CARPE-GABON EnvirInfo
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CARPE-GABON EnvirInfo GABON Bulletin du mois de juillet 2007 Rétrospective de l’actualité environnementale parue dans la presse écrite Gabonaise Les informations relatives à l’activité environnementale tirées de la presse écrite gabonaise du mois de juillet abordent les sujets liés à la protection de l’environnement, la découverte du parc national de la Lopé, les changements climatiques et la gestion communautaire des forêts. Protection de l’Environnement Dans le quotidien l’Union n° 9459, à la page 4, un article présente un modèle d’implication d’une structure bancaire dans la protection de l’environnement. Au regard de l’importance sans cesse croissante accordée à la conservation des écosystèmes et de la relation homme nature, les banques se sentent désormais concernées par la protection de l’environnement, d’où l’engagement de la Banque Gabonaise Française Internationale, par le financement de la formation des futurs conservateurs des parcs nationaux. Ce projet, dénommé «Ambitions 2010», a pour ambition d’accorder des « Bourses de recherche BGFIBANK dans les parcs nationaux » aux jeunes chercheurs et futurs conservateurs. Ce projet se fait en partenariat avec l’Organisation non gouvernementale WCS (World Conservation Society). Le projet d’entreprise s’articule autour de deux axes principaux : promouvoir en amont les parcs nationaux afin d’y développer des plans d’affaires et intégrer dans le système universitaire les principes de base qui préparent à la carrière de conservateur de parc national. Il s’agit d’inviter les universités à créer et développer en leur sein le secteur éco-touristique et ses débouchés et faire des jeunes apprenants des réels managers des parcs nationaux. Découverte du parc national de la Lopé A la page 7 du même numéro de l’Union, dans la rubrique ’’Société et culture’’, les Aires Protégées sont à l’honneur avec l’inscription du Parc national de la Lopé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est ici une distinction internationale qui place le Gabon devant de nouveaux défis tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour ce site. D’une superficie de 4970 km2, la parc national de la Lopé est situé vers le nord du massif du Chaillu, en plein cœur du Gabon, à cheval entre les provinces de l’Ogooué-Ivindo où se trouve son quartier général, de la Ngounié, l’Ogooué-Lolo et le Moyen-Ogooué. Il renferme les traces de l’homme 1 (pierres taillées) les plus anciennes en Afrique centrale forestière, datant d’il y a 400 000 ans, et des gravures rupestres remontant à 2000 ans. Atelier International Biodiversitas Gabonitas Dans sa rubrique ‘’Société et Culture’’, l’Union n° 9471 du 16 juillet 2007, un article décrit la cérémonie de clôture de l’Atelier International Biodiversitas Gabonitas, tenu à Libreville au début du mois de juillet. Cette rencontre avait pour objectif de faire connaître les résultats des différentes études menées par les chercheurs africains juniors sur les aspects particuliers des forêts du bassin du Congo. Une occasion d’échange entre chercheurs juniors et chercheurs seniors africains de la sous région et d’ailleurs. A la fin de cette rencontre, les jeunes chercheurs ont souhaité une implication plus forte de leurs Etats respectifs dans le financement des travaux de recherche, un système soutenu d’octroi de bourses d’études, la multiplication des occasions de stages de perfectionnement, l’organisation régulière des journées scientifiques sous-régionales afin de donner aux scientifiques de la Biodiversité la possibilité d’échanger et de partager leurs expériences dans les thématiques diverses et de méthodes d’approche. Ils ont également fait la demande que soit budgétisée la publication annuelle de la revue internationale Biodiversitas Gabonitas et que l’atelier international soit une biennale, avant de devenir un congrès international. Impact de la météo sur l’agriculture A la page 5 du n° 9475 du quotidien l’Union du 20 juillet 2007, page réservée à la rubrique « Economie », il est fait état des menaces de pénurie alimentaire causée par la sécheresse et la faible pluviométrie. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) tire la sonnette d’alarme sur le ralentissement de la croissance de la production céréalière dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) ; ceci résulterait de la persistance des prix d’exportation élevés et finirait par créer une situation d’accès difficile aux aliments de base durant l’année à venir. Changement climatique Dans le même numéro, à la page « Economie », il y a un encadré sur le WWF qui interpelle l’opinion mondiale à travers le rapport ‘’Climat solutions WWF vision for 2050’’ présenté en mai dernier à son siège international à Genève. Ce rapport révèle qu’il y a suffisamment de sources d’énergie durables et des connaissances pour entraver le réchauffement climatique. Mais que pour y parvenir, il faudrait prendre des décisions fortes dans les cinq prochaines années. Ainsi, le défi que doivent relever les chefs d’Etat et des gouvernements du monde, est de trouver le moyen de maintenir les émissions de dioxyde de carbone sous la limite dangereuse, sans entraver le développement économique, ni faire baisser le niveau de vie des populations. Pour y parvenir, le WWF propose quelques solutions : augmenter l’efficacité énergétique ; arrêter la déforestation ; accélérer le développement des technologies émettant peu de dioxyde de carbone ; 2 remplacer le charbon par du gaz ; doter les producteurs de combustibles d’équipement de stockage pour le dioxyde de carbone. Les scientifiques s’accordent à dire qu’il faut maintenir la hausse des températures sous la barre des deux degrés par rapport à l’ère préindustrielle afin d’éviter les catastrophes engendrées par le réchauffement climatique trop important. Gestion Communautaire L’Union n° 9483, à la page 5, le dossier ‘’Politique’’ fait allusion à la création des forêts communautaires. Concept nouveau, créé par la Banque Mondiale, la forêt communautaire est une portion du domaine forestier rural, affectée à une communauté locale vivant à proximité en vue de mener ou d’entreprendre des activités d’exploitation pour une gestion durable des ressources naturelles, à partir d’un plan simple de gestion. Le code forestier définit cinq étapes pour créer une forêt communautaire : une réunion de concertation des membres, la constitution d’un dossier, le dépôt du dossier, l’élaboration d’un plan simple de gestion et la signature d’une convention de gestion. A l’acceptation du dossier, les travaux préparatoires à l’élaboration du plan simple de gestion, notamment des inventaires et la cartographie sont et réalisés par l’administration des eaux et forêts ou par la communauté elle-même. Ces différents travaux doivent être validés par le département ministériel. Les opérations de gestion, de conservation et d’exercice de droits coutumiers doivent être conformes au plan simple de gestion. Et la surveillance en incombe à la communauté qui en a la gestion. QUENTIN SISSINGA A. Assistante Administrative UICN / CARPE - GABON 3