffusion à l’appui des opérations. Ils prennent aussi en
compte tout ce qui concerne la politique, le développement de la doctrine, la gestion, le
personnel et l’instruction.
Les spécialistes de la LASM exploitent les ressources de RSR pour trouver et suivre en
permanence un contact sous-marin; en fin de compte, il se peut qu’ils dirigent une arme
jusqu’à une cible. Dans la doctrine canadienne, la lutte anti-sous-marine (LASM) se
2. On a défini six groupes pour offrir une méthode standard de planification des
composantes fonctionnelles d’une capacité. L’analyse PRICIE porte sur le personnel, la
recherche et le développement, l’infrastructure et l’organisation, les concepts, la doctrine
et l’instruction collective, la gestion de l'information, et l’équipement, les
approvisionnements et les services.
2
définit comme étant des opérations menées avec l'intention d'interdire à l'ennemi
l'utilisation efficace de ses sous-marins.
Les aéronefs de patrouille maritime (APATMAR) apportent depuis toujours un appui
indispensable lorsqu’il s’agit pour la force opérationnelle interarmées multinationale de
connaître la situation maritime dans l’environnement opérationnel traditionnel et au-delà.
Les APATMAR disposent d’une grande autonomie et sont équipés de détecteurs
polyvalents et de systèmes de communication leur permettant de se charger de LASM et
des vols de RSR. L’APATMAR du Canada, à savoir le CP140 Aurora, est la seule plateforme que le pays possède pour les missions militaires de surveillance stratégique en
surface et sous la surface de la mer. C’est le seul aéronef de l’ARC qui puisse effectuer
des patrouilles de RSR et d’affirmation de la souveraineté à l'extrême limite des
approches maritimes du Canada et dans l'Arctique.
Le CP140, principale plate-forme de l’ARC pour la LASM et les missions de RSR, sera
retiré du service en 2030. La LASM et les vols de RSR continueront d’être des rôles clés
pour les Forces armées canadiennes, et il incombera à l’ARC de fournir les ressources
aériennes nécessaires dans les deux cas. Comment s’occupera-t-elle de la LASM et des
missions aériennes intégrées de RSR après 2030?
3.2.
Le problème militaire
L’incertitude enveloppe encore le monde, ce qui crée des défis sur le plan de la sécurité
pour le Canada, tant chez lui qu’à l’étranger. La prolifération d’armes perfectionnées et la
montée éventuelle de nouveaux États hostiles dirigés par des régimes imprévisibles
accentuent ces préoccupations. En outre, les pays de l’Asie-Pacifique augmentent leurs
forces conventionnelles, et il s’agit d’une tendance risquant d’influer grandement sur la
stabilité internationale.
Comme les sciences et la technologie de l’avenir sont accessibles au monde entier,
l’avantage militaire appartiendra à quiconque réussira le mieux et le plus rapidement à
acquérir, intégrer et exploiter les nouvelles capacités. Des pays et des acteurs non
étatiques ayant toujours été « démunis » pourraient acquérir une influence digne de
mention et se retrouver à égalité, dans certains domaines, avec des puissances militaires
établies depuis longtemps, en se procurant des technologies offertes en vente libre3 .
Chez nous, l’Arctique canadien est vaste, éloigné et peu peuplé; le recul des glaces a
ouvert la voie à une circulation accrue des navires et à une exploitation plus poussée des
ressources. Les nouvelles possibilités ainsi créées se sont accompagnées de nouveaux
problèmes venus d’outre-mer. Ces changements dans l'Arctique risquent aussi de susciter
une augmentation d’activités illégales lourdes de conséquences pour la souveraineté et la
sécurité du Canada, ce qui pourrait éventuellement nécessiter un soutien supplémentaire
3. Ministère de la Défense nationale, L’environnement de la sécurité future 2008–
2030, Partie 1, Ottawa, ministère de la Défense nationale, 9 août 2013.
3
de la part des forces armées 4 . Afin d’exercer sa souveraineté, le gouvernement du Canada
(GC) a besoin de savoir qui est dans notre secteur de l’Arctique et pourquoi, de manière à
pouvoir y contrôler les intervenants et leurs activités. Idéalement, les acteurs de
l’extérieur ne pourront pas circuler dans l’Arctique canadien à leur guise ou sans être
détectés 5 .
Conformément à la Stratégie de défense Le Canada d’abord, les forces armées
conserveront la capacité de surveiller les approches aériennes et maritimes du territoire
national.
Afin de relever tous ces défis en évolution, les FAC doivent collaborer de près avec
d’autres ministères de l’État de manière à garantir la surveillance constante du territoire et
des approches de notre pays, y compris dans l’Arctique, pour déceler ainsi les menaces
pour la sécurité canadienne dès que possible. Sur le plan international, à titre de pays
commerçant dans une économie mondialisée, le Canada doit faire face aux menaces
pesant sur la sécurité de la collectivité internationale. Afin de protéger le Canada, il
importe d’écraser ces menaces à leur source 6 .
3.3.
L’environnement opérationnel
Dans l’avenir, l’ARC devra déployer ses moyens de LASM et de RSR au pays et à
l’étranger. Pour ce qui est du RSR, les missions auront lieu au-dessus de la terre et de la
mer et dans l’Arctique. Une plate-forme de LASM sera nécessaire pour les missions audessus de l’océan, le long du littoral et dans l’Arctique, et il faudra pouvoir diriger des
armes ASM contre des objectifs dans chacun de ces milieux.
3.3.1
Au Canada
Au Canada, l’ARC sera chargée de missions de RSR au-dessus du territoire terrestre, et il
lui incombera d’exécuter des vols de LASM et de RSR dans les approches maritimes et
dans l’Arctique. Dans le contexte du RSR au pays, il lui faudra surtout appuyer les
opérations de protection de la souveraineté; toutefois, ses capacités de RSR pourraient
aussi servir à évaluer les effets d’une catastrophe naturelle ou à appuyer des efforts de
recherche et de sauvetage. Comme la plupart des opérations menées au Canada le seront
pour soutenir d’autres ministères fédéraux, il est impératif que la capacité future de RSR
de l’ARC soit interopérable avec celles de ces ministères.
4. Ministère de la Défense nationale, Stratégie de défense Le Canada d’abord,
Ottawa, ministère de la Défense nationale, p. 6.
http://www.forces.gc.ca/assets/FORCES_Internet/docs/fr/a-propos/CFDS-SDCD-fra.pdf
(consulté le 28 février 2014)
5. Rob Huebert, « Canadian Arctic Sovereignty and Security in a Transforming
Circumpolar World », Foreign Policy for Canada’s Tomorrow, no 4, Toronto, Conseil
international du Canada, 2009, http://opencanada.org/wpcontent/uploads/2011/05/Canadian-Arctic-Sovereignty-and-Security-Rob-Huebert1.pdf
(consulté le 28 février 2014)
6. Stratégie de défense Le Canada d’abord, p. 8.
4
L’interopérabilité avec la Marine royale canadienne, l’Armée canadienne, les forces
d’opérations spéciales, la Gendarmerie royale du Canada et la Garde côtière canadienne
sera essentielle, également, pour exécuter des missions de LASM et de RSR dans les
approches maritimes.
L’Arctique canadien présente des défis bien particuliers pour le renseignement, la
surveillance et la reconnaissance (RSR). La région constitue 40 p. 100 de la masse
terrestre du pays et elle est très peu peuplée; dans certaines parties de la région, la
surveillance risque de ne pouvoir être assurée qu’avec des ressources de RSR aériennes et
spatiales. Les communications dans l’Arctique comportent des difficultés de taille, car la
région est mal couverte par les satellites. Il n’en sera peut-être pas toujours ainsi dans
l’avenir; cependant, il faut prendre des mesures afin de s’assurer qu’une capacité
suffisante existe pour répondre aux exigences opérationnelles des forces armées. Enfin, la
surveillance sous-marine est considérablement plus complexe dans les étendues couvertes
de glace de l’océan Arctique.
3.3.2
À l’étranger
On s’attend à ce que se maintienne la tendance en faveur de la participation accrue des
organisations supranationales aux conflits régionaux. Par conséquent, il est probable que
les ressources des FAC continueront elles aussi à jouer un rôle. L’interopérabilité entre
les systèmes de RSR au niveau de la coalition est un atout clé aux fins de l’objectif
opérationnel global qu’est l’intégration des forces. L’amalgamation des armées et des
partenaires coalisés en une force militaire unifiée accroît l’efficacité militaire, tout en
permettant d’exploiter et de coordonner les capacités des forces individuelles.
Les ressources de RSR déployées dans une zone contestée risqueraient d’être attaquées.
Dans ces circonstances, la menace pourrait provenir de n’importe lequel des moyens
militaires existants. Par conséquent, ces ressources doivent se caractériser par la
résilience et la surviabilité.
3.4.
Résumé
Au sens le plus large, le GC, qui est à la tête d’un pays souverain, dirige divers ministères
et organismes chargés de surveiller les approches et l’intérieur de la masse terrestre
nationale ainsi que les eaux, l’espace aérien et les infrastructures essentielles du pays,
l’espace extra-atmosphérique proche de la Terre et les zones opérationnelles désignées au
sein d’une coalition. Les missions de surveillance ont pour objet de détecter les activités
et les entités risquant d’influer sur les intérêts nationaux. Dans le passé, il était facile de
limiter la responsabilité des FAC à la surveillance de ce qui était clairement des menaces
militaires. Aujourd’hui et dans l’avenir, les menaces contre lesquelles les FAC pourraient
être appelées à déployer des capacités de RSR sont et seront multidimensionnelles. Elles
prennent la forme non seulement d’activités militaires, mais aussi d’attaques contre
l’économie, la santé et l’environnement et d’interventions technologiques, criminelles et
terroristes à l’égard desquelles les FAC n’assument souvent qu’une responsabilité
secondaire.
5
4. CAPACITÉS NÉCESSAIRES ET EFFETS SOUHAITÉS
Le RSR et, intrinsèquement, la LASM 7 existent comme un système de systèmes reposant
sur un processus en cinq étapes :
a. planification et direction;
b. collecte;
c. traitement et exploitation;
d. analyse et production;
e. diffusion.
L’effet désiré consiste à pouvoir répondre aux besoins d’information et intégrer les
données recueillies pour offrir ensuite, au bon moment, des renseignements utilisables à
la bonne personne, n’importe où dans le monde. Cette capacité devrait être renforcée par
la possibilité de fonctionner dans un contexte interopérable, interarmées, intégré,
multinational et public (IIMP).
En élaborant le concept, l’ARC réfléchira aux capacités nécessaires pour remplir les
missions de LASM et de RSR dans l’avenir et elle caractérisera en gros les activités
dynamisantes qui s’imposeront pour acquérir la supériorité informationnelle et, en fin de
compte, décisionnelle. Vu l’évolution de la technologie, l’exécution de missions
pleinement intégrées de LASM et de RSR nécessitera un système de systèmes robuste qui
produira mieux et à un coût réduit l’effet souhaité.
5. EXAMEN CONCEPTUEL
Les technologies en évolution pourraient aboutir à un renforcement de l’agilité
opérationnelle en donnant lieu à des détecteurs, des armes et des systèmes de
commandement et de contrôle miniaturisés ainsi qu’à des véhicules reconfigurables,
pilotés ou non. Ces méthodes non traditionnelles pourraient être employées dans toutes
les opérations, depuis le stade du temps de paix jusqu'à après les hostilités, et elles
produiraient des effets divers, allant par exemple de la capacité d’influer sur le
comportement des responsables de la menace jusqu’à la destruction des forces ennemies.
Les nouvelles technologies applicables aux rôles que sont la LASM et les missions de
RSR présenteront un intérêt au cours des prochaines décennies. Il faut les examiner afin
de valider, de parfaire ou de modifier l'orientation que les FAC adopteront pour assumer
ces vastes rôles au cours des 10 à 30 prochaines années (horizon 3) et après 8 .
7. Cela exclut l’envoi dirigé d’armes ASM sur l’objectif.
8. Ministère de la Défense nationale, Directive sur les concepts futurs de
l'Aviation royale canadienne, version 1.0, Ottawa, Quartier général de la Défense
nationale, 4 avril 2013, p. 36.
6
L'examen conceptuel doit notamment porter sur les aspects suivants, relativement à la
lutte anti-sous-marine (LASM) ainsi qu’au renseignement, à la surveillance et à la
reconnaissance (RSR) :
a. les objectifs validés énoncés dans les documents de la Défense nationale et de
l’ARC et dans d’autres documents intéressant la sécurité nationale;
b. la technologie en évolution;
c. l’harmonisation des programmes de LASM et de RSR avec ceux des autres
armées;
d. l’interopérabilité avec les forces interarmées et coalisées;
e. les lacunes à venir sur le plan des capacités;
f. les politiques et les procédures;
g. le développement de la doctrine;
h. la gestion des programmes;
i. le personnel et l’instruction.
6. CONTRIBUTION DE L’IHN À L’ÉLABORATION DU CONCEPT DE LASM
ET DE RSR
Les partenaires de l'IHN sont invités à confirmer qu'ils sont disposés à participer à
l'élaboration du concept futur de LASM et de RSR de l’ARC. L’industrie et les milieux
universitaires peuvent choisir de participer aux travaux dans tous les domaines d’intérêt
ou dans certains domaines particuliers. Une fois que les partenaires se seront identifiés,
ils feront partie du groupe d’étude mis sur pied dans le cadre de l’IHN pour la LASM et
le RSR et des sous-groupes d’étude appropriés. Les mises à jour, le calendrier et la
procédure à suivre pour adhérer aux groupes sont diffusés sur le site Web de l'IHN 9 et
dans l'Environnement d'échanges, de collaboration et d'innovation (eeCI) 10 . Des
brochures d'information, des renseignements contextuels ainsi qu'une liste de questions et
de réponses seront fournis au moment de la réunion qui marquera le lancement du volet
LASM et RSR de l'IHN et le début des travaux des groupes d'étude. On prévoit
qu’ensuite, les travaux se feront surtout par l’intermédiaire des applications Web ou à la
9. Ministère de la Défense nationale (MDN) – Aviation royale canadienne,
L’initiative Horizons nouveaux, Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes,
http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/fr/centre-guerre-aerospatiale-fc/horizonsnouveaux.page? (consulté le 28 février 2014).
10. Gouvernement du Canada, « Environnement d’échanges, de collaboration et
d’innovation » http://www.ic.gc.ca/eic/site/013.nsf/fra/accueil (consulté le 28 février
2014).
7
faveur des réunions de suivi. Le document intitulé «Concept d'opération - Horizons
nouveaux » 11 contient d'autres détails sur le processus même.
7. CONCLUSION
Le défi national du Canada sur le plan de la surveillance est gigantesque. Pour ce qui
concerne la masse terrestre et l’ampleur de l’espace aérien national, notre pays se classe
au deuxième rang mondial; en outre, aucun autre pays de la planète ne possède un littoral
aussi long que le sien, lui qui est baigné par trois océans, sa population est peu nombreuse
et répartie de façon inégale dans tout son territoire, et il nourrit des intérêts d’envergure
mondiale. Il fait donc face à un défi colossal lorsqu’il s’agit de se doter de capacités de
LASM et de RSR efficaces, intégrées et modernes d’une façon économique.
8. ABREVIATIONS
APATMAR aéronef de patrouille maritime
ARC
Aviation royale canadienne
ARO
analyse et recherche opérationnelle
CGAFC
Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes
cmdt
commandant
cmdt
commandant
CS
chef de section
DD
Développement de la doctrine
DG DF Air
Directeur général – Développement de la Force (Air)
EM
expert en la matière
FAC
Forces armées canadiennes
GC
gouvernement du Canada
GTEC
Groupe de travail sur l’élaboration de concepts
IHN
initiative Horizons nouveaux
LASM
lutte anti-sous-marine
MDN
ministère de la Défense nationale
RSR
renseignement, surveillance et reconnaissance
11. Ministère de la Défense nationale, Concept des opérations – Initiative
Horizons nouveaux, Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes, 17 février
2014 http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/fr/centre-guerre-aerospatiale-fc/horizonsnouveaux-documents.page? (consulté le 28 février 2014).
8

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