Traitement fiscal équitable des sociétés à responsabilité limitée par l
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Traitement fiscal équitable des sociétés à responsabilité limitée par l
Traitement fiscal équitable des sociétés à responsabilité limitée par l’Agence du revenu du Canada (ARC) Question Les Canadiens qui investissent aux États-Unis ne peuvent utiliser la société à responsabilité limitée souple et fiscalement avantageuse parce que, contrairement aux États-Unis, l’Agence de revenu du Canada (ARC) continue de traiter la société à responsabilité limitée comme une corporation plutôt qu’une société de personnes. Il s’ensuit une classique double imposition pour les investisseurs canadiens. Contexte Récemment, presque tous les états américains ont élaboré un nouvel outil d’investissement : la société à responsabilité limitée. Cette dernière offre l’avantage de la responsabilité limitée totale, comme celle dont jouissent les corporations, conjuguée à l’imposition des sociétés de personnes intermédiaires qui prévoit un seul palier d’impôt au niveau de l’associé plutôt qu’une double imposition comme c’est le cas pour une corporation et ses actionnaires. Elle offre également un avantage au regard de la société en commandite, autre entité intermédiaire, car elle ne requiert pas d’associé général avec responsabilité totale ni la formation d’une corporation ou d’une société à responsabilité limitée pour assumer la position d’associé général, ce qui requiert deux entités au lieu d’une. Cette responsabilité limitée et cette imposition des sociétés de personnes ont fait de la société à responsabilité limitée l’outil de choix pour les investisseurs étrangers et américains aux États-Unis à l’exception des Canadiens. Ces derniers sont avisés d’éviter la société à responsabilité limitée, car elle est considérée comme une entité hybride possédant des caractéristiques des entreprises (au Canada) et des sociétés de personnes (aux États-Unis) et est imposée par l’ARC comme une corporation, ce qui élimine l’avantage de l’imposition des entités intermédiaires. Le gouvernement américain traitera les sociétés à responsabilité limitée comme des sociétés de personnes et imposera les sociétés sur le revenu. Le Canada imposera celles-ci encore une fois sur le même revenu lorsqu’il est distribué comme s’il s’agissait d’un dividende d’une corporation et les sociétés ne pourront obtenir un crédit pour l’impôt payé aux États-Unis et l’appliquer à la taxe canadienne sur le dividende. Une société en commandite paie l’impôt américain et l’impôt canadien sur le revenu, mais elle peut obtenir un crédit applicable à l’impôt canadien. Par conséquent, il n’y a qu’un seul niveau d’impôt. Une société en commandite n’est rien de plus qu’une société en nom collectif qui bénéficie d’une mesure spéciale pour donner aux associés une responsabilité limitée. Une société à responsabilité limitée est plus avantageuse qu’une société en commandite parce que tous les états reconnaissent qu’elle offre une protection totale contre la responsabilité personnelle. Ce n’est pas le cas pour la société en commandite qui offre une protection de responsabilité totale, mais non pas en Caroline du Sud, par exemple, où elle offre une protection contre la responsabilité délictuelle, mais non pas contre la responsabilité contractuelle. Certaines entités qui ne sont pas des sociétés en commandite doivent examiner de près les états où elles font des affaires pour déterminer qu’il n’y a aucune responsabilité. Originellement, l’ARC n’a pas accordé le statut de société à responsabilité limitée en vertu de la Convention fiscale entre le Canada et les États-Unis (« traité ») pour que les investisseurs des deux côtés de la frontière utilisant les sociétés à responsabilité limitée ne puissent se prévaloir des avantages du traité. Le Cinquième protocole à la Convention fiscale entre le Canada et les États-Unis a modifié l’article 4 pour inclure les paragraphes 6 et 7 qui confèrent aux sociétés à responsabilité limitée les avantages du traité. Cependant, ces paragraphes s’appliquent aux Américains qui investissent au Canada et non aux Canadiens qui investissent aux États-Unis, car l’ARC continue de considérer la société à responsabilité limitée, même avec les privilèges du traité, comme une corporation, éliminant ainsi son avantage d’entité transparente sur le plan fiscal. Recommandation Que le gouvernement fédéral autorise les sociétés à responsabilité limitée à choisir la façon dont elles souhaitent être traitées aux fins fiscales canadiennes – comme une société de personnes ou une corporation – mais leur interdise de changer d’idée une fois qu’elles ont choisi la classification de l’entité.