2iE et le Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur du
Transcription
2iE et le Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur du
Communiqué de presse > Ouagadougou, 2 Juin 2014 2iE et le Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur du Burkina Faso unis pour la mise en œuvre du projet « Centre d’Excellence » de la Banque Mondiale. 2iE - Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement et le Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur (MESS) du Burkina Faso ont procédé lundi 2 Juin 2014 à la signature du protocole d’accord définissant les modalités de partenariat dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Centre d’Excellence » de la Banque Mondiale. Prévu pour une période de quatre ans (2014 – 2018) et bénéficiant d’une allocation totale de 8 millions de dollars, le projet porté par 2iE avec le soutien du gouvernement burkinabè, vise à renforcer les capacités régionales de formation et de recherche de haut niveau dans des secteurs clés du développement social et économique de l’Afrique que sont l’eau et l’agriculture. Devenir vecteur d’excellence en matière d’enseignement supérieur et de recherche et favoriser la coopération interuniversitaire au niveau national et sous régional. Au total, la Banque Mondiale a sélectionné 19 universités ou centres de recherche pour devenir des centres d’excellence en Afrique. Parmi eux, le projet porté par 2iE qui s’articule autour de 3 axes principaux : Ouvrir les portes de l’excellence à tous, y compris aux étudiants modestes : le projet prévoit l’octroi de cent-vingt bourses d’études à la faveur d’étudiants burkinabé en cycle Bachelor ou Master et de 50 étudiants africains pour une formation doctorale à 2iE. Renforcer le tissu académique et scientifique national et international : via l’ouverture de l’accès aux plateformes techniques de 2iE aux étudiants de troisième cycle et enseignants-chercheurs des Universités publiques du Burkina Faso ; une coopération accrue entre 2iE et les Universités publiques nationales ainsi que l’accueil au sein de l’Institut d’au moins cinq Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche (ATER) des Universités publiques du Burkina Faso pour la réalisation de leur Thèse de doctorat en codirection avec leur Laboratoire d’origine, renforcer la capacité académique et de recherche de 2iE et de ses partenaires que sont l’Université de Ouagadougou, l’Université du Libéria et l’Université des Etudes pour le Développement de Tamalé (Ghana) Accroitre les capacités professionnelles nationales : en accompagnant l’Etat burkinabè dans la formation professionnelle de ses cadres dans les domaines couverts par le projet. 1 Les Centres d’excellence de la Banque mondiale : la science et la technologie pour construire l’Afrique de demain. Le projet phare de Centres d’excellence africains (CEA) mis en œuvre par la Banque Mondiale, grâce auquel les étudiants du continent pourront être dotés de compétences scientifiques et techniques de pointe, sera financé par des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) à huit pays : Nigéria (70 millions de dollars), Ghana (24 millions), Sénégal (16 millions), Bénin, Burkina Faso, Cameroun et Togo (8 millions chacun), la Gambie bénéficiant quant à elle d’un crédit de 2 millions de dollars et d’un don de 1 million de dollars pour permettre à des étudiants, des enseignants et des fonctionnaires d’accéder, notamment via des formations de courte durée, à l’enseignement supérieur à travers les 19 CEA. « Je me réjouis de soutenir la création de ces centres d’excellence parce qu’il s’agit d’un pas de plus vers la création d’établissements supérieurs de niveau international sur le continent, a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. « Il n’y a pas, à mes yeux, de meilleure façon de doper l’économie des pays africains, créer des emplois et soutenir la recherche, que de former de jeunes diplômés dans des filières très recherchées comme le génie chimique, l’agronomie ou la lutte contre les maladies infectieuses». Les nouveaux CEA financés par la Banque mondiale représentent ainsi une solution régionale intégrée, économique et efficace visant à renforcer l’offre de services de R & D, dans un contexte de budgets publics restreints. La coordination et le partage de connaissances entre les 19 CEA seront assurés via l’Association des universités africaines (AUA), un partenaire régional incontournable. 2iE un institut international pour la formation et l’innovation en Afrique. 2iE est un Institut International d’enseignement supérieur et de recherche spécialisé dans les domaines de l’Eau et l’Assainissement, l’Énergie et Électricité, l’Environnement et le développement durable, le Génie Civil et les Mines, le Management et l’Entrepreneuriat. Labélisé centre d’excellence de l’UEMOA, de la CEDEAO, du NEPAD et de la Banque Mondiale, il est également membre de la Conférence française des Grandes Ecoles (CGE). Pour l’année 20132014, 2iE accueille plus de 2000 étudiants issus de 28 nationalités sur ses sites de Ouagadougou et de Kamboinsé et 1 500 apprenants issus de 33 nationalités en formation professionnelle en ligne. Chaque année près de 1000 professionnels y suivent une formation continue et depuis sa création 2iE a formé près de 5 000 diplômés. Sources : protocole d’accord entre 2iE et le MESS du Burkina Faso et site Internet de la Banque Mondiale : www.banquemondiale.org. Contact presse © 2iE, Juin 2014 Institut 2iE Service Communication Christine Traoré [email protected] (+226) 50 49 28 67 / 65 37 60 38 2