i commissariat a l`energie atomique 1973 service de
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I COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE <>J><-. Mlft A18 ETUDE EXPERIMENTALE DE L'EMISSION ELECTRONIQUE D'UNE FACE (100) D'UN MONOCRISTAL DE TUNGSTENE EN PRESENCE DE CESIUM ET D'OXYGENE CO-ADSORBES par Jean-Louis DENISOT Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay Rapport CEA-R-4508 1973 SERVICE DE DOCUMENTATION PLAN DE CLASSIFICATION DES RAPPORTS ET BIBLIOGRAPHIES CEA (ClasaiHcation du système international de documentation nucléaire SIDON/INIS) All A 12 A 13 A 14 A 15 A 16 A 17 A 20 A 30 Physique théorique Physique atomique et mo!ecu!lira Physique de l'état condense Ph/aique dci plasms* et réactions thermonucléairei Attrophydque.cotmolo^eetnyannemcnbccKiniquci Conversion directe d'énergie Physique des basses températures Physique des hiutes energies Physique neuIronique et physique nucléaire 3 11 Analyse chimique et isotopique Ournie minérale, chimie organique et physicc-chimie Radiochimie et chimie nucléaire Chimie sous rayonnement Corrosion Traitement du combustible Métaux et alliages (production et fabrication) Métaux et alliages (structure et propriétés physiques) Céramiques et cermets Matières plastiques et autres matérhux Effets des rayonnements sur les propriétés physiques B B B B B B 16 21 22 23 24 25 C 10 C 20 ActJondellmdlationextemeenbloIogie Action des radioisotopes et leur cinétique Cote-matière C 30 C 40 C 50 Utilisation des traceurs dans les sciences de la vie Sciences de la vie : autres études Radfoprotection et emrfconnement D 10 D 20 Isotopes et sources de rayonnements Applications des isotopes et des rayonnements E E E E E 11 12 13 14 15 E E E E E E 16 17 20 30 40 50 Thermodynamique et mécanique des (lutdes Cryogénie Installalions pilotes et laboratoires Explosions nucléaires Installations pour manipulation de mitériaux radioactifs Accélérateurs Essais des matériaux Réacteurs nucléaires (en général) Réacteurs .nucléaires (types) Instrumentation Effluents et déchets radioactifs F F F F F F 10 20 30 40 50 60 Economie Législation nucléaire Documentation nucléaire Sauvegarde et contrôle Méthodes mathématiques et codes de calcul Divers de ce rapport : A. 16 DESCRIPTION-MATIERE (mots clefs extraits du thesaurus SIDON/INIS} en français CONVERTISSEURS THERMOELECTRONIQUES ELECTRODES EMISSION THERMOELECTKONIQUE ADSORPTION CESIUM OXYGENE TUNGSTENE INFLUENCE DE LA TEMPERATURE TRAVAIL DE SORTIE MONOCRISTAUX THERMIONIC CONVERTORS THERMIONIC EMISSION ADSORPTION CESIUM OXYGEN TUNGSTEN TEMPERATURE DEPENDENCE WORK FUNCTION MONOCRYSTALS • Rapport CEA-R-4508 - C e n t » d'Etudes Nucléaires de Saclay Département de Transfert et Conversion d'Energie Service d'Etudes Energétiques ETUDE EXPËIUMENTALE DE L'EMISSION ELECTRONIQUE D'UNE FACE (100) D'UN MONOCRISTAL DE TUNGSTENE EN PRESENCE DE CESIUM ET D'OXYGENE CO-ADSQRBES Jean-Louis DENISOT - Octobre 1973 - P L A N 1 - INTRODUCTION n - DISPOSITIF EXPERIMENTAL E T TECHNIQUE DE MESURE II. i - Le microscope & émission thermoélectronique et la mesure du travail de sortie II. l . a - L'enceinte et le groupe de pompage ÏÏ.i.b - L'échantillon H . l . c ~ L'objectif à immersion II. 1. d - L'image électronique I l . l . e - La mesure du courant et le calcul du travail de sortie H, 2 - L'injecteur de césium II. 2 . a - Calcul dea flux et des températures équivalentes II. 2. b - Vérification expérimentale II. 3 ~ Introduction d'oxygène n . 4 - Détermination des pressions partielles II. 4. a - Problème général n . 4 . b - Cas simplifié II. 4. c - Application au dispositif expérimental ill - RESULTATS EXPERIMENTAUX III. I - Adsorption de césium n i . 2 - Co-adsorption de césium et d'oxygène IV - CONCLUSION - BIBLIOGRAPHIE I - INTRODUCTION L'Introduction d'oxygène dans un convertisseur thermoélectronique à vapeur de césium augmente sensiblement le rendement de ce convertisseur, car cette addition d'oxygène abaisse le travail de sortie des métaux réfracta'ires recouverts de césium [ 1 ] . Actuellement, peu d'expérimentateurs [ 2 , 3 ] ont mesuré, dans la gamme des températures qui régnent sur l e s électrodes des convertisseurs thermoélectroniques, l'émission électronique de métaux réfractaires en présence de césium et d'oxygène co-adsorbes, Le présent rapport est un ensemble de résultats expérimentaux relatifs à l'émission électronique due a la co-adsorptlon de césium et d'oxygène sur la face d'orientation (100) d'un monocristal de tungstène, obtenus à l'aide d'un microscope à émission thermo-électronique. Il est une contribution expérimentale apportée à la compréhension des phénomènes complexes que constitue cette eo- ad sorption. II - DISPOSITIF EXPERIMENTAL ET TECHNIQUE DE MESURE II. 1 - Le microscope à émission thermoélectro.ilgue et la mesure du travail de sortie Le microscope se compose essentiellement d'une enceinte à vide dans laquelle sont placés (Figure 1) : - un échantillon de métal réfractaire chauffé par bombardement électronique - un objectif électro-statique à immersion - un écran fluorescent équipé d'une électrode de mesure. H. 1. a - L'enceinte et le groupe de pompage L'enceinte se compose du corps du microscope, métallique, et d'une colonne de verre Pyrex à l'extrémité supérieure de laquelle sont placés l'écran fluorescent et l'électrode de mesure. Une pompe ionique permet d'atteindre une pression voisine de 10" t o r r après étuvage ; l'atmosphère résiduelle est en majeure partie constituée par de l'hydrogène et du mono-oxyde de carbone. Ce dernier corps provient des filaments chauds : ELECTRODE DE MESURE ECHAHTIU.OH EHETTEDR trr* VERS LA POHPE IQHIQOE. Figure 1 - 6 - - de la jauge à Ionisation de type BAYARD-AL FEB T, - de l'analyseur de gaz résiduel de type monopole. Ces deux appareils Bont Insérés dans le corps du microscope. H. 1. b - Lléehantnjon L'échantillon utilisé est un disque de tungstène mono cristallin (épaisseur 2 mm et dismètre 6 mm), poli mécaniquement et électrolytlqueraent, dont la surface emissive est un plan d'orientation (100) (à + 0,5°). Sur le côté de cet échantillon est percé un trou formant corpB noir qui permet de mesurer la température par pyr omet rie. Connaissant l e s dimensions du trou (d : diamètre ; 1 : longueur) et l'émissivité ( s ) du tungstène, la relation suivante permet de calculer l'émiasivité réelle du trou (le coefficient K est introduit pour tenir compte du hublot de visée) : trou i =. 1 2 1 - t ^ - ) [1 + W Vl + ( d / l ) ] Un pyromètre à disparition de filament permet de connaître la température de l'échantillon à + 5" entre 800 et 1 9D0 C. g Pour les variations continues de la température de l'échantillon intervenant au cours d'une expérience, on utilise un pyromètre à rayonnement infra-rouge étalonné à l'aide du pyromètre optique, La propreté de l'échantillon influe beaucoup sur la valeur de son travail de sortie. J. BECKER, E . BECKER et R. BRANDES [ 4 ] - 7 - indiquent que pour chasser le carbone de la surface du tungstène, un recuit aouB 10 t o r r d'oxygène est nécessaire pendant plusieurs dizaineB d'heures. Dans le microscope, l'échantillon a été soumis à uu tel recuit ; un recuit de plusieurs minutes sous 10" t o r r d'oxygène est effectué tous l e s t r o i s jours pour éviter la recantamination. H.1.C - L'objectif ^ i m m e r s i o n {Figure 2) Cet objectif se compose de deux électrodes coaxlaleB, distantes de deux millimètres et percéea chacune d'un trou de deux millimétrée de diamètre : - l e plus proche de l'échantillon, ou wehpelt, est portée à un potentiel de valeur comprise entre - 250 et + 250 Volts, - la seconde électrode, ou anode, est portée a un potentiel, positif par rapport & l'échantillon et de valeur comprise entre 300 et 5 000 Vol ta. Au-delà de l'anode règne jusqu'à l ' é c r a n un espace équipotentiel. Le champ électrique qui règne au voisinage de l'échantiilcB a été calculé par SEPTESR [ 5 ] : au valeur exprimée en Volt/cm, ne dépasse jamais, quelle que soit l'optique utilisée, l a valeur de la tension anodlque exprimée en volts. Ce champ eat suffisant pour annuler l'effet de la charge d'espace et donc pour permettre de collecter le courant de saturation donné par la îoi de DUSHMASK-BICSABDSOS fcf. paragraphe 2 . 1 . e), mais Jl ne peut provoquer un effet SCHOTTKY décelable expérimentalement (le travail de sortie, 0 , est diminué p a r effet SCHOTTKY de & 0 » ]/ e E ' , où e est la charge de l'électron et E le champ électrique, ce qui -3 -1 donne Û0 ~ 6,5,10 eV pour E = 300 V cm ). Légende de la Figure .2 1 - Joint ultravide e a polyimlde séparant la colonne de v e r r e pyrex (montée aur bride en cov&r) et le corps métallique du microscope. 2 - Cylindre porte au potentiel de l'anode. 3 - Tube de v e r r e pyrex. 4 - Céramiques. 5 - Boole amovible de l'extérieur. 6 - Réservoir, 7 - Rondelles de césium graphite. 8 - Chaufferettes. 9 - Thermocouple. 10 - Conduit d'amenée du césium. 11 - Anode. 12 - Webnelt, 13 - Plateau mobile darn une direction du plan horizontal. 14 - Plateau mobile dans la direction perpendiculaire. 1 5 - Porte-échaBtfflo». 16 - Partie mobile suivant l'axe vertical. 1? - Filament 1 {chauffage par bombardement électronique!. 1B - Wehnell I - 10 - II. 1, d - L'jmage électronique On observe sur l'écran fluorescent l'image électronique d'une p a r t i t de te surface de l'échantillon : lea régions à fort travail de sortie émettent peu et l e u r s images sont sombres ; inversement, les images des régions ft faible travail de sortie sont c l a i r e s . Un monocristal donne une image de teinte uniforme, La figure 3, tracée expérimentalement, représente le grandisse ment linéaire G du microscope utilisé, en fonction de <j « v" / V , w {V™ : tension de polarisation du wehnelt ; V . : tension de polarisation de l'anode). G est une grandeur fonction du seul rapport o d'après l'invariance de tout système d'optique électronique, quand o reste constant, pour une géométrie donnée. G est calculé en faisant le rapport du déplacement d'un point de l'image au déplacement correspondant de l'objet ; celui-ci est mobile dans deux directions perpendiculaires d'un plan horizontal {pièces 13 et 14 de la figure 2), et sa position est repérée à l'aide de deux comparateurs. La précision avec laquelle eat connue G est voisine de 3 °/o On microscope a émission fonctionne en général à tension de wehnelt nulle pour plusieurs raisons ; l'une de ces raisons eat que, à o = 0 , l'image nette est la plus grande possible [ 5] à cause d'un minimum de courbure de champ ; mais la raison essentielle est que G devient indépendant de la tension d'anode. En présence de césium, il est de plus, préférable de travailler à une tension de wehnelt nulle et à une tension d'anode îa moins élevée possible, pour éviter une ionisation en volume des atomes de césium. Tous les résultats expérimentaux (cf, paragraphe HI) ont été obtenus a V" * 0 et V . w ~ 300 Volts. • Figure 3 n - i • e - La mesure du_ courant, émis et le calcul du travail .de sortie Un t r o u de surface " s " (s = 0,016 cm ), percé dans l'écran fluorescent, permet de recueillir sur une électrode de mesure (cage de Faraday) une partie du faisceau électronique et de mesurer ainsi le courant " j " émis par la portion de surface a / G de l'échantillon. Donc la densité de courant émis par l'échantillon est donnée par 2 J = J . G / s - 12 - Sur la figure 3, donnant G en fonction de o , on a également porté G / s an ordonnées. Avec cette méthode de mesure, il est préférable que le microscope ne possède pae un grandisse ment trop élevé car, à courant émis égal, plus G est grand plus le courant collecté p a r la sonde s e r a faible et donc difficilement mesurable (Le pico-ampère mètre relié à l'électrode de mesure, détecte un courant minimum de 10~ A, ce qui permet de m e s u r e r une densité de courant d'émission voisine de 7 2.10" A/cm 2 à o = 0). La loi de DUSHMANN-RICHAHDSON B'écrit : 2 J » A T exp ( - - ^ - ) où J est la densité de courant émis (en A/cm ), T la température de 5 l'émetteur {en "Kî, k la constante de BOLTZMANÎÎ (ic = 8 , 6 1 6 . 1 0 " eV/°KJ, et où l'on prend A = 120 A. cm" "K" ; cette loi permet de calculer le travail de sortie "effectif" , p* (en électron-Volt), par la connaissance de J et T . Le travail de Bortie de la face (100) d'un monocristal de tungstène, mesuré à la température de 2 200"K est trouvé égal à 4,62 + 0,02 eV ; c'est une valeur en excellent accord avec les résultats bibliographiques [ 6 ] ; mais l'adaorption de corps étrangers sur la surface de tungstène peut faire varier ce travail de sortie. Cette adsorption étant fonction de l a température de l'échantillon, l e travail de sortie varie avec cette température, comme le montre la Figure 4, obtenue dans le microscope à émission thermoéleetronique pour deux pressions résiduelles, P , , lues à la jauge. 0i.v) -r i- " r ' M X. ' - B Pj s 10 torr -s -M " -B P, = M torr -M usa tsst mo Cette figure montre que pour P~ ÏW a - HM TfK) 10 t o r r , la surface du tungstène n'est pas polluée par l e s gaz résiduels au-dessus de 1 S50*K tandis que pour P = 10" t o r r , fl faut atteindre 2 150*K pour mesurer le travail de sortie v r a i . 11,2 - L'injecteur de césium Un flux de césium peut être dirigé sur l'échantillon de tungstène à l'aide d'un conduit percé dans le wehnelt (pièce 10 de la Figure 2). Au départ de ce conduit est placé un r é s e r v o i r dont la température est mesurée par un thermocouple et dont ïa partie supérieure en forme de boule (pièce 5 de la Figure 2) est amovible de l'extérieur pour permettre un dégazage correct et rapide du réservoir, La température du wehnelt est maintenue constante, et suffisamment élevée pour éviter la condensation de l'alcalin dans le conduit, H. 2. a - Calcul des flux et. de s températures équivalente g_ Le régervoir contient un composé d'insertion du césrum dans le graphite ; pour une température déterminée du réservoir, ce composé d'insertion peut libérer du césium gazeux, suivant l'une des réactions suivantes [7] 5C 12C 3 c : g 1 ( J 24 Cs ^ 4C C s ?=î 5 C 1 ( ) 2 4 es *=e 2 c Cs f + Ca Ca + 7 Cs* 3S cs + et La pression de césium qui règne dans le réservoir est d é t e r minée [ 7 ], quand on connaît la température du réservoir et la réaction d'équilibre à considérer (Figure 5), Mais comme il existe plusieurs composés différents d'insertion du césium dans le graphite, il est nécessaire de lever expérimentalement 1 •ambiguïté s u r le -type de composé utilisé, comme on le verra plus loin (cf. paragraphe H. 2. b). La conductance, calculée en régime moléculaire, est 1, 8 cm / s pour le conduit de césium. Cette conductance et la pression de l'alcalin dans le réservoir permettent de calculer le débit du conduit et par suite, le flux d'atomes arrivant sur l'échantillon. Ce dernier calcul ne tient pas compte de la dispersion du flux à la sortie du conduit, son effet e s t , en première approximation, négligeable à cauae de la distance échantïU Ion-wehnelt qui est inférieure au diamètre du conduit. I Pltorrl j i i *i ill tmsm o'Eauu • cam d iks cwrasB CESW curniE { I l II 1 _ II 1 -1 , / / -»"' / -! / -IB -* /cH)/c24/c36 ~ 7 / / / / / • t / -1 -J / / / 373 1 / / / " / / - / / -i C8 / ' / -11 « i i ; «3 1 // // / /in Il m i m I T("K) • mm I 1 - IS - Les courbes de la figure 6 relient les flux calculés à la t e m pérature du réservoir pour les trois composés d'insertion de césium dans le graphite. Habituellement, ces flux sont convertis en températures "équivalentes" de césium, c'est-à-dire en températures do r é s e r v o i r s de césium BUT l e s parois desquels on observerait, e s régime des gaz p a r faits, l e s mêmes flux d'atomes que ceux qui arrivent s u r l'échanfPlon. La courbe de la figure 7 illustre cette correspondance, n , 2. b - Vérification expérimentale La valeur du flux de césium peut être déterminée expérimentalement par la mesure du courant d'émission ionique résultant de l'Ionisation des atomes par conta ci sur la surface chaude de l'échantillon, e n inversant l e s tensions de polarisation des électrodes du microscope. En effet, un tel microscope électronique peut être tout aussi bien un microscope ionique : le grandisse ment e* la méthode de mesure du courant sont identiques dans l e s deux c a s . Des courbes expérimentales obtenues par KOENIG [ 8 ] relient le courant ionique à la température d'un échantillon de tungstène (100} placé sous différents flux de césium traduits en températures équivalentes. Sur ce réseau de courbes (Figure 8) sont reportés ( X ) l e s points obtenus S l'aide du microscope pour une température du réservoir contenant le composé césium-graphite égale à 665"K. Cette série de points expérimentaux indique une température équivalente de césium comprise entre 325 et 335°K, (On remarque, s u r cette figure, la saturation de l'optique pour une densité de courant ionique de 9.10~ A/cm , ce qui correspond à une densité de courant électronique voisine de 3.10~ le verrons au paragraphe i n . 2), A/cm , comme noua • Flux sur l'échaittllo) _„» (al.cmisr'l | i • a • i \ S ° y c« . // • -»* / / ""* yS y - y^ C4 . 2 / / - L$y -S S -3 / C36 • - * / " m i . , , i . , __l l SS1 I 1 1_ . . 700 1 , . 1 1 2 '. Rux iai.cm* .a"') • - / / -1." S / _ - • • • -lu" /i • y -»" _ ,o" • r - : / -»" / -i -I - / / -if / 3110 351 1 1 Test K) Figure a (d'après KOSNIG [ 8 ] ) Or lea températures équivalentes aux flux calculés pour l e s t r o i s composés césium-graphite sont, pour cette températrre de r é s e r B voir de 665 K, les suivantes (Figures 6 et 7) : Equilibre Températures équivale iites C 8 ~ C 10 357°K C 10 * C 24 330"K C 24 °36 300°K = La réaction d'équilibre des composés césium-greohite présenta dans le réservoir e s t donc la réaction C. n = C„, . H, 3 - Introduction d'oxygène De l'oxygène peut être admis dans l'enceinte du rricroscope à t r a v e r s une micro-fuite réglable, reliée à un réservoir r e i t p l i , après avoir été soigneusement dégazé, à l'aide d'une bouteille d'orygène de pureté 99, 99B % (Figure 9}. L e s figures 10, I l et 12 reproduisent des enregictrementa des spectres de masse fournis par un monopole placé dans l'enceinte du microscope, On remarque que la hauteur du pic 28 dû au maso-oxyde de carbone (et non à l'azote comme nous le verrons au paragraphe U. 4. c), croît lorsque l'oxygène eat admis dans le microscope ; ceci egt sans doute explicable par la désorption de la pompe ionique. Ce phénomène est réduit par une isolation partielle de cette pompe mais ne peut disparaître totalement. BBIFTEilLE i'KKX IESEHUI tt.Sksrl .Figure, 9 - Introduction d'oxygène. n . 4 - DfrtermtPatton..deB ^ r e a s i c n f r ^ r t i a l i e B n , 4 , a - Problème général A chaque gas i composant l'atmosphère résiduelle correspond une pression partielle F , , que nous nous proposons de déterminer approximativement à partir du spectre de masse et de îa pression P l«e à î a Jauge, La pression totale vraie, P. , est la somme de ces pressions ensemble des composants - * J _ 7 Figure 12 - P j = 1 0 t o r r Sensibilité Monopole : 1 0 - 1 1 A. I I' A—0__li Figure 11 - P Sensibilité Monopole : 10 8 = 2.10" torr Sensibilité Monopole : 3.'Û -12 A. ALPKRT ; ce type de jauge eut généralement étalonné par rapport à l'azote : s i on appelle o j le rapport de sensibilité pour cette jauge, du composant 1 , par rapport a l'azote, {c'est-à-dire le rapport du coefficient d'ionisation du composant i à celui de l'azote) Pj - i, <•{ in.51 P, ensemble des composants Dans le spectrographs de m a s s e , un corps chimique peut donner plusieurs pics différente, soit par ionisations multiples, soit par cassure de la molécule (par exemple, à l'oxygène moléculaire correspondent les pics ~r~ ' 32, 16. 8 ). On peut mesurer le taux de fragmentation du composant i an pic —— = n , appelé C ; a, est le coefficient d'ionisation du corps i pour l e spectrometry ; en appelant 1 teur du pic -~— : la hau- n et K un coefficient qui dépend du courant électro- nique et de l a géométrie du s p e c t r o m e t r y pour chaque pic n nous avons la relation : ill. 6) (composant apportant une contribution au pic n ) . La relation (H. 5! et les relations du type (IL 6) permettent théoriquement de résoudre le problème a i l'on connaît les a , a l et C . Soit par exemple, le apeeire de la Figure 10. ou les pics apparaissent pour l e s valeurs suivantes de : -—- - 2 , 14 , 15, 16 , 17 , 18 , 28 , 32 , 40 et 44. On peut alors déterminer l e s 8 pressions partielles suivantes : P H P 2 P P P • H 0 • CH • CO • \ 2 P • 0 4 e t ' Ar 2 P CO„ •»' l e s équations ci-après : '44 '« (H. 7) C °C°2 °2 (II. B) Ar AT K a* P - 2 "2 I., (II. 9) CO '28 * K '.B " K C C°CO °H 0 C K o + "co, 2 C 2 ^ P E H 0 1 0 »| r ° o '-is o c o '-le 2 co 2 r CH CH 2 4 H 4 2° C P °H 0 16 2 4 I 2 ' - > I + n H o3 < - 2 1 3 ' 4 W 14 " < - 2 2 2 K n C0 J n s ] ' P 2° C H 0 17 L °N C^ \ ' -»l 2 is + ^ O 2 H >17 * 0 p 2 B ,O C C °H, 14 CH P N, + °CH C 4 » 4 P CH, + C "C0 1° P C0l ( I 5 " > in, 16) °H *H, 2 ° H 0 ^HjO °CH 2 *°O P 2 O + 2 r 4 CH P P °CO " c O * "»)., N 4 »Ar Ap + P °CO C0 , 2 i 2 <«•"> L'ensemble des équations (II. 7) à (n. 17} duquel on supprima {IL 12) et (2,13), forme un système de 9 equations à 9 inconnues et permet de calculer l e s 8 pressions nartiellee et K ; les deux équations (n, 12) et (D.13) sont également vérifiées par l e s valeurs de K et P solutions du système précédent. H. 4. b - Cap ejmplifié Si l'on peut considérer qu'à un pic n ne correspond qu'un seul composant de pression partielle P . , le calcul général se simplifie car la relation (H. 6) devient : KC 1 s . ~i ' ha valeur de P donnée par la relation (11,18) portée dans (n. 5) permet de connaître l / K ; or pour un composant k auquel c o r r e s pond le pic n' , la relation (H. 18) est valable et s'écrit ensemble n des composants : Cette formule se simplifie encore s i on ne considère que des pics dont le taux de fragmentation est égal à un, c'est-à-dire, pour chaque composant i , Bon pic principal, et s i on suppose a . = a*? = a. pour chaque valeur de i . On peut donc poser 1 ° 1, pour chaque valeur de i (et donc 1 , = 1 J . La formule (11.19) devient : H. 4. c - Application au djgpp_sitif expérimental_ Etant donné la disposition de la jauge, du monopole et de l'échant01on, on admet que la pression est la même au niveau de ces appareils et de l'échantillon. Les spectres obtenus lorsque la micro-fuite est fermée, sont comparables à celui de la figure 10. L e s sections efficaces d'ionisation, proportionnelles aux cr , , sont, pour le monopole utilisé, celles qui correspondent au potentiel accélérateur de 75 Volts (Tableau I). Les valeurs des coefficients d'ionisation pour une jauge de type BAYARD-ALPERT par rapport à l'argon sont donnés dans le Tableau I. Les a . sont les rapports de ces coefficients au coefficient d'ionisation de l'azote car la jauge est étalonnée par rapport à ce dernier Le Tableau I donne aussi l e s taux de fragmentation pour l e s principaux corps, obtenus avec un appareil identique à celui relié à l'enceinte du microscope. L ' e r r e u r principale Intervenant dans ce calcul TABLEAU I «2 Sections efficaces d'ioniflaUoC pour un potentiel d'io nisation de 75 V. (ei unité de C H 4 H 0 N 2 2 CO °2 Ar C °2 1.01 4,30 2,98 2,75 2, SB 2. 5S 3,52 4,31 0,38 1,22 0,75 0,82 0,90 0,85 1,00 1,16 2 1 0 - " cm" ) Coefficient d'ioni sation p*r rapport a l'Argon poor une Jauge BayardAlport Taux de fragmen tation pour un monopole Veoco SPI10 Ptcf V. 2 1 3 100 2 0,8 7. pic-— 18 15 14 !3 12 18 17 18 100 24 2 28 14 28 100 1,3 4,2 Pfcf 28 28 12 1G 14 7. pte-f 7. ptef 7. pic-S 100 a, e 2,2 1,3 32 18 8 100 15 40 100 néeHgea- 44 28 16 8 12 1.2 20 7. 100 20 9.7 4,4 0,3 dee pre&slonB partielles est due, dans ce caa particulier, a l'imprécision s u r l e s valeurs des taux de fragmentation. En effet, ces taux de fragmentation pe uvent v a r i e r d'yn appareil & l'autre et avec l e même appareil d'un r é g a g e a l'autre pour le même courant d'émission. P a r exemple, le spectre de la figure 12 indique que le rapport des hauti urs du pic 32 et du pic 16 de l'oxygène est 0,08 alors que le tau* de f -agmentation donné dans le tableau vaut 0,15. Ces taux sont donc approximativement vrais à 50 % p r è s . Le spectre de la figure 10 indique l e s hauteurs de pics suivantes ; l -l-.S 2 1 1 , , =0.1 ; 1^-O.OS ; l 1 „ - 1 ; l „ - 2.4 ; 1 2 8 • 7.8 : 1 , 2 1 5 -0.2 ; 1,„ - 0,7 , • 0.1 ; ! „ - 0. S ; 1 „ . 1,8 La hauisur du pic 28 qui correspond à l'azote et au mono-oxyde de carbon-.' e s t la hauteur lue à laquelle on a retranché l e s 20 "/„ de î a hauteur d' pic 44 d'après le taux de fragmentation du dioxyde de carbone CO,: CO.K- 1,8 x 0. 2 '26 1 , - 7.1.10" J M OO M, I,, Or le taux de fragmentation donné par le Tableau I pour le pic g 14 est l / 0 pour CO et 7, 3 "/„ pour N„ ; donc, même en tenant compte du fait que ces valeurs Boni approchées, la majeure partie du pic 28 est due au mono-oxyde de carbone. Dans l e s calculs des pressions partielles suivantes, nous admettrons que le pic 28 n'est dû qu'au mono-oxyde de carbone C O . L e s pressions partielles sont données par les équations suivantes : C H K a 'l5 ' » 4 CH„ CR, 15 4 4 P C » 0 K P 'ia * ° H O H O 2 K 2 °a /co 0 a 3 P H ^ 2 ~ he " K o C s p co co + K c ° c o z8 2 °2 p co a 2 J J +o P + 0** °CH CH fcjO P +a P ^0,0 ' « ' C O a 4 4 Ar Ar CO, J +o "Q 2 P *0 CO, Pour l e s spectres des figures 10, 11 et 12, en résolvant ce système, on obtient l e s valeurs données dans le Tableau H. 2 TABLEAU H P 9 2 8 1.8 , 1 0 * t o r r 9,8 . 1 0 " t o r r J 1.3 „ 1 0 * t o r r H p p l ,10 torr 8 1 ? .10" torr 2 . 8 ,10" Torr 2 CH 5.4 . 1 0 " U torr Ï O HjO 7,3 , 1 0 " t o r r 9 2,1 , 1 0 " t o r r 'co 0 3.5 . I 0 " U 1,5 1 0 torr 1,0 .10" 9 5,3 .10 torr 0 torr 1,3 .10 -8 torr -8 fl 3.9 , 1 0 " t o r r 6.9 .10 Ar "co a 4 % P Figure 12 Figure 11 Figure 10 .10' torr 3,8 .10 1 0 torr torr Ï O 2,9 . 1 0 " t o r r 0 1 0 3,2 , 1 0 " t o r r ! 7,3 .10" B P I . '' 3,2 . 1 0 ~ t o r r 1,1 .10" 1,64.10" 2,9 .10 torr -8 torr torr 8,3 , 1 0 " t o r r torr 1,1 8 ? .10" torr m - RESULTATS EXPERIMENT AUX Etude de l'adsorption de césium et d'oxygène BUT la face (100) d'un monocristal de tungstène La présente étude rend compte d'une part de l'adsorption de césium et d'autre part de la co-adaorption césium-oxygène ; pour l'étude de î'adsorption d*caygène on se reportera à l'article de ALLEAU et BACAL C 3 ] , m . 1 - Adsorption de césium Sur l'échantillon monocrlsteHin étudié arrive un flux constant de césium, converti en température équivalente (cf. paragraphe H, 2. a). L'échantillon est a l o r s chauffé pendant 30 secoadea vera 2 10ff*K : le courant collecté par la sonde permet de calculer le potenttel d'extraction qui est voisin de 4, 62 V, Le chauffage de l'échantillon est subitement coupé ; l a décroissance d'abord t r è s rapide de l a température de l'échantillon ne permet pas de suivre (au pico-ampèrem&tre) la variation du courant de sonde. F a r contre, à partir d'une température de l'ordre de 1 GOffK, on peut t r a c e r en continu aur un enregistreur X-Y, la courbe reliant le courant de sonde, a la température de l'échantillon fournie par le pyromètre infra-rouge. - 32 - La figure 13 représente les courbes tes t r a i t s pleins} ainsi obtenues pour différentes températures de césium équivalentes T , Biles sont t r a c é e s en portant en ordonnées la densité de courant J en A/ero , et e n abscisse la quantité —7=- , T étant la température de l'échantillon en "K. La partie voisine de la droite 4 - 4 , 6 e V est tracée en fai- sant décroître t r è s lentement la température de l'échantillon. Ces résultats concordent assex bien avec ceux de ALLEAU [ 9] (courbes en pointillés de la figure 13), Néanmoins, les courbes obtenues ne suivent pas à basse température la droite t - 1,8 eV qui est le travail d'extraction du césium, comme celles de ALLEAU ; cela est dû à la décroissance encore trop lente de la température de l'échantillon malgré une amélioration du contact thermique entre l'échantillon et son support. La pollution de l'ensemble Ce - W (100) par les gaa de l'atmosphère résiduelle (pression totale voisine de 5 . 1 0 ' torr) fait décroître $ jusque vers 1, 5 eV ; ceci a été remarqué par de nombreux expérimentateurs [3, 9] , III. 2 - Co-adsorptiem de césium et d'oxygène Pour un flux de césium constant arrivant s u r l'échantillon, les courbes reliant la densité de courant d'émission à l'inverse de la température de l'échantillon, ont été tracées pour différentes pressions partielles d'oxygène régnant dans l'ensemble du microscope : ce sont à T - 315 , 330 et 348"K les trois réseaux des figures 14, 1 5 e t l 6 . Pour chaque réseau, la courbe 01 e s t obtenue lorsque la m i c r o - fuite réglable est fermée, c'est-à-dire lorsqu'on n'injecte pas d'oxygène ; sur les autres courbes, nous observons que lorsque la pression d'oxygène ' M ' ' ' M ' ! ! |l 1 i • ' n • • i l *: ^ - S « m 03 m 8 « U-T \ iJc^ >"Y\ \Jf^ • \ 1 . ~ - ^ l l XAJ^ { / \ S. \ i ^ - ^ " ^ "A. ^*7 \ VI —-• . -~~-"ïs ~- Kr~~~* - ——T " . -—~xf~ -—~~~?~~~~ ' ^-——-—"— < __„^_ •—~ < — r - " " t . i •—-—T S___ , ! T. 1 Fig. S a 17 T - s TCs =315'K IKSMIUBIE «max Itarl 3.6, 01 12 03 01 05 0E 07 r™ U , 10 2.7. 9.9. 1,1. 2,7. 3,1. U. 5.7. 9.3. oa 09 10 9 9 10" 10 " 10"* 10 " 10" 10" 10"* 10"' 9 8 8 1 4 0 'lfl /T( K) J I I L_ 25 Fig.14 - 37 - augmente, la valeur du courant correspondant au sommet des courbes passe par un maximum. Sur la figure 16, pour l e s courbes OS et 07, l'optique du microscope est suturée (J = 3.10* A/cm ) avant que la densité de courant n'atteigne aa valeur maximale. Parallèlement à cette évolution à partir de la courbe 01, on volt apparaître à des températures d'échantillon plus faible, et pour certaines valeurs de la pression d'oxygène, une ou deux autres valeurs maximales du courant. Les Tableaux EQ, IV, V , correspondant respectivement aux réseaux des figures 14, Ï 5 et 16, regroupent pour chaque courbe lea valeurs de la pression partielle d'oxygène P Q , de la somme des p r e s sions partielles des composés oxygénés P T O fH-O, C O , O CO î et de la pression totale calculée P . Ces pressions sont calculées avec une précision supérieure à 25 */» • Sur ces t r o i s réseaux de courbes, on peut évaluer le travail de sortie en chaque point à l'aide des droites S = constants ; niais, pour plus de précision, et pour pouvoir comparer avec la théorie de RASOH et WARNER [ 10 ] , lea marnes courbes ont été tracées Sfigures 17. 18 et 19) dans le plan s - T / T (T et T étant respectivement la température de l'échantillon et la température équivalente de césium exprimées en°K). Bans cette théorie, la variation du travail de sortie eat donnée par la variation du potentiel de surface créé par la couche dipolaire formée par l e s particules adaorbées et leur image dans le métal e s tenant compte de l'action du champ dépolarisant sur le moment de chaque dlpcUe. RASOR et WARNER [_ 10] tracent les courbes (reprises en pointillés sur la figure 17) qui relient la valeur dé travail de sortie en fonction du rap- TABLEAU TV - T.. = 330*K TABLEAU in • T__ * 315*K P 01 0 (torr) 10 3.6.10- P L 0 (torr) 9 2.5.10" 02 1.4.10"* 4. 7.10* 9 03 2. 7. l u " 9 Ë.3.10* 9 04 9,fl.IQ" 9 OS I.4.10- 8 1.6.10** 2,4. lO* 8 P P (torr) t 4,3.la" 9 7,5,I0"" 1,0.10** 6.1.10" 8 B.O.IO" 8 8.5.10- 8 9. 9, Iff 8 1.5.I0' 7 09 5,7.10 10 9, 3.10" -8 8 1.3.10 .7 1.S.10" 8 03 8 3.1.10" 8 4,e.io" 6,2.IO" 8 8.4.10" 8,2.10' 8 4,8.10" 8,8.1û~ 8 02 3.0.10" B 4,B.io' 3.1. l u " 1.5.10' 8 6 06 3.S.10-" 1.9.10" 1.5.10" 8 4.8.10" 4,8.IO 3 3.6.10" 5.1.10- 07 4.1.104.0.10" 07 1.2. ÎO -7 1.9.10" OS 2,2.10"' 3,5.Ï0" 09 3,1.10" 10 4,2.10 11 4.7.10" 7 s.a.io" 12 7.0.10" 7 î.3.10" 7 -7 5.4.10" 7.S.10 7 8 8 3,3.IO' 1.6.10" 8 8.0.1O* 9 2.2.10" 8 3,9.10" 9 1.0.10' 8 2,7.1Q" 04 1.7.10" 8 3,0.10" B 3.9.10" 05 3.7.10" 8 3.5.10" 8 4.3.10" 6.2.Ï0" 9 -8 06 S. 4.10 07 6.I.10' OS -7 1,4.10 3,9.10 t 9 01 7 -1 P (torr) 9 1.0.10"° 2.1.10* - 348*K r 0 8 OS 8 OS 02 03 °2 T- (torr) P ( t o r r ) 9.7.10" 04 4.1.10" 8 3,5.10" a F -9 8 2. 7.10" TABLEAU V r r , P, (torrl 10 2,i.i0" OS t O 5,6.10" 3.1.10" 8 t 0 9 8 8 8 P ( U 01 9 (torr) 8 8 8 8 7,1. IO" 8 7,5. l(f S I.1.10" 7 1.7.10" 7 2.1.10 .J e.i.io" 7 09 a.o.io" 7 7.9.10" 7 10 5.5.10" 7 7 9.2.I0" 7 11 7.5.10" 7 9.3.10" 7 9, 7.10" 6 1.5.Î0" 6 12 I,4.iO" S I.S.IO" 6 1.9.10" 6 13 3,3,Î0" 6 4.3. Î O ' 6 4.3.Î0- 6 7 -7 3, G. IO" 6,6.10 .7 4.1..0" 7 8.8.tû" 7 7 \l^ JlA/cnM ' V V Ê ' 1 1 1 \ i i i \*0t r / \ \ 2 3 1 \ y J rfP 1 l / f fj_\ k \ i* ir \ v W S /A V \ \ 02 \ 09 \ A M \ioÀV\ \Jk\A\ 07 \ 0B A : 6 s M"' \ ml ; \ '" TO \ \ \ I \ I 1 I \l I \ i i i | \ \ A i \ i 12T . » - " Torr .10'" . V* .10-" .D . AT» . W . W" . W" .10" .*T . W - _ l 7 - 7 7 7 - 7 7 --A 11|| H 11 s «r 5.6 4.1 4,0 1,5 3.6 4,8 1,2 2.2 3.1 4.2 4.7 7.0 01 02 03 04 05 06 07 OB 09 10 11 12 03 y n' l PRESSION PARTIELLE D'OXVGENE \ io- i TCs = 330"K : \ \ \ \ \ kv 4fA\Il I 1 20 /WHVT(1) i i 04 os oa i i i 1 25 Fig. 15 J (À/cm V \£\-,' \^ Fig. 16 • I" I I I I I - n 4>(eV - 01 théorie | RASOR .WARBER ) TCs = 315*1! I M M IMIEHii'HYBEKE 01 02 03 01 05 06 07 OS 09 10 I _l I L J I I L . I, I I. J l_J 3.6. 1.4. 2.7. 9,9. 1,4. 2.7. 3,1 . 4.8. 5,7. 9,3 . L 10"" 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' T/TCs l_l L_l_ 1—I—I— 5 — "i—i—i—r <t> ( e V ] TCs=330°K PRESSIM PARTIELLE d'GXYGEHE (Torrl 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 11 5,6. 4.1 . 4 . l.i . 3,6. 10" ID" 10" 10" 10" 4,8. 1,2. 2,2. 3,1 . 4,2. 4.7. 7 . 9.2. 10" 10" 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10 S ! B 1 7 T/TCs I I I I I I I I I I I I i i i i I i i -i—i—i—r -[—r ~<MeV) TCs = 3l8"K fBESSM PARTIELLE d'DXYGENE (Ton-) 01 02 03 04 05 06 07 09 09 10 11 12 13 3.5 1,5 3,9 1.7 2,7 5,4 6,1 1.4 3 5,5 7,5 1,4 3,3 . . . . . . . . . . . . . 11 10" 10" 10" 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10"' 10" 10" 9 9 6 6 T/TCs _L—J l_ J I I l I l _L_I L J I L port T / T ; ces courbes sont paramétrées en { , travail de sortie En présence de césium et d'oxygène, la variation du travail d'extraction 9 en fonction de T / T C B est quaUtativement représentée par la figure 20. 0 m. 0„=5eV \.(1l « 0 = 4.65V 1^13 1 "Jy T/T 'JlBI Cs Figure 20 - Représentation quali'ative de la variation du travail de sortie en présence d'oxygène et de césium, Quand le r e p o r t T / T diminue : - La région 1 représente le passage de la courbe $ = 4, 6 eV (qui est le travail de sortie réel du tungstène à trèB haute température, . quelle que soit la pression d'oxygène) à la courbe correspondant au tungstène sur lequel est adsorbô de l'oxygène, soit par exemple { = 5 eV, cette valeur de ç étant variable avec la pression d'oxygène. - 43 - - La région 2 rend compte de 1'adsorption du césium : n o s n suivons alors la courbe f 5 eV, - Le retour sur la courbe g * 4,6 eV (région 3) correspondrait, s u r la surface, à la disparition de l'oxygène sous la forme îa pîua électronégative, par l'une des réactions chimiques suivantes : O + O - 0 selon RASQB [113 2 2 Ca + O - C B O 2 selon WARKEE [ 12 ] - La région 4 rend compte de l'adsorption du :ésium : nous suivons alors la courbe f * = 4, 6 eV. - Le dernier coude (région 5) s'effectue plus bas que pour les courbes théoriques dues à l'action du césium s u r le tungstène, La théorie de RASOH et WARNER [ 10] relie la position de ce coude (région 5) au taux de recouvrement en césium, qui est l e rapport du nombre d'atomes adsorbés au nombre de sites d'adsorption possibles a la surface du métal ; en présence d'oxygène, ou d'oxyde de césium, le nombre de sites et, donc, le taux de recouvrement varient : cette variation peut expliquer que la partie rectiligne décroissante des courbes théoriques se prolonge vers l e s valeurs de T / T plus faibles avant de donner un palier (région 5). - Safin, l'émission obtenue à faible température d'échantillon (région 6) ne relève plus de la théorie de RASOE et WARHER. Elle peut s'expliquer par la formation d'oxyde de césium C s „ 0 en couche suffisamment épaisse ; cet oxyde est un isolant, mais, dopé par du césium, il devient un se mi-conducteur de type n [ 13 ] . T Les figures 17, 1 > et 19 ne permettent pas de voir les courbes telles q u ' e u e s sont décrites sur la figure 20, dans leur ensemble parce que le courant d'émission est parfois trop faible pour être détecté. L e s courbes 13 des figures 18 et 19 mettent en évidence l'augmentation du travail de sortie due a l'adsorptlon d'oxygène, analogue à la région 1 de la courbe de la figure 20 ; on remarque cependant que le travail de sortie pour la plus haute valeur du rapport T / T atteinte n'est pas 4, 6 eV en présence d'oxygène, car la température de l'échantillon T n'est pas suffisamment élevée, Les transitions correspondant à la région 3 de la courbe théorique de la figure 20 sont visibles sur les trois réseaux de courbes expérimentales. Ellep s'effectuent pour des rapports T / T de pluo en plus élevés quand la pression d'oxygène augmente, et 11 apparaît parfois un minimum relatif du travail de sortie. La région 5 sur la figure 20 est visible par exemple, sur le& courbes 03 des trois réseaux. L e s maximums de courant dus à la formation de semi-conduct e u r s composés d'oxygène et de césium, correspondent à un travail de sortie de 1 eV, Cette valeur est en accord avec celle trouvée dans l e s expériences du môme type [ 3 ] , Une remarque importante doit être faite à l'issue de cette étude : dans le microscope à émission thermoélectronique utilisé, toutes les courbes J = f (10 /T) sont r e 'vées de façon continue, et non point par point avec stabilisation avant chaque mesure. Ce t r a c é dynamique, relativement lent pour permettre une quasi-stabilisation est Imposé par la présence d'une atmosphère r é s i -9 -8 duelle (5.10 à 10 torr) qui crée une pollution assez rapide (2 à 3 minutes) du système émetteur lors de la descente en température. CONCLUSION Après avoir retrouvé les propriétés émissives de la face (100) d'un monocristal de tungstène en présence de césium adsorbê, obtenues p a r T . ALLEAU et J . L . DESPLAT [ 9 ] , nous avons étudié l'émission électronique du système césium-oxygène-tungstène (100). L e s résultats montrent que l'addition d'oxygène entrai-^, en général, une dimiivHon importante du travail de sortie du aystème césium-tungstène (100). La valeur minima que peut atteindre le travail de sortie du système césiutn-oxygène-tungstène (100) est voisine de 1 eV. La forte électronégativité de l'oxygène augmente le moment dipolaire présenté par l e s atomes de césium ad a orb éa et, de ce fait, augmente la variation du travail de sortie. Partant de la théorie de RASOR et WARNER [ 1 0 ] développée pour le système césium-tungstène (100), nous avons donné une interprétation qualitative des phénomènes observés pour le système césiumoxygène-tungstène (100). BIBLIOGRAPHIE [1] R. LANGPAPE et A. MINOR "Work functions of polycrystalline W and fie in an atmosphere of cesium and oxygen". 2ème Conférence sur la production the r mo-ionique d'énergie électrique. Stresa 1968. D, LIEB et F . RUFEH "The utilization of tungsten oxides for additive thermionic converters". 3ème Conférence sur la production thermo-ionique d'énergie électrique. J(Hichl972. [2] I. LANGMUIR e t D . S . VILLARD "Oxygen films on tungsten. I, A study of stability by means of electron emission in presence of resium vapor", J. Am. Chem. S o c , 53, p. 486, 1931. [3] T . A3-LEAU et M. BAC AL "Influence of oxygen adsorption and oxygen-ce slum co-adsorption on {100} tungsten work function". Thermionic Conversion Specialist Conference. 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