Ne reste pas dans le “savoir” mais plutôt en comment Il t
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Ne reste pas dans le “savoir” mais plutôt en comment Il t
OCTOBRE 2014 CIJP-CIE CRISE: RISQUE ET OPPORTUNITÉ Bulletin 49 Un soir, un voleur est entré dans la cabane et ila découvert qu'il n'y avait rien à voler. À ce moment-là Ryokan est venu se promener et le surprit. “Il n’est pas possible que tu ais cheminé tant pour me visiter et que tu partes avec les mains vides. Fais-moi une faveur, prends mes habits comme cadeau. Le voleur restât perplexe, mais il a pris les vêtements et a couru. Ryokan s’assis nu et regarda la lune. “Pauvre homme, il murmura. Je voudrais pouvoir lui donner cette merveilleuse lune” Commençons par le plus élémentaire, qu’est-ce qu’une crise? Ne reste pas dans le “savoir” mais plutôt en comment Il t’“affecte” personelle -ment. o Crise, le mot semble simple, mais c’est un concept plein de nuances. o Crise est quelque chose qui se brise et pour cela il doit être analysé. o Crise est un changement soudain ou une modification importante dans le développement de quelque événement. o Crise est aussi une situation compliquée ou de pénurie. D'une part, dans un mélange de réalisme et d’optimisme, la crise se réfère à risque et à opportunité. Ceux que nous pourrions appeler villageois globaux sommes installés depuis des années dans la crise la plus grave depuis la récession de 1929, depuis 2007, an des premiers sursauts des hypothèques ‘ordure’ et depuis 2008, lorsque les escroqueries financières aux États-Unis et la conséquente chaîne des faillites et l'effondrement de la Bourse. Nous ne devons pas oublier: les effets de la crise sont asymétriques. Pas tous ne souffrent de la même manière les conséquences de la crise, et ceci résulte aujourd’hui si évident qu'il semble inutile de le souligner. Cependant, il est un aspect qu’on oublie facilement, même on pourrait penser qu’on l’oublie avec intention à l’heure d’analyser les effets de la crise et proposer des solutions. Bien que nous sommes en train de sortir lentement d'une «grande récession», il est évident que les problèmes structurels de fond qui nous ont enfoncés continuent ici: nous sommes confrontés à un système économique, encore avec peu de réglementation, baisse des salaires, déséquilibre entre des pays débiteurs et les autres avec excédent en matière de commerce. Si la crise nous a enseigné quelque chose, c'est que nous avons besoin d'un nouveau cadre de politique économique. Bien qu'aucun paquet de mesures ne constitue une panacée, nous avons besoin d’un nouveau pragmatisme économique qui fasse de l'emploi l'axe des décisions politiques. 1 Une focalisation de la politique centrée sur l'emploi, en plus d’être une idée de mobilisation est l’unique manière effective de revenir à la voie du développement durable. Tant dans ses effets comme dans ses causes, la crise est globale. Les solutions adoptées par les États nationaux sont, pour cela, moins effectives que les mesures internationales coordonnées. Mais la condition préalable pour une action significative est l'accord sur les priorités conjointes. C’est clair que les points de départ et les possibilités d’action varient d'un pays à l'autre, selon leurs circonstances économiques et politiques. Voici quatre tâches centrales: a) assurer le plein emploi et une évolution de la rémunération en relation avec l'évolution de la productivité; b) assurer des perspectives de futur, possibilités de capacitation et d'emploi pour les jeunes; c) surmonter les types d'emploi précaires et informels, en particulier à partir d'un salaire minimum garanti et une sécurité sociale universelle, et d) garantir les droits de protection des travailleurs/travailleuses. La crise: une opportunité Les expériences de souffrance enferment la possibilité d'apprendre, de comprendre ce qui s'est passé, de saisir ce qui est fondamentale; discerner qu’est-ce qui a produit cette souffrance et la façon de l’affronter; comment surgir dès la douleur pour nous réconcilier avec les autres et avec nous-mêmes et éviter de reproduire des erreurs dans le future. Et dans ce sens, la crise a supposé une opportunité. Une société qui voit comment les inégalités augmentent et comment ils s’affaiblissent les politiques qui garantissent que nous assumions collectivement les risques individuelles n’est pas en train de sortir de la crise, ou le fait en s’oubliant définitivement de plus faibles, ce qui lui enlève valeur morale et essence démocratique. Nous sortirons de la crise seulement: si nous sommes en mesure de comprendre que l'économie ou est pour les personnes ou elle est injuste et d'exclusion, comme le pape Francisco a signalé. si nous sommes capables de comprendre que nous ne serons pas une société´ véritablement démocratique si la politique n'est pas en mesure de gouverner les marchés et sur tout. si elle ne s’occupe pas des personnes en particulier de celles qui plus souffrent. le plus de souffrances. Sinon, nous allons améliorer nos statistiques, nous échappons à ces symptômes superficiels qui indiquent l'existence de problèmes plus profonds; mais nous tournerons les dos à un modèle de société qui, en plus que possible, reflète une société profondément éthique. Et pire encore nous tournerons les dos aux victimes de la crise. "Il est encore sombre en notre monde. Beaucoup de personnes et de groupes restent dans obscurité; pour eux, la vie n'a pas de sens ... mais l'aube est imminente. L'Esprit, comme l'eau d’une source, jaillit secrètement et génère la vie arrosant les racines les plus profondes "ADV nº 1 2 RÉFLEXION: BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE EST. LA TERRE EST MALADE, COOMENT C’EST POSSIBLE TANT D’AVEUGLETÉ? REJOUISSSONS-NOUS DE LA CRISE ACTUELLE PARCE QU’ELLE COMPORTE UNE DESTRUCTION PROGRESSIVE DU SYSTÈME CAPITALISTE NEOLIBERAL. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE TERMINE AVEC L’ACTUEL MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT SOCIOCENTRIQUE OCCIDENTAL. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE FAIT MODIFIER CES CHIFFRES EN FAVEUR DES PLUS FAIBLES. DES CHIFFRES QUI CACHENT DES VISAGES HUMAINS. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI D’ELLE NAÎT UN MONDE PLUS JUSTE ET HUMAIN. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE FINIT AVEC LA SPECULATION ALIMENTAIRE. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE APPORTE LA REALISATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE NON ACCOMPLIS BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE TERMINE AVEC LA PAUVRETÉ DES APPAUVRIS. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE TERMINE AVEC LE «NOUVEAUX» PAUVRES, NÉS DE LA CRISE. BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI D’ELLE SURGIT LA GUÉRISON DE LA TERRE, MALADE AUJOURD'HUI BIENVENUE SOIT LA CRISE ACTUELLE SI ELLE NOUS AMENE A NOUS COMPROMETTRE DANS LA LUTTE POUR UNE NOUVELLE SOCIETE QUELS SONT LES PRINCIPAUX OBSTACLES POUR BARRER LA ROUTE POUR L'ESPÉRANCE? IL Y A DE PLACE POUR L’ESPÉRANCE. IL Y A LA PLACE POUR L'OPTIMISME PARCE QU’IL Y A DES SIGNES DE QUE LE VENT DU FUTUR COMMENCE À SOUFFLER. Action: Notre suite de Jésus dans le thème qui nous occupe nous conduit à vivre ce que nous vous proposons ci-dessous? 1. La destination commune des biens de la terre passe nettement au-dessus de leur assignation privée, qui est seulement un moyen de réaliser cela. 2. Tout ce qu’il nous reste, une fois accomplis avec succès nos besoins, n’est pas déjà nôtre, mais il appartient aux pauvres. 3. Il est impératif de vivre ce que l’appelée «civilisation de la pauvreté» (I. Ellacuría) implique ou peut-être mieux dit, une civilisation et une culture de la sobriété partagée. 3