Les nouveaux outils d`évolution de la fertilité du couple

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Les nouveaux outils d`évolution de la fertilité du couple
IT – Project
Document de Travail
4 Juin 2010
Les nouveaux outils d’évolution de la fertilité du couple
Nom : ……………………………
Page 1
22/05/2010
SOMMAIRE
Les nouveaux outils d’évaluation de la fertilité du couple
Chapitre I
Les nouveaux outils d’évaluation de la fertilité masculine
Docteur J. Pfeffer
Chapitre II
Comment optimiser les résultats de l’AMP fonction des critères biologiques du
spermogramme. Discussion de cas cliniques.
Docteur J.Pfeffer
Sécurité sanitaire et AMP. Discussion de cas cliniques
Docteurs M. Cohen Bacrie/D. Parlier
Chapitre III
Les nouveaux outils d’évaluation de la fertilité féminine
Docteur C. Rongières
Chapitre IV
Chirurgie et fertilité en dehors des trompes. Discussion de cas cliniques
Docteur L. Larue
Choix d’une technique d’AMP en fonction de l’âge, la dysovulation et le
spermogramme. Discussion de cas cliniques
Docteur C. Rongières
IT PROJECT – 4 Juin 2010
Chapitre I
Les nouveaux outils d’évaluation de la fertilité
masculine
1
2
3
4
5
Docteur J. Pfeffer
Numération – Mobilité - Spermoculture
Tératospermie
Fragmentation ADN - Décondensation
Test pré IMSI
TMS – Azoo et cryptospermie
IT Project 4 Juin 2010
Les nouveaux outils d’évaluation de la
fertilité masculine
Dr Jérôme PFEFFER
Laboratoire Zerah-Taar-Pfeffer (ZTP)
www.labo93.com
Centre AMP – Clinique de la DHUYS
www.amp93.com
Y a t-il un intérêt pour le bilan spermatique de base
à l’heure de l’ICSI ? de l’IMSI ? de la fragmentation
? de l’apoptose ? du FISH? du DPI (aneuploidie)?
Quelques éléments
de la spermatogenèse
Processus biologique par lequel les cellules
germinales se transforment en cellules hyperspécialisées que sont les spermatozoïdes
Processus complexe
Nucléaire
Génétique Epigénétique
Cytoplasmique
Cellulaire
Spermatozoïdes formés
libérés dans la lumière
du tubule
Tubule séminifère
Épididyme
Testicule
Cellules en division dans
la paroi du tubule (mitose
et méiose)
Anatomie : dans les tubes séminifères
Voie excrétrice
Cellules Sertoli
Fonction exocrine
Maturation
Cellules péritubulaires MP
Fonction endocrine
Production de spermatozoïdes immobiles,
non fécondants (hors ICSI)
Contrôle local : fonction endocrine et exocrine
Déroulement de le Spermatogenèse
Ensemble des divisions cellulaires et différenciations au
cours de l ’évolution de la lignée germinale qui, à partir
des cellules souches = spermatogonies, aboutissent à la
formation
des
gamètes
mâles
matures
=
spermatozoïdes
Processus continu dans le temps depuis la puberté
• Phase de multiplication : spermatogonies
• Phase de maturation : spermatocytes I et II
• Phase de différenciation (spermiogenèse) :
spermatides
Cellules de
Leydig
Gaine péritubulaire
Cellules de
Sertoli
Spermatogonies
Spermatides
Spermatocytes
Spermatogonie (2n)
Spermatogonies (2n)
Multiplication
Spermatocytes I (2n)
Croissance
Spermatocyte I (2n)
Méiose I (réductionnelle)
Spermatocytes II (n)
Maturation
Méiose II (équationnelle)
Spermatides (n)
Différenciation
Spermatozoïdes (n)
SPERMATOGENESE
Les spermatides
-
les spermatides petites cellules, 6 à 7 microns très
nombreuses et situées en position interne
Nombreuses
transformations
les
conduisant
aux
spermatozoïdes
La spermiogenèse
SPERMIOGENESE
• Compaction du noyau : histones remplacées par des protamines
• Formation d’un acrosome à partir des dictyosomes
• Formation d’un flagelle
• Disparition du centriole distal
• Formation d’un manchon mitochondrial
• Elimination des restes cytoplasmiques
• Synthèse de protéines : membranaires (galactosyltransférase)
: cytoplasmiques (oscilline)
acrosome
noyau
manchon
mitochondrial
centriole
proximal
flagelle
Spermiogenèse
restes
cytoplasmiques
Maturation épididymaire
Spermatozoïdes rendus potentiellement fécondants
Phase androgéno-dépendante
Acquisition de la mobilité
• Influence de la carnitine et protéines épididymaires
• Mobilité sur place (tête), progressive (corps), linéaire (queue)
Décapacitation
• Spermatozoïdes provisoirement inaptes à la fécondation
• Modifications membranaires
- composition des lipides
- répartition des protéines
- nouvelles protéines
- radicaux glucidiques (cell coat)
Le spermatozoïde
• un noyau contenant le génome haploïde mâle
• un appareil propulseur : le flagelle
• du carburant : les mitochondries
DUREE DE LA SPERMATOGENESE:
Les chiffres a retenir
D’une spermatogonie Ad à un spermatozoïde :
74 jours (+ ou - 2)
Durée du transit dans le tractus : 2 à 15 jours
Facteurs stimulant ou inhibant :
Effets visibles 3 mois plus tard
Régulation endocrine de la spermatogenèse
Système nerveux central
Environnement:
lumière, stress,
olfaction, …..
GnRH
Gonadotrophin
Releasing Hormone
Hypothalamus
Hypophyse
-
Gonadotrophines
FSH
et LH
FSH
LH
Inhibine
Activine
+
+
+
Sertoli
Leydig
Testicule
Leydig
Testostérone
SPERMOGRAMME
Examen de base de toute prise en charge
pour infertilité
Doit être répété dans le temps
Vérifier s’ il y a un facteur biologique qui
pourrait être responsable de l’infécondité
Examen de base (« débroussaillage »)
Corolaire du TPC chez la femme
Spermogramme :
Désigne tous les test à l’état frais
Spermocytogramme
Analyse cytologique faite dans un second temps à partir d’un
frottis coloré.
Analyse reflétant : Production/Formation/Maturation des spz
dans les deux mois et demi (72 jours) précédent l’examen.
Un bilan spermatique INTERPRETABLE
LABORATOIRE SPECIALISÉ (pièce dédiée)
Si Anomalies (OAT/Azoo)
EXAMEN RENOUVELÉ (++++++)
Datant de moins de 3 mois
Un bilan spermatique COMPLET
Spermogramme / Spermocytogramme
Spermoculture / Chlamydiae/ Mycoplasmes
TEST DE MIGRATION SURVIE (TMS)
SPERMOGRAMME – condition PRE ANALYTIQUE
Analyse « Vivante » , rare en biologie, ce n’est ni le
biologiste ni le clinicien qui contrôle « la qualité du
prélèvement » mais le patient lui-même.
•
« la qualité d’un échantillon de sperme dépend des
conditions dans lesquelles il a été produit »
Les caractéristiques d’un éjaculat sont influencées par une série de
facteurs qui doivent retenir l’attention du clinicien.
• 1- Activité des glandes associées
(dilution+++/importance du volume)
• 2 – Temps écoulé depuis la dernière éjaculation : « délai
d’abstinence sexuelle » influençant
volume/concentration/vitalité/mobilité
• 3 – Notion d’éjaculat incomplet
• 4 – Erreur analytique (numération, mobilité )
SPERMOGRAMME
• Aspect macroscopique initial (OMS)
Liquéfaction : Liquéfaction < 1h à température ambiante
Aspect : à température ambiante, immédiatement après liquéfaction
ou dans l'heure qui suit l'éjaculation. Aspect normal : blanc laiteux
Volume : mesuré, aspiration à l'aide d'une pipette graduée à large
ouverture. N entre 1,8 et 6 mL
Viscosité : aspiration douce dans une pipette de 5 mL. Viscosité
normale : gouttes bien séparées, viscosité augmentée : filaments de
plus de 2 cm de long entre chaque goutte
pH : bandelette de papier pH compris entre 6,1 et 10,0. pH mesuré
toujours au même moment, dans l'heure qui suit l'éjaculation. N
entre 7,2 et 8,0
SPERMOGRAMME : Le VOLUME
Valeur normale du volume : 1,8 à 6 ml
Volume < 0,2 ml : aspermie
Ejaculation rétrograde
Anéjaculation
Volume : de 0,2 à 1,8 ml: hypospermie
Problème de recueil, abstinence trop courte
Défaut de sécrétions des glandes annexes
Éjaculation rétrograde partielle (recherche SPZ dans les urines)
Volume > 6 ml: hyperspermie
Lésions infectieuses des vésicules séminales
Abstinence trop longue
SPERMOGRAMME
Aspect microscopique
Numération des SPZ : en cellule de Thoma ou sur
analyseur. N > 20 M/ml.
Numération des leucocytes : coloration
peroxydasique. N < 1M/mL
Vitalité des SPZ : coloration à l’éosine-négrosine. N >
60% (à 1ère h), si < : nécrozoospermie (infection des
glandes annexes, processus oxydatif…)
Mobilité des SPZ : entre lame et lamelle ou sur
analyseur. N : Mob totale > 50 %, mob A > 25 % (à
la 1ère h)
Recherche d’agglutinats
Oligozoospermie
(paramètre 1)
• Numération des SPZ < 20 M/mL
• Souvent associée sous forme d’OAT
• Plusieurs origines :
sécrétoires ou excrétoires
pb d’éjaculation : cf volume sperme
pb infectieux : cf spermoculture +++
Asthénozoospermie
(paramètre 2)
• Primaire : à 1ère heure :
mobilité a < 25%
mobilité a+b < 50%
• Secondaire : à 4ème heure :
mobilité diminuée de 50% par rapport à 1ère heure
• Étiologies :
Hyperviscosité du plasma séminal (insuffisance prostatique)
Pb infectieux (+++++)
Auto-immunisation : effectuer un test aux immunobilles (IgA
et IgG)
Dyskinésie flagellaire, agénésie vésiculaire (akinétospermie)
Morphologie
(paramètre 3)
Spermocytogramme :
• L'acrosome
• La forme et la taille de la tête
• L'insertion du flagelle
• La pièce intermédiaire
• Le flagelle
Observation de la tête du SPZ
Observation du SPZ
Macrocéphale
Restes
cytoplasmiques
Microcéphale
Flagelle enroulé
Tête ronde
Spz normal
LOCALISATION
• DAVID
• KRUGER>OMS
QUELLES CLASSIFICATIONS ?
KRUGER
DAVID
OMS
1986
1975
1987
(Menkved-Kruger)
(David-Jouannet)
(Katz)
2ème version
1992
1990
1992
Types
d’anomalies
17
11 têtes +Acrosome
2 PI
5 Flagelles
13
1ere version
Formes
Typiques
> 14 %
7 têtes
+Acrosome
2 PI
5 Flagelles
7 têtes +Acrosome
2 PI
4 Flagelles
> 30 %
25 à 40 %
Quelles sont les anomalies morphologiques de
première importance ? À rechercher sur le
spermocytogramme
• ACROSOME
Capital pour le processus de
fécondation
Anomalies importantes = Pas
d’IAC, Pas de FIV
INDICATION ICSI (+++++)
Cas particulier GLOBOZOOSPERMIE
KRUGER
• UNE SEULE ANOMALIE NOTEE
• ACROSOME > TETE > PI > FLAGELLE
• Classification très sévère:
« STRICT CRITERIA »
•
•
•
•
Spermatozoïdes « TOP MODEL »
Utilisation plus aisée
Meilleure reproductibilité
Meilleure Application Clinique à l’AMP
DAVID
KRUGER
Acrosome mal
Formé
Acrosome
mal Formé
Tête amincie
Angulation PI
Reste
cytoplasmique
Nouveaux valeurs de
références des paramètres
spermatique (OMS-2010)
Spermoculture
• L’infection est une des causes principales d’infertilité
• Y penser devant volume de sperme augmenté, pH > 8,
leucocytes > 1M/mL, une oligoasthénozoospermie, la
présence de flagelles enroulés
• L’examen doit rechercher les germes banals mais aussi les
chlamydiae par PCR (à demander spécifiquement)
• La recherche de mycoplasme fait partie de la spermoculture
(pas la nécessité de le préciser normalement)
• Le contrôle du spermogramme et de la spermoculture doit
être effectué 3 mois après l’arrêt du traitement
Spermoculture POSITIVE si
Pathogènes obligatoires présents
Nesseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis,
Staphylococcus aureus, Pseudomonas, Proteus
Haemophilus spp, Peptcoccus spp, Klebsiella spp,
Corynebacterium seminale, Trichomonas vaginalis,
E. coli, Mycoplasma spp (hominis, genitalium, UU).
> 104 UFC/ml
Signification d’une spermoculture POSITIVE
Un sperme infecté peut refléter une infection
•
•
•
•
Épididymes (5% du volume de éjaculat)
Vésicules séminales (60%)
Prostate (30%)
Glandes de Cowper (5%)
Plasma séminal = véhicule des germes
éliminés en AMP (préparation sperme) sauf:
• adhérents à tête SPZ: Proteus
• traversant mb plasmique: Chlamydiae, UU
CAT devant une spermoculture POSITIVE
La seule spermoculture n’est pas un
élément suffisant pour établir une CAT
car un sperme infecté est le reflet d’une
infection non aiguë localisée quelque part
sur l’appareil génital masculin (AGM).
D’où nécessité
d’éléments complémentaires
féminins et masculins.
Pourquoi ces éléments complémentaires
masculins ?
Ces éléments
(leuco-, nécro-, asthéno-spermie)
font partie des signes spermatiques
de
l’Infection/Inflammation
Des Glandes Accessoires Masculines
= IGAM
Définition de l’infection de
l’appareil génital mâle par OMS
L’OMS, en 1993, définit et publie les
éléments diagnostiques d’une entité
dénommée
Infection des Glandes
Accessoires Mâles (IGAM)
basée sur l’examen du sperme
Critères conventionels de l’IGAM (OMS)
IGAM
=
Oligo-, asthénoet/ou
tératozoospermie
+
L’une des combinaisons suivantes:
• 1 facteur A + 1 facteur B
• 1 facteur A + 1 facteur C
• 1 facteur B + 1 facteur C
• 2 facteurs C
Facteurs Groupe A
Facteurs Groupe B
Facteurs Groupe C
Antécédents
Fluide prostatique
Signes Ejaculât
Après massage
prostatique:
PN >1 mil/ml
Infection urinaire
et/ou épididymite
et/ou IST
Signes cliniques
Epaississement ou
sensibilité épididyme
et/ou sensibilité du
déférent et/ou TR
anormal
Fluide prostatique
anormal
et/ou
Urine anormale
Culture avec num.
significative de
bactéries pathogènes
Apparence anormale,
viscosité augmentée
et/ou pH et/ou
biochimie du plasma
séminal anormaux
*WHO manual for the standardized investigation and diagnosis of
the infertile couple (Rowe et al., 1993)
CAT devant une spermoculture POSITIVE:
Paramètres spermatiques ANORMAUX
TRAITEMENT
1) AB adaptée : 15 j/mois, 2 mois
2) Et contrôle après TT
(SpG. + Spcult.)
3) Puis CAT adaptée selon résultats
Spcult. – et leucospermie persistante:
AINS: 15 j/mois, 2 mois (J1-J15)
Puis Anti-oxydants : 2 mois
vit E (1g/j) + Vit C (1/2g/j)
Et contrôle à la fin du TT (SpG.+cult.)
CONCLUSIONS: La Spermoculture
1. Est un examen important du bilan d’infécondité
2. Doit être demandée sur des signes d’appel tant
féminins que masculins
3. Son résultat doit toujours être associé aux
paramètres du sperme pour une CAT appropriée
à l’infécondité
4. La Spermoculture et les paramètres du sperme
font partie de l’IGAM présente chez 15% des
hommes inféconds
Conclusion (1), Le spermogramme
fournit
Des informations sur l'état de la voie génitale et des
glandes associées (prostate et vésicules séminales)
Evaluation globale sur les aspects quantitatifs et
qualitatifs concernant les spermatozoides et les
autres cellules présentes dans le sperme.
Conclusion (2), Le spermogramme
N’explore pas tous les paramètres des
spermatozoïdes nécessaires à une
fécondation et à un développement
embryonnaire normal
Le spermogramme n’explore pas
Les protéines de fusion à la ZP, à
a membrane ovocytaire
La qualité nucléaire : ADN
fragmenté, aneuploïdie des SPZ
La qualité des mitochondries de
la pièce intermédiaire et des
ARN du SPZ
Les paramètres épigénétiques
du SPZ : la qualité de la
condensation (ADN-protamines)
du noyau
Ces paramètres peuvent être
explorés,en partie,au moment d’une
éventuelle FIV.
Examens complémentaires
intéressants effectués en routine
LABORATOIRE SPECIALISE AMP++++++
http://www.agence-biomedecine.fr/professionnels/centres-autorises.html
Test de Migration (TMS)
Fragmentation de l’ADN des SPZ
Décondensation de la chromatine des SPZ
Test pré-IMSI ou UMS (Ultra Morphologie des
spermatozoides)
Test de migration-survie (TMS)
•Test incontournable
Seul examen évaluant un ensemble de caractéristiques
(Numération et Survie) du sperme d’une sous population de
spermatozoïde susceptible d’atteindre le site de fécondation
•Devrait faire partie du bilan standard d’infertilité en 1ere intention.
AVANT CENTRIFUGATION
Sperme
PureSperm
45 %
PureSperm
90 %
APRES CENTRIFUGATION
plasma séminal
spermatozoïdes
immobiles ou morts
leucocytes, bactéries
Zone de séparation du
plasma séminal au dessus
de la couche supérieure
spermatozoïdes
immatures et autres
cellules
Zone de séparation entre la
couche supérieure et la couche
inférieure.
spermatozoïdes mobiles
Population de spermatozoïdes
sélectionnés
TMS: la Prescription
Souvent en 2eme intention
après un bilan spermatique standard
par gynécologue spécialisé
Parfois en 1ere intention avec le bilan
spermatique
(Age de la femme > 38 ans, recueil de sperme
problématique…)
TMS
Photos tubes
IN VITRO
IN VIVO
TMS: la technique
Test de Migration Survie (TMS) : même
technique que la préparation de sperme
ELIMINATION :
Germes/Leucoytes/Spermatozoides immobiles/Restes
Cytoyplasmiques/Débris variés (cellules rondes)
Spermatozoïdes Mobiles
Progressifs
TMS : ce qu’il faut regarder sur le résultat
• NOMBRE TOTAL DE SPERMATOZOIDES
MOBILES PROGRESSIFS (NTSM) disponibles
dans la totalité de l’éjaculat.
• SURVIE DES SPERMATOZOIDES A 24H
2 eme paramètre
TAUX DE SURVIE À 24H
Pardon, Il arrive à quelle
heure le prochain ovo ?
TAUX DE SURVIE À 24H
• Fait partie de la prescription TMS
• Apprécie le % de spermatozoïdes qui restent
mobiles après 18/24h dans l’étuve
• Plusieurs études chiffres différents
• CONSENCUS:
Les taux de grossesse sont nettement plus élevé
lorsqu’au moins 50% des spermatozoïdes sont
mobiles à 24h
LES CHIFFRES A RETENIR
(version 2 encours)
« L’IAC
est réalisée avec
AU MOINS 1 MILLION DE SPERMATOZOIDES
MOBILES PROGRESSIFS généralement concentrées
dans un volume de 0,2 à 0,3 ml »
A DEFAUT L’INDICATION EST DISCUTEE
(d’autant plus rapidement si age de la femme > 35 ans)
LES CHIFFRES A RETENIR
• SURVIE POSITIVE
• % de Spermatozoïdes qui reste
mobiles après 24h dans l’étuve
• AU MOINS 50%
• BONNES PRATIQUES CLINIQUES ET
BIOLOGIQUES EN ASSISTANCE
MEDICALE A LA PROCREATION
(version 2)
Agence
de la biomédecine
(Chap III : Dispositions spécifiques aux différentes techniques d’AMP
III.1: Insémination artificielle avec sperme du conjoint )
•
III.1.2 Aspects biologiques
Coordination clinicien - biologiste
• Bien que seule l’activité biologique soit soumise à autorisation,
la collaboration entre le clinicien et le biologiste est impérative.
• Le biologiste participe à la décision de prise en charge en IAC
du couple et n’assure la préparation du sperme que s'il a une
information complète sur :
• l'indication de l'IAC,
• les données détaillées d'un test de migration-survie des
spermatozoïdes (TMS) et d’une spermoculture datant
de moins de 6 mois,
• le respect des conditions légales,
• la signature du consentement à l'IAC du couple.
• « Les IAC constituent une AMP à part entière. Elles
sont précédées d’une vérification de la perméabilité
tubaire, d’un spermogramme - spermocytogramme
éliminant notamment une tératospermie sévère et
d’un test de migration - survie des spermatozoïdes.
Le nombre total de spermatozoïdes mobiles
progressifs disponibles doit être au moins égal à 1
million avec une survie positive à 24h. »
• « L’insémination est réalisée par voie intra-utérine ;
la préparation du sperme se fait dans un laboratoire
autorisé. »
CONCLUSIONS DES TMS
sur le nombre de SPZ mobiles récupérables (NSMR)
> 100 000
<1M
<100 000
Quelle que soit
la térato
Ou si térato > 90 %
quel que soit le NSMR
ICSI
>1M
Si térato < 80%
IIU
TMS
NSMR
Calcul théorique
SPZ mobiles X % térato
(si > 80%)
> 100 000 FIV
< 100 000 ICSI
Ne pas oublier de
tenir compte du
% de survie à 17h
pour les IIU (>30%)
Calcul théorique
SPZ mobiles X % térato
(si > 80 %)
> 1 M AMP à discuter
> 100 000 et < 1 M FIV
< 100 000 ICSI
Fragmentation du
Spermatozoïde
• L’intégrité de l’ADN du spermatozoïde est
reconnu comme étant un nouveau
paramètre important pour l’étude de la
qualité du sperme.
• La recherche de Fragmentation de l’ADN
spermatique est considéré comme un
excellent marqueur prédictif de fertilité
et de fécondabilité
Origine de la fragmentation
des spermatozoïdes
éjaculés
Fragmentation de l’ADN :
origines, variations
• Cassures de l’ADN : 3 principales origines
-Apoptose
-Stress oxydatif : résultat de la production de ROS et et d’une
activité AO insuffisante
-Anomalies dans le processus de recombinaison et
protamination
• Taux de fragmentation influencé par :
-l’âge (Wyrobek AJ et al., 2006 ; Cohen-Bacrie P et al., 2008)
-les facteurs environnementaux (tabac, polluants oestrogèneslike, insecticides, chaleur…)
-la leucocytospermie
-…
Techniques pour mesurer le taux de
fragmentation du sperme
•
•
•
•
•
•
•
Comet: Electrophoresis + Fluorescent dye
Tunel: UTP binding + Flow cytometry
NT: Nick translation biotinylated UTP
AO: Acridine orange + microscopy
SCSA: Acridine Orange + Flow cytometry
8 OH dG /8 Oxo dG: HPLC + Electrochemistry
SCD: Fernández et al., J. Androl .24:59-66, 2003
Technique SCSA
(Sperm Chromatin Structure Assay)
• Susceptibilité de l’ADN à la chaleur et à la dénaturation
induite en milieu acide
• Coloration à l’AO + CMF
• Calcul d’un index de fragmentation : DFI (Evenson)
• DFI corrélé aux cassures de brins d’ADN mesurés par COMET
ou TUNEL.
• Pronostic pour la fertilité :
DFI<15% :
bon
15%<DFI<30%: réservé
DFI>30% :
mauvais
(taux de grossesses très faible et taux de FCS augmenté)
• Impossible d’explorer les oligospermies sévères
Techniques pour mesurer le taux de
fragmentation du sperme
•
•
•
•
•
•
•
Comet: Electrophoresis + Fluorescent dye
Tunel: UTP binding + Flow cytometry
NT: Nick translation biotinylated UTP
AO: Acridine orange + microscopy
SCSA: Acridine Orange + Flow cytometry
8 OH dG /8 Oxo dG: HPLC + Electrochemistry
SCD: Fernández et al., J. Androl .24:59-66, 2003
Fragmentation du
Spermatozoïde
• Principe du test :
• Déterminer la qualité de la CHROMATINE par
Rupture de l’ADN avec un agent alkylant puis
coloration vitale.
• Spermatozoïdes classés en 5 classes.
Sperm Chromatin Dispersion (SCD) test - Halosperm® Kit
Intégrité de l’DN inversement proportionnelle à la dispersion de la
chromatine est dispersée autour de la tête du spermatozoïde
Big
Medium
NORMAL SPERM
Small
Without
FRAGMENTED DNA
Comptage de 500 spermatozoïdes.
Pathologique si plus de 30% de formes c/d/e.
Degraded
Etude du sperme
De nombreuses études trouvent
une corrélation entre le % de Spz fragmentés
Et les paramètres du sperme :
Concentration, Mobilité, Atypies
all selected samples
% difference between two techniques DFI
30
20
10
0
-10
-20
-30
0
10
20
30
40
50
SCSA DFI
Irvine D.S et col, Biol Reprod, 1999
Sakkas D et col, Exp. Cell. Res., 1999
Shen H.M. et col, Hum Reprod, 2002
Zini A et col, Fertil Steril, 2001
Conséquences des altérations de l’ADN
spermatique (fragmentation)
Impact négatif sur le développement embryonnaire
juqu’au stade blastocyste
(Virro MR et al. 2004; Seli E et al. 2004)
 du taux de FC (Frydman N et al. 2008, Zini A et al. 2008)
 du taux de naissance (Frydman N et al. 2008)
Décondensation de la chromatine du SPZ
• Marqueur de la mauvaise qualité de l’intégrité de la
double hélice d’ADN
• Technique au bleu d’aniline ou mieux chromomycine
• Normale si < 30%
Fragmentation/Décondensation
Traitement
Fragmentation > 30 %
Et/ou
Décondensation > 30%
Traitement aux antioxydants
(Vit C, Vit E, tocophérol, Zinc, Sélénium)
FISH sur spermatozoïdes
• Évaluer le profil de ségrégation
– 13 18 21 X Y
15
• Connaître la qualité du génome
• Corrélation entre anomalies du sperme et
augmentation des anomalies chromosomiques
des spz
Evaluation de la morphologie
Paramètre le plus constant du bilan spermatique
Classifications multiples (O-K-D)
Préparations fixées
Appréciation en partie subjective
Facteur limitant dans la détermination
objective des seuils de normalité ou d’anormalité
Le RECOURS A D’AUTRES METHODES
semble indispensable pour AMELIORER
le POUVOIR DISCRIMINANT du spermatozoïde
OVOCYTE
TMS
SPERME
UMS ?
MORPHOLOGIE IN VITRO
EMBRYONS
Pronucléus
Bartoov et
coll,2002
J.Andrology 23:1-8
MSOME
Motile
Sperm
Organelle
Morphology
Examination
Contraste de Nomarski
6600x)
En ICSI
Sélection du spermatozoide
Sélection d‘un spermatoïde MOBILE
(grossisement 400)
Ce que nous IGNORONS :
Quel est celui qui a
la meilleure maturité nucléaire ?
La pré - sélection du spermatozoïde avant l’ICSI est une étape NECESSAIRE et
CRUCIALE qui va conditionner le pronostic
MSOME
Motile Sperm Organelle Morphology Examination
X 300
(Contraste de Nomarski 6600x)
X 10 000
79
www.amp93.com
Centre AMP Clinique de la DHUYS
Le fort Grossissement peut aider à
Mise en place d’une évaluation OBJECTIVE (reproductible) ET PERTINENTE
(influence sur indication et résultats AMP) des altérations
morphologiques des spermatozoïdes.
Mise en place d’une CLASSIFICATION simple intégrant l’hétérogénéité
structurale importante des spermatozoïdes en CIBLANT sur les anomalies
les plus INFLUENTES.
Application de cette CLASSIFICATION en TEMPS REEL sur les seuls
spermatozoïdes mobiles. (Morphologie après Sélection ++)
LE BIOLOGISTE pourra être certain que les ANOMALIES
MORPHOLOGIQUES observées A FORT GROSSISSEMENT DES
SPERMATOZOIDES EJACULES REFLETE LE POTENTIEL DE REPRODUCTION
Le test Pré IMSI, test Pré AMP, test MSOME,
spermocytogramme IMSI, spermocytogramme
MSOME, cytogramme IMSI, la cytologie IMSI
etc….
UMS (par analogie au TMS)
Ultra Morphologie des Spermatozoïdes
Indication UMS
Laboratoire ZTP – Clinique de la DHUYS
• 1- Tératospermie importante > à 90% (Kruger)(Formes typiques <10%)
• 2 - ICSI et FIV : Pauci fécondation < 40%
• 3 - Mauvaise qualité embryonnaire sur plus de 80% de la cohorte
sur au moins deux tentatives.
• 4 - Fragmentation élevée (>70% sur SCD)
• 5- Avant chaque indication d’IMSI
• 6 – 2 échecs d’implantation
• En cours
• 7 - Echec d’insémination à répétition
• 8 - Fausses couches à répétition (plutôt en AMP)
• 9 – Age Paternel Avancé (>40ans étude en cours)


• Absence de
Vacuoles
Type 0
Type 1

Type 2

Type 3
• Une vacuole couvrant
entre 0% et 5% de la
surface de la tête
Une vacuole ou au moins
deux vacuoles couvrant
entre 5 et 15% de la surface
de la tête
Une vacuole ou plusieurs
vacuoles couvrant plus de 15%
de la surface de la tête.
Nouvelle Classification du spermocytogramme à fort grossisement
Rim Saidi,Nathalie Rives, Elodie Gruel,Sophie Mazurier,Nathalie Mousset Siméon, Bertrand Macé
Medecine/Reproduction,Gynécologie Endocrinologie, Septembre-Octobre 2008
Témoins(n=50) (médiane)
Patients (n=53) (médiane)
Type 0 (%)
9,5
0
Type I (%)
32
10,6
Type 2 (%)
47
55
Type 3(%)
8
21,4
0
I
II
9,5 %
32 %
III
Groupe Témoin:
Médiane
0
I
47 %
II
8%
III
Groupe Pathologique:
Médiane
0%
10,6 %
55 %
21,4 %
La classification à fort grossissement
UMS
•
•
•
•
•
•
Uniformiser les classifications
Applicable en routine
Reproductible d’un centre à l’autre
Interprétable par tous
Seuils consensuels
Mise en place d’un Test de routine qui pourra
peut etre remplacer le spermocytogramme
The FUTURE
• Le test UMS pour remplacer le
spermocytogramme ?
• Un seuil UMS pour l’indication d’IMSI
• Le suivi des enfants (Bartoov and al. trouvent moins
d’anomalies chez les enfants IMSI)
• Origine exacte des vacuoles à déterminer
• Le logiciel de calcul de surface vacuolaire
• Mettre l’analyse à la nomenclature
Conclusion
En cas d'échecs « inexpliqués » en AMP, il y a de
nombreux tests à mettre en oeuvre pour tenter de
comprendre.....
Cependant malgré la convergence de toutes les
équipes, il faut encore multiplier les études
randomisées
Tout faire pour aboutir à la naissance d'un BB en
bonne santé
CONCLUSION pour le clinicien
Choisir un spermatozoïde de qualité
• Nouveaux tests à disposition
• Revoir la morphologie des spermatozoïdes avec les
outils de l’IMSI
• Développer des tests pré IMSI
• Fragmentation avec SDI
• Envisager un traitement antioxydant ?
CONCLUSION pour le biologiste
Choisir un spermatozoïde de qualité
• Vivant (mobilité, PTF, HOS test)
• Forme normale (ICSI/IMSI)
• Le moins de vacuoles possibles(IMSI)
• Si possible sans anomalie chromosomique
(PICSI)
• Avec un faible taux d’ADN fragmenté
(tri électrophorétique)
Chapitre II
Comment optimiser les résultats de l’AMP
fonction des critères biologiques du
spermogramme. Cas cliniques.
Docteur J. Pfeffer
1
2
3
4
5
Fragmentation ADN – Décondensation
Spermoculture
OATS
Cryptozoospermie
Test pré IMSI
IT Project 4 Juin 2010
Cas Clinique
SPERMOCULTURE
Dr Jérôme PFEFFER
Centre AMP Clinique de la DHUYS
www.amp93.com
Laboratoire Zerah-Taar-Pfeffer
7 rue Raymond Lefebvre
93170 Bagnolet
Cas clinique n°1

Indications de la Spermoculture

Différentes raisons peuvent amener un praticien
à prescrire une spermoculture.

Question 1:

Dans le cadre d’une consultation
d’infertilité, au cours du premier bilan
spermiologique, la spermoculture est-elle
indiquée ?
R

Oui ou Non

Le tractus génital masculin est un cul de sac qui présente
une structure globalement contournée ou peuvent se
loger de multiples micro organismes.
Si les infections aigues du tractus génital sont
cliniquement parlantes et entrainent la prescription d’une
spermoculture, elles sont exceptionnelles.
Dans la plupart des cas il s’agit d’une infection
chronique asymptomatique
Ces infections chroniques ne sont pas sans effet sur
l’intégrité du tractus et/ou des spermatozoïdes
Pour toutes ces raisons, la place de la spermoculture
dans le bilan des infertilités du couple demeure un sujet
de controverse majeure comme en atteste la littérature.





Question 2:

Dans le cadre d’un bilan pré AMP
(insémination/FIV/ICSI/Congélation de sperme)
la spermoculture est elle obligatoire ?
R
OUI
L’arrêté du 11 avril 2008 relatif aux règles de bonnes
pratiques cliniques et biologiques d’AMP a fixé le caractère
indispensable de la réalisation de la spermoculture.
« le biologiste agréé qui participe à la décision de prise en
charge en IAC du couple n’assurera la préparation du
sperme que s’il obtient une information complète sur
l’indication de l’IAC, les données détaillées d’un TMS et
d’une spermoculture datant de moins de 6 mois »

Question 3:

Quel est le seuil de pathogénicité des
leucocytes dans le bilan spermatique.
De quels types de leucocytes parle t-on ?
En cas de leucospermie significative, une
spermoculture est – elle indiquée ?


R

On parle de leucospermie quand le nombre de
leucocytes est > 10 6/ml de sperme

Les leucocytes sont les Polynucléaires
neutrophiles altérés (=dégranulés) ou non et
les Macrophages

Un taux important des leucocytes et leur
altération (pyospermie) laisse supposer une
infection génitale et doit nécessiter une
spermoculture avant la mise en œuvre d’une
attitude thérapeutique adaptée



Question 4:
Chez certains patients, on note la
présence de leucocytes sur plusieurs
recueils
La leucospermie est elle forcément un
marqueur d’infection chronique ?
R
NON






La présence de leucocytes n’est pas forcément le signe d’une
infection chronique. Aucune relation n’a pu être etablie entre une
leucospermie et une infection séminale
La leucospermie n’est pas un marqueur pathognomonique
d’infection chronique
A l’inverse, il peut y avoir des germes dans le sperme en l’absence
de leucocytes.
On retrouve 55% de leucospermie négative chez les
bactériospermiques.
Les leucocytes pourraient avoir une fonction d’élimination des
spermatozoides apoptotiques
Il est donc capital de confronter les résultats biologiques aux signes
cliniques et paracliniques évocateurs (atcd de dysurie, brûlures
pendant la miction, écoulement uréthral etc…) pour la prise en
charge des patients – bilan de la partenaire +++
Question 5:

Comment interpréterez vous le bilan suivant :
Un sujet de 30 ans d’un cancer du testicule
Un bilan est effectué en vue d’une autoconservation
Volume du sperme : 3ml
Concentration : 10 millions/ml
Leucocytes : 1 million/ml
Spermocuture :
Staphylocoque coagulase négatif : 102 CFU/ml
Streptocoque alpha négatif 103 CFU/ml
E.Coli 102 CFU/ml
R

Tout bilan d’autoconservation nécessite une spermoculture
(les germes se conservent bien et diffusent dans l’azote liquide)
Contre la présence d’une infection :
 Absence de signes cliniques
 Pas de leucospermie significative
 Flore polymorphe (>2 germes)
 2 germes appartenant à la flore commensale (en particulier
cutané)
 1 germe pathogène à une concentration minime (<10puissance
5)
Conclusion : Absence d’arguments clinique et biologique en
faveur d’une infection sur l’appareil génital masculin
Il s’agit probablement d’une contamination au moment du receuil
(les bactéries et levures de la flore digestive peuvent également souiller le
prélèvement)
Conseiller de refaire l’examen dans un laboratoire spécialisé en
respectant bien la procédure de prélèvement.
Question 6:
Un sujet de 48 ans, atcd d’infections urinaires à répétition et de prostatite
Epididyme gauche gros et douloureux à la palpation
Volume du sperme : 0,8ml
Concentration : 4 millions/ml
Leucocytes :
2,5 million/ml
Spermoculture :
E.Coli 105 CFU/ml
R

INFECTION SPERMATIQUE
Devant :





Antécédents et signes cliniques d’une atteinte infectieuse
Leucospermie significative
Culture monomicrobienne
Germe isolé pathogène
Taux significatif de bactérie
Question 7:
Un sujet de 40 ans,
Pas d’atcd infectieux
Premier bilan
Désir d’enfant avec une nouvelle campagne
Volume du sperme : 4ml
Concentration : 5 millions/ml
Leucocytes : 1,8 million/ml
Spermocuture : Négative
R




Absence de signes cliniques
Oligospermie
Leucospermie significative
SANS bactériospermie

Une leucospermie sans bactériospermie indique une
INFLAMMATION LOCALE , les leucocytes proviennent du
compartiment vasculaire, leur présence témoigne donc de l’existence
d’un signe d’appel.

Elle très souvent accompagné d’une présence de cellules rondes à
des taux significatifs
Il est important de surveiller ce type d’inflammation du fait de la
persistance et de la difficulté à déloger des cryptes prostatiques.
Conseil : La leucospermie est associé ici à une oligospermie
importante, il faudra refaire une spermoculture dans un
laboratoire spécialisé et un bilan féminim avant de prescrire un
traitement.


Cas Clinique
CRYPTOZOOSPERMIE
Dr Jérôme PFEFFER
Centre AMP Clinique de la DHUYS
www.amp93.com
Laboratoire Zerah-Taar-Pfeffer
7 rue Raymond Lefebvre
93170 Bagnolet
Cas clinique n°2

Mr et Mme Simpson se présente à la consultation
pour une infertilité secondaire d’1an

Maggie à 37 ans et ne présente aucun antécédent
clinique particulier. Notion d’une IVG à l’age de 18 ans.

Bart a 45 ans, il a déjà deux enfants avec une
première compagne (12 et 3 ans)
Vous avez la notion qu’il a eu des difficultés à avoir
son 2ème enfant. (notion d’avoir recours à une
technique AMP - « mais il ne sait plus pourquoi »)

Cas clinique n°2

Le test de Hünher prescrit par le généraliste a été
pratiqué dans des conditions rigoureuses, il montre :





Une glaire abondante, filante, transparente,
cristallisant en 6 branches.
Absence de spermatozoïdes visibles.
Le frottis est propre.
Le généraliste a également prescrit un bilan récent
(1mois) spermatique que vous regardez.
Bart qui a l’habitude de faire ce type de bilan, a été
dans un laboratoire spécialisé en AMP.
Les résultats du laboratoire spécialisé sont les suivants:







Abstinence : 5 jours
Volume : 2 ml
pH=7,4
Couleur habituelle
Viscosité après 20 min de liquéfaction : Normale
Concentration des Spermatozoïdes : 45.000/ml
Spermocytogramme non réalisable

Question 2:

Quelles conclusions apportez au
spermogramme?
R
1 - Volume de l’éjaculat Normal


Selon l’OMS le volume d’un éjaculat humain normal obtenu
dans des conditions rigoureuses est supérieur à 2 ml.
En dessous de volume on parle d’Hypospermie (la
dénomination hypoéjaculation est incorrecte)
2 – Cryptozoospermie (crypto=caché)

La cryptozoospermie est défini par l’absence de
spermatozoïdes observée à l’examen microscopique direct
d’une goutte de sperme, mais à l’opposé de l’azoospermie,
une recherche approfondie permet d’en retrouver quelques
uns (moins de 100.000 dans la totalité de l’éjaculat) ce qui
conditionne différemment le pronostic.



Après avoir pris connaissance du bilan
spermatique, vous interrogez plus
précisément Mr Simpson.
Antécédent de cryptorchidie, notion de « petit
testicule »
Mme Simpson a « oublié » de vous montrer
d’autres examens pratiqués dans le cadre de
l’AMP de son mari avec sa 1ere compagne.

Bilan spermatique (ancien de 3 ans, même labo spécialisé)

Abstinence : 5 jours
Volume : 3,5 ml
pH=7,4
Couleur habituelle
Viscosité après 20 min de liquéfaction : Normale
Concentration des Spermatozoïdes : 1,8 Millions/ml
Spermocytogramme :











Formes typiques 35% et formes atypiques 65% (Kruger)
FSH à 25 UI/ml
Caryotype normal et échographie testiculaire mettant en
évidence des testicules de petite taille
Absence de délétion du Chr Y
Biochimie séminale normale

Question 3:
Qu’en concluez vous ?
R
Altération majeure de la spermatogénèse.
Mr Simpson présentait il y a 3 ans
une OAT sévère d’origine sécrétoire
 Atcd de cryptorchidie
 Volume normal
 Numération < 5 millions/ml
 FSH élevée
 Petit testicule
 Biochimie séminale normale
Il existe une diminution importante du nombre de spermatozoïde
Qui passe dans la totalité de l’éjaculat de 6,3 millions à 90.000

Question 4:

Qu’allez vous proposez pour aider ce
couple ?
R

Passage en AMP de type Micro injection
(ICSI) devant:

Altération de la spermatogénèse avec
cryptozoospermie sur le dernier prélèvement
Partenaire âgée de 37 ans
Infertilité datant d’un an



Question 5:

Le couple n’a pas de rendez vous avant
1mois et demi dans le seul l’hôpital de
leur ville .
Que faites vous immédiatement ?
R

Ordonnance pour le CECOS pour
congélation immédiate.
Au vu des résultats, il faut craindre une
dégradation rapide de la spermatogénèse,
provoquant une azoospermie.

Remarques pour la congélation des spermatozoides:

Plusieurs prélèvements peuvent être nécessaires pour
« pooler » les spermatozoïdes et permettre de récupérer
des spermatozoïdes mobiles à la décongélation.

Question 6:

Quelle situation pourra t-on rencontrer le
jour de la ponction d’ovocytes ?

De quoi devez vous prévenir le patient ?
R



En cas de cryptorchidie , il faut envisager
avec le couple la possibilité d’absence de
spermatozoïdes dans l’ejaculat le jour de la
ponction (meme sur plusieurs prélèvement)
Il faut envisager avec le couple la
possibilités d’un prélèvement testiculaire
synchrone à la ponction ovocytaire.
consultation andrologique et anesthésique

Question 7:

Pensez vous qu’il y a une possibilité de
mise en route d’une grossesse pour ce
couple?
R

OUI

Tant qu’il y a des spermatozoïdes mobiles, il y a une
possibilité de mettre en route une grossesse
Ce type de situation n’est pas rare, il faut une prise en
charge adaptée avec une equipe pluridisciplaire
(Gynécologue, Andrologue, biologiste BDR) organisée et
réactive.

Commentaire

La SALF a récemment rapporté une étude multicentrique assez
rassurante, puisqu’elle a montré que chez le sujet présentant une
cryptozoospermie, les taux de fécondation étaient globalement
identiques à ceux des sujets ayant une oligospermie sévère. Les
taux de grossesse et de développement étaient aussi équivalents
Cas Clinique 3
OAT
Facteurs environnementaux
Dr Jérôme PFEFFER
Centre AMP Clinique de la DHUYS
www.amp93.com
Laboratoire Zerah-Taar-Pfeffer
7 rue Raymond Lefebvre
93170 Bagnolet
Cas clinique n°3






Mr Kebab. 32 ans, d’origine turque ,chef d’entreprise
(40personnes),fabricant de pull dans le quartier du sentier
de Paris, vient vous voir avec sa femme pour un désir de
d’enfant.
Mme Kebab à 25 ans.
ils sont mariés depuis 2 ans / Infertilité Primaire.
Le bilan féminin est très complet.
Elle présente un SOPK type 1 avec IMC à 31 (obésité
modéré)
test de HUNHER négatif. (« quelques spermatozoïdes
immobiles »)
Cas clinique n°3








Voici les résultats du bilan spermatique réalisé il y a un mois :
Volume : 2,5 ml
pH = 7,7
Viscosité normale
Numération des spermatozoïdes : 12,2 M/ml
Numération des cellules Rondes : 1,5 Millions/ml
Vitalité 65% de formes vivantes
Mobilité à 1 heure:
Type a : 0% - Type b : 5% - Type c : 25% - Type d : 70%
Spermocytogramme (100 spz analysés)
Formes typiques : 24% (David) avec 70 anomalies de la tete
(dont 32 acrosomes anormaux)

Question 1:

Quelles conclusions apportez vous à ce
1er bilan spermatique ?
R

Oligospermie modérée (<20 M/ml)
Devant numération des spermatozoïdes : 12,2 M/ml

Asthénozoospermie sévère

Teratozoospermie modérée (<30%)
(a+b<20 %)
Devant Mobilité (a+b) à 5%
Devant Formes typiques à 24% avec prédominance des
anomalies au niveau de l’acrosome.
Cas clinique n°3
Vous interrogez plus précisément ce patient :


TABAC : 1 paquet/jour depuis 10 ans
Fume au moins deux fois par semaine du
cannabis
(plus pendant les vacances et depuis également 10 ans)




Pas d’alcool
Poids : 72 kg pour 1m80
A l’habitude d’aller aux bains turcs (Hammam) au
moins une à deux fois par semaine.
Pas d’atcd médicaux ou chirurgicaux particuliers

Question 2:

Que lui proposez vous dans un 1er
temps ?
R
Contrôler son bilan spermatique
dans un laboratoire spécialisé
après avoir diminué et/ou complètement arrêté
son exposition à ses nombreux facteurs
toxiques environnementaux.
Le délai minium d’un mois est un délai satisfaisant
pour attendre de refaire son spermogramme

Question 3:

Quels sont les facteurs toxiques de
l’environnement que vous notez et qui ont
potentiellement un impact sur la fertilité ?
Cas clinique n°3
R

Influence du TABAC:
Le tabac diminue la mobilité et la concentration des spermatozoïdes
(22% en moyenne et de façon dose dépendante) et modifie leur morphologie.
Une association significative du tabagisme avec une augmentation
du risque de délai de conception > 6mois a également été mise en
évidence.

Influence du CANNABIS:
L’utilisation chronique de marijuana serait associée à une diminution
du taux de testostérone plasmatique. Plusieurs études ont retrouvé
une réduction du nombre de spermatozoïdes mobiles après
migration, avec inhibition de la réaction acrosomique.
A la différence du tabac, le cannabis a une élimination très lente et
les effets délétères sont plus importants.
Cas clinique n°3
R

Influence de l’exposition à la chaleur:
(bains turc = bains chauds répétitifs prolongés)
Une exposition répétée à la chaleur nuit à la thermorégulation
testiculaire. Les spermatozoïdes stockés dans l’épididyme sont soumis
à une température élevée pendant le bain. La chaleur peut détruire
l’acrosome et entrainé une pseudo réaction acrosomiale.
En exposition chronique (routier, ordinateur sur genou,soudeur),
l’augmentation de température entraine une souffrance testiculaire qui
se peut se manifester par une azoospermie.

Influence du STRESS:
Le diagnostic et les bilans d’infertilité sont souvent décrit comme un
des événements les plus stressant de la vie des couples. Ce stress
s’ajoute au stress de la vie active et en particulier de la pression d’un
chef d’entreprise. Des perturbations du bilan spermatique liées au
stress ont déjà été décrit.
Cas clinique n°3
2 mois plus tard,
Mr Kebab a arrêté complètement le tabac et les bains turc.
Il fume encore « occasionnellement » vous dit-il du cannabis.








Il vous présente son dernier examen qui remonte à 10 jours :
Volume : 3 ml
pH = 7,7
Viscosité normale
Numération des spermatozoïdes : 28 M/ml
Numération des cellules Rondes : 1 Millions/ml
Vitalité 80% de formes vivantes
Mobilité à 1 heure:
Type a : 10% - Type b : 25% - Type c : 25% - Type d : 30%
Spermocytogramme (100 spz analysés)
Formes typiques : 33% (David)

Question 4:
Quelle est votre conclusion à propos de ce
second spermogramme
R



On constate une nette amélioration de tous les
paramètres qui étaient altérés sur le premier
spermogramme.
Ces modifications sont probablement liées à l’arrêt des
principaux toxiques aigus (tabac et bains chauds)
Il persiste cependant une asthénospermie isolée
modérée

Question 5:

Quelle prise en charge préconisez vous ?
R
On peut proposer à ce couple de débuter des cycles
d’inséminations intra utérine* avec sperme de conjoint
(IAC) associé à une prise en nutritionnelle (obésité).
une série de 6 inséminations (à discuter) avec stimulation devant :






Infertilité primaire
DNC : 2 ans
Age de la femme < 30 ans
Dysovulation par OPK de Type 1 (gonadotrophines)
Test de Hunher négatif
Anomalie modérée du sperme (asthénozoospermie isolée)
*La stimulation de l’ovulation augmente les
taux de succès de l’insémination seule et
permet de corriger les troubles de
l’ovulation.
Dans l’infertilité inexpliquée ou masculine,
les méta-analyses sont en faveur de
l’association stimulation et IIU qui
augment de près du double les taux de
succès
Cas Clinique 4
Test de Migration Survie
Dr Jérôme PFEFFER
Centre AMP Clinique de la DHUYS
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Laboratoire Zerah-Taar-Pfeffer
7 rue Raymond Lefebvre
93170 Bagnolet
Cas clinique n°4





Monsieur (35 ans) et Madame Herbert (28 ans) désirent,
sans succès depuis 1an ½, mettre en route une
grossesse.
Madame vous apporte un bilan gynécologique complet
et qui peut être qualifié de « normal ».
Elle a des cycles réguliers et une courbe de température
normale. Les dosages hormonaux J3/J21 et
l’hystérographie sont normaux.
Le test de Hunher est Négatif
Monsieur Herbert est cadre supérieur dans une société
informatique (Apple)
Cas clinique n°4



Son interrogatoire précise la notion de troubles
respiratoires du fait de dilatations bronchiques
(il apparait d’ailleurs essoufflé)
Depuis sa plus jeune enfance il a des séances régulières
de kinésithérapie hebdomadaires. Il signale des
épisodes très fréquents de surinfections bronchiques et
sinusiennes
Il est l’ainée d’une fratrie de 3 garçons. Ses deux frères
ont également des troubles respiratoires. L’un d’entre
eux est même considéré comme « insuffisant
respiratoire » et est porteur d’une cardiopathie
complexe.
Cas clinique n°4
Voici les principaux résultats du 1er bilan spermiologique:

Abstinence :
Volume
pH

Numération


Spermatozoïdes
3 jours
3,4 ml
6,5
15 millions/ml
Cellules rondes
500 000 /ml
Absence de leucocytes




Viscosité normale
Absence d’agglutinats
Vitalité :
70%
Mobilité (1h)


Type a : 0% - Type b : 3% - Type c ; 15% - Type d : 82%
Spermocytogramme : Formes typiques : 6% (David)

Sans systématisation de formes anormales.

Question 1:

Quelles sont les anomalies présentes ?
R

OLIGOSPERMIE modérée
(<20millions/ml)

ASTHENOSPERMIE sévère
Mobilité (a+b) < 20%
Ici on peut parler d’AKINETOSPERMIE quand
la mobilité progressive (a+b) est < 5%

TERATOSPERMIE

Question 2:

Que proposez vous ?
R
Bilan de l’Oligospermie
(le diagnostic étiologique de l’OAT implique toujours la recherche d’une
composante excrétoire, sécrétoire et éjaculatoire)

FSH, Inhibine B
Caryotype à discuter (car pas < 5M/ml)
Echographie scrotale

Bilan de l’Asthénospermie

Anamnèses

TEST de MIGRATION SURVIE +++



Question 3:

Connaissez vous les grands principes du
Test de Migration Survie ? (TMS)
R






Le TMS vise à mimer in vitro les étapes de filtration/sélection
des spermatozoïdes qui s’opèrent lors de leur remontée dans le
tractus génital féminin.
Les conséquences essentielles de cette filtration/sélection sont :
1- Elimination du plasma séminal contenant des facteurs
décapacitants.
2 - Remplacement par un micro environnement favorable à
l’expression du pouvoir fécondant (=capacitation)
3 - Elimination des débris cellulaires, spermatozoïdes morts ou
immobiles , et autres cellules présentes dans le sperme
4 – Elimination d’agenst infectieux sauf les germes intracellulaires
types mycoplasmes ou d’autres qui se fixent aux spz (E.Coli)

Question 4:

Quels sont les paramètres étudiés sur un
TMS ?
R





Le TMS étudie deux paramètres :
1 – Le nombre total de spermatozoïdes mobiles progressifs
(x106) sélectionnés (NTSP) dans la fraction techniquée et dans la
totalité de l’éjaculat (x volume de l’éjaculat)
2 – Survie des spermatozoïdes sélectionnés
La préparation de spermatozoïdes sélectionnés est gardée dans
une étuve à 37°c sous 5% de CO2 pendant une période de 17h à
24h.
A l’issue de cette période de survie, une nouvelle évaluation de la
mobilité est faite.

Question 5:

Tous les laboratoires de biologie peuvent –ils
faire le TMS ?
R




OUI
Il n’y a pas besoin d’autorisation spécifique pour les
LABM pour pratiquer le TMS dans un cadre diagnostic
Cependant ce test n’est effectué le plus souvent que par
les LABM agréés pour la pratique des IIU, car une
expérience et des consommables spécifiques (milieux
de culture) sont nécessaires.
Le test à visée diagnostique est le plus souvent prescrit
dans le cadre d’un bilan qui oriente vers l’AMP.

Question 6:

Quels sont les principaux chiffres a retenir
du TMS ?
R
Nombre total de spermatozoïdes mobiles progressifs
dans l’éjaculat. (NTSP)
> 1 million dans la totalité de l’éjaculat
on peut proposer une AMP de type FIV ou ICSI (dialogue clinicien biologiste) si < 1 million
Survie des spermatozoïdes à 24h
Positive soit > 50%
on peut proposer une AMP de type FIV ou ICSI (dialogue clinicien biologiste) si < 50%
Morphologie des Spermatozoïdes
> 4% (Kruger) ou > 10% (David)
on peut proposer une AMP de type FIV ou ICSI (dialogue clinicien biologiste)

t
Cas clinique n°4
Voici les principaux résultats du TMS :
Méthodes :
Volume de sperme utilisé:
Gradient de densité
2 ml
CARACTERISTIQUES du SPERME
Volume
Concentration
Avant Sélection
Apres Sélection
3,3 ml
12,8
1 ml
0,8
Apres 24h
(X106 spermatozoïdes/ml)
Mobilité
Progressifs (a+b) 5%
Non Progressifs (c) 15%
Immobiles (d)
80%
15 %
5%
80%
0
10%
90%
Vitalité
70%
Nombre total de spermatozoïdes
mobiles progressifs sélectionnés
Soit pour l’EJACULAT entier
40%
20%
0,6 millions pour 1 ml
1, 98 millions/ml
Spermocytogramme (David) Typiques : 10%
Atypiques 90%

Question 7:
Quelle conclusion apportez
vous à ce TMS ?
R

Oligospermie modérée avec athénospermie
importante (akinétospermie)
Apres TMS

Pas d’amélioration de la mobilité progressive
avec vitalité non améliorée et chutant à 24h.

Le résultat d’un tel test dans le contexte d’une
infécondité orientera vers la réalisation d’une AMP.

Question 8:

A quelle maladie générale est reliée
cette anomalie ?
R
Le syndrome de KARTAGENER devant :







ATCD de troubles respiratoires importants dès
l’enfance
Surinfection bronchiques et sinusienne récente
Dilatation des bronches
ATCD familiaux de pathologies identiques
Infertilité primaire
Asthénospermie importante avec akinétospermie
Peu amélioré par TMS
Des précisions sur
le syndrome de KARTAGENER (1936)


Pathologie d'origine génétique rare et peu invalidante.
Fréquence basse d'hétérozygotie dans la population (1/100)

Affection autosomique récessive liée à la mutation de gènes
codant pour la dynéine entraînant des anomalies de l'axonème, et des ponts radiaires, une
malformation de la paire centrale de microtubules.

Syndrome appartenant à la famille des dyskinésies ciliaires primitives
(ou Immobilité ciliaire primitive) par dysfonction des cils des
muqueuses respiratoires supérieurs (ORL) et inférieurs (bronchiques)


Trouble de l’évacuation du mucus bronchique et sinusien
Le nom de KARTAGENER est posé devant la présence de :
SITUS INVERSUS complet ou partiel (on pense qu’au début de l’organisation
de l’asymétrie embryonnaire intervient des cellules ciliées qui du fait des battements organisent
les futures directions droite et gauche)
fréquemment ignoré et asymptomatique
Autres malformations cardiaques associées (anomalie du septum intra auriculaire,
transposition des gros vaisseaux)



Pas de traitement étiologique
Surveillance régulière cardiaque et pulmonaire
Insuffisance respiratoire terminal (DDB) – Transplantation Pulmonaire

Question 9:

Quel est le mécanisme décrit à l’origine
de l’infertilité dans le syndrome de
Kartagener
le syndrome de KARTAGENER et
INFERTILITE
L'infertilité primaire n'est décrite que secondairement
mais ne touche pas forcément tous les hommes porteurs du syndrome de
Kartagener .
La dysfonction cilaire peut atteindre le flagelle des spermatozoïdes.
Les flagelles des spermatozoïdes et les cils vibratils de la muqueuse bronchique et sinusienne
ont le même « moteur moléculaire » situé au niveau du complexe tubulaire axonémal.
L'examen en microscopie électronique confirme le diagnostic avec une
absence de bras externes de dynéine, une asymétrie fréquente de la
gaine fibreuse par non alignement des 2 colonnes avec le plan des
microtubules centraux et un épaississement irrégulier de la gaine
Le cycle d'attachement des bras de dynéine interne et externe du
microtubule A sur le microtubule B voisin, permettant le mouvement
flagellaire est perturbé.
Le flagelle en fonctionne donc pas normalement et les hommes sont
infertiles par diminution ou immobilité des spermatozoïdes.

Question 10:

Pensez vous qu’il y a une possibilité de
mise en route d’une grossesse pour ce
couple?
R




OUI
Dans tous les cas, une information génétique sur le mode de
transmission autosomique récessif doit être donnée au couple, de
même que l'évaluation des risques pour l'enfant à naître
Conseil et Enquête génétique indispensable.
L‘ICSI a prouvé son efficacité pour le traitement des stérilités de cause
masculine. Toutefois, l'akinétospermie rend difficile la sélection du
spermatozoïde à injecter. Actuellement, elle semble la meilleure solution
apportée à ces couples dont l'homme est porteur d'un syndrome de Kartagener.
(plusieurs grossesses publiées)



L'absence de critères morphologiques de vitalité pour les spermatozoïdes
sélectionnés peut expliquer les variations dans les taux de fécondation.
L’iCSI est souvent associée à un test de HOST
Ce test, pratiqué sur le sperme frais sélectionné, est non délétère pour les spermatozoïdes lors
d'une courte exposition .Il consiste à exposer les spermatozoïdes à une solution hypo-osmolaire,
les spermatozoïdes vivants prenant une forme incurvée ou gonflée.
Chapitre III
Sécurité sanitaire et AMP. Cas cliniques
Docteurs M. Cohen Bacrie/D. Parlier
1
2
3
4
Hépatite B
Hépatite C
HIV
Autres
IT Project 4 Juin 2010
Cas cliniques
Sécurité sanitaire et AMP
Docteur Martine Cohen-Bacrie
Docteur David Parlier
Cas clinique n° 1
• Couple 2ème union, 3 années de mariage,
• Mme TC , 35 ans , infertilité inexpliquée
après arrêt de contraception, 2 FCS
• Test de réserve ovarienne à J3 : Estradiol
15 pg/mL; LH 2.5 UI/L; FSH 8.3 UI/L;
Prolactine 7 ng/mL; AMH 3.10 ng/mL
• CFA : 5 foll/ ovaire G et 6 foll/ ovaire D
Cas clinique n° 1
Mr TC, 50 ans, 2ème union, fumeur, un enfant
(précédente union)
Examen spermiologique :
• Vol 1.2 mL ; 10 millions/mL ; Atypies 87%,
vitalité 70% Mobilité totale 31% ,(A,B,C : 25,4,2)
• Atypies 83% centrées sur la tête; acrosome mal
formé 87%, base anormale 79%, pièce
intermédiaire 85%, flagelle enroulé 21%
• TMS : 3 millions/mL, Atypies 85%
• FRG 25% , DCS 14%
Cas clinique n°1
• Question 1?
– Quelle stratégie de prise en charge de
l’infertilité du couple
– Quels bilans complémentaires dans le cadre
de la sécurité sanitaire ?
Cas clinique n° 1
R
• Insémination intra conjugale (IAC) prévue
en janvier 2010
Cas clinique n° 1
R
BILAN SECURITE VIRALE
• Chez les deux partenaires
• Dans les 6 mois précédant la 1ère tentative d’AMP, puis
tous les 12 mois minimum si AMP répétées
• Ac anti-HVC
Ag HBs, Ac anti-HBs, Ac anti-HBc
VIH 1 et 2
HTLV1 si région de forte endémie
Syphilis
Rubéole (si négatif, vaccination) femme
Toxoplasmose (si négatif, contrôle régulier) femme
arrêté du 11 avril 2008
Cas clinique n°1
• Tests de sécurité sanitaire Mme
– Sérologie HIV négative
– Sérologie HVB : Ag HBs nég, Anti HBs 15 UI/L, Anti
HBc nég
– Sérologie HVC : anticorps anti HVC POSITIF
• Tests de sécurité sanitaire Mr :
– Sérologie HIV négative
– Sérologie HVC négative
– Sérologie HVB : Ag HBs nég, Anti HBs 2500 UI/L,
Anti HBc nég
Cas clinique n°1
• Tous les résultats sont normaux sauf les
Ac anti HVC positifs chez madame
•
Etude INVS 2006 (estimation): prévalence des Ac anti HVC 0,84%, connu chez
57 %
Femme 1,02 %
Ile de France 1,1%
45-49 ans 2,28 %
Précarité (CMU) 2,49 %
Moyent-Orient 10,17 %
Afrique subsaharienne 3,12%
• Que signifie la positivité des Ac anti HVC ?
• Quel est l’examen à réaliser ?
Cas clinique n°1
• ARN quantitatif du HVC pour MME
– Résultat positif : 6,38 log UI/mL
R
• Les Ac anti-VHC signifient que le patient a été infecté
par le VHC (sauf très rare fausse sérologie)
• L’examen indispensable est la recherche d’ARN du HVC
(« ARN du VHC quantitatif »)
Délai = quelques jours, donc pas la veille de l’IAC
Négatif
=
Guérison spontanée
ou
Guérison sous traitement
ou
Sérologie faussement positive
Positif
=
Hépatite chronique C
(le plus souvent)
ou
Hépatite aigue C
(contexte, symptômes, transa élevées ++)
(très rare)
AMP circuit viral
+
Hépatologue
R
Questions posées lors de la découverte en AMP d’une
infection virale VHB / VHC / VIH
•
•
•
•
•
•
Evaluation du patient infecté
Poser l’indication d’un traitement anti-viral
Evaluer le risque de tératogénicité des anti-viraux
Prévention du risque de transmission intracouple
Evaluation et prévention du risque de transmission maternofoetale
Evaluation et prévention du risque de transmission paternofoetale
EN PRATIQUE,
Si ARN VHC +
Dire au patient
« il faudrait savoir si votre foie a souffert du virus »
« en fonction des résultats, décider si un traitement est nécessaire,
et dans quel délai »
« envisager une PMA en circuit viral »
Consultation d’hépatologie
+ Examens avant la consultation d’hépatologie
Génotype
Bilan hépatique complet, NFS, TP, EPP, créat
Sérologies VHB, VIH
Bilan métabolique: EAL, glycémie à jeun
Echographie hépatique
Dr David PARLIER
Evaluation du patient infecté
L’infection est le plus souvent découverte lors du dépistage avant AMP
Nécessité d’une évaluation de la maladie du foie en terme de pronostic et
de nécessité d’un traitement
Techniques simples et non invasives disponibles (FibroMètre V, FibroScan),
échographie et biologie
Précise le degré de fibrose, l’existence d’une cirrhose, d’un CHC, les
comorbidités hépatiques (alcool, Sd métabolique ,…)
Hépatite C
Evaluation de la fibrose
Biopsie hépatique (Gold standart)
Remplacé en première intention par des
marqueurs non invasifs de fibrose (+activité)
Associant
L’élastométrie hépatique (FibroScan)
Un marqueur sanguin
Dr David PARLIER
Hépatite C
Exemple de marqueur sanguin: Fibromètre
Combinaison de paramètres biologiques
Paramètres mesurés remboursés par la SS
Dr David PARLIER
Hépatite C
Exemple de marqueur sanguin: Fibromètre
Evalue Fibrose selon Metavir (de 0 à 4), et l’activité
Calcul du test payant (50 €) et non pris en charge pour l’instant
Plus fiable aux extrêmes (pas de fibrose ou cirrhose)
Dr David PARLIER
• Evaluation de l’hépatite chronique C
•
•
•
•
•
Discrète cytolyse : ALAT 65 puis 57. Echo hépatique N
Génotype II, ARN du VHC 6,38 log UI/ml
Evaluation non invasive de la fibrose, par FibroScan (élastométrie) et
FibroMètre, en faveur d’une absence de fibrose ou d’une fibrose minime
Pas de contre-indication au traitement anti-viral
Le traitement antiviral est indiqué car les chances de guérison sont élevées,
mais le traitement peut-être différé de quelques années
Que proposez-vous à la patiente ?
Cas clinique n°1
• Quelle attitude vis-à-vis de l’HCV et de
l’insémination prévue?
• Une prise en charge en circuit viral est-elle
nécessaire?
Cas clinique n°1 R
Insémination possible , pas de circuit viral
nécessaire
pas de traitement particulier du sperme
préparation habituelle en vue de IAC
Poser l’indication d’un traitement antiviral
– Le projet de grossesse ne justifie pas un traitement préalable de l’hépatite C
L’hépatite C n’a pas d’influence sur la grossesse
La grossesse n’influence pas l’évolution de l’hépatite C
Baisse des transaminases et augmentation ARN fin de grossesse, puis rebond après
accouchement
– Indication de traitement antiviral préalable à la grossesse
. Maladie hépatique sévère (cirrhose, manifestation extra-hépatique, …) (CI à l’AMP?)
. Mère infectée; risque lié à l’AMP vis à vis de l’embryon infime
. Mère infectée: risque de transmission lors de l’accouchement ≈ 5%
Traitement à discuter selon
Charge virale élevée > 106 UI /ml
Risque lié au retard de l’AMP (âge de la patiente)
Durée du traitement (6/12 mois)
Information du couple
Cas cliniques n°1
• Traitement hépatite C oui ou non?
• Surveillance de l’hépatite C pendant la
grossesse?
• Première réponse:
Traiter l’hépatite C, puis reprendre l’AMP
–
–
–
–
–
R
la patiente est très inquiète par son hépatite
le génotype est favorable en terme de succès thérapeutique (85 %)
un traitement « court » (6 mois)
malgré l’absence de fibrose significative
La patiente est jeune, l’AMP n’est repoussée que d’un an
Evolution
Traitement court de 6 mois, par interféron pégylé alpha 2a (Pegasys 180 μg, 1 fois
par semaine, et ribavirine (Copegus 800 mg / j).
Réponse virologique rapide (RVR) = ARN indétectable à 4 semaines
Réponse virologique prolongée (ARN indétectable 6 mois après la fin du
traitement)
= Guérison
• Evaluer le risque de tératogénicité des anti-viraux
– Pas de grossesse sous ribavirine et jusqu’à 4 mois après l’arrêt
– Pas conception paternelle sous ribavirine et 7 mois après l’arrêt
– Innocuité non démontrée pour l’interféron
R
• Deuxième réponse: AMP en circuit viral (si FIV /ICSI)
• Prévention du risque de transmission intra couple
R
Vérification obligatoire de l’absence d’ARN du VHC par PCR dans la fraction
finale du sperme avant procréation
Sinon, traitement antiviral préalable (ICSI)
• Evaluation et prévention du risque de transmission
maternofoetale
Risque de 5 %
Plus élevé si coinfection VIH, si ARN élevé, si délai d’attente prolongé
après rupture des membranes
Césarienne ? (études divergentes)
Allaitement non contre-indiqué
• Evaluation et prévention du risque de transmission
paternofoetale
•
Risque nul en l’absence de détection de l’ARN dans la fraction finale du sperme
avant procréation
Cas clinique n°2
• Mme VK , 35 ans , spanioménorrhée,
anovulation, infertilité primaire, origine
africaine, 1ère union
• Tests hormonaux à J3 : LH 7 UI/L ; E2 45
pg/mL ; FSH 4.2 UI/L ; AMH 18.97ng/mL
• CFA > 10 sur les 2 ovaires
• SOPK probable
Cas clinique n°2
• Mr VK , 45 ans, origine africaine, 1ère
union
• Examen spermiologique normal :
– Volume 2mL; 50 Millions/mL ; Mobilité totale :
45%; Atypies 75%;
– TMS : 30 Millions/mL , Atypies 72%
– FRG : 20%
Cas clinique n2
• Quelle prise en charge en AMP?
• Quel bilan viral ?
Cas clinique n° 2
• Stimulation modérée :
CLOMID en 1ère intention
rapports programmés
R
ECHEC
Cas clinique n°2
BILAN DE SECURITE VIRALE
Mme VK
Ag HBS négatif, Ac anti HBS positif, Ac anti HBc positif
Ac anti VHC négatif
Sérologie VIH négative
Mr VK
Ag HBS négatif, Ac anti HBS positif, Ac anti HBc négatif
Ac anti VHC négatif
Sérologie VIH négative
Comment interpréter ces sérologies ?
Ag HBS = infection en cours par le VHB
Ac anti HBc = infection passée ou actuelle par le VHB
Ac anti HBS = signe une infection ancienne « guérie »
Ag HBs
Ac anti-HBs
R
Ac anti-HBc
Jamais de contact avec le VHB
Vaccination
Cicatrice d’infection guérie
Cas particulier
Ac anti-HBc isolé
Si ADN négatif
Infection guérie
Si ADN positif
Hépatite B occulte (rare)
PMA classique
PMA risque viral
Portage de l’AgHBS
Cas clinique n°2
R
• Mme VK
• Ag HBS négatif, Ac anti HBS positif, Ac anti HBc
positif
• Patiente guérie , pas de traitement
• Mr VK
• Ag HBS négatif, Ac anti HBS positif, Ac anti HBc
négatif
• Patient vacciné
• Pas de risque viral, AMP classique
•
Stimulation modérée et IAC en seconde
tentative
Cas clinique n° 3
• Mme DP , asiatique , 25 ans
• Mariée depuis 2 ans, pas d’enfant, 2FCS
• Réserve ovarienne normale,
Cas clinique n° 3
• Mr DP, caucasien , 30 ans
• Bilan spermiologique normal
Cas clinique n° 3
•
NOUVELLES VALEURS DE REFERENCE DES PARAMETRES
SPERMATIQUES (SELON L’OMS 2010)
– Classification des formes anormales ou atypiques selon DAVID
•
•
•
•
•
•
•
(*)
Volume
≥ 2.0 mL
Numération
≥ 15 M/mL
Mobilité totale (A+B+C)
≥ 40 %
Mobilité progressive (A+B) ≥ 30%
% de formes typiques
≥ 15 %
Vitalité
≥ 60 %
Leucocytes
< 1 M/mL*
Pour un ratio de spermatozoïdes supérieur à 20 M/mL
Cas clinique n° 3
• Bilan viral :
Patiente Mme DP
Ag HBs positif, Ac anti HBS négatif, Ac
anti HBc positif
Patient Mr DP
Ag HBS négatif, Ac anti HBS négatif, Ac
anti HBc négatif
Comment interpréter les sérologies du
couple ?
Ag HBS = infection en cours par le VHB
Ac anti HBc = infection passée ou actuelle par le VHB
Ac anti HBS = signe une infection ancienne « guérie »
Ag HBs
Ac anti-HBs
R
Ac anti-HBc
Jamais de contact avec le VHB
Vaccination
Cicatrice d’infection guérie
Cas particulier
Ac anti-HBc isolé
Si ADN négatif
Infection guérie
Si ADN positif
Hépatite B occulte (rare)
PMA classique
PMA risque viral
Portage de l’AgHBS
Cas clinique n° 3
• Que faire pour la patiente VHB positive?
• Quelle prise en charge en AMP?
Cas clinique n° 3
R
• Mme DP
Evaluation de l’infection virale par le gynécologue (1er bilan)
bilan hépatique : ASAT ALAT GGT PAL Bili T/C, TP
ADN du VHB par PCR quantitative, Ag Hbe, Ac anti Hbe, sérologie delta
Echographie hépatique
En seconde intention (hépato), selon les premiers résultats
Evaluation non invasive: Fibro Mètre V, Fibro Scan,…
Recherche d’autre cause d’hépatopathie
Cas clinique n° 3
Résultats de la patiente
Examen clinique normal
BH strictement normal: ASAT 12, ALAT 15
TP N
Ag Hbe +, Ac anti Hbe –
Ag et Ac delta ADN du VHB 8,45 log UI/ml (très élevé)
Echographie hépatique normal
Comment interpréter ces résultats ?
Distinguer la phase évolutive
Log UI/ml
R
Charge virale très élevée
Immunotolérance
8
Rupture de
La tolérance
Charge virale élevée
Immunoélimination
6
Réactivation
4
2
O
Charge virale faible /
indétectable
Portage inactif
« Guérison »
Arrêt de la
réplication
ADN
Ag Hbe +
Ac Hbe -
Phase d’immunotolérance
Première phase de l’infection chronique
Longue en cas d’infection péri-natale (20-40 ans)
ADN très élevé (>8 log UI/ml)
Transaminases normales. Pas de lésion histologique
Pas de traitement
Surveillance
Dr David PARLIER
ADN
AgAgHbe
Hbe + +
AcAc
anti
Hbe
Hbe
- -
+ ou - ou +
+ ou - ou +
Phase d’immunoélimination
Hépatite chronique
ADN élevé (>5 log UI/ml) et fluctuant
Ag Hbe + (virus sauvage) ou Ac anti Hbe + (mutant pré C)
Transaminases élevées.
CONSTITUTION DES LESIONS HISTOLOGIQUES
Evaluation de la fibrose. Biopsie hépatique >> marqueurs non invasifs
Traitement ?
Dr David PARLIER
AgAg Hbe + +
ADN
A
Ac Hbe -
-
+ ou - ou +
+ ou - ou +
+
+
Portage chronique inactif
ADN indétectable ou peu élevé
Transaminases toujours normales (de façon répétées)
Ac anti Hbe +
Pas d’activité histologique
Pas de traitement
Surveillance / risque de réactivation
Dr David PARLIER
Cas clinique n° 3
• Patiente
Phase d’immunotolérance
• Que faire ?
Cas clinique n° 3
•
Patiente
Pas d’indication de traitement
Surveillance biologique semestrielle, et échographique annuelle
•
Poser l’indication d’un traitement antiviral
Surveillance si immunotolérance
ou portage chronique inactif (sauf cirrhose)
Traitement à envisager si hépatite chronique (immunoélimination),
après évaluation histologique
Fibrose sévère (F3F4), avant et pendant la grossesse
Fibrose modérée (F2), à débuter après le premier trimestre ou
après la grossesse
Fibrose minime (F1), surveillance pendant la grossesse
Evaluer le risque de tératogénicité des anti-viraux
Inocuité non démontrée pour l’interféron (PEGASYS)
Analogues anti-VHB
Première génération
Lamividune (ZEFFIX, EPIVIR)
Adéfovir (HEPSERA)
Deuxième génération
Entécavir (BARACLUDE)
Ténofovir (VIREAD)
Données de l’Antiretroviral Pregnancy Registry (USA). 1300 cas / an depuis 2003
Nombre de grossesses analysées
Lamivudine 3089
Ténofovir 606
Fréquence des malformations fœtales similaires à la population générale
EASL 2009
Cas clinique n° 3
• Patient Mr DP
• Ag HBS négatif Ac anti HBS négatif Ac
anti HBc négatif
• Comment interpréter la sérologie du
patient?
• Que faire ?
Cas clinique n° 3 R
• Le patient n’a jamais été en contact avec le VHB
• Prévention du risque de transmission intracouple
Vaccination du partenaire non infecté si il n’est pas
immunisé
Si homme infecté, vaccination de la femme, puis
vérification du taux d’Ac protecteur (10 UI/ml) avant la
PMA
Absence de technique validé de lavage du sperme
• Quel est le risque de transmission maternofoetale ?
Comment le prévenir ?
Evaluation et prévention du risque de transmission
materno foetale
Risque de transmission au fœtus supérieur à 50 %
Dépistage de l’Ag HBs obligatoire au cours de toute grossesse, au 6ième mois,
même si patiente vaccinée, depuis 1992.
Information du couple de la nécessité d’une sérovaccination de l’enfant « dans
les 72 heures » après la naissance (mieux à la naissance)
Sérovaccination efficace dans plus de 90 %
Immunoglobuline anti HBs 30 UI/ Kg en IM, ou 100 à 200 UI
En France, dose recommandée de 100 UI …
Si charge virale élevée ou inconnue, 200 UI, dès la naissance +++
Vaccination
à J0, M1 et M6
ENGERIX B 10 μmcrg
GENHEVAC 20 μmcrg
HBVAX-PRO 5 μmcrg A EVITER car sous-dosé
Evaluation et prévention du risque de transmission
maternofoetale
Problème de l’échec de la sérovaccination
Surtout si ADN très élevé chez la mère
Etude Australienne
138 enfants de mère Ag HBS+
100 UI d’anti HBS et vaccination
0% d’échec si ADN négatif
2,9 % d’échecs si ADN positif
8,5 % si ADN > 8 log
Wiseman, AASLD 2008
Plusieurs études tendent montrer l’intérêt de la lamivudine les derniers
mois de grossesse, en cas de charge virale très élevée.
76
Transmission materno-infantile du VHB : influence
de la charge virale chez la mère
•
313 mères AgHBs+ dont 213 avec ADN VHB+ (91 AgHBe+)
•
•
•
ADN VHB < 5 log (n = 115)/ADN VHB 5-8 log (n = 29)/ADN VHB > 8 log (n = 69)
Sérocovaccination des enfants : 100 UI Ig HBs + vaccins à M0, M2, M4, M6
138 enfants testés (mères AgHBe+ [n = 61] ; ADN-VHB > 8 log [n = 47])
Taux de transmission materno-infantile en fonction du taux d’ADN VHB
10
8,5 %
ADN VHB positif
(%)
5
2,9 %
0%
0
ADN VHB
négatif
Mères
•
ADN VHB
positif
0%
0%
< 5 log
5-8 log
> 8 log
 4 enfants AgHBs+ (tous de mère avec ADN VHB > 8 log)
•
•
3/4 sérovaccination complète
1/4 vaccination seule (+ mutation D144E)
www.hepatonews.com
AASLD 2008 – Wiseman E, Australie, Abstract 827 actualisé
Chapitre IV
Les nouveaux outils d’évaluation de la fertilité
féminine.
Docteur C. Rongières
1 Age
2 Imagerie : HSG – Echographie - IRM
3 Impact de l’endométriose et des antécédents chirurgicaux
4 AMH – E² - FSH – Réponse à la stimulation
5 Dysovulation et OPK
6 Aspects génétiques - Polymorphismes
IT Project 4 Juin 2010
Nouveaux outils d’évaluation de la
fertilité féminine
Dr Catherine RONGIERES
Centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP)
CMCO
Définition
!   Un couple stable en âge de procréer sans pathologie
particulière,sans contraception avec des rapports sexuels
réguliers depuis au moins 18 à 24 mois.
!   20 % de chance de concevoir par cycle.
!   86 % des couples vont concevoir après un an d'essai et
même s'ils avaient une pathologie diminuant leur chance
par deux, plus de 80% auront conçus dans les deux ans.
!   91 % de grossesses avant 30 ans dans les 4 ans.
Bilan d’un couple demandeur d’une
prise en charge en AMP
Interrogatoire
!  
Age
!  
Tabac
!  
Durée d’infertilité
!  
Caractère primaire ou secondaire (chgt partenaire)
!  
Antécédents gynéco-obstétricaux
!  
Fréquence de rapports sexuels
!  
Régularité des cycles
!  
Antécédents médico-chirurgicaux
!  
MONSIEUR:
!  
Tabac, ATCD Chirurgicaux, enfants, traitement médical
!  
Génogramme
AGE
Age de la femme
!  
La fécondité diminue avec l’âge
!  
Diminution significative des résultats d’AMP
!  
!  
!  
459 patientes ≥ 42 ans.
Taux de grossesses /cycles 7.7%, pour 42 ans 5.4% pour 43 et 1.9% pour 44
1 grossesse à 44 et aucune à 45
Hourvitz A et al RBM 2009
!  
Par groupe d’âge;
!  
!  
36ans 37ans
TG% 24.1
20.5
FCS% 23.0 27.2
38ans 39ans 40-45ans
13.2, 11.1
9.8
33.4
41.2
43.3
(Jiao Z 2002)
Déclin de tous les aspects de la
FIV
Diminution
!   Du pic d’estradiol
!   Du nombre de follicules
!   Augmentation du nombre d’ampoules
Taux de grossesse significativement plus bas
(Toner 91, Pearlstone 92, Roseboom 95, Dor 96, Widra 96,
Fabregues 2000, Akande 2002)
Evaluation de la réserve
ovarienne
Evaluation de la réserve ovarienne
!   Dosages hormonaux de base au 3ème jour du cycle
!   Echographie endovaginale (2D ou 3D) pour
!   Le volume ovarien
!   Le nombre de follicules antraux à J3
!   Les tests dynamiques de réserve ovarienne
Taux de FSH à J3
!   Fortement corrélé dans toutes les études aux échecs en AMP
!   Au moins aussi important que l’âge (Watt 2000,Akande 2002)
!   Les variations intercycles sont sans conséquence
!   ≥ 12 UI/L mais déjà à 10
!   Indissociable à l’estradiol à J3. Un taux élevé d’E2 associé à un taux bas
de FSH est un indicateur de MR sauf en cas d’OPK
Mais attention aux différentes techniques de mesure
Variations intercycles des taux de FSH
de base
!  
Un taux élevé de FSH une fois est aussi péjoratif qu’un taux élevé persistant
!  
Pic d’estradiol plus bas
!  
Moins de follicules
!   Moins d’ovocytes récupérés
(Scott 90, Martin 96, Lass 2000)
!   Réévaluation de la FSH de base après échec de FIV ou annulation
Hormone anti-mullerienne AMH
Total
répondeuse
Normo
Mauvaises
répondeuses
P
N=119
N=84
N=35
Age
33.8
32,8
36.3
(années)
(22.3-44)
(24.4-44)
(22.3-43.3)
FSH
6.6
6.0
10.5
<0.001
39.5
40
39.4
NS
0.9
1.4
0.2
<0.001
8
11
4
NS
(UI/L)
Estradiol
(pg/ml)
AMH
(ug/l)
AFC
<0.001
(n)
AFC= antral follicle count
(van Rooij 2002)
Valeur de AMH
AMH est plus performante que la FSH pour prédire la mauvaise
réponse Barah D et al FS 2009
Nombre de follicules antraux
J3
FSH
Score des mauvaises répondeuses
(Bancsi 2002)
NR
MR
P
(n=84)
(n=36)
6.6 ± 2.5
12.9 ± 9.4
<0.001
41.75 ± 17
67.5 ± 86
NS
118 ± 46
70 ± 47
<0.001
11.6 ± 6.2
4.2 ± 3.3
< 0.001
12.4 ± 5.8
10.3 ± 7.8
0.001
31 (24/77)
10 (3/30)
0.024
(UI/L)
E2
(pg/ml)
Inhibin B
(pg/ml)
AFC
(n)
Volume ovarien
(ml)
Gross évol (%)
!   A l’inverse de la FSH, l’AMH est très corrélée au CFA en dépit d’un follicule
qui évoluerait à J3 Fanchin R Fertil Steril 2009
!   AMH est plus stable en intercycle que le CFA Van Disseldorp HR 2009
Le meilleur test serait la stimulation elle-même ?
!   Age est un facteur prédictif très fort
!   FSH à J3 est fortement corrélés à la réponse ovarienne
!   AMH est le plus puissant des indicateurs à lui seul. Peut être dosé à tous
moments du cycle
!   L’AFC est fortement corrélés à la réponse ovarienne et aux taux de
grossesses
!   Les tests de réserve ovarienne sont peu utilisés en France
!   Coût chez une femmes ≥ 38 ans est 3.6 fois plus < 38 ans par naissance
(10975 Euros soit 72000 FFrs, 31000 dollars versus 187000 )
( Suchartwatnachai 2000, Griffith A HR 2010)
Le Volume ovarien > FSH à J3
!  
Age et volume ovarien
!   Diminution du nbre de follicules et haut taux d’annulations
!   Corrélation entre âge et FSH, FSH et AFC
!   Pas de corrélation entre âge et volume ovarien , FSH et volume ovarien (Sharara 1999,
Erderm 2002)
!   Les taux de FSH à J3 auraient moins de valeur quand:
!   Age élevé, fumeuse
!   petit volume ovarien
(Syrop 1999)
Age de la femme
!   Déterminant dans les résultats
!   Déterminant dans la prise en charge
!   Est lui-même un facteur de stérilité
!   Doit entraîner une prise en charge plus « musclée » d’emblée
Mais aucun traitement (IIU ou FIV) ne pourra réparer les effets
de l’âge maternel
Hystérograsalpingographie
!   A faire dès qu’il est question de traitement QUELQU’IL SOIT
!   Perméabilité tubaire+++, Cavité utérine (Malformations..) Brassage
péritonéale
!   A confronter aussi aux ATCD de la patiente
Y-a-t-il un intérêt à faire une exploration
pelvienne ?
!   HSG : sensibilité de 65% et spécificité de 83%.
!   pour les pathologies tubaires ( Belisle 1996, Swart 1995, Evers 2003)
!   Fertiloscopie
!   diagnostique
!   Coelioscopie
!   reconnaît les pathologies
!   Permet leur traitement endométriose légère (I et II) (Marcoux 1997)
!   Pronostic
!  
HSC : quand existe un doute
!   sur la cavité
!   Echecs au traitement (IIU ou TE)
Les limites de l’hystérographie
 
756 hystérographies
!  
HSG normales
95,7%
Coelio normales
!  
HSG douteuses
70%
Coelio normales
!  
Obturation tubaire
92,5%
Coelio anormales
 
distale unilatérale
 
HSG normales
3,4%
Coelio anormales
L’hystérographie
!   Devrait être faite par un gynécologue obstétricien
!   Examen clé, injustement délaissé
!   Technique rigoureuse :
!  
!  
antibiotique
produit hydrosoluble fluide
!   Affirme l’obturation et son siège
!   Evalue le degré de dilatation
!   Evalue l’état de la muqueuse tubaire, au besoin salpingographie
sélective
!  
plis tubaires, aspect alvéolaire en nid d’abeille
!   Brassage péritonéal
Obturation tubaire bilatérale proximale
Cathétérisme tubaire
•  Pas de littérature
• Spasme tubaire
• Se méfier surtout si aucun ATCD
• Reprogrammer une HSG avec
• Cathétérisme tubaire
• +/- Fertiloscopie ou Coelioscopie si échec
Uterus normal
HSP
HSP bilatéraux
HSP
HSP
Utérus unicorne
Utérus bicorne bicervical
Utérus unicorne unicervical
Utérus cloisonné
Utérus cloisonné
Gestes chirurgicaux
!   résection de cloison hystéroscopique ou échoguidée
!   taux de FC: 79% ->15%
Les uterus distilbène
!   DES prescrit de 1950-1977
!   80 000 filles
!   cancer du col et du vagin (1/1000)
!   aNies tubaires
!   aNies cervicales
!   aNies utérines (2/3 des cas)
!   plastie souvent possible
!   pas d ’aNie rénale
Polype
Fibrome
Synéchies
Echographie pelvienne
!   En consultation
!   De première intention
!   Par voie vaginale
!   Bonne valeur diagnostique
!   Bonne concordance avec hystéroscopie
!   Echo 3D idéale pour les malformations
Hydrosalpinx echo
Echo 2D Polype
Echo 2D Fibrome
Echo 2D hystérosono Synéchies
Malformations
Fertiloscopie
!   Sous anesthésie locale ou générale
!  
1er cathéter introduit dans l’utérus, ballon gonflé à 2-3 ml d’air (Wallace, FT 1-29)
!  
1 cm sous le col anesthésie lidocaine +adrénaline
!   Introduction de l’aiguille de Veress et remplissage de 200ml de Chlorure de
Na. Ecoulement facile et libre de la solution
!  
Introduction du 2ème cathéter Insuflation du 2ème ballon par 5 ml d’air
!  
Visualisation de la face postérieure de utérus, des ovaires, fossettes ovariennes, utérosacrés, Pavillons et trompes jusqu’aux cornes.
Fertiloscopie méthode Watrelot
!  
Epreuve au bleu avec un bleu de méthylène peu dilué
!  
Si normale arrêt
!   Si pathologique, passage en coelioscopie
!  
Salpingoscopie, petite adhésiolyse, biopsie
!  
Possibilité de drilling ovarien:
!   Retrait du trocard. Pas de point de suture
!   Hystéroscopie
Trompes
Ovaires
Résultats globaux de 160 fertiloscopies (Watrelot 1999)
Pathologies
n
%
Echecs
5
3.1
Complications
1
0.6
Normal
60
37.5
Endométriose
21
13.1
Post infectieux
58
36.2
Petites anomalies
15
9.3
Total
160
Vidéo Fertiloscopie bleu
Video fertiloscopie Drilling
Syndrome des ovaires polykys1ques Syndrome des ovaires polykys1ques décrit par Stein et Leventhal en 1935
(Amenorrhea associated with bilateral polycystic ovaries
Am J Obstec Gynecol 1935;19: 181-191)
femmes avec
!   obésité
!   hirsutisme
!   infertilité
!   ovaires agrandis et scléreux
!   fertilité et régularité des cycles restaurées par résection ovarienne
Syndrome des ovaires polykys1ques ou SOPK !   endocrinopathie la plus fréquente de la femme en âge de procréer !   véritable problème de santé publique: !   pathologie de la reproduc1on !   risque métabolique et cardiovasculaire !   risque de cancer ? Défini1on du SOPK: difficile et discutée “I can’t define it , but I know it when I see it.” !   absence de marqueur phénotypique unique et indiscutable !   é1ologie inconnue !   présenta1on clinique hétérogène et variable dans le temps Défini1on du SOPK Conférence de RoGerdam 2003 Syndrome de dysfonc1on ovarienne comportant 2 sur 3 des éléments phénotypiques suivants: !   oligo et/ou anovula1on !   hyperandrogénie clinique et/ou biologique !   aspect échographique d’ovaires micropolykys1ques !   exclusion d’autres causes de dysovula1on / hyperandrogénie : !   hyperplasie congénitale des surrénales !   tumeur androgénosécrétante ovarienne/surrénalienne !   hyperprolac1némie !   syndrome de Cushing RoGerdam ESHRE/ASRM-­‐Sponsored PCOS Consensus Workshop Group. Revised 2003 consensus
Associa1on fréquente du SOPK avec un syndrome métabolique SOPK = risque accru d’anomalies métaboliques !   de diabète de type 2 ++, avec une haute prévalence au delà de la ménopause, !   de maladies cardio-­‐vasculaires  un syndrome métabolique, témoignant d’une insulino-­‐
résistance doit être recherché Prévalence du SOPK oligoménorrhée et hyperandrogénie 6,8% - grecques
6,5% - espagnoles
4,6% - blanches USA
3,4% - noires USA
4,4 à 7,4% - blanches USA
oligoménorrhée 21% - Indiennes Pimas
21 à 22% - pop. générale
26% - f. aménorrhées
MPO échographique 87% - f. oligoménorrhées
92% - f. hirsutes
Diagnos1c du SOPK associa1on de 2 sur 3 composantes : !   hyperandrogénie typique !   anovula1on mais !   signes échographiques inconstante Les ou1ls: !   la clinique !   la biologie !   l’échographie Diagnos1c du SOPK « clinique » Hyperandrogénie :
Oligo-anovulation :
!   hirsutisme:
!   oligoménorrhée = moins de 9
!  
Score de Ferriman-Gallwey
!   autres signes :
!  
!  
!  
acné
séborrhée
alopécie
!   éliminer autres causes d’
hyperandrogénie
 dosage de
!   testostérone
!   17 OH Progestérone
menstruations/an
!  
!  
!  
hyperprolactinémie
insuf. hypothalamique fonctionnelle
insuffisance ovarienne « incipiens »
 dosage de
!   prolactinémie,
!   LH et FSH
Es1ma1on semi quan1ta1ve selon Ferriman-­‐Gallwey Diagnos1c du SOPK « clinique » Hyperandrogénie :
Oligo-anovulation :
!   hirsutisme:
!   oligoménorrhée = moins de 9
!  
score de Ferriman-Gallwey
!   autres signes :
!  
!  
!  
acné
séborrhée
alopécie androgénique
!   éliminer autres causes d’
hyperandrogénie
 dosage de
!   testostérone libre
!   17 OH Progestérone
menstruations/an
!   à distinguer d’autres causes
d’anovulation :
!  
!  
!  
hyperprolactinémie
insuf. hypothalamique
fonctionnelle
insuffisance ovarienne prématurée
 dosage de
!   prolactinémie,
!   LH et FSH
Diagnos1c du SOPK « clinique » Hyperandrogénie :
Oligo-anovulation :
!   hirsutisme:
!   oligoménorrhée = moins de 9
!  
score de Ferriman-Gallwey
!   autres signes :
!  
!  
!  
acné
séborrhée
alopécie androgénique
!   éliminer autres causes d’
hyperandrogénie
 dosage de
!   testostérone libre
!   17 OH Progestérone
menstruations/an
!   à distinguer d’autres causes
d’anovulation :
!  
!  
!  
hyperprolactinémie
insuf. hypothalamique
fonctionnelle
insuffisance ovarienne prématurée
 dosage de
!   prolactinémie,
!   LH et FSH
Défini1on échographique de la micropolykystose ovarienne (MPO) conférence de RoGerdam 2003 !   couronne d’ au -­‐ 12 follicules de pe1t diamètre = 2 à 9 mm et/ou !   ovaires de grande taille: augmenta1on du volume ovarien > 10 ml -­‐ hypertrophie du stroma Balen AH., Laven J.S.E., Tan S.L and Dewailly D. Human Reproduc1on Update 2003; 9:505-­‐14 Diagnos1c échographique de la micropolykystose ovarienne (MPO) conférence de RoGerdam 2003 !  
Signes sur un seul ovaire suffisent au diagnostic de MPO
!  
Si 1 follicule > 10 mm ou un corps jaune, à refaire en début de cycle
!  
Volume ovarien = formule : 0,5 x L x l x e
!  
Critères non validés si pilule ou ménopause
!  
Approche endovaginale proposée en 1ère intention
!  
MPO sans trouble ovulatoire et/ou sans hyperandrogénie:
!   pas de diagnostic de SOPK mais simplement micropolykystose ovarienne
!  
Signes subjectifs (densité stromale, distribution folliculaire, …): pas dans la définition consensuelle de la
MPO
!  
Principal diagnostic différentiel: l'ovaire multi-folliculaire :
!  
!  
!  
moins de follicules,
follicules
plus gros
RoGerdam ESHRE/ASRM-­‐Sponsored PCOS Consensus Workshop Group. Revised 2003 consensus pas d'augmentation excessive du volume ovarien
Évalua1on du terrain métabolique Recherche d’une obésité
abdominale:
!  
poids/taille2 = BMI: > 30 = obésité
!  
périmètre abdominal: > 88 cm =
obésité abdominale ♀
Tolérance au glucose:
!  
diabète = glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l 2
x de suite
!  
trouble de la tolérance au glucose :
Mesure de la PA
!  
HTA = PAS ≥ 130 et PAD ≥ 85 mmHg
!  
hyperglycémie à jeun entre 1,10 et
1,26 g/l et/ou
!  
glycémie entre 1,40 et 2,00 g/l à la
120ème min de l’HPO
Dyslipidémie :
!  
TG ≥ 1,50 g/l et
!  
HDL-cholestérol ≤ 0,5 g/l
Élimina1on des autres causes !  
Formes non classiques de bloc surrénalien en 21 OHase : !  
!  
!  
Tumeurs virilisantes ovariennes ou surrénaliennes : !  
!  
!  
!  
CLU (Cor1sol libre urinaire)  absence de freinage du cor1sol plasma1que à la dexaméthasone Hyperprolac1némie !  
!  
testostérone totale > 2 ng/ml S-­‐DHA très élevé Imagerie Hypercor1cisme : !  
!  
!  
17 OH Progestérone basale > 5 ng/ml test au Synacthène* (ACTH): 17 OH P > 10 ng/ml en post -­‐ s1mula1f Prolac1ne plasma1que  Hirsu1sme idiopathique : !  
!  
échographie normale clinique: pas de dysovula1on Biologie contribu1ve •   testostérone totale > 0,6 ng/ml
• 
• 
• 
• 
mais < 1,5 ng/ml
 testostérone libre calculée
–  nécessité de 2 dosages: Te totale et SHBG
–  Te libre calculée = T/SHBG x 1000
17 OH progestérone < 2 ng/ml
Prolactine < 25 ng/ml
Cortisol libre urinaire (CLU) N
Autres critères biologiques !    LH ou rapport LH/FSH (> 2 en RIA, > 1 en IRMA) !   inconstant: ≅ 50 % !    LH basale +  conjointe de la Te !   intérêt si protocole de s1mula1on !   Pas d’indica1on pour: !   delta 4 androstènedione :  mais peu contribu1f !   sulfate de DHA :  faible et inconstante !   test à la GnRH (ou LH-­‐RH): réponse explosive de LH (> à 30) peu contribu1ve En résumé, pour diagnos1c de SOPK 1.  Présence de 2 sur 3 des composantes suivantes:
!
!
!
!
 
 
 
 
Hyperandrogénie
Anovulation
Signes échographiques de micropolykystose ovarienne
exclusion d’autres causes de dysovulation / hyperandrogénie
3.  Clinique: ± complète, recherche de
!   Dysovulation
!   Hyperandrogénie
!   Syndrome métabolique ? Poids, périmètre abdominal PA
5.  Échographie ovarienne
7.  Biologie contributive: diagnostic positif et d’exclusion
!
!
!
!
!
 
 
 
 
 
Testostérone plasmatique totale et/ou libre
17 OH Progestérone
Prolactine
Glycémie à jeun, bilan lipidique
LH – LH/FSH
Physiopathologie des SOPK !   Inconnue !   Anomalies primi1ves de l’ovaire: !   troubles de la synthèse des androgènes: !   anomalies des cellules thécales  hyperandrogénie !   anomalies de la folliculogénèse: !   anomalies des cellules de la granulosa  anovula1on !   Rôle de l’hyperinsulinisme/insulinorésistance !   Géné1que ? Traitement des SOPK !   Traitement de l’infécondité !   Traitement de l’hyperandrogénie !   La prise en charge thérapeu1que de l’insulinorésistance Traitement de l’hyperandrogénie des SOPK !   Acétate de Cyprotérone !   Spironolactone !   Autres an1-­‐androgènes Acétate de cyprotérone !   an1-­‐gonadotrope et an1-­‐androgène: !   bloque la produc1on ovarienne d’androgène !   inhibe :
l’ac1vité 5 α-­‐réductase la liaison réceptorielle de la DHT !   associa1on 50 mg d’AC + 17 β estradiol !   sur 20 jours avec arrêt de 7 j (sans tenir compte des règles). !   abandon des schémas anciens AC et éthinylestradiol !   est contracep1f !   aménorrhée iatrogène fréquente Spironolactone !   ac1vité an1-­‐androgène : !   blocage compé11f sur le récepteur de la DHT !   augmenta1on périphérique de l’aroma1sa1on de Te en E2 !   100 à 200 mg/j !   perturba1on fréquente des cycles (effets progestéroniques) !   tératogène; prescrip1on associée d’un moyen contracep1f Autres an1-­‐androgènes !   an1-­‐androgènes non stéroïdiens (flutamide, nilutamide) !   inhibiteurs de la 5 α-­‐réductase (finastéride) !   pas d’effets significa1vement supérieurs / AC !   pas d’effet an1-­‐gonadotrope (adjonc1on d’un estroprogesta1f) !   pas d’AMM française pour le traitement de l’hirsu1sme Traitement des SOPK !   Traitement de l’infécondité !   Traitement de l’hyperandrogénie !   La prise en charge thérapeu1que de l’insulinorésistance La prise en charge thérapeu1que de l’insulinorésistance 2 objec1fs !   contrer les effets de l’hyperinsulinisme sur l’ hyperandrogénie et l’anovula1on !   prévenir le risque métabolique et cardio-­‐vasculaire des SOPK
Améliora1on de l’insulino-­‐sensibilité !   style de vie, règles hygiéno-­‐diété1ques !    poids !    adiposité viscérale !    masse maigre et u1lisa1on périphérique du glucose !   traitements médicamenteux Améliora1on du style de vie Mesures diété1ques, rééduca1on alimentaire !   ac1on sur rythme alimentaire, structura1on des repas, améliora1on des choix alimentaires… !   importance du suivi nutri1onnel et diété1que à long terme !   objec1f: perte de poids modérée mais constante !  
les régimes « très basses calories » : !  
!  
intérêt expérimental à proscrire en praDque, délétères et inefficaces à moyen et long terme L’exercice physique !   30 min à 1 h de marche ac1ve / jour !   1 ac1vité « spor1ve » / semaine Effets des mesures diété1ques !    poids de 10% =  anomalies métaboliques : !  
!  
 sensibilité à insuline,  tolérance au glucose  anomalies lipidiques !    poids de 10% =  anomalies « reproduc1ves » : !  
!  
 testostérone totale,  SHBG,  testostérone libre  volume ovarien et nombre micro-­‐follicules restaura1on cycles réguliers, -­‐ longs et ovulatoires !  
 % de grossesses spontanées !  
!   résultats « biologiques » observés avant perte de poids significa1ve Traitements médicamenteux « insulino-­‐sensibilisateurs » !   Mexormine !   Thiazolidinediones ou glitazones -­‐  troglitazone -­‐  rosiglitazone (Avandia®) -­‐  pioglitazone (Actos®)   sensibilité périphérique à l’insuline  produc1on hépa1que de glucose Mexormine: bénéfices chez SOPK obèses ou à poids normal sur les études contrôlées en double insu Doses habituelles: de 1500 à 2000 mg mexormine/j   paramètres pondéraux :  IMC ≅ 4 %   insulino-­‐sensibilité :  insulinémie à jeun  tolérance au glucose   modeste des taux d’ovula1on spontanée   2/5 mois vs 1/5 mois   fonc1on ovarienne sous induc1on ovulatoire (citrate de clomiphène ++)  androgènes plasma1ques ≅ 20 %  SHBG taux de grossesses -­‐ sécurité ? Résumé des bénéfices de la mexormine dans l’induc1on ovulatoire et l’obten1on de grossesse Harborne L et al. Descrip1ve review of the evidence for the use of mexormin in PCOS. Lancet 2003; 361; 1894-­‐1901 Niveau de preuve Importance du bénéfice sous mexormine Ovula1ons spontanées + non rando.:  > 90 % rando.:  0 – 35 % Ovula1ons avec clomiphène + taux ovula1on:  64 -­‐ 82 % Ovula1ons avec FSH (et avant FIV) +   follicules dominants   pic d’estradiol  échecs s1mul: 0 vs 32 % Ovula1ons avec FIV +   ovocytes matures   taux fécondité: 64 vs 43%   taux grossesse: 70 vs 30% +/-­‐ taux de FC: 10-­‐13 vs 42-­‐73% Fausses couches Clomiphene, Mexormin, or Both for Infer1lity in the PCOS Legro LS et al. N Engl J Med 2007;356:551-­‐66 626 femmes PCOS randomisées: citrate de clomiphène, mexormine ou les 2 sur 6 mois Glitazones dans les SOPK !   effets biologiques des glitazones: proches de ceux de la mexormine : !    insulinémies
indépendamment !    insulino-­‐sensibilité du poids !   effets variables sur la glycémie à jeun !   effets variables sur la testostérone totale ou libre ( ou non modifiée) et la SBP ( ou stable) !   effets ovulatoires !   améliora1on des taux d’ovula1on sous induc1on ovulatoire (citrate de clomiphène) Majora1on dose – dépendante du taux moyen d’ovula1on dans SOPK par la troglitazone Azziz R et al J. Clin. Endocrinol. Metab. 2001 86; 1626-­‐1632 Traitement des SOPK !   1er objec1f: la perte de poids !   approche hygiéno-­‐diété1que ++++ !   2ème objec1f: améliorer la réponse ovulatoire aux traitements inducteurs !   approche hygiéno-­‐diété1que !   Mexormine !   3ème objec1f: à long terme, la préven1on ? !   des troubles de la tolérance au glucose !   de la morbi-­‐mortalité cardio-­‐vasculaire !   quels traitements ? études en cours Endometriose et AMP
!   Beaucoup d’études observationnelles……
!   Divers effets délétères rapportés et controversés:
!  
Diminution de la réponse ovarienne,altération de la qualité ovocytaire,
!   effets anti spz , diminution des taux d’implantation, de la qualité embryonnaire,
!   de l’implantation et augmentation des FCS
!   Plus constamment rapportés:
!  
!  
Increased cancellation rate
!  
Petite diminution des taux de fécondation et de la qualité embryonnaire
Mais impact limité sur les taux de grossesses
Results of IVF:
Endometriosis vs tubal lesions
Barnhart et al F&S 2002 !
IVF & Endometriosis
No difference (Canis
HR 2001)
Endometrioma! endometriosis!
tubal!
Number!
74!
299!
127!
Oocytes!
9,50 ± 4,81!
10.94 ± 5.01!
10.6 ± 5.2!
Embryos!
4,67± 3,20!
4.75 ± 3.60!
5.14 ± 3.4!
Fertilization !
49.1 %!
43.4 %!
48.5 %!
Transfer!
62!
244!
104!
% transfer!
83.8 %!
81.6 %!
81.9 %!
pregnancy!
22!
86!
32!
pregnancy /OPU! 29.7 %!
28.8 %!
25.2 %!
pregnancy /ET!
35.2 %!
30.8 %!
35.5 %!
Chirurgie et/ou AMP
!   The surgery is the one treatment of endometriosis ?
!   Stade I-II
!   Stade III-IV
!   Avant AMP
!   AMP Combien de fois?
!   IIU ou FIV
!   Risques de récidives.
Stade I-II
Stade I-II
!   Il existe une différence significative
!   26% de grossesses versus 18% apporte un bénéfice de 8%
soit 12 laparoscopies pour obtenir une grossesse
!   Marcoux a un suivi de 36 mois , Parazzini de 12 mois.
Stade III-IV
Endométriose profonde
Bianchi Ph. (J Min Inv Gynecol 2009;16:174)!
! 169 patients!
Groupe
!
!
Sans chirurgie
!
!
!
!
!
!
Après chirurgie!
p=0,004!
!
! n. !
105 !
!
!
!!
64!
!
!
!
!
Taux de grossesse!
!
24 %!
!
!
41 %!
!
Stade III-IV
!   Après chirurgie 50% de grossesses
!   Pré traitement avec GnRH avant la chirurgie augmente les
risques de diminution de la RO
(Matsuzaki et al Hum Reprod 2009)
!   La chirurgie de l’endometriose profonde peut entraîner des
complications lourdes. Mais elle diminue les douleurs sans
augmenter les taux de grossesses. Vercellini and al Am J Obstet Gynecol 2006,
sauf si on fait une AMP Bianchi and al J Min Inv Gynecol 2009;16:174.
Avant AMP
!  Après chirurgie
!
!
!
!
!
  lus de FSH
P
  timulation plus longue
S
 Estradiol plus bas
 Implantation,
  Taux de grossesses
similaires
!  Demirol and al RBM online 2006
Avant AMP
!   No difference between endométriomas group and control group
!   Similar ovarian response of both ovaries if one of them has an endometrioma
Benjamin C Am J Obstet Gynecol 2004
Avant AMP
!   Stade I-II :dépend de la politique du centre
!   Pas de connaissance avant
!   Systematique ou après echec AMP
!   Stade III-IV :Chirurgie en première ligne
!   Symptomes cliniques, diagnostique d’endométriome, exclure un
cancer
!   Amélioration par la chirurgie péritonéale (adhesiolyse) plus que la
kystectomie ?
!   Endometriose profonde:
!   Traitement chirurgical est douleur dépendant. Risque de développement ?
IUI or IVF
Meilleurs résultats en FIV qu’en IIU
même au stade I et II.
!   Grossesse obtenue plus vite.
!  
!  
Dmowski PW et al Fertil Steril 2002
FIV ou abstention
!   Faible contribution de la FIV après chirurgie
!   44% de grossesses spontanées (194 femmes)
!   32% of pregnancies after IVF
!   BUT 124 women without pregnancy and without IVF?
St ce que ce sont les mêmes patientes ? (durée d’infertilité, importance de
endometriose)
!   Certaines n’ont pas accès à l’AMP?
!  
!  
Somagliana E Fertil Steril 2009
recurrence
!  Stage III or IV
!  31% CRR (cumulative rate of recurrence)
!   7% in IVF,
!   43% in IUI and IVF,
!   70% in IUI
!  Il semble mieux d’avoir de
hauts taux d’estradiol
peu de temps
que des taux moyens souvent
et/ou longtemps
.
!  Thomas M et al Fetil Steril 2006
Recurrence
!   La crainte d’une augmentation de volume d’un endometriome est
injustifiée. Benaglia L RBM Online 2009
Recurrence
!   S’il existe une
kystectomie bilatérale
Les taux de grossesses
diminuent
Même résultat
si chirugie itérative
Somigliana E et al Hum Reprod 2008
Guidelines
Vercellini P hum reprod 2009
!   Chirurgie de l’endométriose profonde
!   Pas de chirurgie itérative
!   Balance bénéfice risque
Conclusion endométriose
!   Le benefice de gain de grossesses après chirurgie est faible de 10% à
25% .
!   L’effet de la chirurgie sur le péritoine est faible ainsi que les conséquence
d’une endométriose profonde (enterme de taux de grossesses)
!   Seule la chirurgie d’endométriome de plus de 4 cmsemble avoir un réel
intérêt
!   La chirurgie doit permettre de traiter la douleur et permettre une
grossesse spontanée
!  
Il est préférable de choisir la FIV que l’IIU Obtention plus rapide d’une
grossesse. EFFICIENCE
Organigramme Pouly JL 2007
Traitement des lésions en fonction de la clinique!
les analogues n’ont pas fait!
la preuve de leur efficacité !
et retardent l’AMP!
Infertilité et ventre chirurgical
!   Toutes interventions abdominales
!  
!  
!  
!  
péritonite
hyperthermie, suppuration
ré intervention
drainages multiples, prolongés
!   Toutes interventions gynécologiques
!  
!  
myomectomies postérieures
chirurgie de l ’endométriose
Fertilité et appendicectomie
!   Etude de cohorte
Anderson, 1999, B.M.J
!   9840 appendicectomisées vs. contrôles
!   fertilité identique
!   Rupture appendiculaire
!   RR infertilité de 4,8
Urbach, 1999, Can. J. Surg.
Maladies inflammatoires digestives et
fertilité
!   Crohn, rectocolite
!   pas + d ’infertilité
!   Hypofertilité
!   lors des poussées
!   < carences
Maladies inflammatoires digestives et
fertilité
Infertilité
Chirurgie
Pas de chir.
Crohn
12%
5%
RCUH
25%
7%
N = 503 Hudson, Int. J. Obstet. Gynecol.
Ventre chirurgical et infertilité:
CAT
!   Interrogatoire +++
!   Comptes-rendus opératoires et d ’hospitalisations
!   Clinique
!   HSG
!   Indication d ’open-cœlioscopie bien pesée
Ventre chirurgical et infertilité:
CAT
!   Cœlioscopie opératoire
Prudence
Aspect génétique et polymorphisme
!   Recherche de X fragile en cas d’IOP et d’IO chez les femmes
jeunes
!   Caryotype systématique en cas d’ICSI? Et en cas de FIV?
!   Caryotype en cas de d’échec d’implantation, mauvaise qualité
ovocytaire
!   Bilan de FCS si nécessaire
!   Pas de résultat réel actuellement pour les polymorphismes de
la FSH mais ne pas oublier de changer de traitement.
Les indications absolues de la FIV
!   Stérilités tubaires définitives :
 
Salpingectomie bilatérale
 
Stérilisation tubaire non opérable ou échec de repermabilisation
 
ATCD de chirurgie digestive compliquée
 
avec pelvis gelé
!   Endométrioses sévères stade III et IV
Les indications relatives
!   Echecs des autres techniques de AMP:
!   Stimulation de l’ovulation avec IIU
!   Pathologies tubaires : ATCD GEU…
!   Stérilité mixte associant facteur féminin et facteur masculin
!   Age
!   Diminution de la réserve ovarienne (FSH, Age, mauvaise réponse)
Indications masculines ICSI
!   Oligospermie <1 millions
!   Test de capacitation < 1 million
!   Hyperactivation avant après
!   Tératospermie avant < 4% et après
!   Echec de fécondation en FIV
!   Taux de fécondation < 30% sur des ovocytes matures
!   Stérilité idiopathique
!   1/2 FIV 1/2 ICSI
Organigramme decisionnel
Stérilité du couple
Indication de FIV d'emblée
Stérilité tubaire définitive
endométriose sévère
ICSI
Stimulation de l'ovulation
avec ou sans
IIU d'emblée
Age limite (>38 ans)
pathologies tubaires sévères
sperme limite
Stérilité mixte
Echecs
Passage en FIV
Passage en FIV
Chapitre V
Chirurgie et fertilité en dehors des trompes.
Cas cliniques
Docteur L. Larue
1
2
3
4
5
Cavité utérine - Myomes
Endométriose pelvienne légère et complexe
Kystes ovariens
Pelvis adhérentiel
Drilling ovarien
IT Project 4 Juin 2010
Cas clinique 1

Femme de 30 ans

Infertilité de 2 ans

Pas d'ATCD

Cycles réguliers. Ménorragies modérées

Examen utérus pamplemousse

Hypothèses diagnostiques

CAT ?
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Femme de 30 ans

Infertilité de 2 ans

Pas d'ATCD

Cycles réguliers. Ménorragies modérées

Examen utérus pamplemousse

Hypothèses diagnostiques: Myomes

CAT ? Bilan fertilité , bilan myome, traitement
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Hypothèses diagnostiques :


Rapports entre myomes et fertilité ?
CAT

Quel bilan de fertilité

Quel bilan de myome

Quel traitement
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Hypothèses diagnostiques :

Rapports entre myomes et fertilité ? Clair si atteinte de
la cavité utérine ou volume important. Importance d'un bilan
complet de fertilité

CAT

Quel bilan de fertilité : Complet H et F

Quel bilan de myome :
−
−
−
HSG
Echo IRM : cartographie,
Endoscopie HSK, SonoG , Coelio
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Bilan de ce couple :

Réserve ov nle

SPG nl

HSG trompes Ras déformation de cavité

Cartographie : 1ss 4cm; 1 int 3cm; 1 sm 2 cm

Sur quelles données posez vous l'indication

Quelles sont les indications opératoires

Quelle méthode de TT
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Sur quelles données posez vous l'indication :


Quelles sont les indications opératoires :



Les symptômes , le volume, l' évolutivité, la
localisation
Myomes symptomatiques, évoluants rapidement
Volumineux ?, Sous muqueux.
Quelle méthode de TT


Hsk myomes unique sm< 3cm, Coelio unique <
8cm Laparo si multiples > 6 cm
Embolisation
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Sur quelles données posez vous l'indication :



Les symptômes , le volume, l' évolutivité, la
localisation => Ménorragies, M sm
Quelles sont les indications opératoires :

Myomes symptomatiques, évoluant rapidement

Volumineux ?, Sous muqueux.
Quelle méthode de TT => Hsk op puis IAC


Hsk myomes unique sm< 3cm, Coelio unique <
8cm Laparo si multiples > 6 cm
Embolisation
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Que feriez vous si
:

Même cas asymptomatique

Si HSK nle

Si associé à 1 myome inter de 8 cm

1 Myome de 6cm SS et 2 Inter de 3 et 4 cm
−
−
−
< de 30 ans
39 ans
Insuffisance Ov
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 1

Que feriez vous si
:

Même cas asymptomatique : idem

Si HSK nle : pas de chir , IAC

Si associé à 1 myome inter de 8 cm : Laparo

1 Myome de 6cm SS et 2 Inter de 3 et 4 cm
−
−
−
< de 30 ans : Laparo
39 ans : FIV directe
Insuffisance Ov : Fiv directe
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2

Patiente de 28 ans

Infertilité de 2 ans


Cycles réguliers, dysménorrhée occasionnelle,
patiente stréssée.
Quel bilan faites vous
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2

Patiente de 28 ans

Infertilité de 2 ans


R
Cycles réguliers, dysménorrhée occasionnelle,
patiente stréssée.
Quel bilan faites vous :

Bilan fertilité complet H et F car Durée > 2 ans

Hsg, echo, réserve ov, Spg = normaux

Hypothèses, CAT ?
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2

Patiente de 28 ans

Infertilité de 2 ans

Cycles réguliers, dysménorrhée occasionnelle, patiente stréssée.

Quel bilan faites vous :

Bilan fertilité complet H et F car Durée > 2 ans

Hsg, echo, réserve ov, Spg = normaux

Hypothèses, CAT ?
−
−
−
Infertilité inexpliquée
Endométriose
Choix : Pas de coelio, IAC
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 2

3 IAC faites pas de grossesse

Dysménorrhée gênante avec dyspareunie
occasionnelle, toujours aussi stréssée

Quel bilan faites vous

Quel traitement proposez vous
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2

3 IAC faites pas de grossesse


Dysménorrhée gênante avec dyspareunie
occasionnelle, toujours aussi stréssée
Quel bilan faites vous
−

Echo, IRM, Coelioscopie
Quel traitement proposez vous
−
IAC ou passage en fiv
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 2

R
3 IAC faites pas de grossesse


Dysménorrhée gênante avec dyspareunie
occasionnelle, toujours aussi stréssée
Quel bilan faites vous
−
−
−
−
Echo, IRM,
Coelioscopie endometriose stade 4 petit endometriome
G, Trompes perméables.
Est ce nl de ne pas avoir fait le dg avant ? La CAT auraitelle été différente ?
Que proposez vous ?
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2




1 ére FIV proto long, 2W implantés, échec
2 ème FIV , 3 W implantés grossesse triple,
appendicite a 18 SA , FC Totale
Revue 6 mois après, reprise des douleurs
menstruelles, examen MLUG de 3 cm
CAT
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2




1 ére FIV proto long, 2W implantés, échec
2 ème FIV , 3 W implantés grossesse triple,
appendicite a 18 SA , FC Totale
Revue 6 mois après, reprise des douleurs
menstruelles, examen MLUG de 3-4 cm
CAT


Echo ca 125 = récidive de l'endométriome
Que faites Vous
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 2

CAT


R
Echo ca 125 = récidive de l'endométriome
Que faites Vous

Base de réflexion
−
−
−


Symptomes
Taille
Atcd de chir
Indication chir : Tout endometriome de novo, pour
récidive = symptome et taille >3 cm
Alternative: ponction, ethanolisation
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 2

Suite

Chir KIP puis Fiv programmée

G naturelle avant

Accouchement
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 3

Femme de 32 ans

ATCD de salpingite à 18 ans

Cycles irréguliers 26 à 35 J

Examen clinique Nl

CAT
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 3

Femme de 32 ans

ATCD de salpingite à 18 ans

Cycles irréguliers 26 à 35 J

Examen clinique Nl

CAT

Bilan fertilité complet car ATCD

Quel bilan
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 3

CAT
−
−
−
−
Echo, kyste de 4 cm lat utérin D et aspect d'ovaire
multifolliculaires
HSG Risques ?
IRM
Coelio Hsk ?
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 3

CAT
−
−
Echo, kyste de 4 cm lat utérin D et aspect d'ovaire
multifolliculaires
Coelio Hsk




−
Adhérences pelvienne stade 4
Faux kyste péritonéal 4 cm
Corps jaune kystique a D
Ovaire dytrophique
CAT :
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 3

CAT
−
−
Echo, kyste de 4 cm lat utérin D et aspect d'ovaire
multifolliculaires
Coelio Hsk




−
Adhérences pelvienne stade 4
Faux kyste péritonéal 4 cm
Corps jaune kystique a D
Ovaire dytrophique
CAT :



Adhésiolyse
Test au bleu
Liberation ovarienne , drilling?
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 3

CAT après la chirurgie
−
Éléments de choix



Etats des trompes
Statut ovulatoire
Résultats de la chirurgie
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Cas clinique 3

CAT après la chirurgie
−
Éléments de choix



−
−
−
Etats des trompes => nle
Statut ovulatoire => dysovulation modérée
Résultats de la chirurgie => bon
Décision d'attendre 6 mois en cycles naturels
Echo de contrôle récidive du kyste parautérin
CAT
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
Cas clinique 3

CAT après la chirurgie
−
−
−
Décision d'attendre 6 mois en cycles naturels
Echo de contrôle récidive du kyste parautérin
CAT


−
Réoperer
FIV
Grossesse sur Fiv 1 naissance
IT Project 06-10 L.Larue Chirurgie et infertilité en dehors des trompes
R
Chapitre VI
Choix d’une technique d’AMP en fonction de
l’âge, la dysovulation et le spermogramme. Cas
cliniques
Docteur C. Rongières
1
2
3
4
Age et spermogramme
Insuffisance ovarienne et spermogramme
OPK et spermogramme
Combien d’IAC à faire avant la FIV ?
IT Project 4 Juin 2010
Cas cliniques
Docteur Catherine RONGIERES
IT Project 04.06.2010
Cas clinique n°1
o
o
o
o
o
Mr et Mme M. consultent pour une infertilité de trois ans.
Ils ont respectivement 37 et 35 ans et n’ont aucun ATCD
particulier.
Madame n’a jamais été enceinte.
Les cycles sont réguliers et elle pèse 55 kg pour 1m62.
Monsieur n’a pas d’enfant. Aucun bilan à ce jour n’a encore été
effectué en dehors d’un spermogramme il y a 18 mois dont les
résultats sont les suivants :
o
o
o
o
Volume 2,5 ml,
Numération 3,8 millions / ml,
Mobilité 20% ;
Morphologie normale 4%.
Cas clinique n°1
• Q1: Quels examens complémentaires
leurs proposez vous ?
• Q2: Comment définissez vous le
spermogramme d’il y a 18 mois et
comment complétez vous le bilan de
Monsieur ?
Cas clinique n°1
R Q1
o Hystérographie
o DHx à J3: E2, FSH, LH, E2, TSH, PRL,
AMH
o Une échographie à J3 avec CFA
o Refaire un spermogramme avec un test de
capacitation ou TMS
Cas clinique 1 RQ2
o OATS
o Caryotype
o Dosages hormonaux
o Echographie testiculaire
o Consultation urologue
o Refaire un spermogramme de contrôle
avec un TMS
Cas clinique n°1
Le bilan de Madame montre
o E2 à 58 pg/ml,
o FSH à 11 mUI/ml,
o LH à 3,4 mUI/ml
o Prolactine et TSH normales.
o AMH 1 ng/ml.
o CFA: 6
o Q3: Comment définissez vous les résultats
de Madame ?
Cas cliniques n°1
o
Le nouveau spermogramme
o Vol 2,8 ml
o Num 18 M/ml
o Mobilité 30%
o Formes normales 10%
o TMS 1 M/ml
o Caryotype normal
o Dosages hormonaux et testiculaires normaux
o Infection chronique traité par son urologue sans
effet
o Q4 Quel votre indication de prise en charge?
Cas clinique 1 RQ3 et 4
o RQ3: Il existe un début d’IO avec FSH
élevé à 11 une AMH basse et un CFA à 6
o RQ4:On est limite mais le nouveau SPG
est bon. On peut tenter des IIU (pas plus
de trois)
Cas clinique 1
o Au cours de la première IIU vous obtenez
o Vol 2,8 ml
o Num 2,5 M/ml
o Mobilité 25%
o TMS 0,2 M/ml
o Avec absence de grossesse
o Q5: Que décidez vous pour la suite?
Cas clinique 1 RQ5
o Passage en ICSI
o Q6: Quel traitement choisissez vous et
pourquoi ?
Cas clinique n°1
o
RQ6
Traitement par antagoniste avec
stimulation forte à 300 UI/J
o Mauvaise répondeuse à priori
o On évitera les agonistes pour améliorer la
réponse.
Cas clinique N°2
• Mme V. 30 ans Mr V. 33 ans
• Stérilité primaire de 15 mois
• Elle:
– 1m78 et 50 kg. Perte de 18 kg en 3 ans
– Aménorrhée depuis l’arrêt de la pilule
– Mère dépressive depuis 1980, TS, sous lithium
• Lui:
– Ectopie testiculaire gauche opérée à 12 ans
Résultats du bilan
• Dosages hormonaux:
– FSH:
– LH:
– E2:
6.8 UI/L
2.2 UI/L
35 pg/ml
• 1 er Spermogramme:
–
–
–
–
–
Volume:
2 ml
Numération: 2.5 millions/ml
Mobilité:
10 %
Forme typique: 0 %
capacitation à
9000 spz
Cas clinique 2
• Q1 Comment interprétez vous le SPG et
que proposez vous pour lui
• Q2 quel est votre diagnostic chez elle et
que proposez vous après avoir reçu les
résultats du contrôle de SPG de son
conjoint?
Cas clinique 2 RQ1
• OATS sévère
• Refaire un SPG de contrôle et un bilan
complet d’OATS
Cas clinique 2
• Voici les résultats de son contrôle
–
–
–
–
•
Numération:
Mobilité
Forme typique:
capacitation à
20 M
33%
9%
1.28 M
RQ2
1.Pompe à LhRH ?
2.Stimulation ovarienne par gonadotrophines?
3.IIU?
4. Prise en charge pour reprise de poids
Cas clinique 2
o
Au vu de ces résultats très différents vous décidez du fait du
temps qui vous est imparti de refaire un contrôle de sperme
•
•
•
•
•
Volume
2.1 ml
Numération
50 millions/ml
Formes typiques 14 %
Mobilité
40 %
Test de capacitation: 10.1 milllions
Mme V.
• Reprise de poids de 4 Kg
• Quelques cycles irréguliers
• patiente impatiente
Q3 Que proposez-vous?
1. Monitorage d’un cycle spontané
2. Stimulation simple
3. IIU
4. FIV
5. Abstention
Cas clinique n°3
o Mme A âgée de 32 ans et son conjoint âgé de 31 ans consulte
pour un désir de grossesse de 3 ans.
o Madame A a 4 cycles par an et encore avec du Duphaston, elle
pèse 98 pour 1m64, un peu d’hirsutisme, pas d’acnée.
o Monsieur n’a aucun ATCD particulier.
o Ils sont turcs et consanguins.
Cas clinique 3
• Q1: quel diagnostic évoquez vous , quels
examens complémentaires pour l’étayer?
• Q2: Quel bilan effectuez vous par ailleurs
pour le couple
Cas clinique 3
• RQ1:
– SOPK
– Echographie pelvienne avec CFA et Volume
ovarien
– Bilan hormonal à J3 élargie (Delta 4
androstendione, Testostérone, 7 OH
Progesterone, SHBG, CLU, Cortisol)
– Perte de poids sérieux+++ activité physique
Cas clinique n° 2
• RQ2:
– SPG , spermocytogramme
– HSG
– Caryotypes sanguins et conseil génétique
Cas clinique n° 3
o L’OPK est certain, il n’existe pas de problème
métabolique et le temps d’avoir les résultats du
caryotype et du conseil génétique, elle a déjà
perdu 8 Kg.
o Le spermogramme est normal
o Q3: que proposez vous de première intention ?
Cas clinique n° 3
• RQ3:
– Traitement par Clomid d’abord 50mg puis 100
pui 150 puis 200 si elle ne répond pas au
traitement.
– Si elle répond pas plus de 6 essais
– Q4: ce traitement ne marche pas, quelles sont
vos alternatives?
Cas clinique n°3
• RQ4
– Drilling Ovarien
– Stimulation simple et/ou IIU
Cas clinique 3
• Malgré plusieurs tentatives de traitement
par gonadotrophines, trois traitements déjà
ont du être arrêté
– 2 pour HSO
– 1 pour une absence de réponse
– 1 traitement a pu permettre l’IIU après 29 jours
de stimulation où l’on est monté jusqu’à 225
UI par jour
– Q 5: Que proposez vous au couple qui vient
vous voir pour faire le point?
Cas clinique 3
• RQ5: Passage en FIV.
Cas clinique N° 4
• Mme P a 39 ans et son conjoint 41 ans
– Ils n’ont aucun ATCD particulier, jamais de
grossesse et vous sont adressés après 4
échecs d’IIU faite par le gynécologue traitant
– Le bilan hormonal ainsi que le CFA est
satisfaisant et récent
– Le spermogramme est normal et les IIU
montrent un TMS satisfaisant
– Une HSG et une coelio diagnostique effectuée
en cours de prise en charge sont normales.
Cas clinique 4
• Q1 que proposez vous comme prise en
charge au couple?
Cas clinique 4
• Un passage en FIV voire en demi FIV
demi ICSI devant l’absence de grossesse
spontanée et sous IIU bien conduites.
Cas clinique N°4
• Malgré 15 ovocytes récupérés et 12
matures seuls les ovocytes mis en
fécondation (6) ont fécondés. Il n’y a pas
eu de grossesse ni en frais, ni en TEC.
• Q2: Que proposez vous comme prise en
charge pour une deuxième tentative?
Cas clinique N°4
• Passage en ICSI
• Cette nouvelle tentative permet une grossesse
évolutive qui malheureusement se termine par
une IMG du fait de la découverte d’une
mucoviscidose chez l’enfant.
• Le bilan effectué chez les parents met en
évidence qu’ils sont porteurs tous les deux d’un
delta F508.
• Q3/ Quel est alors l’indication chez ce couple?
Cas clinique N°4
• DPI
– Un DPI est effectué rapidement malgré l’âge de la patiente.
Mais les résultats de ses différnts traitements antérieurs sont
encourageants.
– 6 Embryons ont été biopsiés mais seulement 2 sont
sains. Elle est enceinte et accouche d’une fille bien
portante.
– Ils reviennent pour un deuxième. Elle a 41 ans. Un
nouveau bilan est effectué qui met en évidence une
FSH 12, une AMH à 0,6 et 4 follicules de réserve.
– RQ4: Que leur proposez vous ?
Cas clinique N°4
• RQ4: Passage en don d’ovocytes. (à
l’étranger)

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