Télécharger - Programme canadien de surveillance pédiatrique

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PROGRAMME CANADIEN DE SURVEILLANCE PÉDIATRIQUE
[email protected] | ISSN 1205-5298
Collaboratrices
Lindsay Conboy
Francine Charbonneau
Katie Olsen
Elizabeth Moreau
Conception et graphisme
Fairmont House Design
Traduction
Dominique Paré
Société canadienne de pédiatrie
2305, boul. St. Laurent, bureau 100
Ottawa (Ontario) K1G 4J8
Tél. : 613-526-9397
Téléc. : 613-526-3332
www.cps.ca
www.soinsdenosenfants.cps.ca
Présidente
Robin Williams, MD
St. Davids (Ontario)
Président désigné
Jonathan Kronick, MD
Toronto (Ontario)
Vice-président
Michael Dickinson, MD
Miramichi (Nouveau-Brunswick)
Président sortant
Robert Moriartey, MD
Edmonton (Alberta)
Directrice générale
Marie Adèle Davis
Renseignements sur les tarifs publicitaires :
Lindsey McCaffrey, 613-526-9397, poste 234
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conseils contenus dans la Gazette SCP.
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no 40006512
Une étude du PCSP sur l’automutilation
comme prédicteur du suicide
L
es investigateurs d’une nouvelle étude
du Programme canadien de surveillance
pédiatrique (PCSP) espèrent que les
données sur l’automutilation contribueront
à la formulation d’une stratégie nationale de
prévention du suicide chez les jeunes.
« Le suicide est responsable de plus de décès que
le cancer chez les adolescents du Canada ou
que les dix autres principales causes médicales
combinées de décès au sein de ce groupe
d’âge », affirme la docteure Daphne Korczak,
investigatrice principale de l’étude et psychiatre
au Hospital for Sick Children.
L’étude, qui a été lancée au printemps, portera
sur les profils de présentation, les caractéristiques
cliniques et les besoins médicaux connexes des
enfants et des adolescents hospitalisés à l’unité
de soins intensifs (USI) après s’être mutilés.
Puisqu’il n’existe pratiquement aucune donnée
sur l’automutilation comme prédicteur de suicide
chez les enfants et les adolescents, cette étude
pourrait corriger des lacunes.
« Les troubles de santé mentale ne se
manifestent pas de la même façon chez les jeunes
que chez les adultes, observe la docteure Rachel
Mitchell, psychiatre à l’université de Toronto
et l’une des co-investigatrices de l’étude. C’est
la première étude à chercher à obtenir un taux
d’incidence prudent des graves automutilations
dans ce groupe d’âge. »
« Il n’y a tout simplement pas assez de recherches
sur la prévention du suicide chez les jeunes
Le suicide est responsable de
plus de décès que le cancer chez
les adolescents du Canada ou que
les dix autres principales causes
médicales combinées de décès au
sein de ce groupe d’âge. »
Docteure Daphne Korczak
au Canada pour orienter nos décisions sur
des stratégies de prévention et d’intervention
efficaces », ajoute la docteure Korczak.
L’étude permettra d’amasser des données sur le
nombre de cas d’automutilation responsables
de séjours à l’USI, sur les coûts médicaux, les
résultats cliniques des patients et les secteurs où
des mesures préventives pourraient être utiles.
Les investigateurs espèrent éclairer les décisions
sur l’affectation des ressources et la prestation
des services, et défendre les intérêts des enfants à
haut risque de décès causés par l’automutilation.
« Les personnes qui ont des troubles de santé
mentale sont plus à risque de suicide, affirme la
docteure Mitchell. Si nous pouvons comprendre
lesquels s’associent aux plus forts risques de
suicide, nous pourrons mieux surveiller leurs
symptômes et intervenir avec plus d’efficacité
pour prévenir les tentatives de suicide. »
Pour en savoir plus sur le PCSP, consultez le site
www.pcsp.cps.ca.
En faisons-nous assez? Un rapport de la situation
des politiques publiques canadiennes et de la santé
des enfants et des adolescents
La 4e édition d’En faisons-nous assez? Un rapport de la situation des politiques publiques canadiennes et de la
santé des enfants et des adolescents peut maintenant être consultée. Ce rapport évalue l’efficacité avec
laquelle les provinces et les territoires font la promotion de la santé et de la sécurité des enfants et des
adolescents par leurs lois et leurs politiques. En plus de suivre les progrès réalisés depuis l’édition de
2012, le rapport s’intéresse à d’autres sujets, tels que la promotion de l’allaitement, l’examen des décès
d’enfants et la prise en charge du diabète de type 1 dans les écoles. La SCP a également produit des
outils pour aider les membres à utiliser le rapport pour leur défense d’intérêts locale. Rendez-vous à la
page www.cps.ca/fr/advocacy-defense.
PRINTEMPS/ÉTÉ 2016
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S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E