Actu`Ecophyto Normandie - Chambre régionale d`agriculture de

Transcription

Actu`Ecophyto Normandie - Chambre régionale d`agriculture de
N° 7, Octobre 2016
Zoom sur
Agriculteurs, inscrivez-vous au 3e colloque régional Ecophyto !
La Chambre régionale d'agriculture de Normandie et la DRAAF de Normandie organisent un colloque
"Ecophyto – Savoir plus, Risquer moins" qui aura lieu le Mardi 8 novembre 2016 au Lycée Agricole Le
Robillard – Lieury (14). Venez vous informer et échanger avec d’autres agriculteurs normands, pour
améliorer votre connaissance des risques liés à la manipulation des produits phytosanitaires et des pratiques
économes en phytos.
Inscription
avant
le
20
octobre
à
cette
adresse :
http://www.chambre-agriculturenormandie.fr/colloque-ecophyto-2016/
Appel à projets Ecophyto 2 « Réduisons l’utilisation des produits phytosanitaires »
lancé par l’Agence de l’eau Seine-Normandie
Conformément aux orientations nationales du plan Ecophyto II, il
s’agit de faire émerger de nouveaux partenaires et de donner plus
d’impact et d’amplitude à des projets collectifs présentant un
caractère pilote et innovant pour la réduction de l’utilisation des
produits phytosanitaires. Cet appel à projet complète, pour
l’ensemble du bassin Seine-Normandie, l’appel à projet « Protection
de la ressource en eau potable» ciblé sur des projets de territoires
prenant en compte la protection des ressources en eau.
5 niveaux de priorité sont soutenus en fonction de la nature des projets :
1) Accompagnement des groupes d'agriculteurs dans la réduction de l'utilisation des
phytosanitaires. Les projets devront concourir aux objectifs de l’action 4 du plan Ecophyto 2 : multiplier par 10 le
nombre d’agriculteurs accompagnés dans la transition vers l’agro-écologie à bas niveau de produits phytosanitaires.
Développement
de
filières
de
productions
agricoles
structurellement
moins
consommatrices d'intrants. Ces projets sont exclusivement liés au développement de nouvelles filières
2)
locales ou au renforcement de filières locales existantes : ils s’intègrent donc pleinement dans le cadre de
dynamiques locales, territoriales et économiques.
3) Réduction d'utilisation des phytosanitaires à l'échelle de territoires pour les agriculteurs
en activité et les futures générations. Sont attendus ici des projets de TERRITOIRE, portés par des
collectivités dans des territoires clairement identifiables.
Préparer les futures générations d'agriculteurs à la réduction de l'emploi de
phytosanitaires. Sont attendus des projets dans lesquels le Maître d’Ouvrage s’engage par son action à
4)
accompagner les élèves de l’enseignement agricole dans l’apprentissage des pratiques de réduction de l’utilisation
des phytosanitaires, notamment au travers des actions conduites sur l’exploitation agricole de l’établissement.
5)
Réduction de l'utilisation de phytosanitaires chez les particuliers. Sont attendus des projets dans
lesquels le Maître d’Ouvrage s’engage par son action à fédérer, animer et accompagner les particuliers pour la
réduction de l’utilisation des phytosanitaires. L’objectif est ainsi de rendre possible cette réduction chez les
particuliers dès aujourd’hui et ainsi d’assurer une bonne mise en œuvre de l’échéance réglementaire prévue en 2019.
Différents porteurs de projets peuvent répondre : les organismes de développement agricole (chambres
d’agricultures…), les groupes d’agriculteurs, les acteurs des filières économiques agricoles (collecte,
transformation, …), les collectivités locales, … La date limite de dépôt des dossiers finalisés est fixée
au 15 octobre.
Pour plus d’informations, cliquez-ici.
- CONTACTS ECOPHYTO EN NORMANDIE Florence BALKE, cheffe de projet Ecophyto, DRAAF de Normandie : [email protected]
Julie ZANNETTY, Emilie CHERON et Emmanuel GSELL, animateurs Ecophyto
de la Chambre régionale d'agriculture de Normandie : [email protected]
Ça s'est passé en Normandie
Un agriculteur d’un réseau DEPHY teste les extraits foliaires d’ortie et les macérations
d’ail
Une visite d’essais
a été organisée chez Antoine
CHEDRU à Goderville le 16 Juin 2016 sur le thème du
biocontrôle. Antoine Chedru fait partie du réseau de
fermes DEPHY animé par Adrien BLOUX du CERFRANCE
Normandie Maine. Il a mis en place ces essais afin de
tester des produits de biocontrôle (ensemble de
méthodes de protection des végétaux par l’utilisation de
mécanismes naturels) et de choisir sa technique de
protection des plantes pour les années à venir.
Une vingtaine d’agriculteurs et de conseillers se sont
réunis afin de découvrir ces essais basés sur l’utilisation
d’Extraits Foliaires d’Orties (EFO) et de macérations d’ail
sur céréale, lin et féverole.
L’agriculteur s’est formé lui-même sur l’utilisation de ces produits via une formation dédiée au
biocontrôle. Les protocoles ont été mis en place en partenariat avec l’animateur du réseau, selon 10
modalités en bandes de 19 m x 150 m.
En protection fongicide sur céréale, les stratégies mixtes : protection avec EFO en début de cycle
et chimique classique en fin de cycle semblent prometteuses, surtout au vu du faible coût engagé.
L’ensemble des modalités seront pesées et analysées à la récolte afin de permettre une analyse fine des
résultats.
Porte ouverte sur les essais à la ferme expérimentale de La Blanche Maison
Une après-midi riche s’est déroulée le 2 Juin 2016 à la ferme expérimentale de La Blanche Maison et a
mobilisé environ soixante participants.
Les essais présentés sont focalisés sur des thématiques actuelles, notamment l’intérêt de
différents mélanges de méteils, le semis direct sur couverts, la rotation longue et le désherbage
mécanique.
Les méteils (photographie ci-contre) sont des
mélanges destinés à l’élevage. Différents mélanges
sont testés, leur valeur fourragère varie ainsi que la
facilité de récolte.
L’introduction de prairie dans la rotation permet
de diminuer la quantité de produits phytosanitaires
employés au final. Une rotation Maïs/Blé/Prairie 3 ans
est à l’étude. La modalité de semis direct de prairie
multi espèces sous chaume de blé montre une baisse
des charges de mécanisation d’environ 100 euros/ha.
L’essai de désherbage mécanique sur maïs
montre une belle levée de la culture et un faible
enherbement.
Contrairement au désherbage mécanique qui n’emploie pas de produits phytosanitaires, l’essai de culture
de maïs avec la technique du semis direct sur couvert permanent a demandé ici l’usage de ces
produits mais à doses relativement faibles : demi ou quart de dose. La clé de la réussite est de cultiver une
plante de couverture qui soit adaptée au maïs et bien gérée pour maximiser les effets positifs et limiter la
concurrence.
Le semis se fait obligatoirement avec des semoirs à disque pour pouvoir couper les couverts et limiter le
travail du sol. Ces systèmes de culture sont particulièrement intéressants pour la recherche de triple
performance (socio-économique et environnementale).
Paroles d’agriculteur (1/2)
Colin Georges, exploitant laitier à Montchauvet (14), nous parle de sa conversion à
l’agriculture biologique et de son entrée dans le réseau DEPHY animé par Arnaud
Langlois de la Chambre d’agriculture du Calvados.
Pourriez-vous décrire votre exploitation ?
Je me suis installé le 1er novembre 2013 et j'ai été
rejoint par ma compagne, Lucie, début mars 2016. On a
démarré la conversion bio le 15 mai dernier. Notre
exploitation comprend 170 hectares dont actuellement
130 ha d’herbe, 75 vaches laitières de races diversifiées et
75 brebis.
Dès le début, l'objectif était de travailler le plus possible
avec de l'herbe pâturée. On a rejoint un groupe d'éleveurs
animé par le réseau CIVAM qui est tourné vers l'agriculture
durable. Avec eux, on a monté un système de pâturage
tournant : on fait pâturer les animaux deux jours sur
chaque parcelle d’environ 1,5 ha et on laisse toujours un
temps de repousse de 3 à 6 semaines sur chaque parcelle.
Colin Georges et Lucie sa compagne
Ferme de la Mazure, Montchauvet (14)
Pourquoi avez-vous choisi de vous convertir à l’agriculture biologique ?
En mettant en place un système comme celui-ci, les intrants ont diminué. Par ailleurs, on n’était pas
vraiment passionné par l'utilisation du pulvérisateur, et dans le groupe CIVAM, il y avait plusieurs éleveurs
bio qui nous ont incités à évoluer vers ce mode de production. On s’est rendu compte qu’on collait bien au
cahier des charges de l'agriculture bio : avec des vêlages assez groupés au printemps, du pâturage tournant,
on achetait de moins en moins de concentrés. Nous avions aussi peu de cultures telle que le maïs qui
demandent des intrants, on s’est donc dit "on le fait, on passe en bio" ! C’est une démarche qui nous a
conduits à une conversion assez naturellement. Il y a un coût à la certification, mais au moins on est
reconnu pour nos pratiques.
C’est aussi beaucoup plus facile de parler de son métier si l’on n’utilise pas les produits phytosanitaires.
Des agriculteurs que j'ai rencontrés se sentaient accusés par certains voisins du fait de leur passage de
pulvérisateur proche des maisons. Personnellement, je comprends les personnes qui s’en vont de leur
terrasse lorsque l’on arrive avec un pulvérisateur. Les attentes sociétales changent en ce moment.
Quel a été l’élément déclencheur de votre conversion ?
Si le prix du lait conventionnel avait été sur des bases comme en 2014, nous aurions peut-être attendu.
Plutôt que de passer du temps à réfléchir aux mesures agro-environnementales et comme on était proche du
bio, nous avons donc sauté le pas !
Quelles pratiques avez-vous mises en place et quelles difficultés éventuelles avezvous rencontrées ?
L’assolement bouge depuis 3 ans : initialement il y avait du blé, du colza, du maïs, j’ai arrêté cela. J’ai
arrêté le triticale pur pour des mélanges de céréales (triticale, avoine, épeautre). J’ai aussi fait cette année
un mélange de protéagineux pois féverole, mais il y a eu du salissement. Ce n’est pas le mélange le plus
évident puisqu’il y a une différence de maturité entre les deux espèces pour la récolte : quand le pois est
mûr la féverole est encore verte et cette année cette différence a été plus forte pour des raisons climatiques.
Si j’avais mis mon mélange de protéagineux avec une céréale qui couvre bien comme le triticale, cela
n’aurait pas été aussi sale.
Je pratique le travail semi-simplifié du sol. Pour semer j’emploie le semis direct, sans les produits phytos
le semis direct risque d’être encore plus compliqué en bio. Le problème dans notre région est que nous
récoltons les céréales assez tard, le temps de récolter la paille pour les animaux on se retrouve à semer des
couverts début septembre au plus tôt. En théorie, quand on fait du semis direct on doit avoir un couvert bien
haut pour que quand on le roule et qu’on sème au travers il serve vraiment de couverture et qu’il limite les
adventices, mais ça je n’arrive pas toujours à l’avoir.
Paroles d’agriculteur (2/2)
Les adventices, on les voit moins comme un inconvénient qu’avant : une parcelle de mélange est un peu
sale et puis voilà. C’est moins préjudiciable que si l’on veut vendre du blé panifiable. Le salissement est-il
vraiment un facteur limitant du bio dans notre exploitation d’élevage ? L’élevage a quand même des
avantages : si besoin, on fait trois ans de prairie temporaire avec assez de trèfle. C’est aussi pour cela qu’il y
a beaucoup de céréaliers qui réfléchissent à réintroduire l’élevage.
Et l’élevage ?
Ma compagne s’est formée à l’acupuncture et à l’aromathérapie. On vient d’acheter une boîte d’aiguilles,
et des huiles essentielles. Quand on achète des aiguilles, ça ne peut pas faire de mal au porte-monnaie,
alors que si l’on achète un flacon d’antibiotiques, c’est vite 100 €. En bio, on a le droit à trois traitements en
tout (antibio et/ou vermifuges) par an par animal, on était déjà sur cette cadence-là. C’est aussi le système
qui fait cela, peut-être que sur un élevage à 10 000 l de lait par vache, il faut intervenir dès qu’un petit pic
de fièvre apparaît, ici on a un objectif de 5 500 l (soit la moitié) et aussi presque moitié moins de
problèmes : on a très peu de soins aux pattes, très peu de taille de pattes puisqu’elles ont accès au
pâturage, nous avons réduit les problèmes liés aux bâtiments et aux concentrations d’animaux, il y a moins
de développement et de transmission des maladies.
La difficulté est dans la gestion de l’herbe, par exemple cette année c’était délicat, les vaches chutaient
en lait. Le système dépend de l’herbe et donc du climat, et si l’année avait été plus fourragère nous aurions
pu faire 30 000 l de lait en plus pour les mêmes charges et le même boulot, ce qui n’est pas négligeable. La
maîtrise repose un peu sur nous. On met en place les bons leviers, par exemple quand cela s’est mis à
sécher, il fallait diminuer le nombre d’animaux, distribuer du stock au bon moment. C’est pour ça qu’il faut
être en groupe avec des éleveurs qui sont confrontés à peu près aux mêmes problèmes au même moment,
piocher des idées ou des trucs à ne pas faire, c’est indispensable.
Pourquoi avez-vous choisi de rentrer dans le réseau DEPHY ?
Sur notre carrière, nous ne pouvons faire qu’un nombre d’essais limité, le partage d’expériences
m’intéresse. Ce réseau est un peu le nouveau groupe culture : avant j’allais en groupe culture pour échanger
sur les phytos et les engrais etc. ; et lors de ma première réunion DEPHY nous avons surtout vu des
résultats d’essais sur les mélanges de céréales, de céréales-protéagineux, de protéagineux ensemble, à
ensiler, à récolter en grain, enfin tout sur les cultures destinées à l’élevage. Nous avons aussi discuté des
débouchés.
L’après-midi, on est allé sur la ferme Reine Mathilde et nous avons participé à des ateliers. On a échangé
avec d’autres agriculteurs du réseau DEPHY. On a mangé ensemble le midi et ça s’est très bien passé. Je
crois beaucoup aux échanges entre agriculteurs. C’est tout bon quand on échange des expériences, on
échange sur ce qui a marché à tour de rôle. Les animateurs sont indispensables pour faire fonctionner le
groupe et amener des éléments techniques, et le temps des échanges est un moment riche.
Les jours passés en formation (DEPHY ou autre) doivent être pris comme un investissement. Il y a un
risque à rester enfermé chez soi.
Quels conseils donneriez-vous aux agriculteurs qui souhaitent passer en bio ?
Réfléchir à son système à l’avance : ne pas dire je vais faire la même chose mais en bio. Pour l’éleveur
laitier, l’agriculture biologique va venir naturellement si l’on travaille avec du pâturage au maximum : les
quantités d’antibiotiques vont baisser, de même pour les concentrés, ils vont vouloir planter des haies pour
avoir des abris.
Propos recueillis par Nahim BOUTEMINE, Chambre régionale d’agriculture Normandie
JEVI (Jardins, espaces végétalisés et infrastructures)
Projet d’habitants : végétaliser les pieds de murs en ville
Monsieur Nicolas Joyau, Maire adjoint à l’environnement, du Développement Durable et de l'Energie de la
Ville de Caen et Madame Claudine Joly, Présidente du CREPAN ont inauguré, il y a un an, la végétalisation
des pieds de murs du premier site à Caen (rue Belvédère).
Cette opération s’inscrit dans le plan
« ZERO PHYTO » de la Ville de Caen. Son
objectif principal est la réappropriation par
les habitants de leurs pieds de murs
(l’entretien leur en incombe). Non
seulement la Ville et les habitants
s’interdisent d’utiliser des pesticides mais
ils s’impliquent dans l’embellissement de
la cité et dans la création du patrimoine
végétal urbain de demain. Le cadre de vie
étant un élément clé dans le bien être de
chacun, cette opération permettra de
l’améliorer et d’agir positivement sur les
habitants.
Le lien social créé permet également un rapprochement entre voisins. En effet, la végétalisation d’une rue a
lieu à la réception de demandes de plusieurs habitants d’une même rue. Nous organisons ensuite plusieurs
réunions avec eux afin de leur transmettre toutes les informations techniques et la philosophie de
l’opération. C’est donc un projet commun d’habitants voulant s’impliquer positivement dans l’amélioration du
cadre de vie de la ville.
La végétalisation des pieds de murs a de nombreux effets positifs :
BIEN ETRE : Le cadre de vie et son amélioration sont des facteurs essentiels au bien être des habitants. Le
fort lien social créé par le biais de la végétalisation urbaine est également un facteur de bien-être.
L’AIR : Toute végétalisation urbaine contribue à la diminution des particules polluantes / toxiques dans l’air
(métaux lourds, poussières, ...).
L’EAU : A une grande échelle, la « désimperméabilisation » des trottoirs entrainerait une meilleure
circulation / infiltration des eaux pluviales.
PATRIMOINE VERT : La Ville de Caen se caractérise entre autres par un patrimoine vert important et
ancien (5ème au classement « Patrimoine vert accessible au public » en France / critères : m² d’espaces verts
par habitant, nombre d’arbres par hectare, nombre d’arbres classés, infrastructures vertes). La
végétalisation des pieds de murs vient compléter ce magnifique patrimoine.
BIODIVERSITE : Cette opération permettra de valoriser les plantes indigènes et sauvages de Normandie et
de développer l’entomofaune (notamment les insectes butineurs).
Nous sommes persuadés qu’une forte augmentation de la végétalisation urbaine et plus largement de la
présence de la nature en ville est propre à augmenter l’attractivité de nos villes. L’idée maintenant est de
développer l’opération à d’autres rues de Caen en cette fin d’année 2016 voire d’autres villes afin d’élargir
l’opération.
Contact : [email protected]
JEVI (Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures)
Vous êtes jardiniers amateurs ? Vos pratiques nous intéressent !
Le CREPAN lance une grande enquête auprès des
jardiniers amateurs, afin de mieux connaitre leurs
pratiques et de leur proposer des animations / formations en
accord avec leurs besoins.
Rendez-vous sur le site internet ou le facebook du
CREPAN ou bien suivez le lien suivant pour accéder à
notre questionnaire :
https://docs.google.com/forms/d/1Dz9cNDDzThn8cW
XkVLnuvi18jmGl5azhYLqRGAdXIZs/prefill
En plus de vous permettre de savoir quel type de jardinier
vous êtes (catégories établies en fonction de vos réponses)
vous recevrez si vous le souhaitez un guide des bonnes
pratiques au jardin et une fiche conseil en fonction de vos
réponses.
De plus, nous effectuerons plusieurs tirages au sort parmi les
participants afin d’offrir des sachets de graines, un panier
garni et une demi-journée de conseil jardin effectué par le
CREPAN.
Terre Saine : la labellisation des communes s’amplifie
Le Label national « Terre Saine, communes sans pesticides » vise à
valoriser l’action des collectivités territoriales qui n’utilisent plus de
produits phytosanitaires et encourage et accompagne les collectivités
à atteindre et dépasser les objectifs de la loi « Labbé ». Par ailleurs, il
sensibilise les jardiniers amateurs qui sont encouragés à jardiner
autrement.
Le nombre de communes possédant ce label augmente. En effet, lors de la première session de labellisation,
à l’échelle de la France 49 communes ont été labellisées, puis 62 lors de la deuxième session. Pour en savoir
plus : cliquez ici !
Collectivités et particuliers concernés par le zéro pesticides
La loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août
2015 prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans
l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 :
interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les
collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des
espaces verts, promenades, forêts, et voiries.
Les particuliers sont également concernés, puisque la vente en libre-service des pesticides chimiques pour
les "jardiniers amateurs" sera interdite à partir du 1er janvier 2017 ; la commercialisation et la détention de
produits phytosanitaires à usage non professionnel étant définitivement interdites à partir du 1er janvier
2019. Les produits de biocontrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de
l’agriculture biologique, restent autorisés.
Cliquez-ici pour plus d’information !
Agenda
-
Le 14 octobre 2016 : visite d’une ferme d’un réseau DEPHY et projection du film-documentaire
Insecticide, mon amour, chez Marc RABOURDIN (Le-Bourg-Dun 76)
Contact : Les Défis Ruraux - Thomas ROLAND - [email protected] - 02 32 70 43 58
-
Le 8 novembre 2016 : 3e Colloque régional Ecophyto à destination des agriculteurs, "Phytos – Savoir
plus, Risquer moins" qui aura lieu le Mardi 8 novembre 2016 au Lycée Agricole Le Robillard – Lieury (14).
Inscription : http://www.chambre-agriculture-normandie.fr/colloque-ecophyto-2016/
Contact :
Chambre
Régionale
d’Agriculture
de
Normandie Emilie
CHERON
[email protected]
Consultez l’agenda des manifestations agricoles régionales en ligne !
Publications
-
« Agro-écologie et Protection Intégrée des Cultures » : des projets d’application sur
EcophytoPIC
EcophytoPIC est un portail en ligne destiné à
sensibiliser les professionnels du secteur agricole au
sujet de la Protection Intégrée des Cultures, dans une
logique de réduction de l’emploi des produits
phytosanitaires.
Sur ce portail, un Focus dédié à l’agro-écologie et à la
protection intégrée des cultures a été publié le 4 Mai
2016. Il reprend le concept d’agro-écologie, et
présente des projets d’application des principes de
l’agro-écologie sur plusieurs cultures.
Retrouvez cette publication en cliquant ici !
-
Rapport ANSES sur les expositions professionnelles
aux pesticides en agriculture (Juillet 2016)
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail (ANSES) a rendu un
avis, issu d’une expertise collective, sur les expositions
professionnelles aux pesticides en agriculture.
Parmi les constats, l’ANSES pointe notamment un
manque de données concernant les expositions. Le
rapport émet également des recommandations pour
tous les acteurs du monde agricole impliqués dans la
prévention de ces risques.
Retrouvez cette publication en cliquant ici !
Lettre d'information éditée par la Chambre régionale
d'agriculture de Normandie.
Directeur de publication : Daniel GENISSEL
Rédacteurs : Nahim BOUTEMINE, Emilie CHERON et
Emmanuel GSELL, CRAN
Véronique FEENY-FEREOL, DREAL
Jarno DEGUY, CREPAN,
Crédits photos : CRAN, CREPAN
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national
de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions
diffuses attribués au financement du plan Ecophyto
N'imprimez cette lettre que si nécessaire
Si vous ne souhaitez plus la recevoir, cliquez ici

Documents pareils