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Paré à Innover
CULTIVONS L'ÉTINCELLE
Initiatives &
Partenariats
Aeronet
2
Europe
Actimar surveille
l’océan
4
Paré à Innover
#31 Mai-Juin 2007
JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
Kaïdoz Plaisance
invente le voilier
monospace décapotable
Jean-André Hébel /
INTERVIEW
3
Architecte et plaisancier, il a conjugué ses deux passions
pour créer un bateau esthétique, élégant, agréable à utiliser,
simple à naviguer et à entretenir : Jean-Louis Berthomieu a
inventé le Kaïdoz 31, « le premier voilier monospace décapotable »,
un bateau adapté à une majorité de plaisanciers qui sortent à la
journée et veulent « vivre la mer autrement » en se faisant plaisir
sans se compliquer la vie. // Suite p.3
Entre biologie et informatique,
KORILOG simplifie le dialogue.
Le Chiffre
41
c’est le nombre de
manifestations organisées
en Bretagne du
25 au 29 juin 2007
lors de la 1e Semaine
de l’innovation
(voir aussi en p. 4).
O
n recense actuellement plus
de 60 millions de séquences
d’ADN et plus de 3,2 millions
de séquences de protéine,
provenant de 205 000 espèces... Des
chiffres qui vous donnent le vertige ?
Ils en donnent aussi aux biologistes
chargés de transformer cette
information brute en données à très
haute valeur ajoutée, et « invités »
à réduire les coûts faramineux des
longues expériences en labo. Korilog
a la solution : cette société, créée en
février, réalise et distribue des logiciels
qui permettent la compilation d’une
très grande quantité d’informations
complexes et leur présentation
sous une forme simple, claire et
rapidement exploitable. Recherche
médicale,
agroalimentaire,
cosmétique, le marché est vaste.
Pour tester ses produits, Patrick
Durand, créateur de Korilog, en a
mis une version simplifiée en ligne,
accessible gratuitement, pendant
quelques semaines. Les retours sont
élogieux : « une des originalités de
ces logiciels, c’est qu’ils peuvent être
utilisés par des biologistes, c’est-à-dire
des non spécialistes de l’informatique,
rebutés jusqu’alors par la complexité
des programmes, » explique-til. Korilog propose un catalogue de
logiciels prêts à l’emploi, et des
services de développement à façon
pour permettre au client d’exploiter
ses propres données. Chercheur en
bioinformatique, ingénieur agronome
et titulaire d’un doctorat en biophysique
moléculaire, Patrick Durand s’investit
dans la recherche pour faire sans cesse
évoluer ses produits, une démarche
vitale face à la concurrence. Il espère
embaucher dans quelques mois deux
ingénieurs en bioinformatique pour
assurer le développement de Korilog.
Korilog bénéficie de l’appui de la
technopole du Pays de Vannes et de
l’accompagnement du CRITT Santé
Bretagne.
Patrick Durand
KORILOG
06 25 29 13 28
[email protected]
www.korilog.com
L'actualité de l'innovation mise à jour quotidiennement sur www.bretagne-innovation.fr
Paré à Innover
VONS L'ÉTINCELLE
2 Paré à Innover
JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
Bref
////////////////////////////////////////////////
Création de la société
Hémarina S.A.
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A partir de l’hémoglobine d’un ver marin,
Hémarina (cf PAI 27), installée à Morlaix,
développe un transporteur d’oxygène
comme agent thérapeutique.
Les applications thérapeutiques
potentielles sont nombreuses,
lui permettant d’avoir un plan de
développement à court, moyen et long
terme comme le développement de
solutions pour la préservation d’organes
en attente de transplantation, les maladies
ischémiques, ou le développement d’un
substitut sanguin. Hémarina souhaite
réaliser un premier tour de table de
5 M€ afin d’atteindre la phase clinique et
commencer la commercialisation sur sa
première application.
La société Hémarina a reçu le soutien
dans sa création du CRITT Santé Bretagne,
d’Emergys et de Bretagne Innovation.
Franck Zal
HEMARINA SA
02 98 29 23 09
[email protected]
////////////////////////////////////////////////
6e rencontre
technologique « Mobilité,
objets communicants,
haut débit »
Appel à communications
////////////////////////////////////////////////
Les technopôles de Brest et de Quimper et
leurs partenaires Jessica France et l’AFEIT
organisent une rencontre technologique
sur les objets communicants le
22 novembre 2007 à Brest.
Les présentations retenues permettront de
constituer les ateliers de cette journée.
Liste des thèmes proposés (non exhaustive) :
pilotage vocal ; objets autonomes pour
mesurer et renseigner (drones) ; pour le
multimédia ; pour les applications maritimes civiles et militaires ; pour les secteurs
des transports – logistique, de la santé, de
la banque – assurances.
Retour des résumés pour le 15 juin à
[email protected]
Retour des contributions le 26 octobre.
Murièle Couchevellou
Technopôle Brest-Iroise
02 98 05 07 01
[email protected]
////////////////////////////////////////////////
De l’efficacité
du dispositif
////////////////////////////////////////////////
Bretagne Innovation a lancé courant 2006
une enquête auprès de plus 6500 entreprises pour évaluer leur perception du
dispositif de soutien à l’innovation.
Les PME / TPE interrogées étaient en
grande majorité sensibilisées à l’innovation
puisque 84,5 % avaient réalisé des projets
d’innovation au cours des trois dernières
années dont 63,5 % en collaboration
avec d’autres entreprises, des centres de
recherche ou des centres techniques.
Quel a été l’impact de ces innovations ?
Créer des emplois dans la moitié des cas,
augmenter (+25 % en moyenne) le chiffre
d’affaires dans plus de 60 % des cas.
Mais avant tout, l’innovation a permis aux
entreprises de pénétrer de nouveaux
marchés (67 %) et d’augmenter ou de
maintenir leurs parts de marché (51 %).
55% des entreprises répondantes avaient
bénéficié d’un appui via une ou plusieurs
structures de soutien à l’innovation : un
soutien primordial pour 28% d’entre elles,
un coup de pouce pour 52% d’entre elles.
80% des entreprises sont satisfaites ou très
satisfaites de cet appui. Elles saluent tout
particulièrement le professionnalisme et la
réactivité de leurs interlocuteurs.
Après cette enquête, sous forme de questionnaire, 81 entreprises ont accepté de
répondre à une enquête plus approfondie
en entretien individuel.
D’autres résultats à venir, donc !
Sylvie Huguet
Bretagne Innovation
02 99 67 42 00
[email protected]
Initiatives & Partenariats
Aéronet,
une entreprise cosmopolite
en centre Bretagne.
Etre positionnées sur une activité de haute technologie, tisser des réseaux à l’échelle internationale,
s’interroger sur la propriété industrielle... bref, innover au quotidien n’est ni réservé aux grandes
entreprises, ni à celles installées dans ou près des grandes villes.
Rencontre avec Olivier Brient, directeur de la production chez Miloco et Aéronet, deux sociétés
spécialisées dans la conception et la production de matériels de fret aérien, et installées à... Glomel (22)
en plein cœur de la Bretagne.
S
ituée à quelques kilomètres du
lac de Guerlédan, l’entreprise
Miloco, créée en 1986 par Michel
et Louis Coatmellec (père et fils)
est rejointe peu après par le deuxième fils
Dominique. Cette chaudronnerie conçoit et
fabrique des remorques, des quais et bien
d’autres types d’aménagements pour le
secteur de l’aéronautique mais aussi pour
les secteurs de l’industrie : « C’est ce qu’on
appelle dans notre jargon les GSE, Ground
system equipments*, des produits fabriqués
à base d’acier destinés à transporter et
stocker du fret aérien. Pour donner un ordre
de grandeur de notre capacité de production,
65 % du matériel qui roule sur les pistes
de l’aéroport Charles de Gaules provient
de Miloco », déclare Olivier Brient. Après
quelques années, l’entreprise est bien
reconnue dans le monde de l’aéronautique
et de la défense nationale où elle poursuit
son développement en fabriquant des
équipements aéronautiques embarqués à
base d’aluminium tels que des conteneurs
et des palettes.
Une activité qui se diversifie...
Douze ans après sa création, Miloco
compte une petite dizaine de salariés. A
partir de 1998, elle diversifie encore son
activité en créant, sous le nom d’Aéronet,
une nouvelle gamme de produits textiles
hautement techniques – des filets de
fret aérien – qui complémente l’offre
de Miloco : « Nous avons beaucoup
planché en interne sur la conception de
ces produits car la partie textile n’était
pas du tout notre métier », se souvient
Olivier Brient. Tous ces produits doivent
être capables de répondre à des normes
extrêmement exigeantes. Depuis 1993
pour les équipements aluminium,
et 1999 pour les filets, l’entreprise
dispose d’agréments de production et
d’entretien délivrés par l’aviation civile :
« Deux agréments qui nous permettent
non seulement de produire des matériels
certifiés embarqués, mais également
d’en assurer l’entretien », précise Olivier
Brient. Aujourd’hui leader français dans
ce domaine et numéro deux au niveau
mondial, Aéronet se définit comme
une entreprise cosmopolite : « Nos
clients sont des compagnies aériennes
de tous les pays, 90 % de notre chiffre
d’affaires se fait à l’export. L’engineering
et le développement se fait à Glomel, notre
atelier de production de filets se trouve en
Chine, notre directeur commercial est en
Allemagne et des agences sont implantées
partout dans le monde », explique le
directeur de production.
Un savoir-faire qui se protège...
En 2004, l’équipe d’Aeronet et de Miloco,
déjà sensibilisée à la protection de
l’innovation, reçoit la visite de Thierry
Lucas, ingénieur à l’INPI (cf portrait) qui
lui propose un pré diagnostic propriété
industrielle pour chacune des deux
entreprises. Pour le dirigeant c’est alors
l’opportunité de mettre à plat l’ensemble
de ses activités, de présenter ses nouveaux
projets, de soulever les problèmes et de
regarder ce que font ses concurrents.
Pour une PME qui a peu de temps et peu
de moyens à consacrer à la veille
et à la Recherche et développement,
ce pré diagnostic gratuit permet
de défricher un peu le terrain :
« Nous avons beaucoup de projets dans
les cartons mais il nous manque le
temps pour les mettre en oeuvre. Avec
l’accompagnement propriété industrielle
dont nous avons bénéficié, nous savons
à présent ce que nous pouvons faire et
comment nous pouvons le faire.. On
connaît les outils existants et le jour
Olivier Brient
MILOCO / AÉRONET
02 96 57 70 70 / 02 96 57 44 40
[email protected]
où nous en aurons besoin, nous saurons
comment travailler », conclut Olivier Brient.
Suite au pré diagnostic propriété
industrielle, un brevet a été déposé en 2005
par l’entreprise Miloco et des recherches
d’antériorité ont été menées pour un
nouveau projet de l’entreprise Aéronet.
De nouveaux réflexes, mais
surtout une nouvelle stratégie
si l’on veut, comme Olivier
Brient, garder une « longueur
d’avance » !
* moyens au sol pour le fret aérien.
PORTRAIT
Thierry Lucas,
Lucas ingénieur à l’Inpi
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
///////////////
Thierry Lucas est, depuis 1998, ingénieur à la délégation régionale
de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) à Rennes et
responsable du Centre INPI de Laval. Auprès de Vincent Carré, délégué
régional, et Nicole Guillemot, Thierry Lucas est « une référence »
Propriété industrielle pour la Bretagne. Sa passion est de suivre les
multiples projets innovants qui lui sont soumis. Et question diversité
justement, il peut se réjouir car les clients de l’INPI appartiennent
à tous les secteurs de l’économie : « Nous recevons aussi bien des
industriels, que des porteurs de projets, des chercheurs, des créateurs
d’entreprises, des designers ou même des artistes. »
», précise Thierry Lucas.
Lorsqu’on pense P.I. (propriété industrielle) dans les domaines techniques, on pense le plus souvent
« brevet ». Pour Thierry Lucas, dans ces domaines, c’est en effet un outil très efficace si l’entreprise
veut dissuader ses concurrents et “placer les cartes maîtresses dans son jeu“ être la première à : «
Se poser la question de la P.I., c’est surveiller ses concurrents et les pratiques dans son domaine. », déclare
Thierry Lucas.
Les choses bougent dans des secteurs d’activités qui, jusqu’à récemment, opéraient plutôt dans la
culture du secret. Certaines entreprises de l’agroalimentaire par exemple commencent à poser leurs
jalons et à se servir de cette “arme de dissuasion“, sachant qu’on peut parfaitement « mixer brevet
et secret » ajoute Thierry Lucas. « Quand un industriel vient présenter son projet technique, nous en
discutons avec lui et nous faisons des recherches d’antériorité. Cette démarche permet de vérifier que la
même technique n’est pas déjà dans le domaine public voire pire, déjà protégée par des tiers. A l’INPI, le chef
d’entreprise bénéficie d’un accompagnement portant sur les aspects techniques de son projet mais aussi
sur les aspects juridiques. », indique Thierry Lucas.
Mais la propriété intellectuelle ne se limite pas aux brevets qui représentent 40 % de l’activité de la
délégation régionale. « Pour 60 % des consultations, il s’agit de problèmes de signes distinctifs (marques,
dénominations sociales, noms commerciaux, enseignes), de dessins et modèles, voire de droits d’auteur.
Par exemple, lorsqu’une entreprise choisit, sans le savoir, une marque ou un nom commercial d’une
entreprise exerçant dans le même domaine, et qu’elle développe ses produits ou outils de communication,
elle peut se voir rapidement contrainte à changer de nom et à détruire les produits marqués, ses
plaquettes....», souligne Thierry Lucas.
Aujourd’hui, tous les acteurs industriels (n’ayant pas déposé de brevet au cours des 5 dernières
années) peuvent bénéficier gratuitement d’un pré diagnostic propriété industrielle. Alors pourquoi
s’en passer ? En 2006 en Bretagne, les PRDT*
“1er brevet“ ou “Propriété Industrielle“ont par
ailleurs progressé de 45 % !
Thierry Lucas
Avec une double compétence technique et juridique,
INPI
et avec son enthousiasme, Thierry Lucas a toutes
02 99 38 19 62
les cartes en main pour accompagner efficacement
les entreprises dans leurs démarches de protection
[email protected]
de leur patrimoine “propriété industrielle“.
* Prestation régionale de développement technologique
Actualités de l'Innovation
Kaïdoz Plaisance
Paré à Innover
revonnI à éraP
CULTIVONS L'ÉTINCELLE
revoànn
I à éraP 3
Paré
Innover
JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
E N G AT E R B N E N O I TA V O N N I ' L E D L A N R U O J
invente le voilier monospace décapotable
Kaïdoz 31 est innovant dans de nombreux domaines, de la conception à la fabrication. Pour que naisse
cette nouvelle génération de voiliers, Jean-Louis Berthomieu et son associée Emmanuelle Beauchard
ont créé Kaïdoz Concept et Kaïdoz Plaisance. Ils se sont associés à des professionnels aguerris – la
carène est signée groupe Fauroux -, ont opté pour des matériaux de grande qualité, ont sous-traité
à des PME performantes et audacieuses. Et ça paie : le Kaïdoz 31 est revenu de son premier Salon
nautique, en automne dernier, avec des commandes fermes. Le premier bateau de
série sortira mi-juin.
> Equipe Kaïdoz Plaisance
Rencontre en Morbihan avec Jean-André Hébel, chef de projet
de Kaïdoz Plaisance
Paré à Innover : Des voiliers, il en sort
régulièrement des chantiers navals.
Kaïdoz 31 est-il vraiment différent ?
Jean-André Hébel : Sans conteste.
C’est un bateau qui permet d’aborder
autrement la navigation. Ses volumes
sont inversés : quand un voilier classique
propose 2/3 de volume couvert et 1/3
de pont, Kaïdoz offre 14m2 de cockpit
et une cellule de vie intérieure réduite.
Huit personnes peuvent profiter des
canapés confortables, cuisiner et
déjeuner à l’air libre grâce à un meuble
central fonctionnel qui regroupe aussi le
matériel de navigation, se faire bronzer
ou s’abriter d’un grain sous un cocon
gonflable modulable qu’on active très
rapidement. Le D boat peut ainsi se
transformer en bateau de croisière.
Léger, il prend rapidement de la
vitesse avec peu de voiles. Toutes
les manœuvres sont facilitées.
Il est aussi différent parce que son
concepteur est un architecte en
bâtiment, spécialisé dans les structures
modulaires et assemblées. Les pièces
du bateau ne sont donc pas moulées,
comme sur les autres, mais assemblées :
il ne faut qu’une personne et une semaine
pour le monter. Toutes les pièces sont
indépendantes : si une d’elles lâche, il
n’y a pas de réaction en chaîne, il suffit
juste de la changer. Il n’y a pas de trou
dans le bateau, 80% de l’accastillage
se trouve sur les côtés, ce qui évite les
infiltrations. La maintenance du Kaïdoz
31 en est simplifiée.
PAI : Pourquoi avoir sous-traité à
des PME ? Vous auriez pu, comme de
nombreux chantiers navals, fabriquer
Kaïdoz 31 de A à Z...
J.-A. H. : On aurait pu, en effet, mais
on a estimé qu’on ne pouvait pas être
excellents dans tous les secteurs. On a
préféré faire appel à une petite dizaine
de PME, toutes spécialisées dans un
domaine pointu. On coordonne les soustraitants, on récupère les produits finis
ou semi finis, et on les assemble. Cela
nous permet d’obtenir des pièces d’une
qualité irréprochable, d’avoir beaucoup
de flexibilité car ces PME sont réactives,
de profiter de leurs recherches, de leurs
innovations, des propositions qu’elles
peuvent nous faire pour améliorer une
pièce. On peut ainsi, dès la conception
d’un produit, intégrer son procédé
de fabrication, en prévoir le coût et
l’optimiser pour réduire ce dernier.
une technologie appliquée au BTP
Bruno Wirtz - chercheur au Laboratoire
de Mathématiques de l’Université de
Bretagne Occidentale - a développé
un procédé permettant d’améliorer la
détection d’objets magnétiques enfouis
ou immergés. Bretagne Valorisation®
accompagne le transfert de cette
technologie brevetée, notamment vers le
secteur des Bâtiments et travaux publics
(BTP).
Avec cet outil, baptisé Magsalia®, les
entreprises disposent d’une solution
économiquement raisonnable, et facile
à mettre en œuvre. L’innovation permet
une simplification et une accélération des
phases exploratoires tout en bénéficiant
d’une tomographie en 3D.
La méthode de calcul utilisée permet
d’obtenir des précisions dans la détection
d’objets enfouis jusqu’à 20 mètres. A
partir d’un relevé ou d’un gradient vertical
de champ magnétique, elle peut localiser
l’objet magnétique de manière précise, et
donner des indications clés sur sa taille et
sa nature.
De nombreux secteurs sont concernés :
l’archéologie préventive pour le BTP,
la Défense pour géolocaliser les zones
terrestres et sous-marines minées.
Magsalia® permet aussi bien d’affiner
la localisation des pollutions sur sites
PAI : Les prochaines semaines vont être
importantes pour vous...
J.-A. H. : Oui, car nous allons sortir notre
premier Kaïdoz 31 de série. Cinq bateaux
sont déjà vendus à des distributeurs. Nos
objectifs ? La sortie d’un exemplaire par
mois au départ, puis de deux par mois,
la vente à l’exportation et le 41 pieds l’an
prochain. Nous allons aussi emménager
prochainement dans un chantier
actuellement en construction à SaintPhilibert, à quelques dizaines de mètres
du chantier Technologie Marine de Charlie
Capelle qui nous accueille aujourd’hui.
Jean-André Hébel
Kaïdoz Plaisance
02 51 88 97 01
[email protected]
www.kaïdoz.com
Innovation
sociale :
L’UBO développe
BTP et linguistique
Vincent Lamande
Bretagne Valorisation®,
antenne de Brest
02 98 01 80 35
[email protected]
industriels que de caractériser des sols
agricoles. Elle a déjà fait ses preuves dans
la détection d’épaves sous-marines et de
zones minières.
ELLECNITÉ'L SN
Une doctorante brestoise, Cécile Medina,
a signé une Convention industrielle de
formation par la recherche (CIFRE) avec
Vinci, leader français et major mondial du
secteur des Bâtiments et travaux publics.
Elle étudie le « français parlé sur les
chantiers » où la main-d’œuvre étrangère
est souvent importante. Cette jeune
chercheuse du laboratoire de recherche
en Linguistique appliquée de l’Université
de Bretagne Occidentale prépare une
thèse afin d’endiguer les problèmes de
communication sur les chantiers. Souvent
sources d’erreurs et d’accidents du travail,
ils pénalisent la productivité de l’entreprise
et génèrent d’importants coûts sociaux.
Cette expérience terrain alimentera en
retour son sujet de recherche.
Les CIFRE permettent aux entreprises
d’innover en sciences, mais aussi dans les
domaines littéraires et des humanités.
Vincent Lamande
Bretagne Valorisation®,
antenne de Brest
02 98 01 80 35
[email protected]
Paré à Innover
VONS L'ÉTINCELLE
4 Paré à Innover
JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE
Agenda
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Rencontre du club optique
et micro-ondes
le 11 juin 2007
À Lannion, la journée annuelle du club
optique et micro-ondes organisée par
la Société française d’optique (SFO) se
tiendra à l’ENSSAT en partenariat avec
l’ADIT. L’occasion pour les laboratoires
de recherche, les plate-formes et
les entreprises de la technopole de
présenter à un public national ciblé
leurs savoir-faire et compétences.
Plus d’infos :
Agnès Roumiguière – ADIT
02 96 05 82 58
[email protected]
+
////////////////////////////////////////////////
Créatronic
du 12 au 14 juin 2007
À Angers, la 2e édition du salon des
concepteurs de produits et matériels
intégrant de l’électronique se tiendra
au parc des expositions. Créatronic
privilégie les savoir-faire à dominante
électronique mais est également destiné
aux bureaux d’études à dominante plus
électromécanique (machines spéciales)
et bien sûr à tous les services qui
accompagnent la création tels que
le design, les essais et mesures, les
conseils en brevets.
Plus d’infos : www.saloncreatronic.com
+
////////////////////////////////////////////////
L’entreprise et les appels
d’offres électroniques
le 21 juin 2007
À Morlaix, cette formation, organisée
par Un monde d’avance, le pôle régional
de diffusion des technologies de
l’information et de la communication,
est destinée aux entreprises
soumissionnant à des marchés publics
par internet.
Elle vise à faire le point sur les
nouvelles règles de dématérialisation
des marchés publics, leurs modalités de
réponse en ligne, leurs incidences sur le
fonctionnement de l’entreprise...
Béatrice Decroux
Un monde d’avance
02 98 62 39 39
[email protected]
+
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Les étés TIC de Bretagne
du 4 au 6 juillet 2007
Organisée par la Région Bretagne, la 1ère
édition « Les Etés TIC de Bretagne »
aura lieu à Rennes, avec 3 jours de
rencontres et d’échanges autour
des usages d’Internet et du Web 2.0,
pour les entreprises, le monde de la
recherche, les réseaux sociaux et les
citoyens.
Le programme de ces journées
s’appuiera sur 3 volets thématiques :
économie et technologies du Web 2.0,
pratiques collaboratives et travail en
réseau, laboratoire francophone des
usages.
Contact : Patrick COSQUER
02 99 84 85 00
[email protected]
+
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Directeur de Publication : James Leighton
Rédaction : Chrystèle Guy, Nathalie Liva, Béatrice
Ercksen
Création et réalisation : autrement multidesign
Impression : CPS
ISSN : 1624-8589 • Tirage 6500 ex
Avec le soutien du Conseil Régional de Bretagne
et d’OSEO Innovation
BRETAGNE INNOVATION
18 place de la gare / CS 26927 / 35069 Rennes Cx
Tél 02 99 67 42 00 / Fax 02 99 67 60 22
[email protected]
Europe
Actimarsurveille l’océan
D
écrire l’évolution du milieu
marin, cartographier une
pollution ou prédire sa dérive
sont
autant
d’exemples
d’applications des activités d’Actimar, une
toute jeune PME basée à Brest : Née
d’une fusion entre Avelmor et Optimer
en 2004, cette entreprise possède des
compétences dans plusieurs domaines
très spécifiques qui concourent tous à une
meilleure connaissance de l’environnement
océanique. Océanographie opérationnelle,
analyse et modélisation météo-océanique,
télédétection haute résolution... l’état de la
mer, du vent, de la marée et des courants
marins n’ont plus de secret pour cette
équipe formée d’une vingtaine de docteurs
et ingénieurs.
Dotée de compétences très pointues,
Actimar a été sollicitée en 2005 pour intégrer
le projet HAWKEYE. Financé dans le cadre
du 6e PCRD (cf. ci-dessous), ce projet de
type STREP vise à optimiser et à développer
l’utilisation de « technologies d’imagerie
hyperspectrale infra-rouge thermique »
pour la surveillance d’activités clandestines
d’armement. Mené en partenariat avec
des entreprises et des laboratoires belges,
italiens et anglais, le projet se terminera
en 2008. « Les premiers résultats sont assez
satisfaisants et en phase avec les objectifs fixés
initialement. », déclare Marc Lennon, salarié
d’Actimar et docteur en télédétection. Le
projet, dont les applications premières sont
militaires, prévoit également une valorisation
des résultats via des applications civiles.
« Après ce 1er projet, nous avons décidé de
monter, en tant que coordinateur cette fois,
un nouveau
dossier. L’équipe,
avec l’aide d’un
consultant, a
donc planché
sur un projet nous
permettant de valoriser à plus court terme
nos investissements R&D. » explique Marc
Lennon. Ce dernier qui n’a pas été retenu
dans le cadre du 6e PRCD, pourrait être de
nouveau soumis dans le cadre du 7e PCRD
qui offre des possibilités de participation
plus souples pour les PME.
Marc Lennon
Actimar
02 98 44 29 63
[email protected]
Jean-Guillaume Le Roux
Bretagne Innovation
02 99 67 42 00
[email protected]
7e PCRD (2007-2013) : des opportunités
de développement pour les pme
L
a 7e édition du PCRD, Programme
Cadre
de
Recherche
et
Développement, est lancée depuis
quelques mois. Ce programme
constitue le principal outil de financement
de la recherche et de l’innovation de la
Commission Européenne.
Petit rappel sur les projets financés : pour
la plupart, ils doivent être collaboratifs
c’est-à-dire impliquer un minimum de
trois partenaires (entreprises, centres
de recherche etc.) issus de trois états
différents (Etats membres de l’Union ou
pays associés). Le PCRD, d’un budget global
de 50 Milliards d’euros, consacre 15% des
financements aux PME, soit l’équivalent d’1
milliard d’euros par an.
Pourquoi y participer ?
Conquérir de nouveaux marchés, se
constituer un réseau de partenaires à
l’échelle européenne, acquérir de nouvelles
compétences et bien sûr bénéficier du
cofinancement communautaire... sont les
arguments les plus fréquemment cités par
les PME qui ont déjà participé. En outre,
parmi les PME bretonnes partenaires ou
chefs de file de projets européens, 90%
sont prêtes à renouveler l’expérience et
46% ont moins de 10 salariés*.
Quoi de neuf dans le 7e PRCD ?
Par rapport au 6e PCRD, plusieurs
nouvelles dispositions ont été mises en
œuvre pour faciliter la participation des
PME, et notamment :
•le financement à 75% des activités de
Recherche et Développement des PME (au
lieu de 50% dans le 6e),
•la suppression de la garantie bancaire qui
était requise dans le 6e PRCD.
Où trouver de l’aide en Bretagne ?
L’action « Objectif Europe »*, portée
par Bretagne Innovation, permet aux
entreprises qui souhaitent se lancer
dans l’aventure européenne, de se faire
accompagner pour intégrer ou monter un
projet. Objectif Europe vous propose :
•une information personnalisée sur les
dispositifs du PCRD,
•des formations au montage et à la gestion
de projet,
•un diagnostic, réalisé par un consultant
privé et subventionné à 70%, pour
aider les entreprises à se positionner à
l’international,
•un accompagnement au montage de
projets européens.
Au Pôle Cristal
Depuis le 2 avril, Frédéric
Bazantay a pris la direction du
Pôle Cristal de Dinan, centre
technologique spécialisé
dans le froid industriel et la
climatisation. Ingénieur du
CESI et diplômé de l’IFFI,
il sera chargé de mettre
en oeuvre la stratégie du
Pôle Cristal, basée sur un partenariat fort avec
les équipementiers et les utilisateurs du froid,
les collectivités territoriales et les associations
professionnelles.
Frédéric Bazantay - 02 96 87 14 15
[email protected]
+
À l’INPI Bretagne
Vincent Carré succède à
René Leblanc à la tête de la
délégation de l’INPI Bretagne.
Après un parcours qui l’a
conduit à l’île de la Réunion
pour le compte d’Oseo –
Anvar, à Lille pour le compte
de l’INPI puis au Maghreb et
au Proche et Moyen-Orient pour le compte de la
DGTPE et de l’INPI , Vincent Carré a rejoint l’équipe
de l’INPI basée à Cesson-Cevigné.
Vincent Carré – Inpi Bretagne
02 99 38 19 62 [email protected]
+
*L’action « Objectif Europe », soutenue par la Région
Bretagne et la DRIRE, est une initiative du réseau Noé.
* source : enquête Bretagne Innovation auprès des PMEPMI bretonnes (2005)
Concrétisez vos projets !
La Bretagne innove ! Démonstration avec la première édition de la
Semaine de l’innovation en Bretagne du 25 au 29 juin 2007.
> 41 manifestations sur les thématiques clés de l’innovation,
> 50 partenaires mobilisés,
> Des rendez-vous professionnels dans 19 villes bretonnes.
Programme, infos pratiques, inscriptions... Tout savoir sur la Semaine
de l’innovation en Bretagne :
≥ www.innovons.fr
La Semaine de l’innovation en Bretagne est une initiative des
structures bretonnes d’aide à l’innovation. Cette opération
est coordonnée par Bretagne Innovation, l’agence régionale
d’innovation avec le soutien du Conseil régional de Bretagne et
de l’Agence économique de Bretagne.
+
Du nouveau…
Bretagne Innovation - 18 Place de la Gare - 35000 Rennes Cedex
Tél. 02 99 67 42 00 - [email protected]
A l’Agence économique de
Bretagne
Le dernier conseil d’administration de l’Agence
économique de Bretagne a nommé François
Nicolas Sourdat au poste de délégué général.
Auparavant adjoint au directeur général des
services du Conseil régional de Bretagne, il avait
piloté l’élaboration de la stratégie régionale
de développement économique. Jean-Yves
LE DRIAN, président de Région, lui confie la
mission de consolider les acquis de la première
année de vie de l’agence et de développer
fortement son activité au service des filières et
de l’innovation dans l’économie bretonne.
Au CRITT Santé
Hélène
Le
Pocher,
pharmacien-biologiste
de formation, a rejoint
l’équipe du CRITT Santé
Bretagne courant avril.
Elle accompagnera les
projets
d’entreprises
dans les domaines de la
nutrition santé humaine, sécurité sanitaire et
médicaments.
Hélène Le Pocher – CRITT Santé Bretagne
02 23 23 45 25 [email protected]
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