Contrer l`isolement social chez les aînés - CSSS Lucille

Vol. 5 no 2
Juin
2009
Sommaire
CONTRER L’ISOLEMENT SOCIAL
CHEZ LES AÎNÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
FERNAND CORBEIL
DÉPOSE SON MICRO . . . . . . . . . . . . . . 1
SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
DE BELLES RÉUSSITES EN PRÉVENTION . . . . 2
JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ
MARDI, LE 7 AVRIL 2009 . . . . . . . . . . . . 2
L’ACCUEIL DES STAGIAIRES,
UN MOYEN ENRICHISSANT
DE FAVORISER LA RELÈVE . . . . . . . . . . . 3
CRISE-ADO-FAMILLE-ENFANCE . . . . . . . . . 3
UN PARTENARIAT QUI
RÉPOND AUX BESOINS ! . . . . . . . . . . . . 3
LES CENTRES
D’HÉBERGEMENT S’EMBELLISSENT . . . . . . 4
POUR UNE CONTINUITÉ
DES SOINS… MÊME EN ÉTÉ . . . . . . . . . . 4
Contrer l’isolement social
chez les aînés
n nouveau projet visant à protéger les aînés voit le jour dans le quartier Rosemont. Comme la population de Rosemont
est vieillissante et présente plus de risques d’abus de toutes sortes, divers organismes (Carrefour communautaire Montrose,
Police de quartier, CLSC de Rosemont du CSSS Lucille-Teasdale, Office municipal d’habitation, Carrefour communautaire Rosemont
l’Entre-Gens, Association de loisirs pour personnes à autonomie réduite) ont mis sur pied un projet visant à briser leur isolement
et à informer les personnes âgées des différentes ressources dans le quartier afin d’accroître leur sécurité.
U
Selon les données disponibles sur le site web de l’Obser vatoire populationnel de notre CSSS, plus de 15 % des
personnes habitant sur notre territoire sont âgées de 65 ans
et plus. Dans le quartier Rosemont, ce taux augmente à 19 %.
De plus, 44 % des aînés de ce quartier vivent seuls alors
que sur le territoire montréalais, ce taux est significativement
inférieur et se situe à 35 %.
Or, tel que le faisait ressortir une série d’articles publiés dans
le Journal de Montréal au cours du week – end du 21 février
2009, les aînés sont plus susceptibles d’être victimes de fraude,
d’abus financier, physique ou psychologique, de négligence, de
dépression ou d’isolement. Ces phénomènes sont d’autant plus
présents chez les personnes âgées de plus de 75 ans.
On constate également que les personnes âgées connaissent peu les ressources de leur quartier, particulièrement
lorsqu’elles sont isolées. Ainsi, quand elles sont victimes
d’abus ou de maltraitance, elles hésitent à dénoncer ou à
demander de l’aide soit parce qu’elles ont honte, ont peur de
représailles ou ne savent à qui ou à quel endroit s’adresser.
C’est dans ce contexte que le projet « Contrer l’isolement
social chez les aînés » a été lancé le 26 mai 2008. Ce projet a
été annoncé au cours d’une conférence de presse où madame
Marguerite Blais, ministre responsable des aînés était présente.
Les objectifs et les moyens d’action de ce projet ont été identifiés dans la foulée d’une consultation publique tenue à Montréal
au sujet des conditions de vie des aînés. Les partenaires visent
à mobiliser tous les gens du milieu du territoire (policiers, projet
TANDEM, organismes communautaires, CLSC, commerces et
entreprises, centres de loisirs pour aînés, organismes de consultation de la Ville, etc.) afin de rejoindre les personnes âgées là
où elles se trouvent. Le but : accroître la sécurité des aînés dans
le quartier, les inciter à dénoncer les abus commis à leur égard
et conséquemment, à briser leur isolement.
Ainsi, au niveau des instances policières, madame Nathalie
Lavoie, agente socio – communautaire, a été nommée afin
d’intervenir auprès des personnes victimes d’abus. Elle agit en
collaboration avec l’agent de liaison du poste de police de
quartier, avec madame Jo – Anne Laforge, organisatrice communautaire au CLSC Rosemont ainsi qu’avec monsieur Yvon
Cléroux, travailleur communautaire au Carrefour Montrose. Au
sein du projet ces personnes, accompagnées de cadets policiers, ont entrepris en mai 2008 une première démarche de
type « visite de porte à porte » dans le quartier afin d’informer
les personnes âgées de ce nouveau service, en portant une
attention plus particulière aux gens les plus vulnérables.
Compte tenu des objectifs poursuivis par le projet, de la
mise à contribution de différents paliers d’intervenants de
divers milieux dans le quartier et conséquemment, de son
effet mobilisateur et rassembleur, ce projet a remporté le prix
d’excellence « Mimi jolis 2 008 » remis par le Réseau québécois pour contrer les abus envers les aînés (RQCAA). Cette
remise de prix avait lieu le 14 juin 2008 à l’occasion de la
Journée internationale de sensibilisation pour contrer les abus
envers les personnes âgées.
Notons en terminant que d’autres projets visant la prévention de l’abus et de la maltraitance chez les aînés et valorisant
le partenariat entre le CLSC et les organismes communautaires
du quartier existent aussi dans les autres quartiers de notre
territoire. La préservation de la sécurité et de la dignité des
personnes âgées de notre territoire relève d’une responsabilité individuelle et collective. Le projet initié par les différents
intervenants du quartier Rosemont est un bel exemple de
l’efficacité du partenariat de tous les gens du milieu.
Jean-François Beaulieu, ergothérapeute
Fernand Corbeil dépose son micro
a voix de la radio du Centre d’hébergement Charbonneau
s’est éteinte le 22 mars dernier. En effet, M. Fernand
Corbeil est décédé à 70 ans. Pour ceux qui ne sont pas de
ce centre, en juin 2006, le Centre d’hébergement J-HenriCharbonneau mettait en onde une station de radio à circuitfermé CKFC 107,7 FM. La source d’inspiration de cette belle
aventure était un résident, Fernand Corbeil, qui avait fait
carrière comme animateur de radio pendant presque 40 ans
dans la région de Victoriaville.
Au Centre Charbonneau, pendant 2 ans, Fernand Corbeil,
avec sa belle voix, son humour et son côté mordant, a animé
son émission au grand plaisir de tous. La programmation
musicale était entrecoupée de réflexions, de souvenirs,
d’anecdotes vécues avec des vedettes des années 60 et 70.
Il lui arrivait souvent aussi de raconter de bonnes blagues
(en onde et hors d’onde) avec son co-animateur et récréologue, Patrick Campbell. Celui-ci, a d’ailleurs découvert et
apprécié la chanson française grâce à M. Corbeil. « C’était
une encyclopédie de la chanson, il était très cultivé ».
Sa contribution a beaucoup apporté au milieu de vie au
Centre J.-H.-Charbonneau. Dans les unités, certains résidents
chantaient pendant les émissions et s’ennuyaient quand la
station ne diffusait pas.
M. Corbeil était un résident qui se promenait beaucoup et
qui était très sociable. Aussi, plusieurs employés le connais-
L
saient et l’appréciaient. Un préposé aux bénéficiaires très
proche de lui, Jocelyn Gauthier, se rappelle « j’ai été le premier à l’accueillir en 2003. C’était un homme doux et bon.
Entre nous, il n’y avait pas de gêne. Il me disait toujours : T’es
mon meilleur ». On sait que le personnel des centres d’hébergement est confronté régulièrement à la mort de résidents,
ce n’est pas toujours facile, surtout quand des liens se sont
créés. Pour Jocelyn Gauthier, le départ de M. Corbeil a été
spécial, cela lui a fait de quoi. Il a d’ailleurs assisté à ses
funérailles avec plusieurs résidents, employés, famille et amis
qui s’étaient rassemblés à la salle de loisir du Centre
Charbonneau pour lui rendre hommage. En effet, à la
demande de sa famille et selon ses dernières volontés, ses
funérailles ont été célébrées au Centre J.-H.-Charbonneau. Les
personnes présentes ont été particulièrement émues lorsque
la chorale des résidents a chanté. La semaine suivante, ses
amis et anciens collègues de radio de Victoriaville ont aussi
célébré une messe en son honneur, lui qui avait pourtant
quitté cette région depuis 6 ans. L’hebdo local de cette région
a d’ailleurs publié la nouvelle de son décès et soulignait :
« Il passera à l’histoire comme un personnage qui a marqué
la radio des Bois-Francs ».
La radio Charbonneau est un bel héritage que M. Corbeil
a laissé. Des résidents ont en effet repris le micro. M. Réal
Cayer, résident et ami de M. Corbeil, raconte : « quelqu’un
m’a dit que je serais capable de faire de la radio ; j’ai demandé
la permission à la famille de M. Corbeil et, depuis quelques
semaines que j’anime, j’aime bien cela. On a du fun, c’est un
vrai party. » La formule est un peu semblable, de la musique,
des blagues, mais comme M. Cayer est un amateur de sports,
on y a entendu aussi parler des hauts et des bas du Canadiens.
De plus, des invités se joignent à lui et à Patrick Campbell, on
entend régulièrement la présidente du comité de résidents,
Mme Lorraine Dubé, très à l’aise au micro, ainsi qu’un préposé
aux bénéficiaires, Sylvain St-Laurent, qui fait les nouvelles
« showbizz ». Pas de doute, la radio Charbonneau est là pour
rester. Grâce à CKFC (FC pour Fernand Corbeil), nous ne
sommes pas prêt d’oublier sa voix.
Pierrette Boivin
Santé et sécurité du travail
De belles réussites en prévention
ors de son événement annuel du 16 au 20 mars
2009, les membres du CPSST ont exposé des affiches
dans les installations afin de faire connaître quelques
bons coups réalisés en santé et sécurité du travail au
sein du CSSS. L’activité visait à démontrer l’importance
que revêt l’application du processus de résolution
d’un problème SST (PRP) pour traiter les problématiques rencontrées dans le cadre du travail et prévenir
les événements accidentels.
Étaient soulignés, parmi les belles réussites contribuant à la santé et sécurité du travail, l’installation d’un
monte-charge hydraulique au Centre d’hébergement J.H.-Charbonneau (pour palier aux efforts que nécessitaient le transport de chariots à déchets vers le haut
d’une pente), l’aménagement sécuritaire du local pour
l’échange des seringues souillées au CLSC de Hochelaga
Maisonneuve, le réaménagement de certains postes de
L
travail à la direction des finances et plusieurs autres
réalisations en santé et sécurité du travail.
Les membres du CPSST ont par ailleurs fait des visites dans les installations pour s’entretenir avec les employés. Cette action en promotion de la santé et sécurité du travail sera privilégiée d’année en année. La
présentation des réussites a su mettre en valeur le maillage des différents acteurs du processus (PRP) dans la
réalisation d’une démarche en prévention de la santé et
sécurité du travail.
Ce partage des bons coups favorise la créativité et
l’innovation en santé et sécurité du travail. Cette visibilité développe les habiletés tant pour l’identification des
risques que la recherche de solutions. Conservons en
Journée mondiale
de la santé
mémoire ces réussites afin de les réutiliser ou de les
transformer en nouvelles solutions.
Le CPSST se donne comme mandat de « diffuser vos
réussites » afin de promouvoir la réalisation constante
de projets associés à la prévention et soutenir le développement des stratégies contribuant à l’amélioration de
la santé et la sécurité du travail au CSSS.
Votre collaboration est grandement appréciée et
demeure essentielle pour l’évaluation des risques associés au travail et le suivi d’une prise en charge de la
prévention en santé et sécurité du travail.
Le comité paritaire de santé
et sécurité du travail
Mardi, 7 avril 2009
Le Centre d’hébergement Marie-Rollet mise sur la promotion
râce à l’initiative de madame France Lemay,
technicienne en loisirs, la journée mondiale
de la santé a été soulignée de belle façon au
Centre d’hébergement Marie-Rollet.
En collaboration avec le service Présence au
travail, santé et sécurité du travail, certains
partenaires se sont associés à l’événement et
avaient un pied à terre pour la journée sous forme
de kiosques dans le hall d’entrée de ce centre.
Les employés avaient donc, tout au long de
la journée, le loisir de visiter des kiosques
d’information portant sur la santé et les bonnes
habitudes de vie. Parmi les sujets traités :
l’abandon du tabac, le programme d’aide aux
employés (PAE), l’alimentation, la santé du
cœur et l’activité physique.
Profitant de l’occasion, le Centre d’hébergement a de plus procédé au lancement du thème
3, du programme « Ma santé, je m’en occupe »
portant sur la santé du cœur. Des infirmières
d’Acti-Menu étaient sur place pour procéder à
des tests de dépistage de cholestérol, diabète
et tension artérielle chez les employés.
L’enthousiasme étant de la partie, un groupe
local de conditionnement physique s’est même
créé lors de l’événement invitant les employés à
se rencontrer une fois par semaine pour tenir une
séance d’entraînement.
L’objectif était de sensibiliser, d’éduquer et de
parler santé mettant ainsi tout le milieu en
effervescence. On pouvait sentir la motivation de
certains à tendre vers l’amélioration des habitudes de vie.
Mesdames Louise Lalime, Danielle Perras,
Djieneva Pame et monsieur Stéphane Synnott se
sont par ailleurs mérités un prix de participation.
G
2
On peut ainsi dire que les employés en ont eu pour leur santé !
Nous tenons à saluer la participation de nos partenaires qui ont contribué à la réalisation de cette activité.
• Le Centre d’éducation pour la santé du CSSS
514 253-9717 poste 5319
Services offerts à la population et aux employés
• Le Centre d’abandon du tabac du CSSS
514 524-3544 boîte vocale 6102
Services offerts à la population et aux employés
• Le programme d’aide aux employés (PAE)
Service strictement confidentiel —
Accessible 24/24, 514 843-7009
• Acti-Menu
Le programme « Ma santé, je m’en occupe »
Pour information, service Présence au travail, SST
514 523-1173 poste 5256
• Le Centre Épic – Institut de cardiologie de
Montréal
Réduction de 15 % pour les employés du CSSS
sur le prix de base de l’abonnement annuel
514 374-1480
Un merci tout spécial à madame France Lemay et madame Marie-Pierre Comeau-Dugas pour leur contribution. Une initiative qui méritait d’être soulignée.
Suzanne Jalbert
Chef de service Présence au travail, SST
L’accueil des stagiaires,
un moyen enrichissant de favoriser la relève
lusieurs d’entre-vous se souviennent sûrement de leurs stages de formation professionnelle. Le
stage vous a permis de confirmer votre choix de carrière et de transférer dans la pratique les
connaissances acquises à l’école. Peut-être même travaillez-vous actuellement au même endroit qui
vous a accueilli comme stagiaire. Vous rappelez-vous des personnes qui ont accompagné vos premiers pas dans le métier ? Aujourd’hui, les rôles sont inversés et c’est vous qui accueillez des stagiaires.
Les stagiaires constituent un bassin de recrutement intéressant à plus d’un point de vue. Nous
les connaissons et ils connaissent le CSSS.
Le CSSS Lucille-Teasdale reçoit des stagiaires dans presque tous les secteurs d’activités et sous
différentes formes. En soins infirmiers, en travail social, en ergothérapie par exemple, le professionnel
est responsable de la supervision et de l’évaluation du stagiaire. Dans d’autres cas, les étudiants
sont accompagnés d’un professeur qui encadre et évalue le stage comme chez les infirmièresauxiliaires et les préposés aux bénéficiaires en centre d’hébergement. Les stages varient aussi par
leur durée : certains stages se font pendant huit mois, d’autres pendant quelques semaines.
S’occuper des stagiaires c’est aussi prendre soin de ses propres connaissances professionnelles
car servir de modèle nous oblige à se poser des questions, à se mettre à jour. Est-ce un surcroît de
tâches ? Oui mais qui s’allège quand toute l’équipe s’implique. Le CSSS Lucille-Teasdale a adopté
une politique sur les stages pour soutenir le personnel qui reçoit des stagiaires. Les responsables
des stages ont plusieurs projets pour faire vivre au quotidien la politique.
P
Katia Bergeron, ergothérapeute au Soutien à domicile et Dominique
Gélinas-Bronsard pour un stage terminal en ergothérapie. Elle lui
fait la démonstration d’un enfile-bas.
Renée Ricard
Le comité de la qualité, de la recherche,
de l’enseignement et des pratiques professionnelles
Crise-Ado-Famille-Enfance
epuis quelques mois, le mot et les questions
circulent dans le CSSS :
D
« Est-ce que tu connais la nouvelle équipe d’intervention de crise?…CAFI… euh CAFO… non… CAFU…
ah oui… CAFÉ !…euh… pas certain que c’est ça… »
Et oui, depuis le 23 mars dernier la nouvelle équipe
CAFE du CSSS Lucille-Teasdale est en opération pour tout
le territoire. Elle n’a pas comme mission d’aller servir du
café à domicile mais plutôt d’offrir un soutien significatif
aux familles en crise avec leur enfant ou leur adolescent.
Voici donc les détails :
CAFE C’EST QUOI ?
Le programme Crise-Ado-Famille-Enfance (CAFE) est
un service d’intervention rapide et intensive offert
aux jeunes et aux familles en crise par tous les Centres
de santé et de services sociaux de la région de
Montréal. Il consiste à offrir aux familles en crise une
intervention immédiate à domicile afin de désamorcer la crise individuelle et familiale. En utilisant
la crise comme levier de changement, l’intervenant
CAFE contribue au maintien des jeunes dans leur famille offrant ainsi une alternative à l’utilisation du signalement ou du placement.
CAFE C’EST QUAND ?
L’ACCÈS À CAFE, C’EST COMMENT ?
Le café c’est pendant la pause mais les services de CAFE
sont accessibles de 15heures à 22heures, sept jours par
semaine, 365 jours par année. La première intervention
doit se faire dans un délai de deux heures suivant
l’appel et se déroule sur une période de 10 semaines.
Pour le café, c’est dans la machine située sur un des
étages de votre CLSC ou votre centre d’hébergement.
Pour l’accès au service de CAFE, seul trois services
peuvent faire des références aux intervenants de
l’équipe : l’accueil psychosocial du CSSS, l’accueil DPJ
des Centres Jeunesse et Info-Santé (Social).
CAFE C’EST POUR QUI ?
Crise-Ado-Famille-Enfance s’adresse aux jeunes de 5 à
17 ans et à leur famille, résidant sur le territoire du
CSSS Lucille-Teasdale et répondant aux critères suivants :
• le demandeur (une famille, un parent ou un jeune)
signale une situation d’impasse relationnelle ou
personnelle qui génère chez lui ou chez les autres
membres de la famille un sentiment d’urgence,
une détresse psychologique, un sentiment d’impuissance à résoudre la situation ;
• la situation pourrait donner lieu à une rupture
relationnelle ou à un passage à l’acte s’il n’y avait
pas d’intervention ;
• le demandeur manifeste le besoin de recevoir une
aide immédiate et consent à la référence au
programme Crise-Ado-Famille-Enfance ;
• la famille ne fait pas déjà l’objet d’un suivi
familial actif.
LE PERSONNEL DE CAFE, C’EST QUI ?
Les membres de l’équipe CAFE de gauche à droite :
Jean-François Guay, Lila Attou, Mireille Bouchard et
Caroline Bolduc. Absents sur la photo : Suzanne Girard
(Coordonnatrice clinique pour CAFE et Xavier-Pierre Côté
(Chef d’administration de programme Enfance-FamilleJeunesse).
Le bureau de l’équipe CAFE est situé au
CLSC Olivier-Guimond, local 320.
Un partenariat qui répond aux besoins!
e vendredi 17 avril, le CSSS Lucille Teasdale, les Habitations Pignon sur roues et le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
ont signé un protocole d’entente qui permet à dix personnes ayant une déficience motrice, de vivre le plus longtemps
possible en logement de façon autonome. En fait, cette ressource est ouverte depuis 2007 et l’entente ne vient qu’officialiser notre collaboration à ce projet.
Ce projet est une initiative de l’organisme montréalais Ex aequo, un organisme qui se consacre à la promotion et
à la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice.
Les dix personnes sont locataires des Habitations communautaires Loggia, situées à l’intersection des rues Rachel
et Préfontaine. Elles présentent toutes une déficience motrice sévère et requièrent en moyenne 38 heures de services planifiés de soutien à domicile, auxquelles s’ajoutent jusqu’à 20 % de services non planifiés par semaine.
Grâce à ce partenariat, l’organisme Pignon sur roues gère et coordonne les services de soutien à domicile en collaboration avec le CSSS Lucille-Teasdale et le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau qui ont le mandat d’offrir les services
professionnels selon les besoins requis par leur état de santé.
Pour ne donner qu’un exemple des bienfaits de cette nouvelle ressource, grâce aux services offerts, un des résidents,
M. Wady, peut recevoir les services dont il a besoin, vivre avec son chien-guide en logement de façon autonome et éviter
l’institutionnalisation.
Nous leur souhaitons d’être heureux dans ce nouvel environnement conçus pour eux !
L
3
Les centres
d’hébergement s’embellissent
L’actualisation d’un milieu de vie en centre d’hébergement se concrétise à travers trois composantes :
• La composante HUMAINE faisant appel à l’approche relationnelle et aux gestes tendres à poser avec la personne
hébergée ;
• La composante ORGANISATIONNELLE fait référence à l’organisation du travail, à la stabilité des équipes, à la
qualité de vie au travail et aux services offerts permettant de créer un véritable milieu de vie ;
• La composante ENVIRONNEMENTALE qui décrit ce qui, dans l’environnement du résident, favorise le sentiment
d’avoir un véritable chez soi.
Dans le cadre des plans d’action annuels des comités milieu de vie des centres d’hébergement du CSSS LucilleTeasdale, quatre d’entre eux se sont donné pour objectif d’intervenir sur la composante environnementale par des
projets d’embellissement des lieux.
Le Centre d’hébergement de la Maison-Neuve, appuyé par la
Fondation du CSSS Lucille-Teasdale a décoré les salles à manger des
4 étages. Lors de l’assemblée annuelle du comité des résidents, une
résidente a commenté ce projet en disant : « c’est beau, c’est comme
chez nous… ». Ce commentaire prend tout son sens, considérant notre
raison d’être telle que stipulé dans la définition du milieu de vie :
« Notre raison d’être est de créer à même nos ressources, un milieu de
vie où le résident se sent CHEZ LUI… ».
Merci aux membres du comité milieu de vie pour leur contribution dans
ce projet d’amélioration du milieu de vie et un remerciement spécial à la
Fondation du CSSS Lucille-Teasdale pour sa contribution financière.
Comité de rédaction :
Pierrette Boivin, rédactrice en chef
Jean-François Beaulieu, Adrien Duval, Claire Girard,
Suzanne Jalbert.
Réviseure : Louise Gaudreau
Réalisation graphique : Mardigrafe
Le Trait d’union est le journal du CSSS LucilleTeasdale. Les personnes qui désirent faire paraître
des articles doivent soumettre leur texte au comité de
rédaction. Pour ce faire, les articles doivent avoir un
maximum d’environ 500 mots et être acheminés à
l’adresse [email protected].
La rédaction se réserve le droit de refuser la
publication d’un article. Les auteurs ont l’entière
responsabilité de leur texte. Les opinions émises dans
Le trait d’union n’engagent en rien le conseil
d’administration, ni la direction générale du CSSS
Lucille-Teasdale. La reproduction des textes est
autorisée à condition d’en mentionner la source.
L’emploi du masculin est utilisé afin d’alléger le texte.
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Prochaine parution : octobre 2009
Au Centre d’hébergement Rousselot, l’Association des bénévoles
subventionne l’aménagement et la décoration d’un salon et d’une
petite salle à manger au troisième étage. Cet environnement aux
couleurs du soleil permet aux résidents de recevoir leur famille dans
un endroit facilement accessible et chaleureux. De plus, le salon sert
lors des repas des résidents qui ne peuvent se déplacer au Palais gourmand. On apprécie un souci du détail dans cet aménagement qui
contribue à stimuler l’appétit des résidents. Merci à tous les maîtres
d’œuvre et à l’Association des bénévoles.
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Au Centre d’hébergement Jeanne-Le Ber sous le thème « Décore
ta vie, décore ta chambre », des résidents (choisi au hasard) ont vu
leur chambre se transformer. Les chambres sont repeintes, des couvrelits, draperies et objets décoratifs au goût de la personne hébergée
ont été achetés et installés. Ce projet initié par les membres du comité milieu de vie permet aux résidents de se sentir davantage respectés et uniques. C’est un bel exemple de « l’approche personnalisée » telle que décrite dans la définition du milieu de vie. Merci à
toutes les personnes qui ont collaboré à ce projet d’amélioration de
l’environnement milieu de vie et un merci spécial aux membres du
personnel des étages concernés.
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Au Centre d’hébergement Marie-Rollet, l’inauguration de la salle à manger restaurée n’est pas passée inaperçue. Le directeur général Monsieur Gary Furlong accompagné de Madame France Mailhot, directrice de l’hébergement ont assisté à l’événement. Le comité milieu de vie, avec la collaboration des différents services et appuyé
par la Fondation du CSSS Lucille-Teasdale, ont permis de créer une ambiance accueillante et stimulante ou comme
le mentionnait une résidente : « on se croirait au restaurant d’un grand hôtel… » Merci à tous les maîtres d’œuvre
qui ont contribué à l’embellissement de la salle à manger.
Claire Girard
Conseillère en milieu de vie
Pour une continuité des soins… même en été
el que stipulé dans le code d’éthique des centres d’hébergement du CSSS Lucille-Teasdale, en regard du DROIT À LA PROTECTION ET À LA SÉCURITÉ, nous
reconnaissons au résident le droit : « à la stabilité dans les interventions requises et dans les attitudes professionnelles d’une équipe à l’autre et d’un jour
à l’autre ».
La stabilité du personnel permet une meilleure compréhension des besoins du résident et un suivi plus rigoureux des plans d’intervention individualisés. Cependant
lors de la période estivale où la majorité des membres du personnel prend des vacances, il s’avère parfois plus exigeant pour tous de favoriser la continuité dans
les interventions.
Considérant cet état de fait, pour le troisième été, la Direction de l’hébergement en collaboration avec la direction des soins infirmiers et la direction des ressources
humaines recrutent des étudiants dans le secteur de la santé et offrent une formation intensive de préposé aux bénéficiaires. Cette expérience très positive a permis
au cours des deux dernières années de favoriser une plus grande continuité dans les interventions par une équipe plus stable pour les mois de juillet et août. Ainsi, à
l’été 2009, nous poursuivrons ce projet et c’est le centre d’hébergement de la Maison-Neuve qui accueillera ces étudiants en formation.
Toutefois cette mesure ne peut à elle seule répondre au besoin de sécurité des résidents et c’est la raison pour laquelle nous sollicitons la collaboration de tous
pour assurer des services de qualité pendant l’été tout en permettant au personnel de se reposer et de refaire le plein d’énergie lors de leurs vacances.
• Tous les intervenants sont donc invités à être très attentifs et soucieux de : « communiquer les informations pertinentes aux intervenants des services et quart
de travail concernés. » 1
• Tous les résidents, leur famille et leurs proches ont la responsabilité dans la mesure de leur capacité de « collaborer aux soins et services qui lui sont dispensés » 1,
ce qui peut parfois exiger de répéter les mêmes informations aux différents intervenants afin de participer à leur plan d’intervention.
T
Grâce à la collaboration de tous, nous pourrons sans aucun doute contribuer au maintien d’un milieu sécuritaire et respectueux pour les résidents, leur famille, leurs
proches et les membres du personnel.
Nous vous souhaitons un bel été !
France Mailhot
Directrice de l’hébergement
1. Code d’éthique des centres d’hébergement du CSSS Lucille-Teasdale
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