« Internet : quelles opportunités pour les associations et fondations »
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« Internet : quelles opportunités pour les associations et fondations »
ème 5 Journée Nationale d’information sur les Générosités - « Internet et générosités : pour le pire ou le meilleur ? » er 1 décembre 2010 « Internet : quelles opportunités pour les associations et fondations » Contexte et objectifs de l’enquête Internet a révolutionné notre système de communication et d’information. Il a apporté aux marques de nouvelles opportunités de contact avec leurs clients et prospects. Les associations et fondations souhaitent prendre le virage internet et s’interrogent sur la manière d’utiliser au mieux ce canal : Internet est-il un bon outil de communication ? Un levier de mobilisation efficace ? Quelles sont les attentes des donateurs à ce sujet ? Sont-ils prêts à faire des dons en ligne ? Quels sont leurs freins en la matière ?... Dans ce contexte Mediaprism Group a mené une enquête on line au mois de novembre 2010 auprès de sa communauté d’internautes Emailetvous. L’objectif était d’étudier les attitudes et comportements d’une cible stratégique parce qu’au cœur de la problématique : les donateurs internautes suffisamment à l’aise avec internet pour pouvoir effectuer des dons en ligne. L’échantillon de 2 180 répondants a été redressé pour être représentatif de la population des 18 ans et plus. Principaux enseignements de l’enquête Usages d’internet par les donateurs Comme tous les internautes, les donateurs aux associations et fondations utilisent internet en priorité pour échanger avec leur entourage (90%) et rechercher des informations (90%). Vient ensuite l’usage d’internet comme outil « transactionnel » : opérations bancaires (72%), achats et réservations (72%). Les donateurs sont beaucoup moins concernés par les autres usages, plus « experts », comme le téléchargement, la participation à des forums de discussion, la création de blog… Quid de leur intérêt pour les démarches des associations sur le web ? En tout premier lieu, il est intéressant de souligner que, pour la moitié d’entre eux, toutes les causes ne sont pas légitimes sur internet. Les causes jugées les plus légitimes sont dans l’ordre : l’urgence (catastrophes naturelles…), la recherche médicale, l’aide à l’enfance, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la lutte contre la faim dans le monde et l’environnement. ème 5 Journée Nationale d’information sur les Générosités - « Internet et générosités : pour le pire ou le meilleur ? » er 1 décembre 2010 Internet, outil de communication ? 89% des donateurs internautes disent qu’internet est un bon outil de communication avec les associations/fondations. Deux points à souligner : - Il semblerait que les donateurs soient surtout intéressés par la possibilité qu’internet leur offre d’être à l’initiative eux-mêmes d’une démarche d’information plus que par recevoir par internet des informations de la part des associations et fondations. En effet, une grande majorité de donateurs internautes (79%) utilise internet pour chercher ou échanger des informations sur les causes ou les associations mais, dans le même temps, ils disent préférer que les associations et les fondations les contactent par courrier postal plutôt que par internet (et ce, aussi bien pour leur délivrer des informations que pour les solliciter pour un don). - Leurs attentes concernant les initiatives des associations sur le web se portent beaucoup sur les services interactifs (signature d’une pétition en ligne, visionnage de vidéos-reportages..) et sur la fonction d’alerte (être averti par e-mail lorsqu’il se passe quelque chose d’important…). Internet, outil de collecte de dons ? Là encore un déclaratif très encourageant : 71% des répondants considèrent qu’internet est un bon outil de collecte. Pourtant 1/3 seulement des donateurs internautes ont déjà effectué un don en ligne et parmi les 2/3 restant, la majorité (66%) est réfractaire (elle ne veut pas faire de don en ligne). Le manque de confiance dans la sécurité du paiement est évoqué par plus de la moitié des non donateurs en ligne mais aussi la crainte qu’internet dénature l’acte de don : le don n’est pas une marchandise (54%), internet rend l’acte de don pas assez solennel (20%), le don sur internet est trop anonyme (16%). Les dons en ligne résultent beaucoup plus souvent d’une démarche volontaire que du hasard. Dans 36% des cas, c’est pour réagir à une situation d’urgence et dans 29% pour répondre à une sollicitation d’une association. Les donateurs en ligne donnent plus fréquemment, à plus d’associations mais sont moins fidèles aux associations auxquelles ils donnent que la moyenne des donateurs. Quel regard les donateurs internautes portent-ils sur l’avenir ? Les ¾ des répondants pensent qu’un jour internet remplacera les courriers postaux pour la collecte de fonds mais qu’il faudra attendre de nombreuses années pour cela. ¼ des répondants pense que cela n’arrivera jamais. Dans une situation où les e-mailings remplaceraient entièrement les mailings postaux pour la collecte de dons, plus de 7 répondants sur 10 pensent qu’ils continueraient à donner autant aux associations mais ¼ pensent qu’ils feraient moins de dons. ème 5 Journée Nationale d’information sur les Générosités - « Internet et générosités : pour le pire ou le meilleur ? » er 1 décembre 2010 En conclusion… - Internet séduit les donateurs car il leur donne la possibilité d’agir librement aussi bien en matière de recherche d’informations que de dons : « quand je veux, comme je veux ». Internet leur donne la possibilité de maîtriser plutôt que de subir. - Avec internet, les associations et fondations disposent d’un outil de communication puissant envers leurs donateurs – puissant et efficace car il permet aux associations de délivrer une information complète, variée et même innovante (reportages vidéos..) que le donateur pourra consulter à sa convenance. - Ce qui distingue le plus les donateurs en ligne des réfractaires au don en ligne, ce n’est pas leur profil socio-démographique ou leur aisance avec internet mais leurs relations aux associations : ils donnent à plus d’associations, mais jamais les mêmes, ils donnent quand ils le souhaitent… ce sont des « papillonneurs » plus que des donateurs engagés. - Les formules de don actuellement proposées sur internet ne retraduisent pas suffisamment le caractère exceptionnel, solennel du don cher aux donateurs plus « traditionnels », plus engagés. - Il faut être prudent : les déclaratifs d’intérêt et actes d’intentions sont parfois trompeurs. Il faut confronter les opinions et les attitudes aux comportements constatés. Contacts : Franck Hourdeau [email protected] Laurence Billot David [email protected]