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Université Hassan II de Casablanca
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Ain Chock
APPEL A COMMUNICATION
Le laboratoire Finance, Banques et Gestion des Risques
organise la première édition du :
Colloque International sur les Défaillances d'Entreprises en Afrique
(CIDEA)
Le 11 mai 2017
sous le thème :
Les défaillances d'entreprises en Afrique : enjeux économiques, financiers et juridiques
La défaillance d’entreprise est un événement économique très particulier qui peut être vécu par
toute entreprise lorsqu’un certain nombre de conditions sont réunies. En général, trois types de
défaillances sont cités dans la littérature portant sur la problématique en question. Le premier
type est la défaillance économique qui se traduit par l’absence de rentabilité, l’inefficacité de
l’appareil productif et la détérioration de la relation entreprise-produits-marché (Zopounidis,
1995). L’entreprise devient alors incapable de réaliser de manière régulière ses objectifs
économiques (création d’emplois et de richesses) et des mesures sérieuses de redressement
doivent donc être prises. Coulibaly (2004) note à ce propos que si l’entreprise prend des mesures
appropriées pour redresser sa situation, la défaillance économique n’aboutira pas
nécessairement au dépôt de bilan. Mais force est de constater, d’après cet auteur, que « la norme
reste l’issue douloureuse qui conduit à la défaillance financière ». Ce deuxième type de
défaillance intervient lorsque l’activité d’exploitation ne peut plus faire face au passif exigible
au moyen de son actif disponible (Malécot, 1981). Quant au troisième type à savoir la
défaillance juridique, il survient lorsque l’entreprise dépose auprès du tribunal de commerce le
document légal nécessaire soit à son redressement, soit à sa liquidation. De ce fait, la défaillance
juridique peut être appréciée par rapport à « sa conformité, à un instant donné, avec les critères
légaux retenus par les différents législateurs pour déterminer l’existence ou non d’une situation
de faillite légale d’une entreprise » (Van Caillie & Dighaye, 2002).
Au vu des conséquences souvent dramatiques des défaillances d’entreprises, il semble que
l’intérêt économique et social de ce thème n’est pas à démontrer. En effet, dans un rapport
publié par Euler Hermes, les défaillances d’entreprises devraient augmenter en moyenne de
10 % dans la zone Afrique et Moyen-Orient en 2015 et 2016. Le rapport met le point sur deux
pays de cette zone : le Maroc, où 5783 défaillances sur un total de 300 000 à travers le monde
ont été enregistrées en 2015 (soit une augmentation de 15 % par rapport à 2014) et l'Afrique
du Sud, où le nombre de faillites a atteint 1962 la même année. Quant aux conséquences sociales
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de ces défaillances, il n’est pas aisé de les quantifier, mais compte tenu du nombre de faillites
enregistrées chaque année, on estime que les licenciements pour fermetures d’établissements
se comptent par dizaines, voire centaines de milliers.
Outre la remontée actuelle du nombre de faillites et ses conséquences sociales, d’autres
éléments justifient l’intérêt de ce thème. En effet, l’extrême vulnérabilité des entreprises dans
un contexte économique marqué par l’incertitude, la volatilité de l’environnement général, les
turbulences accrues dans certains secteurs, la faiblesse de la croissance économique et l’impact
psychologique de la faillite sont autant de facteurs qui justifient la nécessité d’une véritable
réflexion sur le sujet.
L’objectif de ce colloque est justement d’analyser les défaillances d’entreprises en Afrique des
points de vue économique, financier et juridique afin notamment de cerner les différents enjeux
de ce phénomène et de faire des propositions permettant d’avancer la littérature sur la
défaillance de l’entreprise africaine.
Thématiques :
Nous proposons à titre indicatif les thèmes suivants :
Analyses quantitatives et qualitatives des défaillances
Causes et traitement de la défaillance
Les modèles de prévision de la défaillance
Structure financière de l’entreprise défaillante
La relation gouvernance-défaillance
Coûts et conséquences des défaillances
Gestion de l’entreprise défaillante
Théories de la défaillance
Approches juridiques des défaillances
Redressement de l’entreprise défaillante
…
Calendrier :
30 décembre 2016 : date limite pour la réception des résumés
10 janvier 2017 : date de notification du comité scientifique aux auteurs
30 mars 2017 : date limite pour la réception du texte intégral de la communication
Avant le 15 avril 2017 : sélection des communications retenues et réponse aux auteurs
11 mai 2017 : date de tenue du colloque
Contact :
Les propositions de communication (résumé et texte intégral) rédigées en français ou en anglais,
sous format Word, doivent être envoyées aux deux adresses suivantes :
[email protected]
&
[email protected]
Normes de présentation des communications :
Le résumé de la communication doit présenter en une seule page la problématique générale de
recherche ainsi que les principaux résultats obtenus. Il pourra être réalisé en français ou en
anglais.
Les communications soumises doivent être présentées comme suit :
La longueur de la communication ne doit pas dépasser 15 pages (non comprise la page de titre
et des résumés) tableaux, figures et références compris, sur la base d'une police Times 12, avec
des marges de 3 cm sur chaque côté et une interligne de 1,5.
1. La première page doit comporter le titre de l'article, le nom de l'auteur, sa fonction, ses
coordonnées complètes (adresse, téléphone, e-mail).
2. La seconde page comportera le titre et le résumé de l'article. Ce dernier doit être rédigé en
français et en anglais, y compris le titre. Immédiatement après les résumés, indiquer 3 à 5 motsclés (en français et en anglais) caractérisant le mieux votre article.
3. Le texte proprement dit commencera en page 3.
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- Corps du texte: Times New Roman / caractère 12
- Interligne 1,5
- Marges 3 cm pour chaque côté
- En tête et pied de page : 1,1 cm
- Titres : Arial 12 gras
- Les tableaux et figures sont intégrés dans le texte, numérotés et présentés chacun avec son
titre et sa source.
- Le document (texte, tableaux, figures, annexes et références bibliographiques incluses), fait
20 pages maximum.
4. À la suite de l'article, on fera successivement apparaître :
 Les éventuelles annexes
 Les références bibliographiques. Celles-ci suivront les normes académiques de la
recherche. Dans le texte, les citations de référence apparaîtront entre parenthèses avec
le nom et la date de parution, [ex : (Zopounidis, 2005)].
 Les références bibliographiques seront présentées en Times New Roman /caractère 12.
[Exemple : - Blazi R. (2000), La faillite : éléments d’analyse économique, Economica, Paris.]
N.B. :
- Le papier ne doit pas avoir fait l’objet d’une présentation ou d’une publication précédente
- Il ne sera pas tenu compte des communications ne respectant pas les normes énoncées
- Toute communication présentée sera soumise à l'arbitrage scientifique
- Les meilleures communications seront publiées dans un ouvrage collectif
Comité d’organisation :
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MANIANI Abdelhadi (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
BASSIDI Hassan (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
FARACHA Abderrahim (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
DAAMOUCH Mohamed (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
QUAMAR Tarik (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
KOUCHIH Abdelouahid (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
MESK Hicham (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
TAKI Rochame (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
YERROU Hafsa (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
Comité scientifique :
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ALAOUI MDAGHRI Abdelouahed (Professeur, Directeur du Centre des Etudes Doctorales, FSJES,
Université Hassan II- Casablanca)
BRÉDART Xavier (Professeur, Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion de l’Université de Mons,
Belgique)
CHAABITA Rachid (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
COMBLE Karin (Doyen honoraire de la Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion de l’Université de
Mons, Belgique).
Didier Van Caillie (Professeur ordinaire à HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège-Belgique)
EL OUAZZANI Khalid (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
EZZAKI Tarik (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
IBENRISSOUL Abdelmajid (Professeur, ENCG-Casablanca)
KOMAT Abdellatif (Doyen de la FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
KOUBAA Salah (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
LEVRATTO Nadine (Directeur de Recherche au CNRS, EconomiX, Université de Paris Ouest, Nanterre, La
Défense, Chercheur Associé au Centre d'Etudes de l'Emploi)
NIANG Birahim Bouna (Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion (UCAD), Université
Cheikh Anta Diop, Dakar – Sénégal)
Régis Blazy (Professeur agrégé des Universités -économie- Université de Strasbourg-France)
SOUIRI Mustapha (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
TAK TAK Hind (Professeur, FSJES, Université Hassan II- Casablanca)
ZOPOUNIDIS Constantin (Professor of Financial Management and Operations Research Technical,
University of Crete, Greece)
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