magazine 36 - Parc Naturel Régional Périgord Limousin

N°
décembre 2013
PérigordLimousin
Le magazine du Parc naturel régional Périgord-Limousin
“La natura d’aqui ”
Edito
Chers lecteurs, Amics lectors
On parle beaucoup de biodiversité dans des
milieux exceptionnels ou remarquables qui
bénéficient souvent d’une politique de gestion
environnementale adaptée. Le Parc, entre
autres, en est un des piliers.
Mais la biodiversité se retrouve aussi dans des espaces de nature ordinaires et dans notre environnement
quotidien. La capacité du Parc en matière d’expertise et de
mise en réseau doit donc être mise au service des collectivités
et des habitants du Périgord-Limousin en invitant chacun à participer au
maintien de la biodiversité dans la gestion des bourgs, des jardins, ou par
l’implication dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes.
Mais la première chose à faire, c’est de prendre le temps d’admirer
cette beauté naturelle que nous offre cette biodiversité à travers
notre nature ordinaire. Avant d’aider la nature, il faut l’aimer, et
nous espérons qu’au fil de ces pages, vous apprécierez ces quelques
images, clins d’œil à un quotidien simple et coloré, qui nous rappelle
que la vie est belle en Périgord-Limousin!
Bernard Vauriac,
Président du Parc naturel régional Périgord Limousin
Maire de Saint-Jory-de-Chalais
Président de la communauté de communes
du Pays de Jumilhac-le-Grand
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Centre administratif - Maison du Parc
La Barde - 24450 La Coquille
Tél. : 05 53 55 36 00 • Fax : 05 53 55 36 01
[email protected] - www.parc-naturel-perigord-limousin.fr
Directeur de la publication : Bernard Vauriac
Directeur de la rédaction : Fabrice Château
Rédacteur en chef : Julie Demeuldre
Coordinateur du dossier : Cédric Devilleger
Comité de rédaction : Commission communication, sous la Présidence de Pascal
Méchineau : Jacques Duboq, Michel Evrard, Jean-Louis Filleul, Patrick Ratineaud,
Jean-Pierre Larousserie, Odette Marcillaud, Marie-Laure Garrigou, Christine
Labrude et l’ équipe du Parc.
Crédits photo : voir troisième de couverture
Maquette : Chamage ; Impression : GDS Imprimeurs
Dépôt légal à parution - N°ISSN : 1962-3410 • Imprimé sur papier recyclé
Sommaire
VIE DU PARC
P. 3-4
DOSSIER
«LA NATURA DAU
PARC NATURAU
REGIONAU»
P. 5-36
LA NATURA D’AQUI
CHABATZ D’ENTRAR
P. 37-38
P. 40
Film
documentaire
pour la gestion
des zones
Testez-le
humides
et approuvez !
Commandité par le Parc, ce film
tout public de 6mn. mixe témoignages d’habitants du Périgord-Limousin (agriculteur bio ou conventionnel, élu, technicien ...) et conseils
écologiques du chargé de mission
zones humides du Parc. C’est aussi
une invitation à fréquenter la cellule d’accueil ouverte au public
(CATZH). Ce documentaire apporte une réponse sur l’utilité de «
l’éponge » et éclaire sur les performances écologiques de ces milieux
... victimes, le plus souvent, d’un désamour du quidam. Or, ils abritent
une étonnante biodiversité !
http://vimeo.com/56119197
Contact : Guillaume DEYZAC,
Tél. : 05 53 55 36 00
Mail : [email protected]
Repenser nos modes de vie c’est aussi adapter nos équipements. Le Parc
prête du matériel «test» à ses habitants et associations.
Entre un Eco-kit, pour connaître et
tester une «économie d’énergie»,
un vélo électrique à tester pour ses
petits déplacements ou encore des
3
gobelets réutilisables et des toilettes sèches pour ceux qui souhaitent
organiser une manifestation, prenez
contact avec le Parc et TESTEZ ses
équipements !
Contact : Marion PERSONNE :
[email protected]
ou 05 53 55 36 00
Vélo électrique
38 sentiers
de
randonnées
au cœur du
Parc en un
seul guide !
Les membres du PNR au Parlement de Bruxelles
Le Parc
officiellement
signataire
de la Charte européenne
du tourisme durable (Cetd)
Pendant près d’un an, le Parc naturel régional Périgord-Limousin a
travaillé à la réalisation d’un nouveau topoguide de randonnées
pédestres. En collaboration avec
Chamina Edition, éditeur national
d’expérience de guides touristiques,
spécialisé dans les randonnées, tout
a été mis en oeuvre pour répondre
aux attentes des visiteurs et des
habitants du Parc.
Cet ouvrage propose 38 très belles
balades du territoire à la découverte des paysages, du patrimoine, et
de l’histoire du Périgord-Limousin.
Passionnés de nature, férus de randonnées, promeneurs d’un jour, ce
livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent ou qui aiment parcourir les
chemins du Périgord-Limousin.
En vente au Parc, dans les offices
de Tourisme du territoire ou dans
les points habituels (Maison de la
presse, etc)
Contact : 05 53 55 36 00
ou [email protected]
Après un an et demi de travail mené avec l’ensemble des acteurs du territoire sur le volet 1 de la Charte (réalisation d’un
diagnostic touristique, définition d’une stratégie de développement de tourisme durable et élaboration d’un plan d’actions
sur 5 ans), la candidature du Parc naturel régional PérigordLimousin a été validée par l’instance européenne Europarc. Le
Parc a ainsi reçu son certificat authentifié au Parlement européen à Bruxelles, en même temps que le PNR Millevaches en
Limousin.
Engagement du Parc
Le Parc naturel régional Périgord-Limousin s’engage à respecter les principes de la Charte Européenne du Tourisme Durable dans les Espaces Protégés
et à réaliser la stratégie et le plan d’actions.
Reconnaissance d’Europarc
Europarc reconnaît que le Parc naturel régional Périgord-Limousin remplit les conditions pour l’adhésion à la Cetd dans
les Espaces Protégés. La certification est valable cinq ans.
S’engage désormais la concertation autour de la mise en œuvre du Volet 2 qui consiste en l’accompagnement des entreprises touristiques dans une démarche de progrès.
Contacts : Caroline Poujol, chargée de la CETD [email protected]
Delphine Coudert, responsable de pôle [email protected]
5
La natura
dau Parc
naturau
regionau
Lychnis Fleur de coucou
Campanules du Plateau d’Argentine
“On dirait
le sud...”
La singularité de la faune et la flore
qui peuplent le plateau d’Argentine
donne à cette région de Mareuil un
caractère exceptionnel en terme de
patrimoine local. Plus de 25 espèces
d’orchidées ont été répertoriées
sur cette centaine d’hectares de
pelouses sèches.
La présence de plusieurs habitats
et espèces dits «d’intérêts communautaires» a justifié l’intégration du Plateau d’Argentine au
réseau Natura 2000.
Orchis bouc
7
Le Pissenlit
Dés le XIème siècle, le pissenlit est
recommandé par les médecins arabes, il s’appelle «dent de lion» né de
la poussière soulevée par le char du
soleil, ses fleurs s’ouvrent à l’aurore
et se ferment au crépuscule, ses
graines à aigrettes s’envolent au
moindre souffle.
Les fleurs cueillies au moment où elles s’épanouissent, servaient aux jeunes femmes comme eau de toilette.
Michel Evrard
La plus commune
de toutes les fleurs
d’Europe, la marguerite aime
une terre ordinaire, même pauvre.
Elle supporte le calcaire. Elle aime le
soleil. Cette plante fleurit en juin et
juillet lorsqu’elle a au moins 2 ans.
Marguerite
Le Myosotis
Alors que l’astre rouge s’enfonçait dans les marécages, il tendit à son amour
éternel, plongé dans la nuit froide, une fleur de Myosotis palustris, le myosotis
des marais et depuis ce jour mémorable, il est devenu «forget me not» ne
m’oubliez-pas. Le bleu du myosotis représente la couleur de la voûte céleste,
pour ne pas oublier les dieux de la création.
Pour toutes
les fleurs bleues :
Le bleu était associé à la pureté
et à l’éternité. Les fleurs bleues
expriment le dévouement de l’âme
et la fidélité des sentiments. Le bleu
était dédié à Zeus en Grèce, au
Dieu Amon en Egypte et à Vishnu
le dieu créateur en Inde. Le bleu
violet était dédié à Osiris, à Krishna
le dieu de l’amour et consacré à
Bouddha.
Michel Evrard
Chicorée
9
Ce t o i s e a u e s t
un bon indicateur
naturel de la qualité d’un
milieu aquatique. Son bleu étincelant
provient des reflets prismatiques de la
lumière sur les structures minuscules
de ses plumes. Le Martin-pêcheur
d’Europe bénéficie d’une protection
totale sur le territoire français.
Martin Pêcheur
L’ H i r o n d e l l e
rustique est un oiseau
au dessus bleu-noir avec des reflets métalliques qui contrastent avec
le dessous blanchâtre lavé de roux. Elle a
une silhouette élégante et fuselée avec une
queue fourchue très échancrée. C’est une acrobate hors pair, dont la vitesse de vol est de 60km/h,
mais en chasse, elle peut atteindre les 100 km/h.
La LPO : agir ensemble
pour protéger la
nature
la Ligue pour la Protection des
Oiseaux est aujourd’hui l’une des
premières associations de protection de la nature en France. Elle agit
au quotidien pour la sauvegarde de
la biodiversité, à partir de sa vocation de protection des oiseaux.
Contact : LPO Aquitaine : www.lpo.fr
L’Hirondelle de fenêtre
est
plus citadine et montagnarde que l’Hirondelle
rustique : avant que l’homme ne construise
des édifices, elle vivait volontiers à proximité
des falaises.
Elle niche en colonies dans les villes et villages, mais aussi sur les parois rocheuses des
régions inhabitées.
Le CPIE PérigordLimousin participe à de
nombreuses enquêtes et mène
des actions que vous retrouverez
sur www.lacheveche.fr ou au
05.53.56.23.66
La Société pour
l’Etude et la
Protection des
Oiseaux en Limousin
est engagée dans la connaissance
et la protection de l’avifaune
limousine.
Rejoignez la SEPOL pour :
- participer à des études nationales
destinées à mieux connaître la
gente ailée pour mieux la
protéger
- profiter de sorties gratuites et
ouvertes à tous
- s’informer grâce aux éditions
d’ouvrages ou bulletins sur
l’ornithologie.
Contact SEPOL : www.sepol.asso.fr
11
Les Demoiselles
peuvent replier leurs ailes au dessus de
leur dos, au contraire des libellules. Au
cours de l’accouplement, le mâle et la
femelle apparaissent comme un cœur.
Avant de voler, les demoiselles vivent
sous forme de larves sous l’eau.
Minute Papillon !
La vallée du Boulou, nom du cours
d’eau qui traverse la Chapelle-Montmoreau qui a intégré le Parc en 2011,
est un véritable réservoir biologique
où plus de 300 espèces de papillons
ont été identifiées. La durée de vie des
papillons est très variable, de quelques
jours à quelques semaines. Elle peut
être tellement courte pour certains
qu’ils n’ont pas le temps de se nourrir
adultes ! Dans leur développement, s’il
n’y a pas d’hibernation, c’est souvent
le stade de «chenille» qui dure le plus
longtemps.
Le Flambé
Rainette
Rainette, y es-tu ?
Grâce à leurs pattes munies de ventouses, les rainettes grimpent facilement
aux arbres. Elles y restent longtemps camouflées parmi les feuilles. Bien présentes dans nos régions, elles sont pourtant peu visibles.
Alyte accoucheur
Un mâle accoucheur...
Pendant l’accouplement, le mâle enroule la ponte autour de ses pattes arrière
et la garde jusqu’à l’éclosion des œufs. C’est le crapaud qui cohabite le plus
avec l’homme ; il chante souvent à l’heure de l’apéritif !
13
Le Bleuet
Cette jolie fleur bleue est née sous les
sabots du Centaure, ce dieu, à la tête
et au buste d’un homme, à la croupe et
aux pattes d’un cheval.
Son nom populaire de «casses lunettes» évoque ses propriétés médicinales,
l’éclat de sa couleur, pour les anciens,
était une signature. Cette fleur semble
vouloir dire : avec ma protection, vos
yeux deviendront aussi purs que ce
bleu intense.
Un plaisir pour les yeux ne pouvait
être que bénéfique pour la vue.
Michel Evrard
La Charte 0 herbicide
du Conseil Général
de la Dordogne
Conscient de l’impact que suscite
l’utilisation des pesticides sur l’environnement, l’eau, la flore, la faune
et la santé humaine, le Département, en s’appuyant sur son expérience (notamment en matière de
gestion des routes), a mis en place
« la Charte 0 Herbicide ».
A qui s’adresse la
Charte 0 Herbicide ?
Toutes les Communes et EPCI
de Dordogne peuvent adhérer à
la Charte.
La démarche s’articule autour
d’un « programme départemental » qui s’inscrit dans le cadre de
l’Agenda 21 et qui vise :
d’une part, à inciter les communes du département à prendre
connaissance et à se mettre en
conformité vis-à-vis de la règle-
mentation liée à l’usage des pesticides (une règlementation de plus
en plus stricte),
et d’autre part, à amener les communes à repenser la gestion de
leurs espaces verts (plan de désherbage, méthodes alternatives,
gestion raisonnée) de façon à diminuer - voire supprimer totalement
leur consommation d’herbicides.
Objectif : accompagner
les Communes et EPCI
vers le «0 Herbicide»
Les collectivités désireuses de s’engager dans une politique de réduction
des herbicides devront pour formaliser leur démarche signer la Charte.
Par la suite, elles bénéficieront, entre autres, d’une formation à destination des agents, d’un soutien
technique et méthodologique pour
la mise en place de solutions de
substitution à l’emploi systématique des herbicides chimiques dans
les espaces publics (plan de désherbage, gestion raisonnée et méthodes alternatives).
Une démarche qui implique de repenser l’organisation et la gestion
des espaces verts de chacune des
Communes et EPCI engagés dans
cette action.
Cette initiative devra donc s’accompagner d’un travail de réflexion 15
de la part des élus comme des services techniques et d’une campagne
de communication à destination de
la population pour expliquer la démarche.
Enfin, la végétation spontanée, tout
en étant contrôlée, devra avoir sa
place et être acceptée sur de nombreux sites dans une commune.
Contact :
[email protected]
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Qu’est ce
qu’une prairie fleurie?
A la différence des jachères fleuries, qui sont semées
sur des terres non exploitées, les prairies fleuries sont
des herbages naturellement riches en espèces destinés à la
production de fourrage. La plupart des parcelles sont fauchées ou pâturées par le bétail. La biodiversité observée
est donc naturelle et correspond à la richesse de la flore
et de la faune régionale maintenue par les agriculteurs. Insectes, oiseaux, reptiles, batraciens ou petits mammifères
sont abondants dans ces milieux herbagers menacés par les
changements de pratiques ou par l’abandon d’exploitation.
Le concours de prairies fleuries dans les Parcs naturels ré17
gionaux et nationaux vise à communiquer et transférer à
l’échelle nationale les travaux innovants menés avec les
agricultrices et agriculteurs des Parcs, en vue de promouvoir une démarche agri- environnementale
simple et facilement appropriable par tous.
Contact : René Groneau,
[email protected]
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La Huppe fasciée
est nommée “lo pe put” en occitan,
faisant allusion à la mauvaise odeur de
son nid qu’elle ne nettoie pas pour faire fuir
les prédateurs.
Pépu la huppe est la nouvelle mascotte du Parc
quand celui-ci s’adresse aux enfants du Périgord-Limousin. Retrouvez-la dans le carnet d’explorateurs
à destination des touristes et dans le cartable de
votre enfant si celui-ci travaille sur un projet
avec sa classe inscrite au programme des
Explorateurs du Parc.
Le Busard Saint-Martin
Pour chasser, le busard Saint-Martin vole à très basse altitude, regardant
continuellement vers le bas, suivant le contour des prés, et disparaissant d’un seul coup, pour réapparaître à nouveau, comme venu
de nulle part. C’est la femelle qui construit entièrement
le nid, presque toujours sur le sol, sur des genêts
aplatis. Attention à sa destruction qui
participe à la régression de
l’espèce !
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21
Chevrillard
Les ongulés sauvages constituent une composante essentielle du
milieu forestier. Le Chevreuil, ci-dessus, dont l’accouplement a
lieu en été, a la particularité de bloquer le développement de son
embryon l’hiver afin que le petit naisse au printemps suivant. Les
sangliers ci-dessous se déplacent en famille dont les marcassins
issus d’une même portée peuvent avoir en moyenne trois pères
différents !
Famille de sangliers
Le Hérisson, L’eiriçon
l’ami de votre jardin
Le hérisson était classé nuisible dans
les années 1970 (avec primes pour sa
destruction ! )Il est protégé depuis
1981 et bénéficie aujourd’hui, d’une
grande popularité.
Le hérisson peut consommer jusqu’à 4 kg de limaces par an ! Il est
également friand de petits invertébrés : coléoptères, chenilles, vers de
terre ou escargots...)
Réservez-lui de nouveaux gites
dans votre jardin : un simple tas
de bois ou de foin, une cavité entre les pierres basses d ‘un muret
ou encore, un gîte artificiel que
vous aurez bricolé avec des planches.
Attention à l’utilisation de pesticides chimiques (anti-limaces...), des
alternatives existent (cendres, coquilles d’oeuf, pièges à bière...)
L’Écureuil
Rongeur lié à la forêt et au bocage,
il est menacé en Europe par l’introduction d’espèces exotiques.
Pour pallier le manque de nourriture hivernale et printanière,
l’Ecureuil enterre quelques graines
ou cônes en différents endroits. Il
les retrouvera plus tard davantage
grâce à son odorat plus qu’à sa
mémoire qui n’est pas toujours
bonne !
Si la cachette n’est jamais retrouvée, les graines pourront germer,
et il contribuera ainsi à la dispersion des essences. Moins connus
sont les entrepôts de champignons
: il les fait sécher en les suspendant
à l’enfourchure des rameaux ou en
les coinçant dans l’écorce.
23
Le Brame
du Cerf
Mi-septembre à mi-octobre est la période de rut pour le cerf, idéale pour
recenser le nombre de bêtes.
Fin septembre, le Parc organise en partenariat avec la Fédération de chasse
de la Dordogne une sortie animée sur
le terrain afin d’entendre le brame du
cerf, ou d’apercevoir l’animal à l’orée
du bois. Cette soirée permet d’échanger avec les participants sur les enjeux
induits par sa proche présence.
Cèpe
25
25
Le champignon témoigne à lui seul des trois piliers du développement durable.
Il a un rôle environnemental important : ce qu’on appelle couramment champignon n’est en fait
que la « fructification » temporaire et visible d’un organisme à caractère plus durable et plus discret, le
mycélium, qui améliore la partie organique du sol et joue un rôle majeur dans le cycle du carbone.
Socialement, le champignon, le cèpe entre autres, fait l’objet de nombreux repas entre
convives, donne l’occasion lors de sa cueillette de partager des moments de vie privilégiés. Une
fête lui est même dédiée en octobre à Saint-Saud, la Fête du Cèpe et du Veau sous la mère.
Le champignon est aussi une source de revenus qui arrondit discrètement les fins de mois des
propriétaires. Mais il pourrait aussi devenir un élément qui compte dans l’économie réelle
par le biais de la Marque Cèpe du Périgord et le succès des marchés .
Poussée d’Oronge
Le Brame
L’arche
du
cerf
enchantée
Poème
le brouillard
Qui Qui
rôderôde
dansdans
le brouillard
et loup
quand
s’égarent
EntreEntre
chienchien
et loup
quand
s’égarent
Le lapin
en retard,
Le lapin
sans sans
cessecesse
en retard,
La poule
mouillée,
le canard
La poule
mouillée,
le canard
Et tous
les autres
traînards
Et tous
les autres
traînards
Du clapier
la mare
Du clapier
et deetlade
mare
! !
à travers
l’automne
Qui Qui
courtcourt
à travers
l’automne
il porte
les couleurs
DontDont
il porte
les couleurs
De pourpre,
de pampre
de pomme,
De pourpre,
de pampre
et deetpomme,
Toujours
vigilant,
toujours
Toujours
vigilant,
toujours
seul,seul,
le chasseur,
le veilleur
Lui leLui
chasseur,
lui lelui
veilleur
confins
du monde
des hommes
Aux Aux
confins
du monde
des hommes
! !
On dirait
unqui
feus’avance
qui s’avance
On dirait
un feu
le froid,
passilence
de silence
DansDans
le froid,
à pasà de
! !
L’Arsène
des poulaillers
L’Arsène
LupinLupin
des poulaillers
Ganté,
masqué,
aux aguets
Ganté,
masqué,
l’œil l’œil
aux aguets
! !
Ce voleur
pasbusard,
un busard,
Ce voleur
n’estn’est
pas un
Ses vols
lui sont
des œuvres
Ses vols
à lui àsont
des œuvres
d’art,d’art,
roilade
la nuit
: renard.
C’estC’est
le roilede
nuit
: renard.
Alyn enchantée.
MarcMarc
Alyn, L’arche
Poème appris en classe de Cinquième
Poème appris
en classe
de Cinquième 1,
1, 2012/2013,
collège
de Nontron
2012/2013, collège de Nontron
Policier sanitaire, le renard participe
à l’élimination des animaux faibles,
malades ou morts évitant pullulation
et épidémie.
Mésange bleue
Moineau
Oiseaux de mon jardin
Nourrir les oiseaux est un bon moyen de les observer, de les étudier et
de les reconnaître. Aider les oiseaux à se nourrir l’hiver en leur donner
des mélanges de graines ou des matières grasses (margarine, gras de
jambon...).
Attention, il est fortement déconseillé de
donner à manger aux oiseaux en dehors
de la période hivernale.
Pensez aussi à leur donner un fond d’eau tiède, elle
est essentielle et dure à trouver par temps de gel !
Rouge-gorge
27
Le Néflier un fruch de la darriera*
En me promenant dans le Parc
naturel régional Périgord-Limousin, je ne vois plus de néfliers. Cet
arbre ancien et rustique est un
peu oublié. Ses fruits étaient très
appréciés autrefois. Cueillis en novembre, il fallait les laisser blettir
pendant un mois avant de savourer
la chair sucrée.
*
Un fruit d’automne
Ces fruits constituaient une nourriture précieuse pendant l’hiver.
Ils étaient recommandés contre
les maux de ventre et les maux
de gorge. Son bois aussi était précieux, et même je dirais, mystique...
vu que les sorciers se taillaient
des baguettes le matin de la Saint
Jean pour accomplir leur mission.
Même les bergers se taillaient un
bâton en bois de néflier pour se
protéger des loups.
Ce fruit avait tellement de renommée dans notre région qu’une fête
lui était dédiée, mis à l’honneur à
Chalais, en Novembre, jusque dans
les années 1940.
Sans doute la fête n’ayant plus
lieux, la nèfle est tombée dans
l’oubli...
Odette Marcillaud
29
Salamandre tachetée
On trouve la salamandre suite
à de gros orages, dans les châtaigneraies abandonnées, les anciennes vignes couvertes de feuillus,
les zones d’ombres constamment
humides, notez que le soleil est
l’ennemi mortel par excellence...
Les ramasseurs de champignons
font rarement la rencontre avec cet
amphibien car, si le biotope correspond à son habitat, la salamandre
pratique l’art du caméléon.
Parmi les amphibiens, cette espèce
est la plus proche des milieux forestiers. Elle préfère les boisements
mixtes, s’ils présentent une certaine humidité au sol.
La salamandre tachetée a depuis longtemps gagné la confiance
de l’Homme, du fait de son apparence extérieure plutôt frappante.
Sa forte notoriété n’a cependant
pas toujours été à son avantage.
La salamandre a été longtemps
considérée comme engendrée par
le feu ou capable d’y survivre. Il
est en tout cas probable que des
salamandres cachées ou hivernant
dans des bois morts, aient autrefois
été vues s’échappant d’un foyer de
cheminée laissant penser qu’elles
aient été engendrées par le feu ou
y résistant. Le nom commun de «
salamandre de feu » dérive de cette
croyance.
29
Héron héron...
C’est le plus grand de nos hérons et certainement celui qui nous est le plus familier.
Son vol est lent, avec le cou replié (lové
en S). Ceci est caractéristique des hérons,
à l’opposé des cigognes, des grues et des
spatules qui étendent leur cou en volant.
Le héron n’a guère d’ennemis, d’autant
qu’il est protégé depuis 1974
Faucon pèlerin,
l’oiseau le plus rapide du monde : en
effet, en vol piqué, il peut dépasser les
200 km/h.
31
La Bondrée apivore
se nourrit principalement d’insectes, plutôt de guêpes et de leurs larves, qu’elle
déterre avec ses pattes de poules.
Blaireaux
Le Blaireau
Lu taisson
Ce grand mustélidé fréquente
les lisières forestières et le
bocage, où il se nourrit de
lombrics, limaces, végétaux
et de micromammifères. Il
creuse d’importants réseaux
de galeries dont on peut voir
les ouvertures dans les talus
ou des versants boisés.
Il aime la vie de famille et les
terriers sont souvent habités
par plusieurs groupes familiaux ou clans.
Sa qualité principale est son
hospitalité, connue de toute la
forêt, car il n’est pas rare de le
voir partager son terrier avec
un renard, un chat sauvage, un
putois...
33
Le Geai des chênes
Sous son bec, il possède une petite
poche dans laquelle il peut aisément
stocker trois à quatre glands qu’il peut
ainsi transporter avant de les cacher,
sous des racines, des mousses ou
même sous le tapis de feuilles. Pour
retrouver ses réserves, il a la capacité
de mémoriser des points de repères.
Lorsque les points de repères ne sont
pas suffisants, il va jusqu’à placer à côté
de sa cachette des petits cailloux qu’il
utilisera comme des balises.
Ainsi le geai des chênes est le
meilleur propagateur des chênes
et des hêtres. Il a été estimé que
chaque geai des chênes disperse
plus d’un millier de glands chaque
année. Il en mange une partie d’entre eux et en oublie une autre qui
pourra germer et croître. C’est un
bon imitateur qui a la capacité de
reproduire des chants ou des cris
d’autres oiseaux voire de mammifères comme le chat ou le cheval.
Bousiers
Des initiatives agricoles
en Périgord-Limousin
Pour une agriculture durable, raisonnée et
raisonnable, des agriculteurs du Parc ont
développé des procédés naturels qui, par
le biais de bactéries et de champignons
mélangés au fumier ou épandus dans les
champs, améliorent la structure et la fertilité des sols. Ces procédés permettent la
régénération de la vie du sol : moins de lessivage (donc moins de pollution des eaux),
développement et activation des microorganismes, plus d’humus stable, moins de
perte gazeuse...
Soucieux de pratiquer une agriculture durable, deux GAEC (Groupement agricole
d’exploitation en commun)situés à Pensol et
un exploitant de La Coquille ont acheté en
commun une épareuse, qui est une alternative à l’utilisation de produits phytosanitaires
notamment dans l’entretien des clôtures.
L’utilisation de ce matériel se développe de
plus en plus dans le milieu agricole par le
biais de CUMA (coopérative d’utilisation de
matériel agricole) mais aussi des communes
et communautés de communes.
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à découper et à retourner
au Parc :
Parc naturel régional
Périgord-Limousin
Centre administratif
La Barde
24 450 La Coquille
Quel est le nom du Magazine du Parc ?
............................................................................
Citez au moins une espèce protégée présente
dans ce magazine :
....................................................................................
Citez trois fleurs présentes dans ce magazine :
....................................................................................
Comment dit-on une «huppe» en occitan :
....................................................................................
Nom : .....................................................................
Adresse : ..............................................................
....................................................................................
Tél. : ........................................................................
Mail : .......................................................................
J’autorise le Parc à utiliser mes informations personnelles pour l’envoi de courriels
(rayer la mention si vous n’êtes pas d’accord)
L’équipe du Parc vous remercie d’avoir participé et vous souhaite bonne chance !
Le règlement général de ce jeu est déposé chez Maître Lanzeray, 45 rue Jules Theulier, 24800 Thiviers.
Le gagnant se verra attribué un vol en Mongolfière. Les lots n°2 à 5 sont des guides de randonnées
et les lots n°6 à 10 des timbres collector du Parc.
!
Bon de participation
Guide de randonnée naturel régional Périgord-Limousin
en Périgord-Limousin est à cheval sur 2 départements
chez Chamina Edition
(Dordogne, Haute-Vienne) et sur 2
Format : 21x14 cm
EAN : 9782844662668
Aux marches occidentales du Massif
Central et tourné au sud vers la douceur Aquitaine, le territoire du Parc
pour vous
accompagner dans
vos sorties nature !
Commandez
votre guide de
randonnée
régions (Aquitaine, Limousin).
Six villes-portes de caractère encadrent son territoire : Saint-Junien,
Aixe-sur-Vienne, Nexon, SaintYrieix-la-Perche,Thiviers, Brantôme.
Caractéristiques :
• 128 pages
• Format pratique : 14 x 21 cm
• 38 itinéraires entre 1h15 et 5h30
• Cartographie sur fond IGN au 1 :
25 000 pour se repérer facilement
• Détail des centres d’intérêts
• Renseignements pratiques pour
randonner en toute sécurité
• Adresses utiles
Bon
de commande
Structure : ...................................................................................................................................................................................
Nom : ..........................................................................................................................................................................................
Adresse :......................................................................................................................................................................................
CP – Ville : ...................................................................................................................................................................................
Tél. : ............................................................................................................................................................................................
Mail : ...........................................................................................................................................................................................
Je suis un particulier et je souhaite commander ............exemplaire(s) du guide au prix de 15,50 €,
ou au prix préférentiel de 12,40 € pour un minimum de 5 guides achetés.
Je représente une structure touristique ou une association, je souhaite commander ......exemplaire(s) du guide au prix
de 12,40 € sans condition du nombre d’exemplaires commandés.
Règlement par chèque de ................ € à l’ordre du Trésor Public (à joindre à la commande).
Règlement de ....... € par Mandat Administratif à réception de notre facture (préciser le libellé de facturation si différent
de la structure)
Les guides seront tenus à votre disposition à la Maison du Parc, ou pourront vous être livrés sous conditions : contactez le
Parc.
la natura d’aqui
Le Sonneur à ventre jaune
Le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) est un petit crapaud d’environ 5 centimètres de
long aisément identifiable. Son dos,
verruqueux , est coloré de diverses teintes de brun ou même de
vert, des couleurs adaptées à son
environnement immédiat qui permettent un bon camouflage. Il est
aisément identifiable :
- le ventre est de couleur très
vive, jaune ou jaune orangé,
marbré de noir ardoisé. Les
marbrures sont caractéristiques
de chaque sonneur,
- la pupille est le plus souvent en
forme de cœur ou de triangle,
- en milieu aquatique, les palmures sont très bien développées.
Le chant doux et mélodieux qui lui
vaut le nom de sonneur ressemble
à un «hou-hou-hou...» répété régulièrement sur un rythme assez
lent.
Sa période de reproduction, très - la destruction directe à cause
étendue, débute dès avril pour se fide la prédation des espèces
nir en août. C’est à ce moment que
exotiques introduites (comme
l’on aura le plus de chance de renla Grenouille taureau)
contrer le sonneur à ventre jaune - l’utilisation des produits phytocar d’ordinaire sa grande discrétion
sanitaires et autres substances
lui permet de passer inaperçu.
répandus dans la nature influent
sur le succès de reproduction
Depuis la fin du XIXème siècle, le
de cette espèce
sonneur à ventre jaunes est une - les changements climatiques
espèce menacée en Dordogne et
Limousin, tout comme dans l’Allier, Le Sonneur à ventre jaune fait parde la Franche-Comté à l’Alsace...)
tie de la faune la plus remarquable
Cette régression est due à la en Périgord-Limousin et constitue
combinaison de nombreux facteurs une partie importante de notre
parfois d’origine humaine :
patrimoine naturel. Il est intégra- la disparition des sites de lement protégé en France depuis
reproduction, notamment à cause 1976 et également en Europe par la 37
du drainage de zones humides Convention de Berne depuis 1979
ou de la perturbation du régime et par la Directive européenne Faunaturel des crues des rivières.
ne Flore Habitats de 1992.
- la dégradation de l’habitat terrestre avec la destruction du
Source : groupe mammalogique et
réseau bocager
hérpétologique du Limousin
Le Petit rhinolophe
La particularité des rhinolophes est
d’émettre les ultrasons non pas par la
bouche comme la plupart des chauvesouris mais par le nez en forme de fer
à cheval. Leur position au repos durant
l’hibernation est caractéristique de cette
famille : ils se suspendent dans le vide en
s’enveloppant dans leurs ailes. Le Petit
Rhinolophe est le plus petit d’entre eux.
Comme la plupart des chauve-souris
du Périgord-Limousin, le Petit Rhinolophe est insectivore. Il capture une large
diversité d’insectes volants de petites
tailles (papillons, moustiques,...). Durant
l’hibernation, il peut rester 5 mois sans
manger. Les individus se réfugient alors
dans une cavité souterraine à laquelle il
est très fidèle d’une année sur l’autre
si celle-ci conserve sa tranquillité et sa
constance thermique et hygrométrique. Son gîte d’hibernation peut être
d’origine naturelle (cavité rocheuse)
ou créé par l’homme (caves, tunnels,
aqueducs,...). Les gîtes de reproduction se situent souvent en milieu bâti
dans une pièce tranquille et tempérée
comme les combles d’une grange. Ce
mammifère volant ne donne naissance
qu’à un jeune par an.
Le Petit Rhinolophe, bien que très discret, est fortement lié aux constructions humaines. Si vous avez des Petits
Rhinolophes chez vous, vous pouvez en
informer le Parc ou les associations locales qui s’intéressent à ce groupe d’espèces que sont le Groupe Chiroptères
Aquitaine et le Groupe Mammalogique
et Herpétologique du Limousin.
Le Médiateur Faune Sauvage du GMHL
est également à votre service pour
trouver des solutions personnalisées
en cas de problèmes de cohabitation
avec les chauve-souris dont toutes les
espèces sont protégées.
Contact Parc : Cédric DEVILLEGER ,
[email protected] ou 05 53 55 36 00
Contact Groupe : Chiroptères Aquitaine :
[email protected]
Groupe Mammalogique et Herpétologique du
Limousin : [email protected]
Crédits photographiques
Nous remercions nos amis photographes
qui ont contribué à ce magazine :
Ecureuil, Martin Pêcheur, Huppe Fasciée, Busard St Martin, Chevreuil, Ecureuil,
Rouge gorge, Mésange, Héron et les Posters
ERIC LAUBUGE
Lychnis fleur de coucou, Pissenlit, Marguerite, Myosotis, Coquelicots, Bleuet, Jachère
fleurie, Coccinelle, Néfliers
Pascal MECHINEAU
Les Campanules, Chicorée, La demoiselle, Le Flambé, La Rainette, l’Alyte accoucheur, la Salamandre, Les Bousiers, Le Sonneur à ventre jaune, Le Petit Rhinolophe
Cédric DEVILLEGER
Orchis bouc, Cèpe, Oronge
Christine LABRUDE
Cerf, Blaireau, Pics verts, Hirondelle rustique, Geai des chênes, Sangliers
Eric NICOLAS/Francis ROUSSET-Regard Sauvage
Hirondelle des fenêtres, Bondrée apivore, Chardonnet
Fabienne FAUCHER
Fritillaires
Christian ALLARD
Illustration
Sylvie MARCILLAUD
Quand les oiseaux
parlent :
Le geai
et le pic vert
D
ans la forêt profonde,
un geai écoutait un
bruit de tambour qu’il
essayait d’imiter , mais
il n’y arrivait pas. Tout énervé, sa
touffe de plumes redressée sur sa
tête, il allait retrouver ce troublefête, il y rencontra le pic vert !
- «Enfin Pic vert! Quand cesseras-
tu de taper sur les arbres, on
n’entend que toi dans la forêt».
- «Et oui, l’hiver je tape sur les
pommes de pin pour faire tomber
les graines ! L’été je tape sur les
troncs pour faire tomber les
chenilles ! C’est au printemps que
je tambourine le plus, je fais des
trous pour loger mes petits ! Je
joue du tambour sur les arbres
secs pour rendre jaloux tous les
autre oiseaux ! Tu vois, je travaille
toute l’année !»
- «Et oui, moi aussi je travaille
toute l’année et sans bruit ! On dit
que je suis nuisible ; ma touffe de
plumes s’hérisse sur ma tête quand
j’entends ces balivernes ! C’est en
automne que je suis le plus occupé
: je choisis des glands bien mûrs,
sous mon bec je possède une
poche ou je stocke au moins trois
glands et je les sème dans la nature.
Je fais ça toute l’année ! «
Une taupe observant ce manège
l’interpelle et lui dit :
- « que fais-tu là pauvre imbécile,
plante tes glands dans ma terre
labourée, ils pousseront mieux et
à nous deux, nous rebâtirons la
forêt de demain ! »
Tu vois pic vert, nous aussi nous
travaillons !
Odette Marcillaud,
membre de la commission
communication du Parc