Des milliers de manifestants à Amman appellent à punir le

Transcription

Des milliers de manifestants à Amman appellent à punir le
“Nommer les choses”
“En vous protégeant, dit Hollande aux Français juifs, nous nous
protégeons.” Mais alors il faudra bien dire où sont les racines du
“fanatisme”, de la “haine” et du “mal”.
La France nomme enfin les choses : elle est en guerre, en guerre
contre le djihadisme synonyme de l’islamisme. Roger Cukierman, le
président du Conseil représentatif des institutions juives de
France, avait passé une journée éprouvante, lundi, avant de
prononcer cette phrase lors du dîner annuel du Crif qu’il
présidait en présence de François Hollande, de la moitié du
gouvernement et de la classe politique, de gauche et de droite.
Les réseaux sociaux s’étaient déchaînés à cause de deux mots
employés par lui le matin, sur Europe 1, au micro de Jean-Pierre
Elkabbach ; il avait dit au sujet de Marine Le Pen qu’elle était «
irréprochable » à l’égard de la communauté juive, avant de préciser «
juridiquement irréprochable », mais à la tête d’un parti qui restait «
infréquentable » ; surtout, il avait affirmé que les violences antisémites
étaient le fait de « jeunes musulmans ». Et ça, apparemment, c’était défendu.
Pourtant, il le redisait fermement au cours de son intervention du dîner
devant Hollande et Valls : « Ici encore, il faut nommer les choses ; les
actes antijuifs sont commis, dans leur écrasante majorité, par des jeunes
issus de l’immigration, des jeunes musulmans, eux-mêmes pourtant des victimes
potentielles du racisme. »
Nommer les choses, oui, mais unir les gens…, lui a répondu François Hollande.
Prudent devant “les choses”. Le président de la République ne prononce pas le
mot “guerre” (sauf pour ceux qui nous la font), ni celui de djihadisme ni
même de djihad — qui fait référence au Coran. Il préfère parler de Dae’ch
plutôt que d’État islamique, le mot arabe masquant la désignation française.
Il lutte contre le “terrorisme”, le “fanatisme”, la “haine”, sans qu’on sache
d’où ça vient. « Les musulmans sont les premières victimes. » De quoi ? Du
“mal”.
Mais si l’armée française est déployée comme elle l’est en Afrique, si nos
avions bombardent le nord de l’Irak, si le porte-avions Charles-de-Gaulle est
dans le Golfe pour intensifier ces frappes, c’est bien que la France a un
ennemi ; et si cette armée française est en plus appelée sur le territoire
métropolitain en renfort des effectifs de police et de gendarmerie existants,
c’est que l’ennemi extérieur est aussi intérieur. Qui peut distinguer entre «
l’islamisme que l’on combat ici » parce qu’il commet des attentats, et «
l’islamisme que l’on comprend » là-bas, quand il tire des roquettes contre
Israël, demande Cukierman ?
Les sièges des médias ne sont pas placés sous la protection d’hommes en
armes, les journalistes accompagnés comme des ministres par des policiers,
les écoles juives, les synagogues, les mosquées, gardées comme des points
sensibles par l’armée sans raison, comme si l’ennemi n’était qu’un criminel
improvisé, solitaire, ou de passage… « En vous protégeant, dit François
Hollande aux Français juifs, nous nous protégeons. » Le plan de protection
sera maintenu « à son niveau actuel, le temps qu’il faudra ». Alors, il
faudra bien « nommer les choses ».
Quel père, quelle mère, demande Roger Cukierman, peut être satisfait de
déposer son enfant dans une école qui ressemble à un camp fortifié ? L’école
! Qu’elle soit désormais ce camp fortifié où patrouillent des soldats en
tenue de combat en dit long sur ce qui s’est passé. Le président de la
République promet que ce que dit le maître ne doit plus être contredit sur
Facebook, que l’autorité du maître ne doit plus être contestée par les
parents, que l’on va enseigner la morale civique dans toutes les classes, et
l’histoire aussi, « toute l’histoire » — mais quelle morale, quelle histoire
et qui les a massacrées ? Formidable aveu de l’échec d’une institution tenue
en main par les syndicats, les pédagogues et les associations aujourd’hui
désemparés devant le choc.
À ceux-là, on devrait recommander la lecture de ces lignes extraites du roman
de Michel Houellebecq : « Pour eux [les musulmans], l’essentiel, c’est la
démographie et l’éducation ; la sous-population qui dispose du meilleur taux
de reproduction et qui parvient à transmettre ses valeurs triomphe. À leurs
yeux, c’est aussi simple que ça. L’économie, la géopolitique même ne sont que
de la poudre aux yeux : celui qui contrôle les enfants contrôle l’avenir. »
Avant la parution de ce roman, à la fin de l’année dernière, Roger Cukierman
rencontrait une centaine d’élèves de classe de terminale d’une école juive.
Il a bavardé avec eux. Que lui ont-ils dit ? Que lorsqu’ils auraient son âge,
la France serait soumise à la charia. Et qu’alors, les uns auraient créé des
milices d’autodéfense, tandis que les autres auraient quitté la France. C’est
en disant les choses crûment que l’on peut se préserver du mal.
Canal mer Rouge – mer Morte : un
accord historique avec la Jordanie
Le 27 févr. 2015 par Israel Science Info desk
Canal mer Rouge – mer Morte : un accord historique avec la Jordanie
Le Ministre de la Coopération régionale, Silvan Shalom, a signé jeudi 26
février 2015 l’accord «Seas Canal» avec Hazim El-Naser, Ministre jordanien de
l’eau et de l’irrigation lors d’une cérémonie en présence d’officiels des
deux pays ainsi que des représentants de la Banque mondiale et des ambassades
américaines en Israël et en Jordanie.
L’accord définit les relations entre Israël et la Jordanie concernant la mise
en œuvre de la première étape du projet ‘Seas Canal ‘, y compris la
construction d’une usine de dessalement au nord d’Aqaba qui approvisionneront
en eau les régions de la Aravah en Israël et de Aqaba en Jordanie. Les eaux
saumurées salines résiduelles seront canalisées vers la mer Morte via un
pipeline d’environ 200 km de la mer Rouge à la mer Morte afin de stabiliser
et remplir celle-ci. Le projet financé par la Banque mondiale coûtera 900 M$
et durera trois ans. Dans le cadre de l’accord, l’eau du nord de l’Israël
sera canalisée vers Amman. L’impact sur la mer Morte et sur l’environnement
sera surveillé et contrôlé. Le Ministre jordanien El-Naser a déclaré que « la
Jordanie salue cette coopération qui conduit au renforcement des liens
bilatéraux et facilite la gestion conjointe du problème de l’eau dans la
région ».
Le Ministre Silvan Shalom a déclaré : «Je suis très ému de cet accord
historique portant sur un projet commun de construction d’un canal entre les
2 mers. Aujourd’hui, nous réalisons la vision de Binyamin Zeev Herzl, le père
de l’Etat d’Israël, qui, à la fin du 19ème siècle, avait compris la nécessité
de remplir la mer Morte. C’est l’accord le plus important et le plus
significatif depuis le traité de paix avec la Jordanie. C’est le sommet d’une
coopération fructueuse entre Israël et la Jordanie qui aidera à réhabiliter
la mer Morte et résoudre les problèmes de l’eau en Jordanie et dans la région
de la Aravah ».
Les actes antisémites en augmentation
dans le monde
Quelque 39 % des 198 pays étudiés enregistraient
ainsi des brimades et agressions antisémites, selon
une étude américaine
Les brimades et agressions antisémites étaient en augmentation dans le monde
en 2013, au contraire des tendances concernant les autres religions, indique
jeudi une étude américaine.
Ces dernières années, le nombre des pays — 77 en 2013 — où les juifs sont
agressés, autant du fait des individus que des gouvernements, a augmenté
sensiblement, indique une étude de l’Institut Pew Research Center.
Quelque 39 % des 198 pays étudiés enregistraient ainsi de telles brimades
contre 26 % en 2007, soit un chiffre au plus haut et en constante
augmentation depuis sept ans, remarque Pew.
Les juifs, qui forment 0,2 % de la population mondiale, sont plus
susceptibles d’être harcelés par les individus ou les groupes sociaux que par
les gouvernements eux-mêmes, remarque Pew.
En Europe, les agressions venant des individus ou groupes sociaux se notaient
dans 34 pays sur les 45 de la région.
Pourtant, les brimades concernant la religion en général de la part des
individus — vandalisme, destruction de textes sacrés, agressions, meurtres,
etc — étaient en baisse en 2013 dans le monde, à 33 % en 2012 contre 27 % en
2013.
Le nombre de pays où des restrictions très élevées sont le fait du
gouvernement lui-même — interdictions, mesures discriminatoires, obligations
de recensement — reste en revanche à peu près le même, avec un gros quart des
pays recensés.
Du fait de la démographie, avec des pays très peuplés comme l’Inde ou la
Chine, quelque 5,5 milliards de personnes, soit 77 % de la population
mondiale, vivent dans un pays où le niveau de brimades venant des individus
comme des Etats, est très élevé, estime Pew.
L’Institut cite la Birmanie, l’Egypte, l’Indonésie, le Pakistan et la Russie
comme exemples où ces restrictions sont les plus nombreuses, et la Chine où
elles sont les plus strictes.
Comme les années précédentes, les chrétiens et les musulmans — plus de la
moitié de la population mondiale — sont les plus affectés dans le plus grand
nombre de pays.
Les élus italiens plus prudents quant
à la reconnaissance d’un État
palestinien
Le texte, salué par Jérusalem, demande de prendre
« en considération les préoccupations et les
intérêts légitimes de l’Etat d’Israël »
Les députés italiens ont voté vendredi à une large majorité des motions
prudentes encourageant le gouvernement de Matteo Renzi à soutenir l’objectif
de la constitution d’un Etat palestinien.
Le premier texte soutenu par le Parti démocrate (PD) du président du Conseil
demande au gouvernement de « promouvoir la reconnaissance de la Palestine »,
tout en prenant « en considération les préoccupations et les intérêts
légitimes de l’Etat d’Israël ».
Une autre motion, défendue par les centristes de Scelta Civica (SC), membre
de la coalition gouvernementale, demande au gouvernement de « promouvoir
l’obtention d’un accord politique entre le Fatah et le Hamas, qui, à travers
la reconnaissance de l’Etat d’Israël et l’abandon de la violence, détermine
les conditions pour la reconnaissance de l’Etat palestinien ».
Plusieurs autres motions présentées par des partis d’opposition — qui
demandaient pour certains la reconnaissance d’un Etat de Palestine ou
appelaient au contraire à éviter toute « accélération » susceptible de «
légitimer les organisations terroristes islamiques, Hamas compris » — ont en
revanche été rejetées.
Dans un communiqué, l’ambassade d’Israël s’est félicitée de la modération des
textes adoptés : le Parlement italien « a préféré soutenir la négociation
directe entre Israël et les Palestiniens, sur la base du principe des deux
Etats ».
Ces motions n’engagent pas le gouvernement, qui cependant devrait s’en
inspirer.
Le Parlement italien se montre ainsi plus prudent que les Parlements
français, britannique et espagnol qui ont demandé à leur gouvernement de
reconnaître l’Etat palestinien, ce que la Suède a fait en octobre.
L’AIPAC serait opposé au discours de
Netanyahu
Selon le chroniqueur Ben Caspit, l’un des
chefs du lobby pro-israélien aurait déclaré
que le groupe était « en état de choc »
Un article du site Al-Monitor a maintenu jeudi que l’AIPAC (American Israel
Public Affairs Committee) s’opposerait au discours du Premier ministre
Benjamin Netanyahu devant le Congrès sur la menace nucléaire iranienne et
aurait exhorté le dirigeant israélien à reconsidérer son choix en raison de
la pression qu’il placerait sur les relations américano-israéliennes.
Selon le chroniqueur Ben Caspit, l’un des chefs du lobby pro-israélien aurait
déclaré que le groupe était « en état de choc » depuis que Netanyahu a
annoncé qu’il allait prendre la parole au Congrès, en qualifiant ce discours
de « Jour de l’Expiation de l’AIPAC » et « de point le plus bas que nous
n’ayions jamais atteint ».
Après que Netanyahu ait accepté l’invitation de président de la Chambre John
Boehner, en contournant la Maison Blanche, l’AIPAC a exposé les conséquences
négatives que la décision produirait sur les relations diplomatiques.
Caspit écrit que « l’AIPAC a préparé un exposé détaillé qui a été remis à
Netanyahu avec toutes les répercussions négatives qui pourraient résulter de
l’invitation controversée du Congrès et de ses dommages cumulatifs ».
« L’un des chefs de l’AIPAC a dit le 25 février à huis clos, pour paraphraser
: Toutes les choses contre lesquelles nous l’avons mis en garde contre, se
concrétisent. Nous avons prévu l’effet domino qui a eu lieu, le boycott par
de plus en plus de membres démocrates du Congrès, la détérioration
significative dans les relations avec les législateurs démocrates, les débats
sur le boycott par l’administration américaine de la convention de l’AIPAC
(qui se tiendra également au début du mois de mars). Nous avions protesté,
nous avions averti. Et qui n’a pas été impressionné ? Netanyahu. Il arrive »,
écrit-il.
Le prochain discours, auquel s’opposent ouvertement la Maison Blanche,
certains législateurs démocrates et beaucoup au sein de la communauté juive
des États-Unis, a mis en colère l’administration Obama et les élus
américains, qui ont dénoncé l’invitation à parler devant le Congrès d’avoir
ignoré le protocole diplomatique et d’être une tentative de Netanyahu de
faire dérailler les négociations nucléaires avec l’Iran, la marque de la
politique étrangère d’Obama.
Le discours de Netanyahu est controversé parce qu’il met Israël sur une
trajectoire de collision avec l’administration Obama au moment où celle-ci
négocie avec l’Iran sur son programme nucléaire – discussions qui dans leur
forme actuelle pourraient conduire, selon Netanyahu, à un accord qui
constitue potentiellement un risque existentiel pour Israël.
C’est la raison pour laquelle le Premier ministre a l’intention de faire
valoir le 3 mars devant le Congrès que la communauté internationale devrait
accroître sa pression sur l’Iran, plutôt que d’assouplir les sanctions.
Le discours sera aussi prononcé à seulement deux semaines avant les élections
israéliennes, et des critiques ont fusé en Israël et aux Etats-Unis
reprochant à Netanyahu d’utiliser le discours au profit de son parti, le
Likud.
Selon l’article, Les dirigeants de l’AIPAC étaient divisés sur la manière de
réagir à la décision de Netanyahu de prendre la parole devant le Congrès.
« Certains pensaient qu’ils devraient directement implorer Netanyahu
d’annuler son discours, de lui proposer des alternatives. Une telle approche,
cependant, aurait été contraire à l’ADN même de l’AIPAC, puisque l’AIPAC est
le lobby de Netanyahu et non l’inverse.
D’autre part, presque tous les dirigeants de l’organisation étaient
conscients et convaincus de l’immensité des dégâts que les actions de
Netanyahu apporteraient aux relations israélo-américaines à moyen et long
terme. Il était difficile pour eux de garder le silence » a-t-il écrit.
Caspit estime que Netanyahu présentera probablement lors de son allocution
« de nouvelles informations, de toute évidence fondées sur les services de
renseignement » sur le programme nucléaire iranien.
Le discours a été critiqué par la Conseillère à la sécurité nationale des
États-Unis, Susan Rice, qui a dit dans une interview cette semaine que la
manière dont le discours de Netanyahu avait été organisé – et l’insistance du
Premier ministre pour le prononcer – était devenue une question partisane qui
a été « destructrice pour le tissu des relations » entre Israël et les EtatsUnis.
Le Secrétaire d’État John Kerry a appelé mercredi Netanyahu à reconsidérer la
question, évoquant un soutien du Premier ministre israélien à la guerre
américaine en Irak (Netanyahu était un simple citoyen à l’époque, et Kerry
avait dans le passé soutenu la guerre). Cette allusion a attiré des
critiques, notamment des groupes juifs aux Etats-Unis, y compris de l’Anti-
Defamation League.
Malgré les tensions, l’AIPAC a annoncé jeudi que l’administration Obama avait
confirmé que Rice et l’ambassadrice aux Nations Unies Samantha Power
prendront la parole à sa conférence politique annuelle, qui commencera
dimanche.
De même et malgré ce qui a été caractérisé par certains comme un clivage
partisan croissant sur les questions liées à Israël, la conférence de l’AIPAC
accueillera les membres les plus éminents des deux partis du Sénat et de la
Chambre des Représentants qui y prendront la parole.
Les responsables de l’AIPAC ont déclaré jeudi que bien que le calendrier
définitif n’ait pas été publié, ils s’attendent à ce que plus de la moitié du
Sénat et les deux tiers de la Chambre des représentants participent à la
conférence.
Les organisateurs ont déclaré que la conférence de cette année se joue pour
la première fois à guichets fermés.
Les plus de 16 000 participants en font la plus grande conférence de
l’histoire de l’AIPAC.
Après son discours, le Premier ministre israélien rencontrera les chefs des
groupes républicain et démocrate du Sénat, Mitch McConnell et Harry Reid, a
indiqué, Mitch McConnell, selon Reuters.
Israël et la Jordanie signent un
accord sur l’eau
Ce projet vise entre autre à fournir de l’eau aux
Palestiniens et sauver la mer Morte grâce à un
système de pompage dans le golfe d’Aqaba
La Jordanie et Israël, liés par un traité de paix, ont signé jeudi à Amman un
accord destiné à lutter contre la pénurie d’eau dans la région par un pompage
de la mer Rouge vers la mer Morte.
Selon l’agence officielle jordanienne Petra, l’accord porte sur « l’exécution
de la première partie » d’une lettre d’intention conclue en décembre 2013 à
Washington entre des représentants d’Israël, de Jordanie et de l’Autorité
palestinienne pour tenter de sauver la mer Morte.
Il s’agit de construire un système de pompage dans le golfe d’Aqaba, à la
pointe nord de la mer Rouge, afin de collecter quelque 300 millions de m3
d’eau par an.
Une partie doit être acheminée par l’intermédiaire de quatre conduits vers la
mer Morte, une mer fermée ayant une très haute concentration en sel et qui
risque de s’assécher d’ici 2050.
Une autre partie doit être dessalée, et distribuée en Israël et en Jordanie
afin de répondre à la pénurie d’eau qui frappe la région.
Le projet prévoit de fournir aux Palestiniens 30 millions de m3 d’eau
dessalée par an.
« La Jordanie va commencer dans les prochaines semaines à préparer les
documents en vue de lancer un appel d’offres » pour ces travaux, a déclaré le
ministre jordanien de l’Eau Hazem Nasser, cité par Petra. Il a conclu cet
accord avec le ministre israélien de la Coopération régionale Silvan Shalom,
en présence de représentants des Etats Unis et de la Banque mondiale.
Pour M. Shalom, qui est également ministre du Développement des ressources
naturelles, il s’agit du « plus important projet depuis la conclusion du
traité de paix avec la Jordanie » en 1994.
« Il couronne une coopération constructive entre Israël et la Jordanie, qui
aidera à réhabiliter la mer Morte et à fournir des solutions au problème de
l’eau en Jordanie » et dans le sud d’Israël, a-t-il dit selon un communiqué
de son ministère.
Partenaire de l’opération, la Banque mondiale a publié en 2012 une étude
penchant vers la faisabilité du projet, mais plusieurs organisations de
défense de l’environnement ont déjà mis en garde contre les possibles effets
néfastes de l’arrivée d’eau de la mer Rouge sur le fragile écosystème de la
mer Morte.
Dans un communiqué, l’institution a estimé que le lancement du projet, « sous
le contrôle des scientifiques », devrait permettre de mieux comprendre les
conséquence d’un mélange des eaux de la Mer Rouge avec celles de la Mer
morte.
Meyer Habib: « suite aux propos de
Roger Cukierman qui ont suscité la
polémique… »
Comme je l’ai répété, dans différentes interviews, Roger Cukierman a eu tort
de faire ce cadeau au Front National en expliquant que Marie Le Pen était «
irréprochable ». Il le reconnait lui-même, du reste et a largement expliqué
pourquoi il ne voterait jamais Front National.
Je rappellerai cependant que jamais Marine Le Pen n’a condamné les propos
antisémites odieux et répétés de son père, qui reste Président d’honneur du
parti, et pour lesquels il a été condamné par la justice à maintes reprises.
Le Front National reste une menace pour la République et ses valeurs
fondamentales. Je me force à croire qu’une grande partie de ses électeurs ne
sont ni racistes ni antisémites.
Mais, plus que du Front National, c’est de l’extrême gauche que vient
aujourd’hui la principale menace. Si elle manie le politiquement correct, à
l’abri des attaques de la presse, n’a-t-on pas vu des maires communistes
ériger au rang de citoyen d’honneur des terroristes avérés, à Gennevilliers,
à Avion, à Valenton ou à Bagnolet ? Comment oublier notamment que certains
communistes, verts ou socialistes ont participé cet été, en toute
connaissance de cause, à des manifestations où l’on a crié mort aux Juifs et
où la foule s’est attaquée à des synagogues et des commerces juifs ? Qui peut
oublier qu’il y a quelques années, les verts invitaient des membres
appartenant à des mouvements djihadistes à leurs universités d’été ?
C’est François Hollande, Président de la République lui-même, qui
rappelait hier soir que « l’antisémitisme a une source plus
récente qui est la haine d’Israël. » Le philosophe Michel Onfray
l’a parfaitement résumé : « l’extrême gauche est tellement
islamophile qu’elle en est devenue antisémite. » Au vu de ces
éléments, je regrette que le CRIF ait invité à son diner annuel
des membres du parti communiste.
S’agissant des propos de Roger Cukierman, qui a affirmé que « […] Les
violences aujourd’hui […] sont commises par des jeunes musulmans », c’est une
évidence qui est difficilement contestable ! Les auteurs des récents
attentats terroristes n’étaient-ils pas des Français, de confession musulmane
et se réclamant sans ambiguïté du djihadisme ? Certes, comme l’a bien précisé
Roger Cukierman « c’est une toute petite minorité », il demeure que les
leaders du CFCM, plutôt que de s’offusquer et d’inverser les rôles victimesagresseurs, feraient mieux de s’inspirer des initiatives de dialogue et de
fraternité d’un Imam Chalgoumi. A cet égard, la très belle initiative de la
communauté musulmane norvégienne, qui a organisé une chaîne humaine samedi
dernier autour de la synagogue d’Oslo devrait inspirer les représentants du
culte musulman en France.
La langue de bois n’est pas une bonne chose pour la France. Il faut
comprendre les racines de l’islamo-fascisme, responsable quasi-exclusif des
massacres de ces dernières années perpétrés en France, en Europe et dans le
Monde, pour mieux les combattre.
A ne pas nommer ce danger, le Front National risque de frôler les 40%.
© Meyer Habib – JSSNews
La France de nouveau confrontée aux
prises d’otage
François Hollande et son gouvernement espéraient un répit plus long :
l’enlèvement d’une ressortissante française, mardi 24 février à Sanaa, au
Yémen, signe le retour des prises d’otage, au moment où la France est plus
que jamais en première ligne face au terrorisme islamiste. Dès la
confirmation du rapt d’Isabelle Prime – une consultante en développement
enlevée avec son interprète alors qu’elle circulait en taxi dans la capitale
yéménite –, le président français a réclamé sa « libération dans les
meilleurs délais ». Faute de revendications, aucune hypothèse, de
l’enlèvement crapuleux à l’opération terroriste, n’était encore écartée
mercredi.
Le dernier otage français retenu dans le monde avait été libéré au début de
décembre 2014 : il s’agissait de Serge Lazarevic, qui avait été retenu trois
ans au Mali par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). « La France n’a plus
aucun otage, dans aucun pays au monde », s’était alors réjoui François
Hollande. M. Lazarevic avait été enlevé avec Philippe Verdon, retrouvé
assassiné en juillet 2013. Sa libération était survenue après celle, en
avril 2014, de quatre journalistes français détenus en Syrie par l’Etat
islamique (EI) : Edouard Elias, 23 ans, Didier François, 53 ans, Nicolas
Hénin, 37 ans, et Pierre Torres, 29 ans. « Ç’a été long, mais on n’a jamais
douté. De temps en temps, on avait des bribes, on savait que tout le monde
était mobilisé. On a cette chance d’être français », avait expliqué Didier
François en recouvrant la liberté.
Lire le décryptage des Décodeurs : Quels pays les voyageurs français doiventils éviter ?
Mises en garde et menaces
Pendant quelques mois, pas moins de quinze ressortissants français avaient
été détenus dans différentes zones de conflit.
En janvier 2015, c’est un guide du Mercantour, Hervé Gourdel, qui a été
enlevé en Algérie, avant d’être rapidement décapité par « Les Soldats du
califat », un groupe ayant prêté allégeance à l’EI, en représailles à
l’engagement de la France en Irak, au sein de la coalition antidjihadiste.
Depuis, les autorités françaises espéraient bénéficier d’un répit prolongé
avant de relancer leur dispositif de gestion des affaires d’otage, qui
implique d’importants moyens, en particulier au sein de la DGSE, les services
de renseignement extérieurs. Elles avaient multiplié les mises en garde pour
éviter toute nouvelle prise d’otage dans les pays ou les zones jugés à
risques : le Yémen, mais aussi la Syrie, l’Irak, le Nigeria, où une famille
française avait été détenue pendant deux mois en 2013 après avoir été
capturée dans le nord du Cameroun. Ou encore une partie du Sahel, où la
France est engagée contre les islamistes.
Le rapt d’Isabelle Prime est d’autant plus préoccupant qu’il survient dans un
pays en plein chaos. La tuerie de Charlie Hebdo, le 7 janvier, avait été
revendiquée par AQPA, la branche d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique, qui
a, depuis, multiplié les menaces contre les intérêts français. Depuis le
début de février, la France n’a, de surcroît, plus de diplomates au Yémen
après avoir fermé, comme d’autres pays occidentaux, son ambassade à Sanaa.
« C’est un pays extrêmement dangereux », a martelé le ministre des affaires
étrangères, Laurent Fabius, mercredi matin, ajoutant que « tous les services
[étaient] mobilisés pour obtenir » la libération d’Isabelle Prime. Le Yémen
est au bord de l’effondrement. Les houthistes, des rebelles d’obédience
chiite, qui contrôlent la capitale, ont chassé du pouvoir le président Abd
Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Aden, dans le Sud. Ce dernier affirme être le
chef d’Etat légitime du pays. Une anarchie qui pourrait compliquer les
recherches.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/02/25/la-france-de-nouveau-c
onfrontee-aux-prises-d-otage_4583339_3210.html#h4zYFmeO6E2cEumq.99
Entre Obama et Netanyahu, les jeux
sont faits
Entre le bilan diplomatique du président américain
et « le devoir pour Israël » du Premier ministre
israélien, rien ne va plus
Arrivés tous les deux au pouvoir en 2009, Barack Obama et Benjamin Netanyahu
n’ont jamais – tant s’en faut – été complices. Mais en s’exprimant mardi sur
l’Iran devant le Congrès américain, ce dernier marque une rupture et met les
liens entre les deux pays à l’épreuve.
Furieuse de ce discours organisé dans son dos entre le Premier ministre
israélien et le leader républicain de la Chambre des représentants, la
présidence américaine a exclu toute rencontre à la Maison Blanche.
Et le vice-président Joe Biden qui assiste traditionnellement aux discours de
dirigeants étrangers, sera absent en raison d’un déplacement à l’étranger
opportunément organisé au même moment.
La tension est palpable et la Maison Blanche ne prend plus vraiment de gants
pour exprimer son exaspération: cette visite a un effet « destructeur », a
lancé, dans un registre inhabituel, Susan Rice, proche conseillère du
président américain.
Cette polémique éclate au moment où la date butoir des négociations sur le
nucléaire iranien approche.
Pour Obama, un accord avec Téhéran visant à s’assurer que la République
islamique n’obtienne pas l’arme nucléaire figurerait en très bonne place,
dans le chapitre « politique étrangère » de son bilan.
Netanyahu, qui a déclaré qu’il ferait « tout » pour empêcher la conclusion
d’un accord qu’il juge dangereux, a érigé ce dossier en priorité absolue: «
Je respecte la Maison Blanche et le président américain mais sur un sujet
aussi grave, c’est mon devoir de tout faire pour la sécurité d’Israël ».
Si l’on ajoute les élections israéliennes dans deux semaines et le nouvel
équilibre politique américain – un Congrès entièrement dominé par les
républicains pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir d’Obama – tous
les ingrédients sont réunis pour un pic de tension.
« C’est la tempête parfaite qui éclate enfin sur fond d’une relation (entre
les deux hommes) qui fonctionne mal », résume Aaron David Miller, du centre
de réflexion Woodrow Wilson.
« C’est un clash de personnalité, de politiques, et un clash sur la façon
dont ces deux dirigeants voient le monde », ajoute cet ancien diplomate
américain qui fut impliqué, avec plusieurs administrations successives, dans
les négociations au Proche-Orient.
Une simple ‘erreur de jugement’ ?
Depuis l’annonce de cette visite peu conforme au protocole, la Maison Blanche
distille des piques à l’attention du gouvernement israélien. Elle a ainsi
ouvertement déploré qu’Israël diffuse des informations qu’elle juge
parcellaires sur les négociations en cours pour déformer la position
américaine.
« Nous serons toujours en première ligne dans notre engagement derrière
l’Etat d’Israël, mais (M. Netanyahu) fait peut-être tout simplement une
erreur de jugement » sur le dossier nucléaire iranien, a lancé mercredi le
secrétaire d’Etat John Kerry devant une commission de la Chambre des
représentants.
Pour Aaron David Miller, l’exécutif américain « utilise ce faux-pas de
Netanyahu (le discours devant le Congrès, Ndlr) pour essayer d’envoyer un
signal clair » à l’approche des élections dans son pays. « Ils ne peuvent
bien sûr pas le dire, mais soyons clairs: ils aimeraient le voir quitter le
pouvoir », estime-t-il.
Point d’interrogation qui illustre l’état d’esprit qui domine à Washington à
l’approche de cette visite: la Maison Blanche n’a pas encore indiqué si elle
serait représentée à la conférence annuelle de l’AIPAC, principal lobby proIsraël aux Etats-Unis, qui se réunit à partir de dimanche. M. Obama y avait
prononcé un discours en 2012.
La visite du Premier ministre israélien suscite aussi des divisions au sein
de la classe politique américaine : des sénateurs démocrates ont proposé à ce
dernier de le rencontrer, mais il a décliné l’invitation.
« Le soutien de l’Amérique pour Israël a historiquement, et c’est une bonne
chose, toujours transcendé les partis », indiquaient dans leur courrier les
influents sénateurs Richard Durbin et Dianne Feinstein. Or l’invitation
adressée à M. Netanyahu sans aucune consultation préalable menace d’affaiblir
cette approche, ajoutaient-ils, faisant part de leur « profonde inquiétude ».
La Maison Blanche, qui met inlassablement en avant le « lien indestructible »
entre les deux pays, en dépit de désaccords persistants sur la poursuite de
la colonisation dans les Territoires palestiniens, refuse de commenter la
nature des relations entre les deux hommes.
« Il n’y a aucun dirigeant étranger avec lequel le président a passé plus de
temps qu’avec le Premier ministre Netanyahu », s’est borné à répondre cette
semaine Josh Earnest, porte-parole de M. Obama.
Une résolution du Sénat américain
condamne l’antisémitisme européen
Cette initiative bipartite exhorte les
gouvernements européens à nommer un envoyé spécial
pour traiter ce problème
Washington – Un groupe bipartite de sénateurs américains ont annoncé mercredi
une proposition de résolution condamnant l’antisémitisme européen et
exhortant l’administration américaine à travailler avec les autorités
européennes pour combattre ce phénomène.
La résolution, qui est soutenu par la majorité des sénateurs et qui devrait
donc être votée sans problème, renouvelle l’appel lancé à l’Union européenne
(UE) et aux Etats européens à désigner un envoyé spécial pour aborder le
problème de l’antisémitisme.
Le sénateur Robert Menendez (D-NJ), un membre éminent de la Commission des
relations internationales, a rédigé la résolution qui a reçu la signature de
52 autres sénateurs. Cette résolution appelle le secrétaire d’Etat, le
procureur général et les agences gouvernementales compétentes à collaborer
étroitement avec l’Union européenne (UE) pour s’attaquer à l’antisémitisme en
Europe.
La résolution soulève que « l’augmentation alarmante des attaques antisémites
et des incidents visant des institutions juives, des lieux de culte et des
individus en Europe est un problème pour la stabilité et la sécurité [des
Juifs].»
Cette proposition exhorte les Etats-Unis à travailler avec leurs collègues
européens pour s’assurer que des mesures sont prises pour combattre
l’antisémitisme. Ces mesures comprend « une enquête prompt, impartiale et
efficace de tous les actes de violence et la poursuite des responsables de
ces violences dans les limites de la loi » ; coopérer pour développer des
programmes contre la violence extrémiste ; intégrer des mesures pour
combattre l’antisémitisme dans des projets nationaux visant à lutter contre
les crimes de haine et de violence ; étendre la coopération dans le domaine
des formations liées aux crimes de haine, en particulier ceux motivés par
l’antisémitisme, pour les agents de police et améliorer la surveillance et la
signalisation de ces crimes.
La résolution appelle également les États-Unis à encourager les Etats
européens et l’UE à désigner des envoyés spéciaux hauts gradés pour «
surveiller, prévenir et lutter contre l’antisémitisme à l’échelle régionale
et nationale ».
Ce dernier appel a été lancé à plusieurs reprises par les défenseurs de la
communauté juive. Les États-Unis ont déjà un envoyé spécial – Ira Forman –
qui chargée d’un tel rôle, et c’est Forman qui communique fréquemment avec
les administrations européennes au sujet des efforts à fournir contre
l’antisémitisme dans leurs pays respectifs.
« Soixante-dix ans après la libération d’Auschwitz, nous assistons à une
augmentation alarmante du sentiment antisémite en Europe qui doit être
condamnée et traitée. Les attaques antisémites et les incidents en Europe et
dans le monde sont un problème non seulement pour la stabilité et la sécurité
internationales, mais aussi pour notre moralité partagée en tant qu’êtres
humains », a déclaré le sénateur Menendez. « Cette résolution renouvelle
fermement l’engagement des Etats-Unis et de leurs alliés européens de lutter
contre l’antisémitisme avec encore plus de détermination, jurant de ne jamais
permettre aux atrocités du passé de se reproduire à nouveau. »
Un policier montant la garde le 21 janvier 2015 devant l’Hyper Casher de Paris où quatre
Juifs ont trouvé la mort (Crédit : AFP/ ERIC FEFERBERG)
Un cosignataire de la résolution, le sénateur Mark Kirk, a fait le lien entre
l’importance de la législation à l’assassinat des quatre clients juifs du
supermarché Hyper Cacher à Paris le mois dernier, décrivant l’attaque comme
étant « un affront direct aux droits fondamentaux et la dignité [humaine] ».
Un policier montant la garde le 21 janvier 2015 devant l’épicerie Hyper
Casher où quatre Juifs ont trouvé la mort le 9 janvier 2015 tués par Amédy
Coulibaly à Paris (Crédit : AFP/ ERIC FEFERBERG)
Un policier montant la garde le 21 janvier 2015 devant l’Hyper Casher de
Paris où quatre Juifs ont trouvé la mort (Crédit : AFP/ ERIC FEFERBERG)
« Les récentes attaques antisémites en Europe sont extrêmement inquiétantes
et n’ont aucune place dans le monde moderne », a déclaré une autre
cosignataire, la sénatrice Barbara Mikulski (D-MD). « Cette résolution
réaffirme la nécessité d’une action et d’un changement pour s’assurer que les
Juifs en Europe et dans le monde, ainsi que les gens de toutes les
confessions, ne soient pas persécutés en raison de leurs croyances
religieuses. »
L’Anti-Defamation League (ADL), Bnai Brith International, HIAS, l’Union pour
le judaïsme réformé, et les Fédérations juives d’Amérique du Nord ont tous
apporté leur soutien à la résolution.
« Les actions du Congrès contre l’antisémitisme ont joué un rôle essentiel et
nous sommes heureux que le Sénat soulève cette question auprès du leadership
américain », a déclaré Barry Curtiss-Lusher, le président national de l’ADL.
Abraham Foxman, le directeur national de l’ADL, était optimiste mercredi soir
sur l’adoption de la résolution par le Sénat, étant donné que le soutien de
la majorité bipartite de sénateurs est déjà assuré. « Nous nous réjouissons
de l’adoption par le Sénat de cette résolution et nous espérons que les
dirigeants à travers l’Europe entendront cet appel et accepteront de se
réunir et de travailler avec les États-Unis pour lutter contre la marée
montante de l’antisémitisme », a répondu Foxman dans un communiqué. « En
faisant cela, ils vont montrer au monde que la violence et la haine ne seront
pas tolérées. »
Des personnes venues honorer les victimes de la fusillade de Copenhague à
l’extérieur de la synagogue principale de Copenhague le 15 février 2015
(Crédit : AFP/Odd Andersen)
Des personnes venues honorer les victimes de la fusillade de Copenhague à
l’extérieur de la synagogue principale de Copenhague, le 15 février 2015
(Crédit : AFP/Odd Andersen)
es personnes venues honorer les victimes de la fusillade de Copenhague à l’extérieur de la synagogue
principale de Copenhague, le 15 février 2015 (Crédit : AFP/Odd Andersen)
De même, Mark Hetfield, le président et PDG de HIAS a écrit dans un
communiqué que son organisation a été « profondément troublée par la
résurgence de l’antisémitisme en Europe et ailleurs, ainsi que par la montée
de la xénophobie, de l’islamophobie et d’autres formes de haine ».
« Cependant, une chose a changé au cours du siècle dernier, c’est le soutien
du Congrès dans le combat contre le fanatisme et la haine, a-t-il ajouté.
Nous nous félicitons de cet effort bipartisan mené par les sénateurs Menendez
et Kirk qui parlent de façon proactive contre [ce fléau] et mettent en place
des stratégies contre la résurgence de l’antisémitisme en Europe. »