Négociation France Meublés/Mairie de Paris Fin de non

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Négociation France Meublés/Mairie de Paris Fin de non
Négociation France Meublés/Mairie de Paris
Fin de non-recevoir pour les 100 agences et les 2100 salariés
En dépit des promesses de négocier, formulées par le maire de Paris lors de son dernier
compterendu de mandat sur l’emploi, Jean-Yves Mano , adjoint au Logement, a opposé une totale fin
de non-recevoir aux représentants des agences de locations meublées, venus demander un
assouplissement de l’interdiction des locations meublées de moins d’un an .
Regroupés au sein de l’association France Meublés, les professionnels demandaient l’application
d’un moratoire, dans l’attente de la loi en préparation au ministère de l’Egalité des Territoires et du
Logement . Au contraire, Jean-Yves Mano leur a annoncé le renforcement des contrôles et le
recrutement de nouveaux enquêteurs pour vérifier les dénonciations des propriétaires par leurs
voisins.
La location meublée représente 4 100 000 journées de location par an* à Paris. Les locataires
dépensent plusieurs centaines de millions € qui sont directement injectés dans les commerces de
proximité. S’y ajoute un montant équivalent de loyers versés aux 17 000 propriétaires. C’est une
activité en plein essor dans le monde entier qui contribue à faire de Paris la capitale mondiale du
tourisme et surtout du tourisme d’affaires. La location meublée a généré 2 100 emplois à Paris et
continue de recruter.
54 000 familles de locataires. Ont choisi ce mode d’hébergement en 2011. Parmi celles-ci, 11 500
familles en situation d’urgence. Au total, 40% des locataires sont français.
« La solution que veut imposer la Mairie est la « compensation » un système qui revient à investir
40% du prix du logement pour acquérir une commercialité. Ensuite, le logement ayant perdu sa
qualification d’habitation ne sera plus habitable par son propriétaire. Le système est tellement lourd
et déraisonnable qu’aucune demande de compensation n’a été déposée depuis 3 ans », précise
Maud Velter, vice-présidente de l’association.
Les propriétaires et les locataires sont ainsi confrontée à des situations ubuesques . A la question de
savoir ce que devait faire un propriétaire face à un locataire ayant besoin d’un appartement pour 6
mois, Jean-Yves Mano a répondu à la délégation de France Meublés: « il suffit de rédiger un bail
étudiant de 9 mois et de dire que le locataire a résilié au bout de 6 mois ».
« Face à cette situation de blocage et pour sauver notre activité et nos emplois, nous demandons le
soutien du ministre du redressement productif » annonce Thomas Elisian, président de l’association.
« Par ailleurs, nous souhaitons obtenir de la ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement de
participer aux travaux préparatoires de la future loi » conclut-il.
Cette loi concernera toutes les villes de France et non plus seulement Paris.
* durée moyenne de séjour moyen : 80 jours pour des familles de 3 personnes Négociation France
Meublés/Mairie de Paris