Love is my sin
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DOSSIER DE PRESSE Théâtre Love is my sin Location Théâtre Forum Meyrin 1, place des Cinq-Continents Du lun au ven de 14h à 18h ou par téléphone au 022 989 34 34 (14h - 18h) Achat des billets en ligne sur www.forum-meyrin.ch Relations Presse Ushanga Elébé +41 (0) 22 989 34 00 [email protected] D’après les sonnets de William Shakespeare Adaptation théâtrale Peter Brook (Angleterre) Du lundi 15 au mercredi 17 mars à 20h30 Spectacle en anglais surtitré « Haute beauté, émotion, ravages du temps, contraditions de l’amour, pensées extraordinairement complexes de William Shakespeare, une heure brève, pas même, transparente et troublante, poésie pure qui flambe et brûle... » Le Figaro Théâtre partenaire Accueil réalisé en collaboration avec les Fondations Edmond & Benjamin de Rothschild A propos des sonnets de Shakespeare Interprétation Natasha Parry / Michael Pennington Collaboration artistique Marie Hélène Estienne Musique Louis Couperin (16261661) Interprétée par Franck Krawczyk Lumières Philippe Vialatte Production C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord, Paris Durée: 1h00 Ce spectacle intègre notre théma Avec le temps, voir dernière page. Les trois représentations seront précédées, à 18h00, du film Harold et Maude, de Hal Ashby (1971 / Etats-Unis) Salle audiovisuelle du Théâtre Forum Meyrin / Entrée Fr. 5.- / Durée 1h30 Avec cet étonnant recueil, nous pénétrons dans la vie secrète de Shakespeare. Nous découvrons son journal intime, ses confidences, sa passion, sa jalousie, sa culpabilité, son désespoir, et surtout son interrogation sur le sens profond de son attirance, pour un homme, pour une femme – et pour l’acte même de l’écriture. Il n’est pas aisé de choisir parmi 154 sonnets. Il fallait qu’émerge un mouvement dramatique. Comme guide, j’ai suivi les interrogations sous-jacentes entre deux personnes. D’abord, il y a une tranquillité partagée, puis peu à peu les peines d’amour apparaissent : séparation, infidélité, trahison, jusqu’au dégoût de la chair. Dans la dernière phase Shakespeare exprime un amour qui dépasse tout, qui se révèle plus fort que la vieillesse et la mort. L’amour reste vainqueur du temps. Portés par leur longue expérience de Shakespeare, Natasha Parry et Michael Pennington vont servir ensemble la richesse de ces textes ; les surtitres français en faciliteront la compréhension. Peter Brook Il n’est pas d’expression plus vive et plus cruelle de l’amour, que ces incomparables Sonnets. Ce n’est pourtant pas cela qui fait leur gloire. Leur gloire semble encore attachée à l’existence d’un phénomène poétique se déroulant, à travers le lyrisme tout à tour brillant, impassible, féroce et sanglotant, dans une suite de cent cinquante-quatre pièces. Shakespeare, ce noble démon, est probablement ici tout entier, sous les astres de la première partie de sa course. C’est dans une profonde incertitude, et beaucoup d’obscurité même, que s’accomplit pour nous le phénomène poétique des Sonnets, si étroitement lié à l’existence d’un homme. Les grandes options sentimentales ou érotiques ne sont pas définies ; le phénomène ne propose ni un concetto, ni une expérience tragique, mais les deux réunies, avec le masque du grand art. Ces Sonnets n’étaient point faits, du reste, pour être lus par le public ; ils étaient conçus pour une récitation à voix basse, ou une confidence amoureuse, ou une sourde querelle. Cette suprême poésie n’a aucune ambition d’être une poésie. Elle est ambitieuse de secret. Shakespeare Sonnets - Editions Gallimard. Extrait de la préface de Pierre Jean Jouve. Repères biographiques Peter Brook né à Londres en 1925. Tout au long de sa carrière Peter Brook s’est distingué dans différents genres, théâtre, opéra, cinéma et écriture. Il a mis en scène de nombreux textes de Shakespeare pour le Royal Shakespeare: Peine d’amour perdu (1946), Mesure pour Mesure (1950), Titus Andronicus (1955), Le Roi Lear (1962) et Le Songe d’une nuit d’été (1970). A Paris en 1971, Peter Brook fonde le Centre International de Recherche Théâtral (C.I.R.T.), lequel devient lors de l’ouverture des Bouffes du Nord le Centre International de Créations Théâtrales (C.I.C.T.). Ses productions se remarquent par leurs aspects iconoclastes et leurs envergures internationales : Marat/Sade, Timon d’Athènes, Les Iks, Ubu aux Bouffes, La conférence des oiseaux, L’Os, La Cerisaie, Le Mahabharata, Woza Albert !, La Tempête, Impression de Peléas, L’Homme qui, Qui est là ?, Les Beaux Jours, Je suis un Phénomène, Le Costume, The Tragedy of Hamlet, Far Away, La Tragédie d’Hamlet, La Mort de Krishna, Ta main dans la mienne, Tierno Bokar et Le Grand Inquisiteur. Il a dirigé plusieurs opéras, La Bohème, Boris Godounov, Les Olympes, Salomé, et Les Noces de Figaro au Covent Garden de Londres, Faust et Eugène Onegin au Métropolitain de New York, La Tragédie de Carmen au Théâtre des Bouffes du Nord et Don Giovani pour le festival d’Aix en Provence. Ses livres principaux sont L’Espace vide, Points de Suspension, Le Diable c’est l’Ennui, Avec Shakespeare et récemment Oublier le Temps. Peter Brook s’est aussi illustré comme réalisateur avec Sa Majesté des Mouches, Marat Sade, Le Roi Lear, Moderato Cantabile, Le Mahabharata et Rencontres avec des Hommes Remarquables. Natasha Parry Natasha Parry a commencé sa carrière à l’âge de 12 ans dans des théâtres londoniens. Plus tard, elle joue avec John Gielgud, Alec Guiness, Orson Welles et à Broadway avec Rex Harrison, dans des pièces d’auteurs aussi variés que Roussin, Anouilh, Giraudoux, Shakespeare, Euripide, Ionesco, Molière, Sophocle, Shaw. En 1967, elle s’installe à Paris où elle rejoint bientôt le C.I.R.T. crée par Peter Brook en 1970. Elle fait partie des périples que le Centre effectue en Afrique, en Iran et aux Etats- Unis. En France, elle travaille aussi avec d’autres metteurs en scène – Andreas Voutsinas pour La Nuit de l’Iguane, Jean-Marie Simon dans Cabale et Amour, Francis Huster dans Richard de Gloucester et Maurice Béjart dans Les Cinq Nô Modernes. Elle travaille à nouveau dans des mises en scène de Peter Brook – Tchin Tchin avec Marcello Mastroianni, La Cerisaie avec Michel Piccoli et Niels Arestrup ainsi que Oh, les Beaux Jours ! qu’elle joue plus de 350 fois en France et à travers le monde. ...suite Gardant toujours des liens avec l’Angleterre, elle joue là-bas, entre autres, Clytemnestre dans Electre mis en scène par Deborah Warner avec la Royal Shakespeare Company, et Gertrude dans Hamlet mis en scène par Declan Donnellan. Le Géorgien Rezo Gabriadze écrit spécialement pour elle Quelle Tristesse, La fin de l’allée qu’elle joue au théâtre de Vidy, Lausanne. Plus récemment, à Paris elle joue dans The Tragedy of Hamlet, suivi de Ta main dans la mienne avec Michel Piccoli comme partenaire. Elle a tourné notamment dans : Monsieur Ripois de René Clement avec Gérard Philipe, Midnight Lace avec Doris Day, Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli, Rencontre avec des hommes remarquables de Peter Brook, La Fille Prodigue de Jacques Doillon et Le Lit de Marion Hansel. Michael Pennington Né d’une mère écossaise et d’un père gallois, Michael Pennington a grandi à Londres. Il a d’abord joué Hamlet et Troïlus à l’Université de Cambridge et a ensuite été invité à rejoindre la Royal Shakespeare Company. Quelques années plus tard, il joue les rôles-titres Hamlet, Timon d’Athènes et Hippolyte, Berowne dans Love’s Labour’s Lost, Angelo, dans Mesure pour Mesure, Donal dans Shadow of a Gunman, Mirabell dans The Way of the World, et le narrateur dans Vénus et Adonis. Il a été également co-fondateur et directeur artistique de la English Shakespeare Company, de 1985 à 1992, jouant le rôle-titre dans Coriolan, Henry V, Macbeth et Richard II, et Léontès dans Songe d’une nuit d’été. On peut également citer les rôles suivants en Grande-Bretagne : Charles Dickens dans Little Nell, Robert Maxwell dans The Bargain, Nathan dans Nathan le Sage, Archie Rice dans The Entertainer, le rôle-titre dans John Gabriel Borkman, le rôle-titre dans La Folie du roi George III, le major Arnold dans Taking Sides, Walter Burns dans The Front Page, Dorn dans La Mouette, Dr Prentice dans What the Butler Saw, Oscar Wilde dans Gross Indecency, Alceste dans Le Misanthrope, Domenico dans Filumena, Henry Trebell dans Waste, Sir John Brute dans The Provok’d Wife, Raskolnikov dans Crime et Châtiment, Edward Damson dans The Gift of the Gorgon, Claudius dans Hamlet, Deeley dans Old Times, le rôle-titre dans The Guardsman, Jaffier dans Venice Preserved et le rôle titre dans Strider. Ses travaux actuels portent sur deux spectacles solo : Anton Tchekhov (au National Theatre à Londres et en tournées internationales) et Sweet William (sur Shakespeare – tournées dans le West End de Londres et aux Etats-Unis). Il a récemment fini de jouer Richard Strauss dans Collaboration et Wilhelm Furtwängler dans Taking Sides dans le West End de Londres. Les publications de Michael Pennington comprennent des « guides de l’utilisateur » pour Hamlet, La Nuit des Rois et Songe d’une nuit d’été ; Are You There Crocodile - Inventer Anton Tchekhov ; et Sweet William (en préparation). Il a été le conférencier de la British Academy Shakespeare en 2004. Revue de presse RENSEIGNEMENTS ET LOCATION Théâtre Forum Meyrin 1, place des Cinq-Continents Du lun au ven de 14h à 18h ou par téléphone au 022 989 34 34 (14h - 18h) Achat des billets en ligne sur www.forum-meyrin.ch Au Service culturel Migros 7 rue du Prince Du lun au ven de 10h à 18h, ou par téléphone 022 319 61 11 A Migros Nyon-la-Combe 6, rue de la Morâche, Nyon Du lun au ven de 8h30 à 18h30, Ven de 8h30 à 20h, sam de 8h à 17h. Sur place uniquement. Au stand Info Balexert 27, av. Louis-Casaï Lun, ma, mer de 9h à 19h. Jeu de 9h à 21h. Ven de 9h à 19h30. Sam de 8h30 à 18h. Sur place uniquement. Accès En voiture Direction aéroport-Meyrin Sur la route de Meyrin, après l’aéroport, prendre à droite direction Cité Meyrin ; puis suivre les signalisations Trams n°14 & 16, bus n°57 Arrêt Forumeyrin PRIX DES BILLETS Plein tarif : Fr. 46.- / Fr. 38.Prix réduit : Fr. 37.- / Fr. 30.Prix étudiant, chômeur : Fr. 22.- / Fr. 17.- Partenaire Chéquier culture: les chèques culture sont acceptés à nos guichets. « (...) L’amour, le beau péché de Big Will, ouvre les portes de son art magique, qui défie les lois du temps, ce temps «dévorant» comme «les griffes du lion». «Malgré ton oeuvre, écrit Shakespeare, mes vers garderont pour toujours à l’aimé sa jeunesse.» Et dans le dernier sonnet : «L’amour ne s’altère pas en heures ou en semaines, mais survit jusqu’à la pointe de la fin du temps. Et si ceci est faux et qu’on me le prouve, je n’ai jamais écrit, et personne n’a jamais aimé.» Peter Brook les a confiés, ces poèmes incomparables, à deux fidèles compagnons : tous deux viennent s’installer sur de simples tabourets, posés sur un grand tapis persan. Ils disent ces sonnets en anglais, qui est leur langue maternelle, et d’emblée l’on est, profondément, dans la respiration de cette écriture inouïe. (...) » Fabienne Darge, Le Monde, avril 2009 « (...) La poésie, c’est cet impalpable qui, émanant d’un objet, déploie votre imaginaire, sollicite vos sensations et vous rappelle à l’émotion. De cette sorte de fission atomique, le théâtre de Peter Brook en est truffé, peut-être même en est-il bâti. Car c’est une construction. Mais avec quoi l’érige-t-il ? Avec rien ! Des poèmes de Shakespeare, trois êtres humains, cinq chaises, un tapis, un clavier et un accordéon. Point. (...) » Lise Facchin, Les Trois Coups, avril 2009 « (...) Les voix des interprètes, quelques regards, des rapprochements ou éloignements des corps, la beauté de la langue anglaise (un surtitrage est proposé), font de ce spectacle moins une réflexion sur le désir et le péché qu’une méditation mélancolique et douce sur le temps, la mort et l’amour, qui résonne comme un signe d’adieu à tous les fantômes qui «habitent» ce théâtre et une victoire de l’art sur la mort. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama, avril 2009 « (...) On écoute, fasciné, Shakespeare dans sa langue originale, dans les mouvements, ses soupirs, ses silences. Et on ne perd rien du sens, que l’on comprenne ou que l’on ait besoin de l’appui de la traduction. Homme et femme se répondent, dialoguent. La musique, le chant parfois ajoute à la délicatesse de ce moment de pure poésie. » Armelle Héliot, Le Figaro, avril 2009 « (...) Le décor est ici dans son simple appareil : deux chaises de bois clair tournées vers le mur, deux autres semblables, accompagnées d’un menu pupitre, font face au public. De l’une à l’autre, avec pertinence, iront le comédien et la comédienne qui tressent ici un dialogue amoureux prenant forme épistolaire, et dévoilent pour chaque vers une écoute rigoureuse, respectueuse mais sans emphase ni gravité. (...) » Aude Brédy, L’Humanité, avril 2009 Théma Avec le temps ou la force du grand âge Avec le temps ou la force de l’âge Festival pluridisciplinaire du 2 mars au 9 mai 2010 Nombre d’innovations scientifiques et techniques ont – entre autres facteurs – permis d’allonger nos espérances de vie, contribuant ainsi mécaniquement à la croissance rapide de la proportion des personnes âgées. Or, la société peine à s’adapter à cette situation : qu’il s’agisse d’ailleurs de financer les retraites et les soins des anciens ou d’assurer leur pleine intégration au corps social. Evoquant l’écoulement du temps – que tout emporte, son emprise sur nos passions et nos chimères, cette théma proposera aussi des figures d’aînés n’ayant pas émoussé le moins du monde leur faculté d’indignation et leur amour du vivant. Et si la curiosité et l’engagement étaient les meilleures vestales de nos artères et de nos esprits… Spectacles_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Pacamambo > 2 et 3 mars De Wajdi Mouawad par François Marin Love is my sin > 15 au 17 mars D’après William Shakespeare par Peter Brook La vieille et la bête > 23 au 25 mars D’après les frères Grimm par Ilka Schönbein L’école des femmes > 9 avril au 8 mai De Molière par Jean Liermier au Théâtre de Carouge Film_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Harold et Maude > 8, 15, 16, 17, 24 et 25 mars De Hal Ashby Exposition_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ La force du grand âge > 8 mars au 1er avril Photographies, illlustrations, films et Work in progress Rencontre_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Ne vous résignez jamais ! > 6 mai Rencontre avec Gisèle Halimi Café des sciences_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ L’âge des défis > 13 avril Modérateur : Emmanuel Gripon Bibliothèque Forum Meyrin_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ La bibliothèque municipale de Meyrin proposera une vitrine bibliographique sur le sujet de cette théma.