QUATRE SAISONS EN FORET DE COMPIEGNE

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QUATRE SAISONS EN FORET DE COMPIEGNE
VIC Prod.16 rue Martel – 60200 Compiègne – France
35 rue du faubourg du temple – Paris - 01 42 39 05 73
Tèl. : +33 (0)3 44 86 24 93 – 06 76 17 11 60- Fax : + 33 (0)3 44 86 86 97
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QUATRE SAISONS EN FORET DE COMPIEGNE
SYNOPSIS
Un printemps, un été, un automne et un hiver en forêt. Pour sentir les pulsations de
la nature, comprendre comment des hommes vivent, gèrent et aiment ce milieu.
Avec la musique de Vivaldi pour compagne et à travers le regard des « forestiers »,
professionnels ou passionnés, on découvre à chaque saison les aspects insoupçonnés
de la grande et belle forêt domaniale de Compiègne. Richesses paysagères et
végétales, diversité animale, le temps de la nature et le temps des hommes se
croisent l'espace d'un cycle pour réveiller en chacun de nous d'intenses sensations
forestières.
L'ESPACE DE LA FORET, LE TEMPS DE L'ARBRE
La forêt est le lieu unique où est tourné le film. Afin de mieux envoûter le
spectateur, elle évolue sans cesse, merveilleuse et changeante, et demeure toujours
présente à l’écran. Elle est le personnage principal du film.
Le film est structuré par le rythme des saisons, par la pulsation de la nature. Le cycle
saisonnier marque en effet le temps de façon plus sensible qu'aucune autre. Nos
latitudes ont ce charme incomparable d'avoir des saisons bien distinctes... Mais nous
vivons pour la grande majorité très loin de cette réalité. Et les forestiers, eux, qui
vivent dans cette pulsation, en ont à peine conscience. C'est autour de cette double
temporalité qu'est construit le film. Le temps de la nature et le temps des hommes.
D’un temps quotidien, le spectateur passe au ressenti du temps cyclique, qui dépasse
de beaucoup le temps humain. Voilà la réflexion sur le temps que propose la forêt.
Ainsi, frôler l’écorce d’un vieil arbre tri centenaire, c’est faire en imagination un
voyage dans le temps, se sentir comme relié par l’arbre séculaire aux générations
passées, songer aux hommes et aux femmes qui se sont succédées sous sa ramure…
Par des plans sur l’immensité immobile des arbres ou la fragilité d’une mousse au
pied d’un fut, par une attention particulière aux rapports d’échelles, l’absolue
complexité de la notion de temps sera perceptible. L’arbre, hors du temps humain.
VIC Prod.16 rue Martel – 60200 Compiègne – France
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Structure en saisons
Plusieurs éléments viennent marquer les changements de saisons. Il me semble
intéressant d'accentuer ainsi la dimension symbolique du passage du temps et de
son cycle régulier. A chaque changement de saison, le film prend ainsi une
dimension lyrique : musique, plans soignés à la géométrie construite et sensuelle,
presque vibratoire, symboliques de la période qui s'annonce. Mais surtout, c'est par
un long plan fixe d’un morceau de forêt immobile, apparaissant dans la longueur, et
se transformant comme en accéléré que commence chaque saison. L'effet est
fascinant. Ainsi, les feuilles vert vif apparaissent sur les branches hivernales par
l'artifice d'un fondu enchainé.
Plus généralement, les couleurs, les textures, les lumières varient selon le moment de
l’année. Les sons, le vent dans les branchages, les bruits de certains animaux rendent
intensément vivantes ces images « contemplatives ».
Musique
Les thèmes de Vivaldi sont expressifs, contrastés, pleins de « clair-obscur », très
« visuels ». Son œuvre la plus célèbre, Les Quatre Saisons est la fois populaire et
révélatrice d'une symbolique riche et complexe : elle évoque les quatre phases de
tout cycle. La pièce est composée de 12 morceaux, comme les douze mois de
l'années, 3 par saisons, plus ou moins connus, qui seront utilisé dans leur forme
symphonique (en début de saison essentiellement) ou repris par des instruments
seuls ou peu nombreux (enregistrés en forêt, l'été), afin que des phrases musicales
viennent dialoguer parfois avec simplicité avec les bruits de la nature (à la manière
du concerto).
Il s'agit donc d'un film très « musical ». Le temps et les choses filmées acquièrent
grâce à la musique encore plus de profondeur. Le choix très connoté, évident a priori
de Vivaldi devient intriguant dans une version instrumentale modifiée ; il réveille
chez chacun des souvenirs musicaux empreints d'émotions tant ces airs sont ancrés
dans nos inconscients. Pour les plus mélomanes, le film permet de redécouvrir Les
Quatre Saisons, en prenant le temps de l'écoute attentive, portée par les images de
nature qui on inspiré Vivaldi. On plonge ainsi additivement dans cette thématique
essentielle qu'ont si bien exploité les artistes, les poètes : le temps qui passe, les
saisons et l'arbre changeant qui en est le symbole visuel le plus évident. Vivaldi avait
d'ailleurs également associé chaque saison à un poème de sa composition, comme
nous nous proposons de le faire.
Delphine Moreau
Pour VIC production, Janvier 2010