Introduction Organisation générale - Celui Qui Vole
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Introduction Organisation générale - Celui Qui Vole
REFLEXIONS SUR LA REFORME DE LA FORMATION Travaux de la commission formation FFPLUM / SNPPAL Introduction Organisation générale Cette introduction accumule les poncifs sans argumentation étayée. Sans méthodologie « analyse factuelle précise / recherche des solutions / analyse des moyens et méthodes pour les mettre en œuvre / évaluation des conséquences des solutions envisagées à moyen et long terme / choix des solutions et rédaction précise en pesant chaque mot… » nous nous trompons de mission en cherchant à satisfaire une demande supposée de notre administration de tutelle plutôt qu’à répondre à la réalité concrète du terrain. Nos interlocuteurs à l’aviation civile sont compétents même s’ils ne partagent pas toujours notre vision de l’ULM. Ils sont également pragmatiques et attendent des propositions répondants clairement aux problèmes, des propositions opérationnelles et efficaces…et si nous argumentons avec conviction et intelligence, je suis convaincu qu’ils seront à notre écoute. Nous sommes tous conscients de la nécessité d’adapter et de faire évoluer les contenus et les méthodes de formation appliquées à l’aviation ultra légère. La commission formation de la FFPLUM travaille depuis plusieurs années sur l’évolution de la formation des instructeurs. Le SNPPAL, de son côté, a poursuivi des objectifs identiques. Les réformes sont nécessaires, elles ne seront probablement pas faciles à mettre en place, mais il y va de l’avenir de tout notre secteur : ou bien nous nous remettons en question pour nous améliorer, ou nos autorités de tutelle nous y contraindront sur fond de durcissement réglementaire. Conscients de cette problématique la FFPLUM et le SNPPAL se sont rapprochés en vue de travailler en commun à une amélioration globale de la formation et de la sécurité de nos activités. (pour les anciens ça fait drôle de fusionner avec des gens que nous avons plus fréquentés dans les tribunaux que dans les salons de thé… comme si nous n’avions pas les compétences parmi nos 15000 adhérents… mais bon c’est un détail, tout le monde peut changer…) Après plusieurs années de stabilisation du nombre d'accidents en ULM, l'année 2015 a connu un pic de sinistralité inhabituel. (Aucune analyse en particulier pour déterminer si c’est un épiphénomène, une aberration statistique, un pic indépendant de notre discipline qui a touché d’autres domaines, moto par exemple…) Cette situation est bien entendu préoccupante et il nous appartient de mettre en œuvre les moyens de remédiation adaptée. Dans de très nombreux cas la présence d’un instructeur à bord pose la question fondamentale de leur formation. Des évolutions dans ce domaine doivent être envisagées pour améliorer cette situation. Exemple illustrant ma première remarque : Où sont les documents de références qui permettraient de tirer des enseignements et de prendre des mesures, car là sans analyse fine de l’accidentologie notre discours est creux. Le problème concerne-t-il toutes les classes ? Les instructeurs impliqués ont-ils eu leur qualification par équivalence ou à l’issus d’une formation ULM complète ? Volent-ils en mode « ULM » ou « Avion » (machine « performante » ou basique, aérodrome ou piste en campagne de 250m) ? Viennent-ils de sortir de formation ou au contraire ont-ils une longue expérience ? Vous voyez bien que sans creuser plus loin les réponses ne sont pas forcément où le laisse entendre ce document. Le problème est peut-être quasi uniquement lié à la pratique multiaxe, peut-être au manque de « culture ULM » qu’il s’agisse des équivalences ou de la façon de voler, peut-être à notre incapacité à refuser des réactualisations… Je n’ai pas la réponse mais en tout cas rien ne prouve que les centres de formation et de contrôle soient les coupables originels de tous nos malheurs. Avant de crier haro et tout révolutionner pour « faire semblant de faire quelque chose », de punir ceux qui font bien leur boulot sans rien résoudre, il est urgent de prendre notre temps avec méthode et rigueur. L’expérience montre que le niveau d’entrée en formation du candidat instructeur présente souvent une grande hétérogénéité dans le cursus de formation qu'ils ont suivi. (Bah là nous avons déjà la réponse, c’est la formation initiale !!!) Cette hétérogénéité se retrouve par ailleurs dans les contenus de formations dispensées et du niveau d’exigence dans les différents centres de formation homologués.(ATTENTION mettre dans la même phrase hétérogénéité des formations et niveau d’exigence est pernicieux… La richesse de l’ULM c’est la diversité et procéder différemment que l’école voisine ne veut absolument pas dire que le résultat sera meilleur ou moins bon.) Cette situation est peu compatible avec nos objectifs de sécurité. Par conséquent, la commission a réfléchi à ce qui pourrait être amélioré en France dans le processus de formation des instructeurs en vue de soumettre à la DGAC une proposition règlementaire modifiant l’arrête du 17 Octobre 1994 La commission tient à rappeler son attachement à la philosophie ULM basée sur la responsabilité individuelle et les systèmes déclaratifs. (elle prend un sacré coup de canif la philosophie quand on conserve la confiance au moment qui pour moi est le plus crucial, le passage de la formation initiale au statut d’instructeur stagiaire, et qu’on décrète qu’il n’est plus question de faire confiance pour le test final… accessoirement c’est schizophrène) Création d’une commission formation Les travaux en cours de finalisation de cette instance commune d’ores et déjà opérationnelle porte principalement sur les points suivants. Ah bon !!! c’est nouveau ça et pas du tout ce qui a été dit en réunion !!! Nous avons bien distingué la commission enseignement (nous qui bossons sur le sujet) du « collège », l’instance ici nommée « commission formation ». COMPOSITION DE LA COMMISSION FORMATION A TERME 20 Personnes dont 3 ou 4 DGAC MEMBRES : Responsables pédagogiques / instructeurs issus d’un centre de formation et de réévaluation, instructeurs nommés par les organismes, validés à la majorité par la commission formation. IRRECEVABLE nous nous arrogeons le droit de vie ou de mort sur les autres sans légitimité élective… Ce système de cooptation est sectaire et ressemble beaucoup trop à mon goût à l’interprétation Nord Coréenne de la démocratie. Les présidents des organismes FFPLUM / SNPPAL Pourquoi ??? il s’agit de constituer un collège compétant en matière de FORMATION. Les représentants de la DGAC. N’inversons pas les rôles, ce collège doit être l’interface mais l’aviation civile reste seule décisionnaire et seule autorité pour intervenir. Laisser entendre que nous leur offrons des strapontins et que nous allons nous substituer à notre autorité de tutelle est pour le moins présomptueux. Les directeurs techniques Nationaux Bah oui c’est une évidence….. du coup je m’interroge beaucoup sur leur exclusion actuelle de la commission qui élabore ce projet !!! Cette commission, partiellement constituée, est déjà opérationnelle au stade préparatoire, elle a travaillé sur les points suivants : (voir ci-dessus la confusion et le flou entre commission et collège…. Absolument pas ce qui a été dit en réunion !!!) LA MISSION Uniformiser les documents de formation utilisés à l’échelon National Mettre en place un livret National de suivi de la formation des instructeurs Participer avec la DGAC à l’audit des centres de formation (heu là ça promet des moments chaleureux quand un concurrent commercial va débarquer !!! il y a conflit d’intérêt dans le concept même de ce collège ou les 12 formateurs membres du collège, non élus et dont les membres seront renouvelés par cooptation, vont juger les formateurs concurrents…et qui va juger les 12 formateurs du collège en situation d’immunité ?... IRRECEVABLE) Définir les protocoles d’évaluation des candidats IULM et désigner les examinateurs experts (*) (même remarque sur la légitimité et le conflit d’intérêt…et puis ça rajoute du flou au flou entre commission, collège, experts…. Bref ce n’est pas réfléchi…) Mettre en place un programme de formation par les compétences (CTB) Mettre en place un système d’information sur les résultats des tests avec accès aux centres d’examens et contrôle par ce billet (lapsus révélateur , billet au lieu de biais… je sais bien que ce projet est nativement en conflit d’intérêt commercial…mais bon ça fait désordre…) le respect du cursus de la formation des instructeurs. Détermine la durée des stages d’actualisation et de leur contenu (Proposition : 2 jours tous les 3 ans) Organise tous les ans un regroupement pédagogique pour les formateurs d’instructeurs avec obligation pour ces derniers de participer entre deux réactualisations à l’un de ces stages. (*) Le collège d’examinateurs experts : sa composition (des responsables pédagogiques / instructeurs issus des centres de formation IULM proposés par la commission formation); il est envisagé de disposer d’un collège d’examinateurs par « grande région » (métropole, La Réunion, les Antilles, …) il est envisagé des tas de choses… une fois de plus ce projet est flou, pas abouti, pas réfléchi sur les conséquences…. Notre président a annoncé comme acté à l’occasion de l’AG du comité régional Languedoc-Roussillon son interprétation de nos discussions (examinateur désigné de façon aléatoire…)… une de nos dernières discussions en réunion le 13 janvier avait débouchée sur « on conserve le système actuel ou chaque centre est maitre de ses équipes pédagogiques… la commission/collège pourra demander que les tests soit fait ailleurs EN CAS DE PROBLEME AVERE DANS UN CENTRE… »…. Parler d’un travail de synthèse quand on pioche des éléments de discussion absolument pas actés, quand il n’y a pas de PV de réunion, quand il n’y a pas de document de travail c’est ridicule… Programme de Formation Formation de l’Instructeur ULM: Prérequis pour entrer en formation instructeur : Règlementairement un candidat ne doit pas justifier d’un nombre d’heure minimum avant d’entrer en formation TEST d’évaluation OBLIGATOIRE des compétences en VOL et au sol. OBJECTIF : Vérifier en vol et au sol le niveau de connaissance du candidat et son aptitude à l’acquisition des futures connaissances pédagogiques. Standardisation du programme de formation et de sa durée ??? A compléter NON soyons précis… nous devons garder notre liberté pédagogique pour les raisons déjà détaillées dans un autre document que je vous ai transmis… Il s’agit uniquement de fixer des objectifs, pas de graver dans le marbre ce qui est contraire aux principes de l’ULM (voir Instructeur-Formation-Mission.PDF et Charte-ULM.PDF) DUREE MINIMALE de 20 H à effectuer en instructeur stagiaire ??? (Ne pas changer le texte ?) Test final instructeur : il nous parait essentiel que ce test soit effectué dans un centre différent de l’école de formation, afin de privilégier l’indépendance de jugement du testeur. il nous semble opportun de laisser la possibilité au candidat de choisir librement dans une liste fournie par la commission le centre dans lequel il sera évalué. Encore une sélection partiale de ce qui a été dit sans que rien ne soit acté (voir plus haut)… complètement aberrant d’affirmer que nous sommes compétents et de confiance pour passer un candidat de la formation initiale au statut d’instructeur stagiaire et que nous ne le serions plus à la fin… C’est le moment crucial dans le cursus… nous allons lui confier la vie d’élèves !!!... ça promet des moments joyeux quand un de nos candidats sera refusé par un autre centre, concurrent commercial qui plus est, et qu’il faudra justifier pourquoi nous lui avons confié la vie d’élèves… Soyons sérieux une minute, le vrai moment clé d’une formation c’est le passage au statut d’instructeur stagiaire, l’examen final ne fait que formaliser symboliquement la fin du stage… Nous parlons bien ici de sécurité, de morts avec instructeur à bord !!! pas des derniers ajustements quand un stagiaire patauge encore un peu pour expliquer l’adiabatique…et ne faisons pas semblant, à l’usage certains mettront en place des échanges de « bons procédés »… Je vous rappel qu’actuellement un instructorat repose sur 3 têtes morales et 2 tête physiques minimum… m’enfin c’est quoi cette dérive de jeter par-dessus bord les fondamentaux de l’ULM, la responsabilisation qui passe nécessairement par la confiance et donc le déclaratif… Il est par ailleurs souhaitable d’uniformiser le coût du test (standardisé). D’où ça sort !!! jamais évoqué en réunion, et bien sûr comme il n’y a aucun PV je ne peux pas savoir si ça a été décidé avant que j’intègre la commission… M’enfin de quel droit une commission va intervenir dans mon business et m’imposer le prix d’une prestation… Et l’entente illicite sur les prix on s’en tamponne ?.... je ne suis pas juriste mais il me semble que pour instaurer une telle entorse à la libre concurrence ça va être coton… A propos des testeurs : L’obligation actuelle d’être compétent sur 3 classes ULM pour pouvoir devenir testeur nous semble peu pertinent. En effet la notion de compétence ne saurait être définie par des critères quantitatifs. Pfffff pas sérieux sans blague dans un document qui doit déboucher sur un arrêté !!! c’est le centre pas le testeur qui doit être compétent dans 3 classes….. Stage de réactualisation instructeur : Il est assez généralement admis que ces stages sous leur forme actuelle sont peu satisfaisants. Ah bon…. Ça sort du chapeau ou nous avons une enquête pour affirmer ça ?... M’enfin c’est peut-être vrai mais il est impératif d’avoir de la rigueur quand on propose des changements réglementaires !!! o Il nous parait nécessaire de les transformer pour en faire de vrais rendez-vous d’actualisation et de renforcement des compétences qui se dérouleront désormais sur deux jours tous les trois ans o Les instructeurs ne justifiant pas de deux actions de formation dans les trois années précédentes devront satisfaire à une évaluation pédagogique en vol. Stage de remise à niveau instructeur : Ce stage destiné aux instructeurs ayant échoué à l’évaluation pédagogique en vol aura pour but de combler les lacunes constatées. Il donnera lieu à la délivrance d’une attestation de formation ouvrant droit à une nouvelle évaluation. ENCORE un truc qui sort du chapeau, jamais évoqué en réunion et toujours pareil si par hasard c’est antérieur à mon arrivé dans la commission AUCUN PV !!! ou du moins rien qui m’ai été transmis malgré mon instance pour disposer des documents de référence !!! 4 Devenir centre de formation instructeur ULM Prérequis pour devenir centre de formation instructeur ULM : o Etre une école expérimentée 3 ans d’ancienneté minimum en instruction, justifiant d’une activité significative en formation initiale sur une infrastructure ouverte aux ULM. o Disposer des moyens matériels et humains adaptés (conformément au cahier des charges établi par la commission formation) o Avoir satisfait à l’audit DGAC/COMMISSION o Avoir accepté et signé un engagement de conformation relatif à la mise en œuvre et au respect du programme National de formation par les compétences. Renouvellement de l’habilitation d’organisme de formation homologué. Elle intervient tous les trois ans au vu d’un bilan d’activité satisfaisant et en fonction de l’audit DGAC/ COMMISSION. Processus de désignation de « testeurs experts » D’où ça sort ça aussi (voir remarques plus haut) o Un postulant souhaite devenir formateur d’instructeurs : il dépose une demande auprès de la commission formation. D’où ça sort ça aussi (voir remarques plus haut) o le candidat reçoit de la commission un protocole d’évaluation et ses objectifs. D’où ça sort ça aussi (voir remarques plus haut) o Il participe à une formation spécifique portant sur la mise en œuvre du protocole d’évaluation et de l’utilisation des documents associés. D’où ça sort ça aussi (voir remarques plus haut) ….. et toujours ce problème de légitimité, démocratie, et conflit d’intérêt Conclusion : Ces quelques réflexions sont les orientations qui nous paraissent correspondre aux objectifs d’amélioration de la sécurité de l’aviation ultralégère par un meilleur encadrement de la formation privilégiant la prise en compte du segment comportemental et de l’évolution de notre pratique. Conclusion : Je n’ai même pas tout commenté tellement ce document est à mettre au panier pour toutes les raisons évoqués : légitimité, méthode, contenu…. Nous n’avons pas de problème de réglementation, notre modèle ULM avec ces principes de responsabilisation, de déclaratif… n’est pas à remettre en cause… et puis pourquoi punir tout le monde pour les manquements d’une minorité… La confiance a priori n’exclue pas le contrôle A POSTERIORI… Mettre en place un collège constitué de TOUS les responsables pédagogiques et des formateurs délégataires des différentes classes est nettement plus pertinent ? Ce collège est destinataire des rapports annuels, destinataires des recours en cas de manquements… il sert d’interface avec l’aviation civile, SEULE ABILITEE à prendre les mesures qui s’imposent…. c’est une sorte de « conseil de surveillance »… Ce principe nous permet de continuer à travailler avec nos équipes, il n’est pas bloquant si le collège s’avère avoir une certaine inertie, il n’y a plus de conflit d’intérêt car TOUT le monde en fait parti et c’est l’AVIATION CIVILE qui conserve ses prérogatives… ça répond exactement à la problématique actuelle, en donnant une visibilité de nos activités à notre autorité de tutelle. Sur beaucoup de point vous trouverez l’expression de ma position dans des PDF déjà transmis…