Portraits de femmes : télécharger le programme
Transcription
Portraits de femmes : télécharger le programme
Le cinéma l’Étoile et le Comité courneuvien de promotion des Droits des Femmes vous présentent le programme annuel dédié aux femmes portraits portraits portraits portraits dede femmes de femmes femmes de femmes portrai Du 27 février au 1er avril 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices [ ] n Invitatio Du 1er au 15 mars 2008 Elles osent prendre la parole une exposition de photographies de Ray Tessier Vous êtes cordialement invités au vernissage de l’exposition qui aura lieu le jeudi 6 mars à 19h dans le hall du cinéma l’Étoile. Un apéritif vous sera offert. Du 27 février au 4 mars 2008 La flibustière des Antilles Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Jacques Tourneur, États-Unis, 1952, 1h20, VF Avec Jean Peters, Louis Jourdan, Debra Paget, Thomas Gomez Anne Providence alias Cap’tain Providence, fille adoptive du célèbre et cruel pirate Barbe Noire, sème la terreur sur toutes les mers du sud, aux commandes du redouté Sheba Queen. Le jour où elle décide d’épargner un jeune prisonnier retrouvé dans les cales d’un navire anglais et qui se prétend corsaire à la solde du roi de France, son destin va définitivement basculer. On retrouve, dans les affaires du Français, la moitié déchirée d’une carte au trésor… Quelles sont réellement les intentions du corsaire ? Quels sont ces sentiments naissants envers le jeune homme que Anne ne connaissait pas jusqu’à présent ? La flibustière des Antilles pourra t-elle concilier amour et piraterie ? Un film d’aventures trépidantes, un scénario extrêmement rigoureux, des personnages très subtils, et surtout une femme pirate d’une personnalité exceptionnelle qui restera dans les mémoires ! Une très belle reconstitution du monde de la piraterie, des scènes d’abordage à vous couper le souffle, le tout s’appuyant sur un très beau travail sur les couleurs et les décors ; aventure, amour, trahison, vengeance, filiation, féminité, culpabilité, sacrifice… tels sont les ingrédients de ce superbe classique qui va bien audelà du film de pirate, et qui nous parle simplement des sentiments humains. Haletant et poignant ! À partir de 8 ans. Mercredi 27 février à 14h30 + goûter Samedi 1er mars à 14h30 Dimanche 2 mars à 14h30 Lundi 3 mars à 18h30 Mardi 4 mars à 14h30 Du 27 février au 4 mars 2008 Beignets de tomates vertes Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Jon Avnet, États-Unis, 1991, VF, 2h10 Avec Jessica Tandy, Kathy Bates, Mary Stuart Masterson, Mary Louise Parker Sud des États-Unis, années 90 : délaissée par son mari, Evelyn se morfond dans une existence monotone de femme au foyer. Chaque semaine, elle rend visite à une vieille parente pensionnaire d’une maison de retraite. C’est là qu’elle fait la connaissance de Ninny, une vieille dame pleine de joie de vivre, qui va lui raconter l’histoire mouvementée de Ruth et Idgie, deux amies inséparables qui ont ouvert un café dans les années 20 dont la spécialité est le « beignet de tomates vertes »… Ayant eu deux nominations aux Oscars de 1992 ( meilleur second rôle féminin et meilleur scénario adapté), Beignets de tomates vertes est un film sensible et émouvant qui mérite qu’on le (re)découvre… C’est délicieux… Le réalisateur nous sert deux belles histoires d’amitié ( une dans le passé, une dans le présent ), et nous fait entrer dans la vie de quatre femmes attachantes, fortes et fragiles. À travers les portraits de Ruth et Idgie il recrée le climat du Sud des États-Unis dans les années 20, avec son lot quotidien de violences envers les Noirs ( actions du Ku-Klux-Klan ) mais aussi les femmes ( leur soumission, et leur émancipation difficile ). Grâce à la technique du flash-back et à un jeu d’actrices irréprochable, on ne s’y ennuie pas une seconde… pointe d’humour, zeste de tragique et un soupçon de nostalgie, la sauce prend à merveille ! Régalez-vous ! Mercredi 27 février à 16h30 Vendredi 29 février à 16h30 Mardi 4 mars à 20h30 Du 5 au 11 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices Le point d’orgue de ces portraits de femmes : une rencontre avec le réalisateur le vendredi 7 mars à 20h30, tarif unique de 3 euros. Les femmes du mont Ararat D’Erwann Briand- France, 1h25, VO, 2007 En 1996, les femmes rejoignant la guérilla kurde du PKK décident de créer leur propre armée, totalement indépendante de celle des hommes. Les Femmes du mont Ararat retrace la vie d’un « manga » de femmes, l’unité de base de la guérilla composée de six combattantes. En constant déplacement, sans réel autre but que celui de gravir la prochaine montagne, elles guettent un ennemi invisible. Entre manœuvres militaires et tâches quotidiennes, l’intimité de ces femmes se dévoile peu à peu, révélant, au-delà du groupe, les destins individuels. Là où la vie est une question de survie, leur humanité transcende leur condition de soldat et les libère de celle de femme soumise. Jeudi 6 mars à 14h Vendredi 7 mars à 20h30 + rencontre avec le réalisateur Dimanche 9 mars à 16h Elles sont guérilleros… Elles ont intégré le PKK, comme d’autres femmes dans le monde sont entrées en lutte au Tibet, au Sri-Lanka, en Colombie, pour défendre leur liberté… Parce que l’armée turque a décimé leurs villages, emprisonné leurs pères, leurs frères, mais aussi parce que l’Europe et le monde les ont abandonnées… Ce ne sont pas des femmes au combat que le réalisateur a choisi de nous montrer, mais des femmes « en marche », incroyablement courageuses, belles et déterminées… Qui refusent d’être asservies… ur rue de Crèvecoe ve nè Ge rue G én ér Bea ufil s ru urice-de-F ontenay los bes LéoDeli villa mi Victo r A86 le Zo la Roux Callée des� pl. Pommier-� Tilleuls de-Bois la de n tio Co nv en cour des� pass.� Maraîchers du Bailly e ue G u il le ue t a t en e Louise ru av im Sain pass t-Lu e� cie n rue Tramway T1 Kruge r « Hôtel de ville » rue ue av en Stade� Géo-André� allée Ga Philip pebrie l Pé ri Parc� Jean-Moulin ru r le ato An rue Plan d’accès Place de� l'Armistice ce Fra n Hugo ave nue Union Cinéma l’Étoile eE ute r Parm entie rue P. La rc ng ev e in cl Le rue d e l' is e de Ju ov Tit SaintDen uis-Duviv pass. Dup e gar ru ro Auto ue aven � st rue al rue Ra vel r u e Luc ien rue ne G . Ma gni er r ue avenue rue Robes 26/02/08 15:25:36 lace� red-de� usset Gare RER B gareCourneuvee la « La Aubervilliers » uf hevali Croix-Blanche arr e la B er dpass. de la� e l Miche H en ri rue Villot Carême Prenant sse impa E.Qu inet voir du int eS a ue d e la rue d Ne t Mic hele aze tte Lac l bliq ue pu rue Pascal rol rue Cha b gymnase� Guimier Stade� Nelson-� Mandela rue Sep Dulcie tem -� ber Abreu ce� rges-� que d ulin rue ue de aR é ar dg Lycée� J.Brel Q u in e t CES� Politzer ru e � de la s Ge o rg e Politzer rue Mazaud l' rue de c é de Balza rue Honor r lmy r ue uM o ave n rès brol e Va mm Prog y e oulev ard P a steur ave nue rue J. C urie sente de l'Orm e-Seul b hra . Sc r ue du sF err ru rue Cha rue d Pr Mim é v oy osas an ts des Cinémaruel’Etoile, 1, allée du Progrès, La Courneuve. Métro ligne 7 (station Laier Courneuve – 8-Mai-1945) et/ou tramway (station Hôtel de ville de La Courneuve, en face du cinéma) ou RER B (station La Courneuve- rue my Val y coeur r ue d uG rue Jul e im Puit-Fp. du� erry E Avenue Marcel-Cachin au Esse - de AUBERVILLIERS Place� Jules Verne Jollo rue is Pie Aubervilliers). Parking de la mairie à 3mn. Renseignements au 01 49 92 61 95. r r e Curie rue Debuss ru Parme e� ntier pass. Le e r ue Prévôté� olombier rue -Tir eur s ruell Dupu e� is r pail orn eill ue R as te-foix pass. S e Jura cin Ra rue du rue rue C e villa Frate de la� rnité� lièr e Mo Fonta in rue villa rue rue du C imp.� Mathias nard e rue des Fran cs rue C . Ber llée Be llevu a bou imp. � Pierre-� Curie s ile Zola rue Em Mar gue rite Ros es leva imp.des� rd Pasteu r Abeilles evè res Prim d allée d e Sud rue Montage dépliant 02.indd 1 Didine Du 5 au 11 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Vincent Dietschy, France, 1h43, 2007 Avec Géraldine Pailhas, Christopher Thompson, Benjamin Biolay Bienvenue dans le monde de Didine, une célibataire de 35 ans qui ne se prend jamais la tête, qu’il s’agisse de ses relations amoureuses ou de son travail, prenant le risque de passer à côté du bonheur. Didine n’est pas plus heureuse qu’une autre, mais se complaît dans cet état de nonchalance avancée. Mais la vie réserve bien des surprises. C’est ainsi qu’elle franchit un jour le seuil d’une association d’aide aux personnes âgées où, au contact d’une adolescente extravertie, d’un homme séduisant et d’une vieille dame sans pitié, elle s’empare de son existence. Avec cette comédie romantique fraîche et moderne, le réalisateur nous offre l’occasion d’une belle promenade. Celle de Didine, qui assiste comme une spectatrice au cours de sa propre histoire. L’héroïne, sans chercher à se poser des questions de sens, va de place en place, à la recherche de nouvelles rencontres, multiplie les itinéraires. Elle aime la vie et veut la partager avec d’autres, son énergie se veut communicative. Didine est une saisissante balade autour d’un personnage marqué par l’indécision. Elle s’appelle Sabine Mercredi 5 mars à 18h30 Vendredi 7 mars à 16h Samedi 8 mars à 16h30 Mardi 11 mars à 20h30 Du 12 au 18 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices de Sandrine Bonnaire, France, 2007, documentaire, 1h25 Avec Sabine Bonnaire Un portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa sœur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd’hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie, même si ses capacités restent altérées, dans un foyer d’accueil en Charente. Bouleversant, Elle s’appelle Sabine est également utile : le film dresse le constat du manque de structures d’accueil spécialisées pour les enfants et les adultes handicapés qui met les familles aux prises avec des choix déchirants : garder leur fille, leur fils, leur frère ou leur sœur à la maison, au risque d’une déstabilisation de leurs vies personnelles, ou les interner dans les seules structures disponibles, souvent l’hôpital psychiatrique. Décision dont on voit les effets destructeurs sur Sabine. On ne peut que s’émouvoir, se scandaliser aussi, et appeler à des changements radicaux pour un progrès du système de soin en France. Juno Mercredi 12 mars à 18h30 Vendredi 14 mars à 16h Lundi 17 mars à 16h30 Mardi 18 mars à 20h30 Du 12 au 18 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Jason Reitman, Etats-Unis, 2008, 1h31, VO Avec Ellen Page, Michael cera, Jennifer Garner Juno MacGuff, jeune fille de 16 ans vive et futée, est confrontée à une grossesse inattendue - la sienne - le fautif étant son camarade de classe Paulie. Avec l’aide de sa meilleure amie, la pulpeuse Leah, Juno trouve des parents plus qualifiés pour son futur bébé en la personne de Mark et Vanessa, un riche et séduisant couple de banlieue qui désire ardemment adopter. Très déterminée dans sa démarche, Juno peut aussi compter sur le soutien inconditionnel de ses parents. « Juno, est le plus joli personnage féminin que l’on ait vu depuis longtemps. Le film de Jason Reitman est tout entier construit autour de sa fantaisie, de son assurance, de sa fragilité. Elle s’est incarnée, en un miracle digne des Métamorphoses, grâce à une actrice canadienne de 20 ans, Ellen Page, qui n’a pas volé sa nomination à l’Oscar. » Le Monde Annoncé par la presse comme l’un des films les plus importants de 2008, Juno risque bien de marquer les esprits au même titre que le film indépendant Little Miss Sunshine sorti en 2006. Muksin Mercredi 12 mars à 16h30 Vendredi 14 mars à 20h30 Samedi 15 mars à 14h30 Lundi 17 mars à 18h30 Mardi 18 mars à 16h30 Du 19 au 23 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Yasmin Ahmad, Malaisie, 2006, 1h34, VO Avec Sharifah Aryana Syed Zainal Rashid, Mohd. Syafie bin Naswip Au cœur d’un village malais, les parents d’Orked suscitent critiques et jalousies par leur comportement atypique : ils ne craignent pas d’exposer leur amour au grand jour ni d’élever leur fille comme un garçon. En faisant la connaissance du jeune Muksin, Orked va vivre une tendre amitié… « Le point de départ de ce film est un poème intitulé « First Love » où il est dit que le premier amour est souvent moins tumultueux et passionné que les suivants mais que c’est pourtant celui dont on se souvient toute sa vie », tels sont les mots de Yasmin Ahmad quand elle évoque son film Muksin, le premier de ses films à être distribué en France. Tragi-comédie un rien loufoque Muksin porte un regard tendre et cocasse sur la Malaisie d’aujourd’hui. Figure de la nouvelle vague malaisienne, Yasmin Ahmad appartient à cette génération de cinéastes qui présentent une image peu commune de leur pays. Loin des clichés, elle s’attache à observer Orked, petite fille atypique, qu’elle regarde grandir et découvrir le monde. Ce personnage élevé au sein d’une famille aimante qui la respecte et la traite de la même manière que si elle était un garçon, représente une réalité peu connue de la Malaisie et une image ouverte de l’Islam. À partir de 8 ans. Les femmes de l’ombre Mercredi 19 mars à 14h30 + goûter Samedi 22 mars à 14h30 Dimanche 23 mars à 14h30 Du 26 mars au 2 avril 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices De Jean-Paul Salomé, France, 2007, 2h00 Avec Sophie Marceau, Julie Depardieu, Marie Gillain Engagée dans la Résistance française, Louise s’enfuit à Londres après l’assassinat de son mari. Elle est recrutée par le SOE, un service secret de renseignement et de sabotage piloté par Churchill. Dans l’urgence, on lui confie sa première mission, l’exfiltration d’un agent britannique tombé aux mains des Allemands alors qu’il préparait le débarquement sur les plages normandes. L’homme n’a pas encore parlé mais le temps presse. Louise doit d’abord constituer un commando de femmes spécialement choisies pour les besoins de l’opération. Pour le recrutement, tous les moyens sont bons : mensonges, chantage, remises de peine. Elle engage Suzy, danseuse de cabaret qui excelle dans l’art de séduire les hommes ; puis Gaëlle, chimiste, spécialiste en explosifs ; enfin, Jeanne, prostituée, capable d’assassiner de sang froid. Parachutée en Normandie, elles sont rejointes par Maria, juive italienne, opérateur radio et dernière pièce du dispositif. La mission commence bien mais se complique très vite. Cinq femmes, loin d’être des héroïnes, mais qui vont le devenir. Film fleuve sur la résistance au féminin par le réalisateur de Belphégor, et Arsène Lupin. Suspense, action, sur fond de grande histoire. Un divertissement instructif sur un sujet qui mériterait qu’on s’y attarde. Mercredi 26 mars à 18h30 Vendredi 28 mars à 16h et 20h30 Samedi 29 mars à 16h et 20h30 Lundi 31 mars à 18h30 mardi 1er avril à 20h30 Du 28 au 30 mars 2008 Tarif unique de 2,40e pour toutes les spectatrices Dans le cycle TOUS LES CINÉMAS DU MONDE : La Noire de… de Ousmane Sembène. Tarif unique de 3 euros. La Noire de… De Ousmane Sembène, Sénégal, 1966, N&B, 1h25 Avec Mbissine Thérèse Diop, Anne-Marie Jelinek Le film raconte l’histoire d’une jeune fille, Diouana, qui rêve de liberté et aussi d’explorer le monde autour d’elle. Cependant, elle est limitée au petit monde de son travail de « bonne » après que sa patronne l’a emmenée en France. Les différences entre leurs mondes - le monde des Français riches et celui des Noirs pauvres - et la culture coloniale, aboutissent au fait que Diouana est traitée comme une esclave. Quel peut être le moyen pour échapper au monde auquel elle est enchaînée ? L’histoire de ce couple de coopérants qui ramènent en France la bonne qu’ils avaient durant leur séjour au Sénégal est une critique d’une période postcoloniale qui dresse un magnifique portrait de femme éprise de liberté. La Noire de… est le premier long métrage africain. Il permettra à son réalisateur de se faire connaître à l’étranger. Il est présenté à Cannes et obtient le prix Jean-Vigo. Montage dépliant 02.indd 2 Vendredi 28 mars à 14h Dimanche 30 mars à 17h + débat avec Nadia Meflah, critique de cinéma 26/02/08 15:25:43