Règlement Sanitaire International
Transcription
Règlement Sanitaire International
Prof. LO BAIDY BOUBOU Point Focal National RSI Inspecteur Général de la Santé Ministère de la santé Plan de l’exposé Le règlement sanitaire international (2005) : un cadre global Le règlement sanitaire international (2005) : Capacités Nationales requise Etat de mise en œuvre du RSI Le Règlement Sanitaire International Le Règlement Sanitaire International (2005) Objet du RSI(2005) "prévenir la propagation internationale des maladies, s’en protéger, la maîtriser et y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux" (Article 2) Un texte juridique contraignant avec: des droits des obligations SRAS, 2003 des procédures Entre l’OMS et les Etats parties – Il est entré en vigueur le 15 juin 2007 Urgence de santé publique de portée international Evénement de santé publique inhabituel Constituant un risque de santé publique pour d’autres Etats du fait de la propagation internationale de la maladie Pouvant éventuellement exiger une riposte internationale coordonnée Cette définition élargit le champ d’application du RSI(1969) au-delà du choléra, de la peste et de la fièvre jaune pour couvrir les maladies existantes, nouvelles ou résurgentes Principales capacités de base Définition des capacités de base: Le RSI (2005) définit les capacités de base en santé publique qu’un Etat doit élaborer renforcer et maintenir aux différents niveaux pour pouvoir détecter, notifier et combattre les risques et les urgences potentielles de santé publique Programme de RSI: Renforcement de capacités nationales Mai 2005: Adoption of RSI (2005) 15 Juin 2007 2009 2012 2014 2016 Capacités minimales requises: Implications (Annexe 1A) Cadre légal/politique Mécanisme de Coordination Système de gestion des Evénements Système d'alerte précoce et de réponse Mécanismes de préparation Gestion Hospitalière et contrôle de l'infection Interventions de Contrôle des Evénements et maladies Formation en Épidémiologie de terrain Système de Laboratoire de qualité Communication sur le Risque Renforcement des Capacités aux Points d’Entrée Capacités Minimales Requises a tout moment (a) Service médicaux, personnel & équipement (b) Équipement & personnel pour le transport (c) Personnel forme (e) Personnel forme et programme de lutte antivectorielle pour l’inspection aux points d’entrée (d) S’assurer d’un environnement sain, de l’eau potable, facilites de restauration, douche, services des ordures & programmes d’inspection Capacités Minimales requises à chaque niveau Niveaux régional & international Niveau national Niveau intermédiaire Niveau local - Alerte - Vérification - Evaluation - Réponse intern. - Evaluation - Notification - Réponse de SP - Confirmation - Réponse - Evaluation - Détection des évènts. - Rapport - Contrôle « Aucun État Membre de la Région africaine de l’OMS n’a respecté l’échéance fixée au 15 juin 2012 pour atteindre les capacités minimales essentielles RSI requises en vertu du Règlement sanitaire international (2005) ». OMS AFRO. AFR/RC62/12 Mise en œuvre du RSI en Mauritanie Désignation d’un point focal national Atelier de sensibilisation à l’intention des responsables des différents secteurs ministériels Rapport annuel Partie Etat sur l’état de mise en œuvre du RSI régulier depuis 2008. Communication en conseil des ministres pour l’accélération de la mise en œuvre Mise en œuvre du RSI en Mauritanie Désignation des points focaux RSI sectoriels Atelier sur la revue documentaire et plan multisectoriel de mise en œuvre du RSI Prolongation de deux ans par rapport à la date butoir du 15 juin 2012. Contraintes à la mise en œuvre Ressources Allocation insuffisante de ressources humaines et financières Difficulté à prévoir le financement des plans nationaux du RSI Mobilité de personnels de santé qualifiés et compétents Contraintes à la mise en œuvre Coordination et colaboration Coordination et collaboration entre le secteur de la santé et d’autres organismes publics connexes chargés de la gestion des points d’entrée, d’événements zoonotiques, de la sécurité sanitaire des aliments, ou encore d’événements chimiques et radionucléaires demeurent faibles. Approche fragmentée d’application du Règlement sanitaire international et la non-application du concept «Une seule santé». Contraintes à la mise en œuvre Point Focal RSI Capacités insuffisantes du point focal national RSI (rôle essentiel dans la coordination des secteurs nationaux pertinents et servir d’interface avec le point de contact RSI à l’OMS) pour soutenir l’application du Règlement. Absence de moyens de communiquer régulièrement avec les secteurs pertinents ni de notifier à l’OMS des cas d’urgence potentielle de santé publique Contraintes à la mise en œuvre Surveillance et riposte En dépit de la révision du guide pour la surveillance intégrée de la maladie et la riposte (SIMR), la mise en œuvre de cette stratégie reste limitée: faiblesses dans la collecte, l’analyse, l’interprétation systématiques des données et dans la notification des événements de santé publique de portée internationale, comme le recommande le RSI (2005). Contraintes à la mise en œuvre Laboratoires Capacités de laboratoire insuffisantes pour diagnostiquer des événements chimiques, biologiques et radionucléaires. Capacités de laboratoire particulièrement faible au niveau régional: retards dans la confirmation et le suivi des événements de santé publique présentant un risque de propagation internationale. Contraintes à la mise en œuvre Points d’entrée Points d’entrée non désignés sur leurs territoires dans le cadre RSI. Les procédures d’inspection sanitaire des navires non appliquées et le nouveau certificat de contrôle sanitaire non adopté. Personnel en service aux points d’entrée pas souvent formé et ne dispose généralement pas du matériel et de l’infrastructure qui lui permettraient de détecter, de notifier les événements de santé publique et de mettre en place une riposte. Contraintes à la mise en œuvre Notification Difficultés de notifier ou de déclarer les événements de santé publique dans les vingt-quatre heures, comme le recommande le RSI Il en résulte des retards dans la mise en oeuvre d’interventions adéquates pour éviter la propagation nationale et internationale possible de ces événements. Conclusion La Mauritanie est engagée dans la voie pour respecter la première partie du calendrier RSI; La mise en oeuvre du RSI est une opportunité exceptionnelle de développer une collaboration intersectorielle pour le renforcement de la surveillance et de la riposte, des capacités de prise en charge des structures sanitaires. Conclusion (2) Une collaboration accrue entre pays développés et pays en développement permettra à la communauté internationale de mieux se préparer à renforcer les capacités nationales de détecter les flambées épidémiques de maladies et de riposter. Elle aboutira à mettre en place un filet de sécurité mondial pour affronter les principaux problèmes de santé publique transfrontaliers et donc de rendre le monde plus sûr.