Méthamphétamine - Addictions Foundation Manitoba
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Méthamphétamine - Addictions Foundation Manitoba
MÉTHAMPHÉTAMINE DE L’ DE L’ Méthamphétamine Qu’est-ce la méthamphétamine? Dérivé de l’amphétamine, la méthamphétamine est un stimulant puissant qui a pour effet d’accélérer l’activité du système nerveux central.1 Il s’agit d’une drogue synthétique illégale que l’on fabrique dans des laboratoires clandestins à partir d’ingrédients facilement accessibles, tels que l’antigel, les piles et les produits nettoyant.2 On trouve deux des précurseurs chimiques nécessaires à la fabrication de méthamphétamine – l’éphédrine et la pseudoéphédrine – dans certains médicaments contre le rhume.3 Parmi les appellations couramment utilisées pour désigner la méthamphétamine, soulignons: speed, chalk, meth et rock candy. La drogue – que ce soit sous forme de pilule ou de poudre – peut être ingérée par la bouche, fumée ou aspirée par le nez, où la poudre est introduite dans le tissu mou de la cavité nasale. On peut aussi administrer la drogue par voie intraveineuse à l’aide d’une seringue.4 La méthamphétamine en cristaux, qui se présente sous forme de morceaux cristallins, constitue une autre forme de la drogue. Pour confectionner de la méthamphétamine en cristaux, on n’a qu’à faire recristalliser la forme poudreuse de la méthamphétamine.5 Connue sous différents noms, entre autres, ice, crystal, crank et glass, la méthamphétamine en cristaux peut atteindre une pureté de 90 à 100%.6 Usage à des fins médicales suralimentation). Desoxyn® en est la marque nominative, mais il existe aussi une marque générique. Toutefois, cette drogue n’est pas conseillée pour les patients ayant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme.11, 12 C’est dans les années 1930 que l’on a découvert la vasoconstriction et la bronchodilatation qui découlent de la consommation d’amphétamine, ce qui a abouti à la mise au point et à la commercialisation des inhalateurs sans ordonnance.7 On a observé que l’amphétamine avait des propriétés stimulantes semblables à celles de la cocaïne. Voilà pourquoi l’amphétamine était administrée à grande échelle pendant la Deuxième Guerre mondiale pour aider les soldats à combattre la fatigue. Toutefois, en raison de preuves de plus en plus convaincantes sur l’apparition d’effets secondaires nocifs, comme l’agitation et la dépression, et du risque que les propriétés euphoriques et stimulantes de la drogue incitent à un usage abusif, l’administration d’amphétamine n’était plus privilégiée à des fins médicales.9 Prévalence de l’usage L’amphétamine a été synthétisée pour la première fois en 1887, suivie en 1919 de la découverte de son dérivé – la méthamphétamine – par un chercheur japonais.7, 8 De nos jours, les amphétamines jouent un rôle limité dans le domaine de la médecine. Elles présentent des propriétés anorexigènes (coupe-faim) et ont été commercialisées comme traitement de l’obésité. Par ailleurs, des propriétés stimulantes ont été incorporées à des médicaments prescrits pour traiter la narcolepsie – un trouble neurologique chronique causée par l’incapacité du cerveau à assurer une régulation normale des cycles veille-sommeil.7 L’amphétamine est bien connue comme traitement du trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA), car elle rend les enfants capables de se concentrer sur une tâche précise.10 En dépit des applications médicales d’autres amphétamines, la méthamphétamine, elle, ne sert à aucune fin médicale au Canada. Toutefois, aux États-Unis, la méthamphétamine se vend sous forme de comprimé homologué comme traitement du THADA, de la narcolepsie et de l’obésité exogène (l’obésité causée par la L’édition 2009 de l’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD), initiative de collaboration sous la direction de Santé Canada qui regroupait des organismes nationaux et provinciaux de lutte contre l’abus de l’alcool et d’autres drogues, constituait l’une des enquêtes sur les dépendances les plus exhaustives à l’échelle nationale. L’échantillon utilisé aux fins de l’ESCCAD se composait de 13 082 Canadiens âgés de 15 ans et plus. L’enquête ne visait pas à interroger les participants exclusivement sur leur consommation de méthamphétamine proprement dite, mais l’on les a sondés sur leur consommation de « speed », terme d’argot employé pour désigner toutes les amphétamines, dont la méthamphétamine. Les résultats ainsi obtenus indiquaient que presque 0,4% des personnes interrogées avaient consommé du speed au cours de l’année précédant l’enquête.13 Selon l’édition 2007 d’une enquête sur la consommation de drogues chez les élèves manitobains qui visait à interroger les 4 992 participants de la 7e année au secondaire 4 sur leur consommation de méthamphétamine, moins de 1% des élèves de niveau secondaire avaient consommé cette drogue durant l’année précédant l’enquête, comparativement à 3% en 2004, ce qui représente une baisse marquée du taux de consommation de cette drogue.14 En 2009, un sondage sur la consommation de drogues effectué auprès des élèves de l’Ontario a, lui aussi, fait le point sur la consommation de méthamphétamine. Ce sondage révélait que 1,4% des élèves sondés avaient consommé de la méthamphétamine, tandis que 0, 5% d’entre eux ont déclaré avoir utilisé de la méthamphétamine en cristaux au cours de l’année précédant l’enquête.15 Suite... afm.mb.ca Selon une étude réalisée en 2008 aux États-Unis, quelque 850 000 personnes âgées de 12 ans et plus avaient consommé de la méthamphétamine au moins une fois au cours de l’année précédant l’enquête. Une autre étude révélait que 1,2% des élèves de 8e année, 1,5% des élèves de 10e année et 1,2% des élèves de 12e année avaient consommé cette drogue au moins une fois durant l’année précédant l’étude.16 L’enthousiasme et la confiance en soi accrue ressentis à l’origine par l’utilisateur peuvent l’inciter à prendre des doses répétées de la drogue pendant plusieurs jours en vue de faire durer ces effets. Au départ, l’utilisateur peut: La pharmacocinétique Plus tard au cours de cet épisode de consommation répétée, l’utilisateur peut: JJ se montrer de plus en plus agité, état qui viendrait remplacer son sentiment d’euphorie; JJ se trouver dans un état caractérisé par des idées qui tournent dans sa tête, d’où son incapacité à se concentrer; JJ éprouver des pseudohallucinations; JJ éprouver, dans de rares cas, de véritables hallucinations de nature visuelle, auditive, tactile ou olfactive.7 Lorsqu’on inhale ou fume de la méthamphétamine, elle pénètre rapidement dans la circulation sanguine et exerce ses effets en quelques secondes sur l’utilisateur, qui vit aussitôt un état d’euphorie.4 Au cours des quatre prochaines heures, l’absorption de la drogue se poursuivra, après quoi sa concentration dans le sang diminuera progressivement. De la quantité de méthamphétamine diffusée dans le cerveau, environ 60% se rend au foie, où elle est métabolisée lentement; les produits finaux du métabolisme sont d’ailleurs éliminés par voie rénale. À peu près 40% de la quantité de méthamphétamine n’est pas métabolisée et est donc éliminée intacte dans les urines.6 Lorsqu’on aspire de la méthamphétamine par voie nasale, les effets se font sentir en l’espace de trois à cinq minutes, tandis que les effets d’une dose de méthamphétamine prise par voie buccale se manifestent en 20 minutes.4 Étant donné que la demi-vie (le temps qu’il faut pour que la moitié de la drogue soit éliminée du corps) de la méthamphétamine dure au-delà de 11 heures, ses effets durent longtemps. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’une drogue de choix pour les utilisateurs qui en abusent. Après avoir fumé de la méthamphétamine, l’utilisateur peut éprouver un état d’euphorie pendant 10 à 12 heures.4 Notons aussi qu’une dose typique se situe entre 125 et 250 mg.17 On peut détecter la présence de métabolites d’amphétamine dans les urines pendant au plus 48 heures après la consommation.18 La pharmacodynamique À l’instar d’autres drogues amphétaminiques, la méthamphétamine exerce ses effets sur le système nerveux central (SNC) en stimulant la sécrétion de dopamine – un neurotransmetteur – au niveau des terminaisons nerveuses du cerveau et en agissant comme inhibiteur du recaptage de la dopamine.19 Cela se traduit par une forte concentration de dopamine dans des régions cérébrales associées à la récompense, à la motivation et à la sensation de plaisir. Comme amphétamine, la méthamphétamine provoque aussi la sécrétion d’autres neurotransmetteurs, dont la norépinéphrine, l’épinéphrine et la sérotonine au niveau des neurones situés dans différentes régions du cerveau.20 Effets à court terme Les effets à court terme ressentis par le consommateur de méthamphétamine se caractérisent par un regain d’énergie et de vigilance, un état d’euphorie, un sentiment de mieux-être et de l’hypersensitivité.18 Après avoir fumé cette drogue ou en avoir consommé par voie intraveineuse, l’utilisateur éprouve aussitôt une euphorie intense.21 Consommées à faibles doses pendant une courte période, les amphétamines procurent un éventail d’effets, entre autres, de l’agitation, de l’insomnie, de la confusion, une diminution de l’appétit, une dilatation des pupilles et une accélération du rythme cardiaque et de la tension artérielle.7 JJ JJ faire preuve d’une réflexion rapide et décisive; alterner entre des moments marqués par l’envie de bavarder et le souci à l’égard de ses propres actions et pensées. Effets à long terme Parmi les effets à long terme pouvant se manifester par suite de la consommation de méthamphétamine, on compte notamment: JJ de la difficulté à dormir/un sommeil de mauvaise qualité; JJ de l’anxiété; JJ une diminution de l’appétit, ce qui se traduit par une mauvaise alimentation dans son ensemble et l’apparition de troubles connexes; JJ de l’hypertension artérielle et un rythme cardiaque rapide et irrégulier; JJ de la paranoïa et une psychose de longue durée.7 La personne qui fait un usage chronique de méthamphétamine peut aussi éprouver les effets alarmants à long terme ci-dessous: JJ des comportements psychotiques (paranoïa, hallucinations visuelles et auditives); JJ des crises de colère non maîtrisables qui risquent d’entraîner des incidents de violence; JJ l’apparition de plaies infectées que l’utilisateur n’arrête pas de gratter. (L’utilisateur s’imagine souvent que des insectes rampent sous sa peau, d’où la tendance à se gratter la peau pour se débarrasser de la sensation);21 JJ Une anomalie couramment appelée « bouche meth », caractérisée par des caries dentaires graves.4 La méthamphétamine est réputée neurotoxique; ainsi, la consommation de longue durée de cette drogue peut causer des lésions permanentes aux régions cérébrales associées à la fonction cognitive et à la mémoire, d’où des troubles cognitifs et psychologiques éprouvés à long terme.17 Chez la personne qui fait un usage chronique de méthamphétamine en fortes doses, on peut observer des gestes répétitifs qui sont à la fois incessants et inutiles. Elle a tendance à maigrir, à faire fi de sa santé et à se désintéresser de sa vie sociale, de ses affaires personnelles et de son milieu de travail.6 Effets toxiques La dose mortelle d’amphétamine varie considérablement en fonction du type d’amphétamine consommée.6 En effet, une dose aussi faible que 120 mg d’amphétamine a parfois causé, à elle seule, la mort. Rappelons cependant que des personnes ont survécu à des doses aussi élevées que 400 à 500 mg.7 La méthamphétamine est une forme puissante d’amphétamine, ce qui explique pourquoi la consommation de doses faibles pourrait se révéler mortelle.6 Les causes de décès attribuables à une surdose d’amphétamine sont les suivantes: insuffisance cardiaque, fièvre élevée, crise d’épilepsie, coma et rupture de vaisseaux sanguins cérébraux.7 DE L’ afm.mb.ca Tolérance et dépendance L’utilisateur ne tarde pas à développer une tolérance à l’état d’euphorie et aux effets psychotropes associés à la méthamphétamine et, pour cette raison, devra en consommer progressivement de plus fortes doses afin d’obtenir les effets euphoriques désirés. Toutefois, comme c’est le cas pour les amphétamines, l’utilisateur pourrait atteindre un plateau, c’est-àdire que, peu importe les doses prises, l’utilisateur ne ressentira pas les effets dont il a tant envie.7 Comme type d’amphétamine, la méthamphétamine provoque une dépendance physique. Des recherches effectuées auprès d’animaux de laboratoire et d’humains ont révélé que le conditionnement classique engendre une dépendance physique aux amphétamines.6 Cela signifie qu’une récompense positive se traduira par une consommation accrue de la drogue. Les notions de renforcement positif et de tolérance s’unissent pour faire des amphétamines des substances toxicomanogènes sur le plan tant physique que psychologique. Symptômes de sevrage S’il y a une interruption soudaine de la consommation de doses d’amphétamine, l’utilisateur présentera des symptômes de sevrage comme : une fatigue extrême, une période prolongée de sommeil perturbé, ponctuée de moments d’éveil au cours desquels l’utilisateur aura très faim. On constate d’autres symptômes typiques, entre autres : de l’irritabilité, de la lassitude et de la dépression, qui peut varier de « modérée » à « grave ».7 La personne peut aussi se montrer incapable à prendre plaisir à la vie (l’anhédonie), un état qui peut durer des semaines, voire des mois.7 Pourquoi ce phénomène se concrétise-t-il? Même si, à l’origine, la méthamphétamine stimule la sécrétion de dopamine au niveau du cerveau, la production de ce neurotransmetteur s’en trouvera néanmoins réduite après une longue période de consommation chronique de la drogue. Il s’agit, semblet-il, du phénomène qui vient expliquer les envies intenses de méthamphétamine qu’éprouvent les utilisateurs.22 Lorsque l’utilisateur n’arrive pas à se procurer la drogue, il lui arrive souvent de paniquer et d’éprouver des sentiments de détresse aiguë.7 Production illégale La méthamphétamine est fabriquée illégalement dans des laboratoires clandestins. Ces laboratoires sont difficiles à repérer car il s’agit souvent d’exploitations familiales établies dans des maisons privées ou d’autres locaux (tels des motels) qui visent à confectionner une quantité suffisante de la drogue pour combler la demande d’un petit groupe de consommateurs. Le laboratoire à haut rendement est un autre type de laboratoire qui se veut une exploitation plus structurée ayant pour objectif de fabriquer des quantités plus importantes de la drogue en vue d’une distribution à grande échelle.3 Les laboratoires de méthamphétamine, même les petits se trouvant dans une résidence, posent un danger en raison des liquides inflammables et des produits chimiques corrosifs que l’on y utilise dans la fabrication de méthamphétamine. Puisqu’ils sont illégaux, ces laboratoires ne sont régis par aucune norme de sécurité. On y trouve d’ailleurs une variété de risques, comme les risques d’explosion, de brûlures, d’exposition aux vapeurs et agents toxiques et de dommages matériels et environnementaux imputables aux sous-produits toxiques qui sont jetés ou déversés.3 Questions juridiques Au Canada, la fabrication, la production et la distribution de méthamphétamine sont réglementés en vertu de Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS). Comme il est énoncé sur le site Web du ministère de la Justice du Canada: «…(loi) interdit au Canada la production, la possession, le trafic, la possession en vue de faire le trafic et l’exportation, et l’importation et l’exportation (sous réserve de certaines exceptions). » En août 2005, la méthamphétamine est passée de l’annexe III à l’annexe I de la LRCDAS. Le reclassement de cette drogue est attribuable aux préoccupations exprimées à l’égard des ravages qu’elle peut causer. L’annexe I prévoit des sanctions maximales plus sévères. Par exemple, la possession de méthamphétamine est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 7 ans, tandis que le trafic et la production de cette drogue pourraient se traduire par une peine d’emprisonnement à vie.17 Par ailleurs, il existe des lois canadiennes qui régissent la vente, l’importation, l’exportation, la production et l’emballage des précurseurs de catégorie A utilisés dans la fabrication de méthamphétamine. Il s’agit notamment de de l’éphédrine et de la pseudoéphédrine (qui se trouvent légalement en petites quantités dans certains produits pharmaceutiques), sans oublier de mentionner le phosphore rouge et le phosphore blanc.17 Quiconque, autres que les marchands autorisés à vendre ces précurseurs, s’impliquent dans l’importation ou l’exportation de ces substances, ou encore en possède des quantités en vue de faire l’exportation pourrait faire face à une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans.17 Les règles adoptées en 2006 par l’Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie interdisent aux dépanneurs et aux épiceries n’ayant pas de pharmacie désignée sur place de vendre de nombreux médicaments sans ordonnance contre les allergies et le rhume qui contiennent des précurseurs chimiques (l’éphédrine et la pseudoéphédrine).23 Risques et autres méfaits Les personnes qui choisissent de consommer de la méthamphétamine doivent en connaître les risques possibles pour la santé, autres que ceux déjà mentionnés. JJ Les personnes qui consomment de la méthamphétamine par voie intraveineuse s’exposent à d’autres risques, entre autres, le risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite B et C et d’autres virus transmis par le sang.21 JJ Ceux qui s’injectent de méthamphétamine risquent de se retrouver avec des lésions aux vaisseaux sanguins et des abcès aux points d’injection.21 JJ L’intoxication au plomb constitue un risque, fait attribuable à l’utilisation fréquente du plomb comme réactif dans la fabrication de méthamphétamine.21 JJ À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales, il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies par la méthamphétamine.24 DE L’ afm.mb.ca Grossesse et lactation Il existe peu de recherches traitant des effets de la méthamphétamine sur le fœtus, d’où la nécessité de pousser les recherches dans ce domaine. Toutefois, les études réalisées à ce jour révèlent l’existence de risques de complications prénatales, telles que le décollement placentaire, des anomalies cardiaques et cérébrales et un ralentissement de la croissance du fœtus.25 Comme la diminution de l’appétit constitue l’un des effets de la méthamphétamine, la consommation chronique de la drogue peut provoquer la malnutrition maternelle, qui, à son tour, risque de nuire au développement du fœtus et de se traduire ainsi par un poids faible à la naissance.4 On déconseille aux femmes qui allaitent de consommer des amphétamines, car celles-ci s’infiltrent dans le lait maternel. Consommation de drogues et santé mentale JJ JJ JJ Les problèmes de santé mentale et de consommation de drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce que l’on appelle couramment un trouble concomitant. La consommation de drogues peut augmenter le risque de problèmes de santé mentale. Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie: –– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux. –– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les symptômes et risque même de les aggraver. N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps. Sources 1. Public Health and Regulatory Policy Research Unit, Centre for Addiction and Mental Health. eBulletin, Vol. 7(2), 2006. (en anglais seulement) 2. Site Web du Centre de toxicomanie et de santé mentale: http://knowledgex. camh.net/amhspecialists/resources_families/Pages/methamphetamine_ straight_talk.aspx (consulté le 19 décembre 2013) (en anglais seulement) 3. Ministère de la Justice Canada. Rapport sur la méthamphétamine à l’intention des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la justice, Section IlI – Préoccupations nationales relatives à la consommation de méthamphétamine, juillet 2007, p. 4-5. Accessible sur le site Web: http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/ autre-other/meth/p3.html#sec3 (consulté le 19 décembre 2013) 4. 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Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca. Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires ont été déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au moment de leur publication. La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série « L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected]. DE L’ afm.mb.ca