Actualités de PostFinance, pour les banques

Transcription

Actualités de PostFinance, pour les banques
1 | Juin 2012
Page 2Outsourcing: la
GLKB et la BCF misent sur
des spécialistes de la Poste
Page 3Comment
réduire vos
coûts de rejet
Page 3BVR, BPR: bientôt
des numéros de participants
à 9 chiffres seulement
Actualités de PostFinance
pour les banques
Le trafic des paiements table
entièrement sur la norme ISO 20022
PostFinance a déjà adopté les
formats importants de ce standard.
Chères lectrices, chers lecteurs,
Vous et nous sommes des spécialistes en matière de déroulements
sans heurts et de processus simples.
Notre travail ne nous met certes pas
sous les feux de la rampe, mais personne ne peut s’en passer.
L’introduction de la norme
ISO 20022 en est un exemple. Ce
standard international pour le trafic
des paiements fait son entrée en
scène dans le domaine financier
sans grand tapage. Mais avec un
effet gigantesque: des messages
uniformisés vont simplifier notre
environnement de travail et celui de
nos clients, tout en minimisant le
nombre d’erreurs. Vous en apprendrez plus en lisant cette page.
Des établissements financiers collaborent avec des spécialistes de
la Poste, mais en arrière-plan. En
page 2, vous pourrez découvrir les
expériences que font deux banques
cantonales en externalisant le trafic
des paiements et le traitement des
documents. Le résultat est réjouissant: il semble que les Glaronnais et
les Fribourgeois sont extrêmement
satisfaits de nos solutions d’outsourcing.
Je vous souhaite une agréable
lecture. Et n’hésitez pas à nous
contacter. Nous sommes curieux
de connaître vos réactions.
Hansruedi Köng
Responsable PostFinance
La nouvelle norme internationale pour le trafic des paiements et le Cash Management
s’appelle ISO 20022. Elle comporte une série de messages XML. Ce standard prend de
plus en plus d’importance, en Suisse aussi. PostFinance a d’emblée misé sur la norme
ISO. Elle est donc aujourd’hui l’un des premiers établissements financiers à pouvoir proposer à ses clientes et clients toute une palette de messages.
Des ordres de paiement au reporting en passant par le message d’état
L’offre de PostFinance comprend des formats pour des ordres de paiement (Credit
Transfer Initiation, pain.001 et Customer Direct Debit Initiation, pain.008), des rapports
d’état (Payment Status Report, pain.002), des notifications d’ordre (Debit Credit Notification, camt.54) ainsi que des extraits de compte (Account Statement, camt.053 et
Account Report, camt.052). Le graphique au bas de cette page montre comment ces
différents types de messages peuvent être mis en œuvre durant une transaction financière. L’ensemble du processus se base par conséquent sur la norme ISO 20022.
Processus continus et clarté pour les clients
Le déroulement sans interruption des processus est assuré. Les codes comptables uniformisés et utilisés au niveau international (Bank Transaction Codes, BTC) facilitent le
traitement automatique. Grâce au BTC, le client peut tout de suite reconnaître de quel
type d’enregistrement comptable il s’agit. De plus, il sera aussi possible à l’avenir d’obtenir l’extrait de compte Intraday camt.052, le pendant de MT942, par le biais de SWIFT
FIN, SWIFT FileAct et FDS. Les messages pour le Cash Management de clients commerciaux, soit l’extrait Intraday ainsi que les avis de crédit et de débit, sont gratuits.
A l’avenir, il y aura uniquement des formats uniformisés
Le standard ISO 20022 sera dans un premier temps proposé parallèlement aux formats
existants. OPAE, notification XML de même que MT940 et MT942 restent inchangés.
Toutefois, l’objectif est clair: il n’y aura à l’avenir plus qu’un seul format uniformisé pour
le marché suisse, basé sur ISO 20022.
ISO 20022: les messages dans le trafic des paiements et le Cash Management
Etablissement
financier A
Ordre
pain.001
pain.008
Paiement
interbancaire
Etat
pain.002
Reporting
camt.052
camt.053
camt.054
Donneur d’ordre
Paiement
interbancaire
Clearing
Etablissement
financier B
Reporting
camt.052
camt.053
camt.054
Bénéficiaire
1
1 | Juin 2012
Actualités de PostFinance
Outsourcing: de bonnes expériences auprès des banques
Deux banques cantonales ont externalisé la logistique
et le trafic des paiements auprès de spécialistes de la Poste.
«En externalisant notre trafic des paiements, nous avons pu économiser 30%
de coûts, et ce de manière durable»,
explique Martin Dürst, responsable des
finances et de la logistique à la Banque
cantonale de Glaris (GLKB). Jean-Pierre
Bruegger, responsable du trafic des
paiements à la Banque cantonale de
Fribourg (BCF), déclare: «Nous avons
choisi la Poste comme partenaire car
elle possède une expérience transversale
et peut prendre en charge l’entier de la
logistique.»
Table ronde avec les partenaires
En mars dernier, PostFinance et Swiss Post
Solutions (SPS) ont organisé une table
ronde à Zurich, placée sous la devise «La
Poste: votre partenaire pour des solutions
en matière de trafic des paiements et de
traitement des documents». Des représentants du secteur financier ont fait part
de leurs expériences de collaboration avec
des unités spécialisées de la Poste.
La manifestation a révélé une tendance
claire: les établissements financiers
désirent se concentrer sur leurs compétences-clés, notamment la vente et le
«De grandes
économies de
coûts, et durables»:
Martin Dürst,
Banque cantonale
de Glaris.
Outsourcing: collaboration avec
PostFinance et Swiss Post Solutions
«Une expérience
transversale»:
Jean-Pierre
Bruegger,
Banque cantonale
de Fribourg.
conseil à la clientèle. Des secteurs administratifs tels que le trafic des paiements
ou la logistique sont par contre faciles à
externaliser.
Rapide retour sur investissement
Depuis 2007, PostFinance s’occupe du
trafic des paiements pour la Banque
cantonale de Glaris. Les responsables
de cette dernière ont été surpris par les
grandes économies de coûts réalisées et
le remboursement des investissements
consentis, après moins de deux ans déjà.
Le projet a pu être mis en œuvre dans
le cadre du budget. Et compte tenu de
l’Operations Center de PostFinance basé
à Netstal, les places de travail ont pu être
maintenues dans la région.
La banque garde le contact
Malgré l’externalisation, la banque glaronnaise n’a pas dû renoncer à sa proximité avec la clientèle locale. Car le traitement des documents liés au trafic des
paiements a lieu sans contact direct avec
la clientèle. «Nos clientes et nos clients
ne remarquent même pas que les bulletins vont directement chez PostFinance»,
déclare Martin Dürst. En 2011, la Banque
Navigateur: utilisez-vous encore Internet Explorer 7 ?
PostFinance a décidé, dès le 8 octobre 2012, de ne travailler plus qu’avec la version 8.X et
suivantes d’Internet Explorer, et ce pour des raisons de sécurité et de simplification lors de
nouveaux développements. Plus nous supportons de navigateurs différents, plus le travail de
développement et de test s’agrandi.
Afin que vous puissiez continuer à utiliser nos applications Internet (e-finance,
ww w.postfinance.ch) sans interruption, nous vous prions de bien vouloir contrôler votre
navigateur. A l’avenir, nous supporterons les versions suivantes de navigateurs:
Navigateur
Internet Explorer
Firefox (Windows uniquement)
Safari (Mac uniquement)
Google Chrome (Windows uniquement)
Version
dès 8.X
dès 11.00
dès 5.X
dès 3.8.X
L’externalisation du trafic des paiements et
du traitement des documents à des spécialistes de la Poste offre divers avantages:
des solutions modulables, adaptées aux
besoins individuels de l’établissement
financier;
trafic des paiements et traitement des
documents réalisés par des unités spécialisées de la Poste;
économies et transparence des coûts;
plus besoin d’investir dans de nouvelles
infrastructures, des applications IT et des
locaux;
plus besoin d’organiser des ressources en
personnel pour parer aux variations de
volume;
logistique professionnelle pour la centralisation du traitement des documents.
cantonale de Glaris a prolongé son
contrat avec PostFinance. Au préalable,
elle avait demandé une offre à la concurrence. Celle-ci a confirmé l’attractivité de
l’offre de PostFinance.
«Automatiser au maximum»
Grâce à la collaboration avec des spécialistes de la Poste, la Banque cantonale de
Fribourg n’a pas simplement remplacé
son système informatique. Elle entend
bien plus «automatiser au maximum et
outsourcer petit à petit des processus
optimisés», comme l’annonce Jean-Pierre
Bruegger. Swiss Post Solutions réalise
depuis dix ans déjà les impressions et les
envois pour la BCF, ainsi que l’ensemble
de son scanning depuis 2010. PostFinance effectue aujourd’hui pour la BCF
le trafic des paiements reposant sur des
bulletins. Les craintes qu’avait la BCF
au début par rapport à la sécurité des
données et le secret bancaire se sont
envolées, à la plus grande satisfaction de
la banque.
Situation de gagnant-gagnant
«Notre collaboration est efficace et basée
sur une relation de partenariat», résume
Martin Dürst de la GLKB. Jean-Pierre
Bruegger parle d’une «situation classique
de gagnant-gagnant».
2
1 | Juin 2012
Actualités de PostFinance
BV, BVR: comment réduire vos coûts de rejet
La limite d’exemption de 3% en vigueur aujourd’hui pour
les transactions refusées sera abolie au 1er janvier 2013.
Le traitement par machine des titres de
versement a lieu en règle générale sans
problème. Toutefois, il existe des exceptions. Par exemple lorsque les données
figurant sur le titre ne peuvent être imputées ou que le scanner ne parvient pas à
les lire.
Source de coûts supplémentaires
Ces titres défectueux doivent être traités
manuellement par PostFinance. Dans
le fichier de livraison, ils apparaissent
comme des rejets. Pour l’instant, le travail lié au traitement supplémentaire de
ces titres n’est facturé qu’à partir d’une
limite supérieure à 3%. La taxe de rejet se
monte à CHF 0.70 par titre.
Abolition de la limite d’exemption
Ces dernières années PostFinance a
constamment amélioré la qualité des
processus de scannage dans les offices de
poste et les centres de traitement. C’est
pourquoi la limite d’exemption de 3%
sera abolie au 1er janvier 2013. Dès cette
date, vous aurez la possibilité de facturer
le prix du rejet aux bénéficiaires finals.
Principales sources d’erreurs
Il y a différentes raisons pour qu’un titre
ne puisse être traité par machine. Voici les
causes principales de rejet:
mauvais type d’écriture (pas OCR) dans
la ligne de codage;
mauvais positionnement de la ligne de
codage;
titre mal découpé, donc mauvais positionnement dans la ligne de codage;
faux code de contrôle de la référence
BVR;
numéro d’adhérent BVR erroné;
impression faible ou irrégulière.
Pas de problèmes lors du traitement
En raison du passage à un nouveau
système logiciel, PostFinance ne sera
plus en mesure dès le 1er mai 2013 de
traiter les numéros de clients BVR et
BPR à 5 chiffres. Les banques elles aussi
ne devraient plus accepter de BVR à
5 chiffres dès cette date, car cela pourrait
engendrer des problèmes lors du traitement.
Les listes des transactions qui ont généré
un rejet constituent un autre moyen de
contrôle. Sur demande, PostFinance met
ces listes à disposition, avec des exemples
de titres de clients souvent concernés.
Dans le manuel BVR, à télécharger sur
www.postfinance.ch/manuels, vous
trouverez des informations détaillées
sur la façon de concevoir et de traiter
les BVR et les titres BV.
Soutien lors du contrôle
PostFinance propose à ses clients plusieurs
aides pour réduire leur nombre de rejets.
Il est par exemple possible de contrôler
la qualité des documents et le processus
Simplification pour les BVR et les BPR
En mai 2013, il y aura uniquement des
numéros de clients à 9 chiffres.
Près de 42 000 clientes et clients de
PostFinance ont recours aux bulletins
de versement avec numéro de référence
(BVR); 1500 emploient le bulletin de
paiement BPR. Tous utilisent pour ce faire
un numéro de participant, à 9 chiffres
pour la majorité d’entre eux. Une petite
minorité, moins de 2%, fait toujours
usage d’un numéro de participant à
5 chiffres.
de traitement des BVR grâce à un test de
titres gratuit. Nous conseillons, pour les
nouveaux clients, d’effectuer ce test lors
d’un premier envoi de titres, pour nos
autres clients lors d’un changement de
logiciel ou lors d’un taux anormalement
élevé de rejets.
Davantage d’informations de contrôle
L’uniformisation à un format de numéros
à 9 chiffres présente différents avantages.
Par exemple, le déroulement des processus en est simplifié. D’autre part, le
numéro de référence sur le BVR et le BPR
contient davantage d’informations et de
signes de reconnaissance.
Ainsi, ces bulletins sont à chaque fois
dotés d’un chiffre de contrôle qui permet
de vérifier l’exactitude lors de la saisie et
du traitement de la transaction.
Logiciel à adapter
Pour pouvoir passer d’un numéro de
client à 5 chiffres à un numéro à 9
chiffres, il vous faudra sans doute adapter
votre application d’e-banking et aviser vos
débiteurs réguliers de ce changement.
Votre lien direct avec PostFinance
C’est avec plaisir que nous répondons à vos
questions et accueillons vos souhaits et vos
suggestions.
Vous aimeriez à l’avenir recevoir notre
newsletter «Actualités de PostFinance pour
les banques» au format électronique?
Ecrivez-nous à [email protected]
ou abonnez-vous à la version électronique
sur www.postfinance.ch/banques.
Impressum
«Actualités de PostFinance pour les
banques», édition de juin 2012
Editeur
PostFinance
Banques
Gestion clientèle banques
Nordring 8
3030 Berne
E-mail: [email protected]
www.postfinance.ch/banques
3

Documents pareils