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Paré à Innover CULTIVONS L'ÉTINCELLE Initiatives & Partenariats Aeronet 2 Europe Actimar surveille l’océan 4 Paré à Innover #31 Mai-Juin 2007 JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE Kaïdoz Plaisance invente le voilier monospace décapotable Jean-André Hébel / INTERVIEW 3 Architecte et plaisancier, il a conjugué ses deux passions pour créer un bateau esthétique, élégant, agréable à utiliser, simple à naviguer et à entretenir : Jean-Louis Berthomieu a inventé le Kaïdoz 31, « le premier voilier monospace décapotable », un bateau adapté à une majorité de plaisanciers qui sortent à la journée et veulent « vivre la mer autrement » en se faisant plaisir sans se compliquer la vie. // Suite p.3 Entre biologie et informatique, KORILOG simplifie le dialogue. Le Chiffre 41 c’est le nombre de manifestations organisées en Bretagne du 25 au 29 juin 2007 lors de la 1e Semaine de l’innovation (voir aussi en p. 4). O n recense actuellement plus de 60 millions de séquences d’ADN et plus de 3,2 millions de séquences de protéine, provenant de 205 000 espèces... Des chiffres qui vous donnent le vertige ? Ils en donnent aussi aux biologistes chargés de transformer cette information brute en données à très haute valeur ajoutée, et « invités » à réduire les coûts faramineux des longues expériences en labo. Korilog a la solution : cette société, créée en février, réalise et distribue des logiciels qui permettent la compilation d’une très grande quantité d’informations complexes et leur présentation sous une forme simple, claire et rapidement exploitable. Recherche médicale, agroalimentaire, cosmétique, le marché est vaste. Pour tester ses produits, Patrick Durand, créateur de Korilog, en a mis une version simplifiée en ligne, accessible gratuitement, pendant quelques semaines. Les retours sont élogieux : « une des originalités de ces logiciels, c’est qu’ils peuvent être utilisés par des biologistes, c’est-à-dire des non spécialistes de l’informatique, rebutés jusqu’alors par la complexité des programmes, » explique-til. Korilog propose un catalogue de logiciels prêts à l’emploi, et des services de développement à façon pour permettre au client d’exploiter ses propres données. Chercheur en bioinformatique, ingénieur agronome et titulaire d’un doctorat en biophysique moléculaire, Patrick Durand s’investit dans la recherche pour faire sans cesse évoluer ses produits, une démarche vitale face à la concurrence. Il espère embaucher dans quelques mois deux ingénieurs en bioinformatique pour assurer le développement de Korilog. Korilog bénéficie de l’appui de la technopole du Pays de Vannes et de l’accompagnement du CRITT Santé Bretagne. Patrick Durand KORILOG 06 25 29 13 28 [email protected] www.korilog.com L'actualité de l'innovation mise à jour quotidiennement sur www.bretagne-innovation.fr Paré à Innover VONS L'ÉTINCELLE 2 Paré à Innover JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE Bref //////////////////////////////////////////////// Création de la société Hémarina S.A. //////////////////////////////////////////////// A partir de l’hémoglobine d’un ver marin, Hémarina (cf PAI 27), installée à Morlaix, développe un transporteur d’oxygène comme agent thérapeutique. Les applications thérapeutiques potentielles sont nombreuses, lui permettant d’avoir un plan de développement à court, moyen et long terme comme le développement de solutions pour la préservation d’organes en attente de transplantation, les maladies ischémiques, ou le développement d’un substitut sanguin. Hémarina souhaite réaliser un premier tour de table de 5 M€ afin d’atteindre la phase clinique et commencer la commercialisation sur sa première application. La société Hémarina a reçu le soutien dans sa création du CRITT Santé Bretagne, d’Emergys et de Bretagne Innovation. Franck Zal HEMARINA SA 02 98 29 23 09 [email protected] //////////////////////////////////////////////// 6e rencontre technologique « Mobilité, objets communicants, haut débit » Appel à communications //////////////////////////////////////////////// Les technopôles de Brest et de Quimper et leurs partenaires Jessica France et l’AFEIT organisent une rencontre technologique sur les objets communicants le 22 novembre 2007 à Brest. Les présentations retenues permettront de constituer les ateliers de cette journée. Liste des thèmes proposés (non exhaustive) : pilotage vocal ; objets autonomes pour mesurer et renseigner (drones) ; pour le multimédia ; pour les applications maritimes civiles et militaires ; pour les secteurs des transports – logistique, de la santé, de la banque – assurances. Retour des résumés pour le 15 juin à [email protected] Retour des contributions le 26 octobre. Murièle Couchevellou Technopôle Brest-Iroise 02 98 05 07 01 [email protected] //////////////////////////////////////////////// De l’efficacité du dispositif //////////////////////////////////////////////// Bretagne Innovation a lancé courant 2006 une enquête auprès de plus 6500 entreprises pour évaluer leur perception du dispositif de soutien à l’innovation. Les PME / TPE interrogées étaient en grande majorité sensibilisées à l’innovation puisque 84,5 % avaient réalisé des projets d’innovation au cours des trois dernières années dont 63,5 % en collaboration avec d’autres entreprises, des centres de recherche ou des centres techniques. Quel a été l’impact de ces innovations ? Créer des emplois dans la moitié des cas, augmenter (+25 % en moyenne) le chiffre d’affaires dans plus de 60 % des cas. Mais avant tout, l’innovation a permis aux entreprises de pénétrer de nouveaux marchés (67 %) et d’augmenter ou de maintenir leurs parts de marché (51 %). 55% des entreprises répondantes avaient bénéficié d’un appui via une ou plusieurs structures de soutien à l’innovation : un soutien primordial pour 28% d’entre elles, un coup de pouce pour 52% d’entre elles. 80% des entreprises sont satisfaites ou très satisfaites de cet appui. Elles saluent tout particulièrement le professionnalisme et la réactivité de leurs interlocuteurs. Après cette enquête, sous forme de questionnaire, 81 entreprises ont accepté de répondre à une enquête plus approfondie en entretien individuel. D’autres résultats à venir, donc ! Sylvie Huguet Bretagne Innovation 02 99 67 42 00 [email protected] Initiatives & Partenariats Aéronet, une entreprise cosmopolite en centre Bretagne. Etre positionnées sur une activité de haute technologie, tisser des réseaux à l’échelle internationale, s’interroger sur la propriété industrielle... bref, innover au quotidien n’est ni réservé aux grandes entreprises, ni à celles installées dans ou près des grandes villes. Rencontre avec Olivier Brient, directeur de la production chez Miloco et Aéronet, deux sociétés spécialisées dans la conception et la production de matériels de fret aérien, et installées à... Glomel (22) en plein cœur de la Bretagne. S ituée à quelques kilomètres du lac de Guerlédan, l’entreprise Miloco, créée en 1986 par Michel et Louis Coatmellec (père et fils) est rejointe peu après par le deuxième fils Dominique. Cette chaudronnerie conçoit et fabrique des remorques, des quais et bien d’autres types d’aménagements pour le secteur de l’aéronautique mais aussi pour les secteurs de l’industrie : « C’est ce qu’on appelle dans notre jargon les GSE, Ground system equipments*, des produits fabriqués à base d’acier destinés à transporter et stocker du fret aérien. Pour donner un ordre de grandeur de notre capacité de production, 65 % du matériel qui roule sur les pistes de l’aéroport Charles de Gaules provient de Miloco », déclare Olivier Brient. Après quelques années, l’entreprise est bien reconnue dans le monde de l’aéronautique et de la défense nationale où elle poursuit son développement en fabriquant des équipements aéronautiques embarqués à base d’aluminium tels que des conteneurs et des palettes. Une activité qui se diversifie... Douze ans après sa création, Miloco compte une petite dizaine de salariés. A partir de 1998, elle diversifie encore son activité en créant, sous le nom d’Aéronet, une nouvelle gamme de produits textiles hautement techniques – des filets de fret aérien – qui complémente l’offre de Miloco : « Nous avons beaucoup planché en interne sur la conception de ces produits car la partie textile n’était pas du tout notre métier », se souvient Olivier Brient. Tous ces produits doivent être capables de répondre à des normes extrêmement exigeantes. Depuis 1993 pour les équipements aluminium, et 1999 pour les filets, l’entreprise dispose d’agréments de production et d’entretien délivrés par l’aviation civile : « Deux agréments qui nous permettent non seulement de produire des matériels certifiés embarqués, mais également d’en assurer l’entretien », précise Olivier Brient. Aujourd’hui leader français dans ce domaine et numéro deux au niveau mondial, Aéronet se définit comme une entreprise cosmopolite : « Nos clients sont des compagnies aériennes de tous les pays, 90 % de notre chiffre d’affaires se fait à l’export. L’engineering et le développement se fait à Glomel, notre atelier de production de filets se trouve en Chine, notre directeur commercial est en Allemagne et des agences sont implantées partout dans le monde », explique le directeur de production. Un savoir-faire qui se protège... En 2004, l’équipe d’Aeronet et de Miloco, déjà sensibilisée à la protection de l’innovation, reçoit la visite de Thierry Lucas, ingénieur à l’INPI (cf portrait) qui lui propose un pré diagnostic propriété industrielle pour chacune des deux entreprises. Pour le dirigeant c’est alors l’opportunité de mettre à plat l’ensemble de ses activités, de présenter ses nouveaux projets, de soulever les problèmes et de regarder ce que font ses concurrents. Pour une PME qui a peu de temps et peu de moyens à consacrer à la veille et à la Recherche et développement, ce pré diagnostic gratuit permet de défricher un peu le terrain : « Nous avons beaucoup de projets dans les cartons mais il nous manque le temps pour les mettre en oeuvre. Avec l’accompagnement propriété industrielle dont nous avons bénéficié, nous savons à présent ce que nous pouvons faire et comment nous pouvons le faire.. On connaît les outils existants et le jour Olivier Brient MILOCO / AÉRONET 02 96 57 70 70 / 02 96 57 44 40 [email protected] où nous en aurons besoin, nous saurons comment travailler », conclut Olivier Brient. Suite au pré diagnostic propriété industrielle, un brevet a été déposé en 2005 par l’entreprise Miloco et des recherches d’antériorité ont été menées pour un nouveau projet de l’entreprise Aéronet. De nouveaux réflexes, mais surtout une nouvelle stratégie si l’on veut, comme Olivier Brient, garder une « longueur d’avance » ! * moyens au sol pour le fret aérien. PORTRAIT Thierry Lucas, Lucas ingénieur à l’Inpi ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// /////////////// Thierry Lucas est, depuis 1998, ingénieur à la délégation régionale de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) à Rennes et responsable du Centre INPI de Laval. Auprès de Vincent Carré, délégué régional, et Nicole Guillemot, Thierry Lucas est « une référence » Propriété industrielle pour la Bretagne. Sa passion est de suivre les multiples projets innovants qui lui sont soumis. Et question diversité justement, il peut se réjouir car les clients de l’INPI appartiennent à tous les secteurs de l’économie : « Nous recevons aussi bien des industriels, que des porteurs de projets, des chercheurs, des créateurs d’entreprises, des designers ou même des artistes. » », précise Thierry Lucas. Lorsqu’on pense P.I. (propriété industrielle) dans les domaines techniques, on pense le plus souvent « brevet ». Pour Thierry Lucas, dans ces domaines, c’est en effet un outil très efficace si l’entreprise veut dissuader ses concurrents et “placer les cartes maîtresses dans son jeu“ être la première à : « Se poser la question de la P.I., c’est surveiller ses concurrents et les pratiques dans son domaine. », déclare Thierry Lucas. Les choses bougent dans des secteurs d’activités qui, jusqu’à récemment, opéraient plutôt dans la culture du secret. Certaines entreprises de l’agroalimentaire par exemple commencent à poser leurs jalons et à se servir de cette “arme de dissuasion“, sachant qu’on peut parfaitement « mixer brevet et secret » ajoute Thierry Lucas. « Quand un industriel vient présenter son projet technique, nous en discutons avec lui et nous faisons des recherches d’antériorité. Cette démarche permet de vérifier que la même technique n’est pas déjà dans le domaine public voire pire, déjà protégée par des tiers. A l’INPI, le chef d’entreprise bénéficie d’un accompagnement portant sur les aspects techniques de son projet mais aussi sur les aspects juridiques. », indique Thierry Lucas. Mais la propriété intellectuelle ne se limite pas aux brevets qui représentent 40 % de l’activité de la délégation régionale. « Pour 60 % des consultations, il s’agit de problèmes de signes distinctifs (marques, dénominations sociales, noms commerciaux, enseignes), de dessins et modèles, voire de droits d’auteur. Par exemple, lorsqu’une entreprise choisit, sans le savoir, une marque ou un nom commercial d’une entreprise exerçant dans le même domaine, et qu’elle développe ses produits ou outils de communication, elle peut se voir rapidement contrainte à changer de nom et à détruire les produits marqués, ses plaquettes....», souligne Thierry Lucas. Aujourd’hui, tous les acteurs industriels (n’ayant pas déposé de brevet au cours des 5 dernières années) peuvent bénéficier gratuitement d’un pré diagnostic propriété industrielle. Alors pourquoi s’en passer ? En 2006 en Bretagne, les PRDT* “1er brevet“ ou “Propriété Industrielle“ont par ailleurs progressé de 45 % ! Thierry Lucas Avec une double compétence technique et juridique, INPI et avec son enthousiasme, Thierry Lucas a toutes 02 99 38 19 62 les cartes en main pour accompagner efficacement les entreprises dans leurs démarches de protection [email protected] de leur patrimoine “propriété industrielle“. * Prestation régionale de développement technologique Actualités de l'Innovation Kaïdoz Plaisance Paré à Innover revonnI à éraP CULTIVONS L'ÉTINCELLE revoànn I à éraP 3 Paré Innover JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE E N G AT E R B N E N O I TA V O N N I ' L E D L A N R U O J invente le voilier monospace décapotable Kaïdoz 31 est innovant dans de nombreux domaines, de la conception à la fabrication. Pour que naisse cette nouvelle génération de voiliers, Jean-Louis Berthomieu et son associée Emmanuelle Beauchard ont créé Kaïdoz Concept et Kaïdoz Plaisance. Ils se sont associés à des professionnels aguerris – la carène est signée groupe Fauroux -, ont opté pour des matériaux de grande qualité, ont sous-traité à des PME performantes et audacieuses. Et ça paie : le Kaïdoz 31 est revenu de son premier Salon nautique, en automne dernier, avec des commandes fermes. Le premier bateau de série sortira mi-juin. > Equipe Kaïdoz Plaisance Rencontre en Morbihan avec Jean-André Hébel, chef de projet de Kaïdoz Plaisance Paré à Innover : Des voiliers, il en sort régulièrement des chantiers navals. Kaïdoz 31 est-il vraiment différent ? Jean-André Hébel : Sans conteste. C’est un bateau qui permet d’aborder autrement la navigation. Ses volumes sont inversés : quand un voilier classique propose 2/3 de volume couvert et 1/3 de pont, Kaïdoz offre 14m2 de cockpit et une cellule de vie intérieure réduite. Huit personnes peuvent profiter des canapés confortables, cuisiner et déjeuner à l’air libre grâce à un meuble central fonctionnel qui regroupe aussi le matériel de navigation, se faire bronzer ou s’abriter d’un grain sous un cocon gonflable modulable qu’on active très rapidement. Le D boat peut ainsi se transformer en bateau de croisière. Léger, il prend rapidement de la vitesse avec peu de voiles. Toutes les manœuvres sont facilitées. Il est aussi différent parce que son concepteur est un architecte en bâtiment, spécialisé dans les structures modulaires et assemblées. Les pièces du bateau ne sont donc pas moulées, comme sur les autres, mais assemblées : il ne faut qu’une personne et une semaine pour le monter. Toutes les pièces sont indépendantes : si une d’elles lâche, il n’y a pas de réaction en chaîne, il suffit juste de la changer. Il n’y a pas de trou dans le bateau, 80% de l’accastillage se trouve sur les côtés, ce qui évite les infiltrations. La maintenance du Kaïdoz 31 en est simplifiée. PAI : Pourquoi avoir sous-traité à des PME ? Vous auriez pu, comme de nombreux chantiers navals, fabriquer Kaïdoz 31 de A à Z... J.-A. H. : On aurait pu, en effet, mais on a estimé qu’on ne pouvait pas être excellents dans tous les secteurs. On a préféré faire appel à une petite dizaine de PME, toutes spécialisées dans un domaine pointu. On coordonne les soustraitants, on récupère les produits finis ou semi finis, et on les assemble. Cela nous permet d’obtenir des pièces d’une qualité irréprochable, d’avoir beaucoup de flexibilité car ces PME sont réactives, de profiter de leurs recherches, de leurs innovations, des propositions qu’elles peuvent nous faire pour améliorer une pièce. On peut ainsi, dès la conception d’un produit, intégrer son procédé de fabrication, en prévoir le coût et l’optimiser pour réduire ce dernier. une technologie appliquée au BTP Bruno Wirtz - chercheur au Laboratoire de Mathématiques de l’Université de Bretagne Occidentale - a développé un procédé permettant d’améliorer la détection d’objets magnétiques enfouis ou immergés. Bretagne Valorisation® accompagne le transfert de cette technologie brevetée, notamment vers le secteur des Bâtiments et travaux publics (BTP). Avec cet outil, baptisé Magsalia®, les entreprises disposent d’une solution économiquement raisonnable, et facile à mettre en œuvre. L’innovation permet une simplification et une accélération des phases exploratoires tout en bénéficiant d’une tomographie en 3D. La méthode de calcul utilisée permet d’obtenir des précisions dans la détection d’objets enfouis jusqu’à 20 mètres. A partir d’un relevé ou d’un gradient vertical de champ magnétique, elle peut localiser l’objet magnétique de manière précise, et donner des indications clés sur sa taille et sa nature. De nombreux secteurs sont concernés : l’archéologie préventive pour le BTP, la Défense pour géolocaliser les zones terrestres et sous-marines minées. Magsalia® permet aussi bien d’affiner la localisation des pollutions sur sites PAI : Les prochaines semaines vont être importantes pour vous... J.-A. H. : Oui, car nous allons sortir notre premier Kaïdoz 31 de série. Cinq bateaux sont déjà vendus à des distributeurs. Nos objectifs ? La sortie d’un exemplaire par mois au départ, puis de deux par mois, la vente à l’exportation et le 41 pieds l’an prochain. Nous allons aussi emménager prochainement dans un chantier actuellement en construction à SaintPhilibert, à quelques dizaines de mètres du chantier Technologie Marine de Charlie Capelle qui nous accueille aujourd’hui. Jean-André Hébel Kaïdoz Plaisance 02 51 88 97 01 [email protected] www.kaïdoz.com Innovation sociale : L’UBO développe BTP et linguistique Vincent Lamande Bretagne Valorisation®, antenne de Brest 02 98 01 80 35 [email protected] industriels que de caractériser des sols agricoles. Elle a déjà fait ses preuves dans la détection d’épaves sous-marines et de zones minières. ELLECNITÉ'L SN Une doctorante brestoise, Cécile Medina, a signé une Convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) avec Vinci, leader français et major mondial du secteur des Bâtiments et travaux publics. Elle étudie le « français parlé sur les chantiers » où la main-d’œuvre étrangère est souvent importante. Cette jeune chercheuse du laboratoire de recherche en Linguistique appliquée de l’Université de Bretagne Occidentale prépare une thèse afin d’endiguer les problèmes de communication sur les chantiers. Souvent sources d’erreurs et d’accidents du travail, ils pénalisent la productivité de l’entreprise et génèrent d’importants coûts sociaux. Cette expérience terrain alimentera en retour son sujet de recherche. Les CIFRE permettent aux entreprises d’innover en sciences, mais aussi dans les domaines littéraires et des humanités. Vincent Lamande Bretagne Valorisation®, antenne de Brest 02 98 01 80 35 [email protected] Paré à Innover VONS L'ÉTINCELLE 4 Paré à Innover JOURNAL DE L'INNOVATION EN BRETAGNE Agenda //////////////////////////////////////////////// Rencontre du club optique et micro-ondes le 11 juin 2007 À Lannion, la journée annuelle du club optique et micro-ondes organisée par la Société française d’optique (SFO) se tiendra à l’ENSSAT en partenariat avec l’ADIT. L’occasion pour les laboratoires de recherche, les plate-formes et les entreprises de la technopole de présenter à un public national ciblé leurs savoir-faire et compétences. Plus d’infos : Agnès Roumiguière – ADIT 02 96 05 82 58 [email protected] + //////////////////////////////////////////////// Créatronic du 12 au 14 juin 2007 À Angers, la 2e édition du salon des concepteurs de produits et matériels intégrant de l’électronique se tiendra au parc des expositions. Créatronic privilégie les savoir-faire à dominante électronique mais est également destiné aux bureaux d’études à dominante plus électromécanique (machines spéciales) et bien sûr à tous les services qui accompagnent la création tels que le design, les essais et mesures, les conseils en brevets. Plus d’infos : www.saloncreatronic.com + //////////////////////////////////////////////// L’entreprise et les appels d’offres électroniques le 21 juin 2007 À Morlaix, cette formation, organisée par Un monde d’avance, le pôle régional de diffusion des technologies de l’information et de la communication, est destinée aux entreprises soumissionnant à des marchés publics par internet. Elle vise à faire le point sur les nouvelles règles de dématérialisation des marchés publics, leurs modalités de réponse en ligne, leurs incidences sur le fonctionnement de l’entreprise... Béatrice Decroux Un monde d’avance 02 98 62 39 39 [email protected] + //////////////////////////////////////////////// Les étés TIC de Bretagne du 4 au 6 juillet 2007 Organisée par la Région Bretagne, la 1ère édition « Les Etés TIC de Bretagne » aura lieu à Rennes, avec 3 jours de rencontres et d’échanges autour des usages d’Internet et du Web 2.0, pour les entreprises, le monde de la recherche, les réseaux sociaux et les citoyens. Le programme de ces journées s’appuiera sur 3 volets thématiques : économie et technologies du Web 2.0, pratiques collaboratives et travail en réseau, laboratoire francophone des usages. Contact : Patrick COSQUER 02 99 84 85 00 [email protected] + //////////////////////////////////////////////// Directeur de Publication : James Leighton Rédaction : Chrystèle Guy, Nathalie Liva, Béatrice Ercksen Création et réalisation : autrement multidesign Impression : CPS ISSN : 1624-8589 • Tirage 6500 ex Avec le soutien du Conseil Régional de Bretagne et d’OSEO Innovation BRETAGNE INNOVATION 18 place de la gare / CS 26927 / 35069 Rennes Cx Tél 02 99 67 42 00 / Fax 02 99 67 60 22 [email protected] Europe Actimarsurveille l’océan D écrire l’évolution du milieu marin, cartographier une pollution ou prédire sa dérive sont autant d’exemples d’applications des activités d’Actimar, une toute jeune PME basée à Brest : Née d’une fusion entre Avelmor et Optimer en 2004, cette entreprise possède des compétences dans plusieurs domaines très spécifiques qui concourent tous à une meilleure connaissance de l’environnement océanique. Océanographie opérationnelle, analyse et modélisation météo-océanique, télédétection haute résolution... l’état de la mer, du vent, de la marée et des courants marins n’ont plus de secret pour cette équipe formée d’une vingtaine de docteurs et ingénieurs. Dotée de compétences très pointues, Actimar a été sollicitée en 2005 pour intégrer le projet HAWKEYE. Financé dans le cadre du 6e PCRD (cf. ci-dessous), ce projet de type STREP vise à optimiser et à développer l’utilisation de « technologies d’imagerie hyperspectrale infra-rouge thermique » pour la surveillance d’activités clandestines d’armement. Mené en partenariat avec des entreprises et des laboratoires belges, italiens et anglais, le projet se terminera en 2008. « Les premiers résultats sont assez satisfaisants et en phase avec les objectifs fixés initialement. », déclare Marc Lennon, salarié d’Actimar et docteur en télédétection. Le projet, dont les applications premières sont militaires, prévoit également une valorisation des résultats via des applications civiles. « Après ce 1er projet, nous avons décidé de monter, en tant que coordinateur cette fois, un nouveau dossier. L’équipe, avec l’aide d’un consultant, a donc planché sur un projet nous permettant de valoriser à plus court terme nos investissements R&D. » explique Marc Lennon. Ce dernier qui n’a pas été retenu dans le cadre du 6e PRCD, pourrait être de nouveau soumis dans le cadre du 7e PCRD qui offre des possibilités de participation plus souples pour les PME. Marc Lennon Actimar 02 98 44 29 63 [email protected] Jean-Guillaume Le Roux Bretagne Innovation 02 99 67 42 00 [email protected] 7e PCRD (2007-2013) : des opportunités de développement pour les pme L a 7e édition du PCRD, Programme Cadre de Recherche et Développement, est lancée depuis quelques mois. Ce programme constitue le principal outil de financement de la recherche et de l’innovation de la Commission Européenne. Petit rappel sur les projets financés : pour la plupart, ils doivent être collaboratifs c’est-à-dire impliquer un minimum de trois partenaires (entreprises, centres de recherche etc.) issus de trois états différents (Etats membres de l’Union ou pays associés). Le PCRD, d’un budget global de 50 Milliards d’euros, consacre 15% des financements aux PME, soit l’équivalent d’1 milliard d’euros par an. Pourquoi y participer ? Conquérir de nouveaux marchés, se constituer un réseau de partenaires à l’échelle européenne, acquérir de nouvelles compétences et bien sûr bénéficier du cofinancement communautaire... sont les arguments les plus fréquemment cités par les PME qui ont déjà participé. En outre, parmi les PME bretonnes partenaires ou chefs de file de projets européens, 90% sont prêtes à renouveler l’expérience et 46% ont moins de 10 salariés*. Quoi de neuf dans le 7e PRCD ? Par rapport au 6e PCRD, plusieurs nouvelles dispositions ont été mises en œuvre pour faciliter la participation des PME, et notamment : •le financement à 75% des activités de Recherche et Développement des PME (au lieu de 50% dans le 6e), •la suppression de la garantie bancaire qui était requise dans le 6e PRCD. Où trouver de l’aide en Bretagne ? L’action « Objectif Europe »*, portée par Bretagne Innovation, permet aux entreprises qui souhaitent se lancer dans l’aventure européenne, de se faire accompagner pour intégrer ou monter un projet. Objectif Europe vous propose : •une information personnalisée sur les dispositifs du PCRD, •des formations au montage et à la gestion de projet, •un diagnostic, réalisé par un consultant privé et subventionné à 70%, pour aider les entreprises à se positionner à l’international, •un accompagnement au montage de projets européens. Au Pôle Cristal Depuis le 2 avril, Frédéric Bazantay a pris la direction du Pôle Cristal de Dinan, centre technologique spécialisé dans le froid industriel et la climatisation. Ingénieur du CESI et diplômé de l’IFFI, il sera chargé de mettre en oeuvre la stratégie du Pôle Cristal, basée sur un partenariat fort avec les équipementiers et les utilisateurs du froid, les collectivités territoriales et les associations professionnelles. Frédéric Bazantay - 02 96 87 14 15 [email protected] + À l’INPI Bretagne Vincent Carré succède à René Leblanc à la tête de la délégation de l’INPI Bretagne. Après un parcours qui l’a conduit à l’île de la Réunion pour le compte d’Oseo – Anvar, à Lille pour le compte de l’INPI puis au Maghreb et au Proche et Moyen-Orient pour le compte de la DGTPE et de l’INPI , Vincent Carré a rejoint l’équipe de l’INPI basée à Cesson-Cevigné. Vincent Carré – Inpi Bretagne 02 99 38 19 62 [email protected] + *L’action « Objectif Europe », soutenue par la Région Bretagne et la DRIRE, est une initiative du réseau Noé. * source : enquête Bretagne Innovation auprès des PMEPMI bretonnes (2005) Concrétisez vos projets ! La Bretagne innove ! Démonstration avec la première édition de la Semaine de l’innovation en Bretagne du 25 au 29 juin 2007. > 41 manifestations sur les thématiques clés de l’innovation, > 50 partenaires mobilisés, > Des rendez-vous professionnels dans 19 villes bretonnes. Programme, infos pratiques, inscriptions... Tout savoir sur la Semaine de l’innovation en Bretagne : ≥ www.innovons.fr La Semaine de l’innovation en Bretagne est une initiative des structures bretonnes d’aide à l’innovation. Cette opération est coordonnée par Bretagne Innovation, l’agence régionale d’innovation avec le soutien du Conseil régional de Bretagne et de l’Agence économique de Bretagne. + Du nouveau… Bretagne Innovation - 18 Place de la Gare - 35000 Rennes Cedex Tél. 02 99 67 42 00 - [email protected] A l’Agence économique de Bretagne Le dernier conseil d’administration de l’Agence économique de Bretagne a nommé François Nicolas Sourdat au poste de délégué général. Auparavant adjoint au directeur général des services du Conseil régional de Bretagne, il avait piloté l’élaboration de la stratégie régionale de développement économique. Jean-Yves LE DRIAN, président de Région, lui confie la mission de consolider les acquis de la première année de vie de l’agence et de développer fortement son activité au service des filières et de l’innovation dans l’économie bretonne. Au CRITT Santé Hélène Le Pocher, pharmacien-biologiste de formation, a rejoint l’équipe du CRITT Santé Bretagne courant avril. Elle accompagnera les projets d’entreprises dans les domaines de la nutrition santé humaine, sécurité sanitaire et médicaments. Hélène Le Pocher – CRITT Santé Bretagne 02 23 23 45 25 [email protected] +