info document - teatro di fabio

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Compagnie TEATRO DI FABIO
Espace du Puy du Roi, 5 bis rue Charles Faroux
60200 Compiègne - Tél : 06 64 64 60 50
Courriel : [email protected] - www.teatrodifabio.com
“Écrire c'est penser en se mettant à la place de tout autre être humain”.
Emmanuel Kant
« Se trouver face à un fou,
savez-vous ce que c'est ?
C'est être devant quelqu'un qui
secoue tout ce que vous avez
bâti en vous, autour de vous,
la logique même de toute votre
construction ».
Luigi Pirandello
MONSIEUR KAÏROS
écrit et mis en scène par Fabio Alessandrini
Avec
Yann Collette
Fabio Alessandrini
Collaboration artistique
Sonia Masson
Scénographie, image vidéo
Jean-Pierre Benzekri
Lumière
Jérôme Bertin
Son
Nicolas Coulon
Chargée de production
Laura Biondi
Durée : 1H10
Age conseillé : à partir de 13 ans
Création le 5 novembre 2015 à DSN - Dieppe Scène Nationale,
avec Fabio Alessandrini et Carlo Brandt
***
Coproduction Compagnie Teatro di Fabio, DSN - Scène Nationale de Dieppe, Espace Jean
Legendre - Théâtre de Compiègne - Scène nationale de l’Oise en préfiguration,
Avec le soutien de : DRAC Nord Pas-de-Calais - Picardie , Conseil Régional de Hauts-deFrance - Nord Pas-de-Calais - Picardie , Conseil Départemental de l’Oise, Ville de Compiègne,
SPEDIDAM
Crédit photos : Ludovic Leleu et Christophe Leclaire - Conception graphique affiche : Christophe Leclaire
MONSIEUR KAÏROS
Le spectacle
Un écrivain travaille à son nouveau roman, un voyage dans l'univers des médecins
humanitaires, un hommage à leur engagement, à leur courage face aux risques et aux
difficultés que cachent les zones de guerre, où de centaines de civils, des femmes et des
enfants surtout, perdent leur vie chaque jour.
Le protagoniste de ce roman est un chirurgien pas comme les autres, un héros sans peur,
armé d’un bistouri, qui se lance là où ses collègues n'osent pas aller. Sauver des vies, c'est la
mission qui l'anime et qui le pousse à vaincre toute fatigue, à dépasser toute limite.
Seul dans son bureau, dans l'intimité complice du crépuscule, complètement absorbé par les
spirales de son imaginaire et de son écriture, l'écrivain ne se rend pas compte qu'un homme,
debout et en silence, se trouve dans la pièce.
La surprise et la peur de cette présence inattendue cèdent la place à une curiosité croissante
vers le regard et la parole de ce monsieur, dont l'identité se dessine petit à petit.
Bien que incrédule, l'écrivain doit se rendre à une évidence paradoxale : ce soir là, il se trouve
non pas face à une personne, mais face à un personnage. Plus précisément, face au
protagoniste de son nouveau roman, qui lui annonce de vouloir renoncer à sa mission
héroïque, il n'y arrive plus. L'horreur, les épreuves terribles auxquelles il est soumit, le
dépassent, l'écrasent.
L'écrivain se retrouve plongé dans un voyage inattendu, il est maintenant personnage à son
tour, dans une histoire qui n'est plus la sienne, qui lui échappe et qui se réécrit devant ses
yeux.
De cette situation fantastique, irréelle, naît un dialogue rythmé, percutant, étonnant dans ses
retournements et ses surprises, où le comique et la tragédie se croisent sans cesse.
Tel un bistouri, la parole sculpte, peaufine, cisèle les deux personnages, en nous laissant
savourer, entrevoir leurs identités, leurs différences et leurs inévitables ressemblances.
MONSIEUR KAÏROS
« Je suis un médecin humanitaire. Je peux dire que j’ai regardé la guerre de près très
souvent. Au début j’étais surpris, je m’attendais de devoir m’occuper de soldats blessés et
souffrants, la tête enveloppée de bandages sanglants. En revanche je me suis retrouvé à
opérer des centaines de femmes, d’enfants, de vieillards maigres à la barbe pleine de
poussière. Sur plus de 4000 personnes opérées dans la seule ville de Kaboul, 93 % étaient
des civils. Parmi eux, 34% étaient des enfants qui n’avaient pas 14 ans. Qui fait la guerre ?
Gino Strada, médecin humanitaire
MONSIEUR KAÏROS
Personnes et personnages, l'identité entre réalité et illusion
Est-il possible qu'un personnage refuse l'identité que l'auteur lui a destinée ? Qu'il arrive à
modifier son parcours, son histoire à l'intérieur d'une œuvre ?
Peut-il y avoir un échange, une conversation, un combat intellectuel, émotionnel, physique
même, entre un créateur et une entité à la fois abstraite et réelle comme un de ses
personnages ?
Sur la scène, espace idéal, la réalité et l'illusion se rencontrent, se mélangent, et le médecin,
personnage totalement virtuel, vit et raconte des expériences d'une réalité touchante,
bouleversante. Toute frontière entre vrai et faux, entre mensonge et vérité, entre réel et irréel,
est annulée. L'éclatement de ces dimensions libère et exalte l'aspect comique, paradoxale de
ce dialogue.
Monsieur Kairos est une réflexion sur les mutations de l'imaginaire et sur sa place dans notre
vie, mais aussi un questionnement autour des idées d'engagement, de participation, de
construction d'une communauté de plus en plus répandue. Une cité planétaire, un quartier
global aux frontières ambigues, où la relation avec l'autre survit presque exclusivement à
travers le filtre du virtuel.
Sommes-nous capables de voir l'autre qui, en chaire et os, respire devant nous, d'en écouter
les souffrances, les problèmes, les rêves?
Devons nous prendre en compte l'idée d'une reinvention de notre participation, d'une
réécriture de nous mêmes dans le présent, dans l'histoire, pour contribuer à l'effacement de
toute frontière, de tout préjugé, de toute peur ?
MONSIEUR KAÏROS
Luigi Pirandello et son atelier de construction de personnages
Le spectacle aborde les thèmes de l'identité et de l'apparence, à travers un travail ancré dans
notre présent et, en même temps, librement inspiré de l’œuvre de l'auteur italien, prix Nobel
de littérature, Luigi Pirandello.
L'écrivain sicilien nous a laissé un patrimoine littéraire, philosophique et théâtral infini. La
légèreté, l'ironie et le tragique se mêlent sans cesse, donnant vie à des situations et à des
personnages comiques, grotesques parfois, mais toujours profondément humains.
Leur questionnement, leurs obsessions, leur désir de donner un sens à leur existence et à
l'Univers entier, ont permis à l'auteur de développer sa vision de l'être humain et du monde.
Sommes-nous libres d'agir, de choisir ? Sommes-nous sûrs de nous connaître ? Que voient
les autres lorsqu'ils nous regardent ? Pouvons-nous modifier le cours de notre existence?
Comme des papillons imprenables, fins et moqueurs, les réponses se cacheront partout,
toujours un peu trop haut pour qu'on puisse les serrer dans nos mains.
L'inspiration de Pirandello provenait toujours de son présent. Il écrivait souvent à partir de
faits divers lus dans un journal.
Dans ses nouvelles il a souvent abordé les thèmes et identifié les situations qu'il a ensuite
développés dans les pièces de théâtre qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier.
La nouvelle comme un atelier, un laboratoire de création de personnages.
C'est justement cet aspect de l'œuvre de Pirandello qui nous intéresse : l'exploration du
labyrinthe infini de ses nouvelles, la rencontre avec des personnages et des situations hors
du temps et à la théâtralité forte. Les tons et les couleurs de la comédie ne manqueront
certainement pas.
Le jeu du théâtre dans le théâtre, la scène comme espace de l'intime, de l'inconscient
presque, les tragédies de ces personnages, ridicules à nos yeux, qui pourtant nous
ressemblent tellement...
Fabio Alessandrini
MONSIEUR KAÏROS
Sources – références bibliographiques
Luigi Pirandello
Nouvelles pour un an
Feu Mattia Pascal
Un, personne et cent mille
Gino Strada (médecin humanitaire)
Les perroquets verts
Buskashi
Amin Maalouf
Les identités meurtrières
Tzvetan Todorov
La littérature en péril
MONSIEUR KAÏROS
« Les créatures du poète sont plus vraies que les créatures de chair et de sang, parce
qu’elles sont inépuisables. C'est pourquoi les personnages sont mes amis, mes compagnons,
ceux grâce à qui nous sommes reliés aux autres humains, dans la chaîne des êtres et dans
la chaîne de l'histoire ».
Charlotte Delbo
« Un personnage, Monsieur, peut toujours demander à un homme : « qui êtes-vous? »
parce que un personnage a une vraie vie à lui, marquée par des caractéristiques qui sont
les siennes, voilà pourquoi il est toujours « quelqu'un ». Alors qu'un homme – je ne dis pas
vous, là, maintenant – mais un homme comme ça, en général, peut très bien ne pas être,
être "personne" ».
Luigi Pirandello, d'après "Un, personne et cent mille"
FLORILEGE PRESSE MONSIEUR KAIROS / FESTIVAL D’AVIGNON 2016 Le texte brille par son intelligence… On salue les performances des deux comédiens qui
donnent le meilleur d'eux-mêmes pour cette œuvre finement écrite. Un grand moment de
théâtre.
Jean-Noël Grando
On est immédiatement happé par le texte composé et joué par l'écrivain Fabio Alessandrini
face à Yann Collette. Ils se ressemblent comme des frères et cela ajoute à l'étrangeté
fascinante de ce moment.
Armelle Héliot
A la fois profond et drôle, l'échange est servi par le jeu brillant des deux comédiens… On
apprécie la tension qu'ils installent, la sincérité dans les dialogues et la retenue quand ils
traitent de sujets tragiques. Un regard réel, franc, sans pathos. L'entrevue au sommet
interroge les rapports entre l'auteur et son personnage, à la manière de
Pirandello…
Hadrien Volle
Fabio Alessandrini endosse le rôle de l’écrivain, en jouant une certaine supériorité, une
certaine suffisance, quelques désaccords neveux, qui vont se désintégrant. Il est excellent,
tandis que son partenaire est extraordinaire : Yann Collette, toujours dans la douceur et dans
un mystère étonnamment familier, brasse des ombres intérieures, des sentiments à peine
exprimés, des faits tenus à distance, une tendresse mélancolique où l’amour des autres
n’ose pas se dire dans les mots qui sont dits. C’est un grand duo littéraire et théâtral que
nous propose la compagnie Teatro di Fabio, où l’on aime aussi ce bel intérêt pour les vrais
humanitaires sauvant des vies dans les bourbiers ensanglantés : l’intellect jongle avec les
concepts sans s’abstraire de la vie.
Gilles Costaz
I/O — www.iogazette.fr
— La gazette des festivals —
Yann Collette incarne subtilement le trouble d’un être qui veut franchir la frontière du réel…
Louise Ferdinand
La lumière de Jérôme Bertin soutient la tension qui caractérise les deux personnages. La
pensée circule, les échanges ne sont pas dénués d’humour et bien que très mental, le
spectacle met aussi l’humanité au premier plan de nos motivations.
Hadrien Volle
En s’inspirant de l’oeuvre de Luigi Pirandello, Fabio Alessandrini parvient très bien à
interroger le spectateur sur cette relation complexe qui unit l’auteur à son
personnage.
Constance Daire
MONSIEUR KAÏROS
BIOGRAPHIES
Fabio Alessandrini, comédien, auteur associé à DSN - Scène nationale de
Dieppe.
Il est diplômé de l’Ecole d’Art Dramatique du Teatro Stabile de Gènes, en 1988.
Au théâtre, il a participé à de nombreux spectacles, du repertoire classique et
contemporain, avec le théatre de Gênes et avec d'autres compagnies nationales
(Moliere, Gozzi, Goldoni, Rostand, Shakespeare, Ibsen, Koltes, Tchekhov...). Il a
été dirigé, entre autre, par Alfredo Arias, Simone Benmussa, Marco Sciaccaluga,
Carlo Cecchi. Entre 2000 et 2008 il a été en résidence à l’Espace Jean Legendre
- Théâtre de Compiègne, où il a présenté les spectacles La Conquête du
Mexique (F. Alessandrini) Une fois, un jour (d’après le roman de Erri De Luca,
m.e.s Marc Feld) Distants (F. Alessandrini, R. Maranzana, J.P. Pagliari ) Touche
(F. Alessandrini, C. Tolazzi) Cherchevent (C. Tolazzi) La Cage (Stefano Massini)
2 Frères (Fausto Paravidino) Ces petits mouvements du cœur (d'après des
textes et des chansons de F. De André et G. Gaber) La Voix de l'Arbre (F.
Alessandrini). A Dieppe DSN, il a collaboré avec l'écrivain libanais Amin Maalouf
à l'écriture et à l'interprétation de la soirée spectacle Voyage au pays de Kairos.
Il enseigne techniques de jeu à l’École d’art dramatique de Udine, Italie. Au Cinema, il a travaillé avec Dino
Risi, Costanza Quatriglio, Gianni Amelio, André Téchiné et Marco Tullio Giordana.
Yann Collette, comédien.
Né le 14 avril 1956 à Cannes. Enfance ordinaire à Paris.
Études scolaires joyeusement interrompues par l’arrivée inopinée
d’un sarcome de l’oeil gauche. Condamné par la médecine, il décide
de prendre les choses en main.
Bref passage au Cours Simon, puis à la rue Blanche. Création du
Théâtre du Chapeau Rouge avec Pierre Pradinas et Catherine Frot.
Depuis, il joue les plus grands personnages au théâtre : Othon,
Madame de Sade, Iago, Baron de Touzenbach, Valmont, le Diable du
Livre de Job, El Pelele, Bartleby, Winnie… Georges Lautner lui offre
son premier grand rôle au cinéma dans La Maison Assassinée. Il a
tourné avec Jacques Rivette (Jeanne la Pucelle), Edouard Molinaro
(Le Souper), Enki Bilal (Bunker Place Hotel, Tykho Moon, Immortel),
Manuel Flèche (Marie-Louise ou la permission), Philippe de Broca
(Le Bossu), Philippe Garrel (J’entends plus la guitare), Robert Altman
(Prêt-à-porter), Marc Caro (Dante 01), Bernie Bonvoisin (Les démons de Jésus)… Il a aussi tourné pour la
télévision, notamment dans Le Cri de Hervé Basle. Il a été en tournée mondiale avec la pièce Le Tramway
mise en scène par Krzysztof Warlikowski. Il a interprété Winnie dans Oh les beaux jours au Théâtre de la
Commune.
La Compagnie Teatro di Fabio
Crée en 2000 à Compiègne, la compagnie Teatro di Fabio a comme but la promotion de la
culture à travers la création et la diffusion du spectacle vivant, et une activité constante de
sensibilisation artistique où le théâtre est instrument de découverte et de conscience de soi. Sa
vocation est de promouvoir la dramaturgie contemporaine et de favoriser le croisement des
arts.
Elle a donné vie à une douzaine de spectacles qui ont tourné, et tournent, en France et à
l'étranger. Toutes ses créations sont nées de la nécessité de se confronter à des thèmes et à
des questions de notre société.
Elle a été en résidence artistique à l’Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne - Scène
Nationale de l'Oise en préfiguration de 2000 à 2008. Elle est accueillie régulièrement dans
les structures culturelles des Hauts-de-France et dans le réseau national. Elle collabore
également avec DSN – Scène Nationale de Dieppe, où Fabio Alessandrini, responsable
artistique de la compagnie, est auteur associé depuis 2014.
Depuis 2000, l'activité de la Compagnie Teatro di Fabio est accompagnée par la DRAC NordPas-de-Calais - Picardie et le Conseil Régional Hauts-de-France Nord-Pas-de-Calais - Picardie,
par le Conseil Départemental de l’Oise et par la Ville de Compiègne.
Les autres spectacles de la compagnie
La Conquête du Mexique (2000) – de Fabio Alessandrini. Les faits historiques deviennent une
métaphore tragi-comique, où l'homme de toute époque peut reconnaître ses rêves et ses peurs.
Le spectacle a été représenté en France et en Italie.
Une fois, un jour (2002) - d’après le roman de Erri De Luca, avec une phase de création à
Rome et à Naples et une tournée dans le réseau des Scènes Nationales françaises.
Distants (2003) – de F. Alessandrini, R. Maranzana et J.P. Pagliari, autour des thèmes du
voyage et de l’émigration. Dans un mélange de théâtre, de musique et de danse, le spectacle
raconte des histoires d’hommes, d’amitié, de conflits, de vie. Des histoires de migrations.
Touche (2005) - de Fabio Alessandrini et Carlo Tolazzi. Basé sur des récits d’anciens
footballeurs et entraîneurs de 1ère division italienne, le spectacle explore les coulisses du
football professionnel et affronte les thèmes du dopage, des addictions, des frontières entre le
sport et l’économie.
Cherchevent (2006) - de Carlo Tolazzi, autour du thème de la Grande Guerre. Des dialogues
serrés, à la fois violents et drôles, une réflexion sur la difficulté de fréquenter et écouter sa
propre conscience, d’affirmer le respect de soi et des autres à tout prix, d’aimer et défendre la
vraie liberté, notre vraie terre à tous, toujours et partout.
La Cage (2007) - de Stefano Massini. La rencontre, après onze ans, entre une mère et sa fille.
Un texte fort, émouvant, qui explore l’univers des relations familiales, leur force, mais aussi les
difficultés, les incompréhensions, les silences, l’amour étouffé…
2 Frères (2008) - de Fausto Paravidino, où théâtre et musique vivante se rencontrent encore
pour donner vie à une histoire drôle et tragique à la fois, où l’on parle de la jeunesse, des
relations amoureuses et familiales et de la difficulté de prendre en main sa propre vie. Prix à la
création dans le cadre du 3e Festival L’Oise au Théâtre d’Ermenonville.
Ces petits mouvements du cœur (2010) – spectacle musical d'après des textes et des
chansons de Fabrizio De André et Giorgio Gaber. Des histoires, racontées ou chantées qui
explorent la relation amoureuse, les sentiments de l'homme, ses désirs, ses peurs, jusqu'à
fouiller sans pitié les recoins les plus intimes, les plus inconfortables et comiques de son âme.
La voix de l'arbre (2012) – de Fabio Alessandrini - A-t-on jamais vu un arbre prendre ses
racines en mains, ou plutôt dans ses branches, et commencer à marcher ? Que ferions-nous si
l’élément le plus nécessaire à notre survie, l'eau, venait à nous manquer ? Un voyage
fantastique, l'odyssée d'un arbre aux yeux d'enfant, autour de thèmes tels que le déracinement,
la différence, le respect de soi et de l'environnement. Un spectacle pour les enfants, qui parle au
cœur de l'enfant qui est en nous tous.
CONTACT DIFFUSION
Edna Fainaru
Bords de Scènes
[email protected]
(+33) 06 81 33 04 43
CONTACT PRESSE
Elodie Kugelmann
[email protected]
(+33) 06 62 32 96 15
Compagnie TEATRO DI FABIO
Espace du Puy du Roi
5 bis rue Charles Faroux, 60200 Compiègne
(+33) 06 64 64 60 50
[email protected]
www.teatrodifabio.com
Fabio Alessandrini - responsable artistique
(+33) 06 64 64 60 50
Laura Biondi chargée de production
(+33) 06 63 39 92 41
Cie TEATRO DI FABIO Association Loi 1901
SIRET : 433 945 656 00026 – licences 60-164 (cat .2) et 60-375 (cat.3) – APE 9001Z

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