TERMES DE REFERENCE Evaluation Externe des
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TERMES DE REFERENCE Evaluation Externe des
TERMES DE REFERENCE Evaluation Externe des programmes de Soutien à la sécurité alimentaire des populations vulnérables dépendant de l’élevage du Grand Kanem (Action Bétail I) et du Bahr el Gazal (Action Bétail II) Financé par Contrat de Référence FED/2011/275-481 FED/2012/304-687 Novembre – Décembre 2013 Terms de Reference 1. DETAILS CONTRACTUEL DE L’EVALUATION 1.1.Dates clés de l’évaluation Date de démarrage souhaitée : Date de Fin: Soumission du Rapport Provisoire Soumission du rapport Final 11/11/13 18/12/13 11/12/13 18/12/13 1.2.Langue de l’évaluation Langue Requise pour l’évaluation Langue du rapport Français Français 1.3.Plan de travail et calendrier Activités Préparation/lecture de la documentation Briefing - (N’Djamena) Evaluation Action bétail 1 Evaluation Action bétail 2 Compilation débriefing Débriefing (N’Djamena) Voyage N’Djamena A/R (selon pays de départ) Rédaction rapport provisoire et final selon feed back Total Jour Travaillé approx. 3 1 12 8 1 1 1 6 33 1.4.Budget pour l’évaluation Le Consultant sera responsable de son assurance personnelle pendant l’évaluation. De plus, le consultant fournira également tous les équipements nécessaires (e.g. ordinateur) à l’évaluation. Le consultant devra inclure un frais journalier propose dans l’application. ACF vas payer tous les coutes nécessaires pour l’évaluation (e.g. logement, transport, billet d’avion etc.). Page 2 of 13 Terms de Reference 2. DESCRIPTION DES PROGRAMMES 2.1 Principales Informations Nom du progamme Lieux de l’intervention Budget Date de démarrage Date de fin Nombre de bénéficiaires à atteindre Objectif attendus et résultats Action bétail I : Soutien à la sécurité alimentaire des populations vulnérables du Grand Kanem dépendant de l’élevage Action bétail II : Soutien à la sécurité alimentaire des populations vulnérables du Bar el Gazal dépendant de l’élevage Action bétail I : Tchad – Régions du Kanem, du Bahr El Gazal, Hadjer Lamis, Lac continental (zones de transhumance) Action bétail II : Tchad – Région du Bahr El Gazal – Département du Bahr el Gazal Sud – Sous-préfectures de Michemiré, Chaddra et Amsilep Action bétail I : 2 015 117 € dont 1 813 605 € financé par Europaid Action bétail II : 1 019 925 € dont 815 940 € financé par Europaid Action bétail I : 1/11/2011 Action bétail II : 1/01/2013 Action bétail I : 1/11/2014 Action bétail II : 1/01/2015 Action bétail I : 2000 ménages d’éleveurs semi nomades, nomades ou transhumants du Grand Kanem (soit 18 000 personnes) Action bétail II : Approximativement 2110 ménages d’agropasteurs (soit 12 660 personnes) du Bahr el Gazal sud Action Bétail I Objectif général: Contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire des populations vulnérables pastorales et agropastorales du Grand Kanem Objectif spécifique: Contribuer à l’amélioration des moyens d’existence des populations vulnérables pastorales et agropastorales du Grand Kanem. Résultat 1: La mobilité et l’accès aux ressources naturelles pour le bétail sont facilités et les conflits réduits Résultat 2: Les productions pastorales et l’accès aux vivres des ménages cibles sont améliorés Action Bétail II Objectif général: Contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales vulnérables dépendantes de l’élevage au Bahr el Gazal Objectif spécifique: Renforcer durablement les moyens de subsistance liés à l’élevage et à l’agriculture, des agropasteurs de la région du Bahr el Gazal Sud Résultat 1 : Le pouvoir d’achat des ménages vulnérables est renforcé Résultat 2 : Le capital bétail des populations bénéficiaires est préservé lors des périodes de soudures successives. Page 3 of 13 Terms de Reference 2.2 Carte de la zone d’intervention 2.3 Brève description des programmes Action Bétail I : Ce programme suit une logique de prévention de crises et propose de renforcer les moyens d’existence des éleveurs du Kanem et du Bahr El Ghazal à travers trois axes opérationnels qui 1 s’inscrivent dans la politique sectorielle de l’Etat tchadien, régie par le PNDE et qui recoupent les trois priorités suivantes: 1 Plan National de Développement de l’Elevage (2009-2016). Page 4 of 13 Terms de Reference 1. Le renforcement de la sécurité alimentaire des populations vulnérables par une augmentation de la disponibilité et de l’accessibilité de la nourriture et une amélioration de leur pouvoir 2 d’achat via l’amélioration des productions animales . 2. Le renforcement des capacités du cheptel à résister aux chocs éventuels par l’amélioration de la disponibilité en ressources naturelles et de l’accès aux soins vétérinaires. 3. Le renforcement des dispositifs de prévention et gestion de conflits entre éleveurs ou entre éleveurs et agriculteurs pour l’accès aux ressources. A travers ces trois axes, l’action contribue au renforcement de la sécurité alimentaire des populations vulnérables pastorales et agro-pastorales du Grand Kanem (en vert sur la carte ci-dessus). Action Bétail II : Un an après le démarrage de ce premier programme, les différents chocs récurrents naturels et humains (succession de sécheresse et d’inondation, désertification anthropique) et les attaques 3 d’ennemis des cultures ont occasionné une baisse (voire une absence totale) de production animale et agricole dans la région du Bahr el Gazal ont poussé à débuter un second programme. En effet, cette situation engendrait pour les ménages une grande vulnérabilité et une forte insécurité alimentaire du fait de la fragilisation et/ou la disparition de leurs moyens d’existence. Les actions de ce programme s’inscrivent également dans une approche de renforcement des capacités de résilience, à travers la restauration et la préservation des moyens d’existence liés à l’élevage et l’agriculture. Les bénéficiaires sont les populations agropastorales du Bahr el Gazal dans un contexte de crises récurrentes. L’intervention proposée par ACF intègrent les 2 priorités suivantes, et ce en conformité avec la 1 politique sectorielle de l’Etat tchadien décrite dans le PNDE , à savoir : 1. Améliorer le pouvoir d'achat des ménages vulnérables par le renforcement de la disponibilité et de l’accessibilité de la nourriture. 2. Contribuer à préserver durablement le capital bétail des populations lors des périodes de soudures successives par une amélioration de la disponibilité de l’alimentation du bétail, particulièrement en période de soudure, et par une préservation de la population de volailles, à travers des campagnes de vaccination contre la maladie de Newcastle. Les deux axes d’intervention doivent apporter un renforcement durable des moyens de subsistance liés à l’élevage et à l’agriculture, des populations agropastorales de la région du Bahr el Gazal Sud et contribueront, in fine, à assurer leur sécurité alimentaire. ACF se propose, par la préservation et la restauration des moyens d’existence, de favoriser la résilience des populations cibles, dans un contexte de crises récurrentes. 2.4. Activités du programme Action Bétail I: Activités en rapport avec le résultat 1 – La mobilité et l’accès aux ressources naturelles pour le bétail sont facilités et les conflits réduits : 1) Concertations intercommunautaires 1. Sensibilisation des chefs traditionnels/chefs de canton sur l’accès à l’eau 2. Organisation de concertations intercommunautaires sur l’accès à l’eau 3. Plaidoyer pour l’accès à l’eau pour tous 2 A la fois sources de nourriture et de revenus Les ménages qui ne disposent d’aucun UBT sont d’environ 23% dans le Bahr el Gazal - Evaluation de la sécurité alimentaire des ménages dans la bande sahélienne Ouest du Tchad - PAM en mars/avril 2011 3 Page 5 of 13 Terms de Reference 2) Réhabilitation/aménagement/construction de points d’eau 1. Sensibilisation sur l’accès à l’eau pour tous 2. Faisabilité sociale des aménagements 3. Priorisation des aménagements à faire 4. Faisabilité technique des aménagements 5. Réhabilitation/aménagement/construction des points d’eau 6. Remise officielle des points d’eau 3) Comités de prévention/gestion des conflits 1. Etablissement d'une typologie des conflits 2. Identification des comités existants 3. Identification du besoin en appui de ces comités 4. Identification de comités potentiels 5. Formation des comités sur leurs rôles, responsabilités 6. Formalisation de ces nouveaux comités via leur enregistrement auprès de l’administration (sous-préfecture) 7. Mise en relation des comités avec les projets intervenant en hydraulique pastorale (PROHYPA, PHPK) Activités en rapport avec le résultat 2 – Les productions pastorales et l’accès aux vivres des ménages cibles sont améliorés : 1) Gestion de troupeaux 1. Réalisation d’une étude de la composition et du mode de gestion des troupeaux 2. Sensibilisation et vulgarisation sur la gestion des troupeaux 2) Alimentation animale et humaine 1. Réalisation d’un diagnostic de la situation de l’alimentation animale 2. Etude sur la faisabilité de fabrication de compléments bétail en utilisant les sousproduits de l’agriculture 3. Mise en place d'un projet pilote de fabrication d'aliment bétail 4. Concertation inter cantonale pour l’établissement de Banques de Céréales (BC) et de Banques Aliment Bétail (BAB) 5. Identification et formation d’un comité de gestion pour les BC et les BAB 6. Construction de BC et BAB (via CWF) 7. Suivi/formation du comité de gestion des BC et BAB 3) Santé animale 1. Réalisation d’un diagnostic des pathologies animales existantes 2. Campagnes de traitement préventif et curatif lié aux pathologies identifiées Action Bétail II: Activités en rapport avec le résultat 1 –Le pouvoir d’achat des ménages vulnérables est renforcé : 1) Appui au développement des Activités Génératrices de Revenus liées à l’élevage et à l’agriculture 1. Identification des bénéficiaires 2. Appui à la mise en place des Groupements des femmes (GF) 3. Formation des GF et des promotrices individuelles 4. Dotation en matériels et fonds de roulement des bénéficiaires 2) Renforcement de 6 banques de céréales (BC) existantes 3) Appui à la production agricole et pastorale 1. Indentification des ménages bénéficiaires 2. Achat des petits ruminants, vaccination et distribution 3. Formations aux techniques culturales irriguées 4. Formation aux techniques de récoltes, transformation/conservation et stockage 5. Dotations en semences maraîchères et en matériels Page 6 of 13 Terms de Reference 4) Appui à 3 campagnes de vaccination des volailles contre la maladie du Newcastle 1. Campagne de vaccination Activités en rapport avec le résultat 2 –Le capital bétail des populations bénéficiaires est préservé lors des périodes de soudures successives : 1) Construction de 3 Banques d’aliments pour bétail 1. Mise en place des instances de prise de décisions (Assemblée Générale), de gestion (comité de gestion), de contrôle (commissariat au compte) 2. Formation des différentes instances sur les principes coopératifs 3. Contruction et dotation en intrants des magasins 4. Formation des comités de gestion sur les techniques de gestion des stocks (vente, renouvellement) et de la comptabilité de base 2) Réhabilitation de 5 puits pastoraux 1. Faisabilité technique de la Réhabilitaton des puits 2. Réhabilitation/aménagement/des puits 3. Formation des gestionnaires des puits 4. Remise officielle des puits 3) Appui à la commercialisation des animaux non productifs 1. Sensibilisation i. formation des membres régionaux et sous-préfectoraux du collectif des associations des éleveurs du Tchad, du Bahr el Gazal ii. Campagne de sensibilisation des éleveurs par les membres formés, du collectif des associations des éleveurs du Tchad, du Bahr el Gazal iii. 2. Plaidoyer i. Plaidoyer auprès des autorités pour l'ouverture des aires de repos et de points d'abreuvement pour les animaux sur leur parcours en partance aux marchés 3. OBJECTIFS DE L’EVALUATION 3.1. Utilisateurs-clés de l’évaluation Practitioners Europeaid Community Partenaires et Autorités locales Missions Tchad (Directeur Pays, Equipe de Coordination (technique, terrain et Niveau terrain support), Equipe programmes SAME) ACF France (Siège) Coordination et ACF coordination régionale (Dakar) Stratégie Réseau ACF (USA, Espagne etUK) ONG Internationales, Bailleurs de Fonds, Acteurs humanitaires et du Autre Developpement, Agences, Fonds et Programmes du Système des Nations Unies (secondaire) 3.2. Objectif(s) de l’évaluation i. Il s’agit dans cette évaluation s’agit d’analyser et d’évaluer les programmes selon les critères DAC (toutefois un autre référentiel peut être utilisé, dans la mesure où il renseignera les indicateurs clés du DAC). ii. Cette étude devra aboutir sur des conclusions et des recommandations devant permettre à ACF et aux acteurs associés dans la mise en œuvre de ces projets de capitaliser l’ensemble des informations relatives à ce type d’intervention et de formuler des recommandations pour Page 7 of 13 Terms de Reference une adaptation des activités en cours et / ou pour la mise en place d’une suite éventuelle aux interventions en cours. iii. L’évaluation devra lister les leçons apprises à travers ce projet et guider la prise de décision pour les futurs projets similaires. Ceci devra être mis en évidence et analysé à travers les informations quantitatives et qualitatives recueillies et qui devront donc figurer de manière suffisamment détaillées dans le rapport d’évaluation. 3.3. Champs de l’évaluation En fonction du programme, l’emphase sera portée sur différents critères. De plus, cette évaluation intervenant à mi-parcours, certains critères seront abordés de manière plus approfondis que d’autres. Une liste est fournie ici à titre indicatif et non exhaustif : Action bétail I Cohérence : Cohérence : - Le mandat et les principes sont-ils clairs et communiqués en interne et en externe ? Le contexte a-t-il été analysé en amont ? Le positionnement de l'organisation est-il clairement défini par rapport au contexte ? Les partenariats mis en place sont-ils cohérents avec les objectifs du projet ? Dans quelle mesure le projet se coordonne-t-il avec les autres actions ? Couverture : - - - - - Couverture : Le ciblage des populations bénéficiaires répondt-il au souci de toucher les ménages les plus vulnérables en déficit de survie et de protection des moyens de subsistance ? Comment le ciblage a-t-il été perçu/compris par les communautés ? Dans quelle mesure les acteurs présents, et leurs actions, ont-ils été identifiés ? La couverture apportée aux différentes populations (Nomades, semi-nomades, etc.) répond-elle à leurs besoins réels? Le contenu des programmes est-il sensible aux caractéristiques culturelles sociales et religieuses des populations Les frustrations et/ou les faux espoirs des populations sont évités ou atténués - - - - - Pertinence : - Le projet répond-il concrètement aux - - Les leçons tirées du premier projet (codes F7A et A3A) ont-elles étaient prises en compte ? Dans quelle mesure ? Quels auraient pu être les points d’amélioration ? - - - Action Bétail II besoins identifiés? La couverture est-elle la plus optimum possible au regard des besoins identifiés? Dans quelle mesure les objectifs des programmes sont-ils toujours valides ? Les activités menées dans le cadre des programmes et les résultats observés sont-ils compatibles avec la finalité globale et la concrétisation des objectifs fixés ? Les activités menées dans le cadre des programmes et les résultats observés sont-ils compatibles avec l’impact et les effets escomptés ? Les sites de sélection en amont du projet correspondent-ils aux réalités de la mise en œuvre ? Le ciblage des populations bénéficiaires répondt-il au souci de toucher les ménages les plus vulnérables en déficit de survie et de protection des moyens de subsistance ? Comment le ciblage a-t-il été perçu/compris par les communautés ? Comment le ciblage a-t-il été expliqué aux populations bénéficiaires et non bénéficiaires ? Le contenu des programmes est sensible aux caractéristiques culturelles sociales et religieuses des populations Les frustrations et/ou les faux espoirs des populations sont évités ou atténués La couverture est-elle la meilleure possible vis-àvis des besoins ? Y-a-t-il des groupes de populations qui n’ont pas été pris en compte ? Les ouvrages créés sont-ils appropriés par les bénéficiaires ? A travers quels outils en particulier ? Pertinence : - Le projet répond-il concrètement aux besoins ? - Le projet s’inscrit-il de manière appropriée dans - - Page 8 of 13 le contexte ? Dans quelle mesure les objectifs des programmes sont-ils toujours valides ? Les activités menées dans le cadre des programmes et les résultats observés sont-ils compatibles avec la finalité globale et la concrétisation des objectifs fixés ? Les activités menées dans le cadre des programmes et les résultats observés sont-ils compatibles avec l’impact et les effets escomptés ? Terms de Reference - - Les évolutions du contexte sont-elles suivies et anticipées ? Les partenariats mis en place sont-ils cohérents avec les objectifs du programme et étant donné le contexte. Efficacité : - Dans quelle mesure les objectifs ont-ils été atteints ou sont susceptibles de l’être ? Quels ont été les principales raisons de la réalisation ou de la non-réalisation des objectifs ? Dans quelle mesure les supports ont-ils permis la bonne mise en œuvre (en temps et en qualité) du projet ? Etait-ce adapté à un contexte de projet de développement ? Dans quelle mesure les AGR proposées sont-elles une plus-value pour le type de programme réalisé ? Efficience : - Les activités étaient-elles efficientes par rapport à leur coût ? - Les objectifs ont-ils été atteints dans les délais prévus ? - Le programme/projet a-t-il été mis en œuvre dans les meilleures conditions d’efficience au vu des autres possibilités existantes ? Impact : - Le projet a-t-il un impact environnemental, économique (risqué de dépendance à l’aide) ou encore sur la sécurité des populations? Si oui, quel est-il ? Le projet renforce-t-il la résilience des différents groupes de populations ? Durabilité : - L’après projet est-il réfléchi et anticipé ? - Quelles ont été les mesures mises en place pour assurer la durabilité du projet ? - Quelle viabilité peut-on envisager pour les constructions (points d’eau, banques) ? - Comment pourrait-on améliorer la durabilité de ces constructions et de l’intervention en général ? Questionnement d’amélioration : - Quels sont les points forts et les points faibles de ces programmes ? Quelles recommandations d’amélioration pour de futur programme analogue ? Y aurait-il une manière plus efficace d’atteindre les résultats de ce projet ? Quelles recommandations d’améliorations pour une mise en œuvre plus efficace d’une éventuelle suite de projet en terme de ciblage, montants distribué, méthodologie, approche globale? Quelles améliorations en termes d’activités et de groupe cible? Les questions ci-dessus devraient permettre d’aboutir à des recommandations précises et concrètes fondées sur les leçons apprises : i) Leçons opérationnelles relatives au projet. ii) Leçons organisationnelles iii) Conclusions et Recommandations 3.4. Critères d’évaluation ACF souscrit aux critères du Comité d’Assistance au Développement (DAC) pour les évaluations : impact, durabilité, cohérence, couverture, pertinence, efficience et efficacité. ACF promeut également l’analyse systématique du système de suivi et des questions transversales (genre, HIV/AIDS etc.). Les évaluations ne sont pas obligées d’utiliser chaque critère du DAC dans l’analyse des données et le rapportage. Mais dans tous les cas, les évaluateurs doivent compléter le tableau ci-dessous et l’inclure dans le rapport final. L’évaluateur devra utiliser le tableau suivant pour classer les performances de l’intervention en utilisant les critères du DAC. Le tableau devra être présenté dans une annexe. Critère Classement Justification (1 Faible, 5 Elevé) 1 2 3 4 5 Impact Durabilité Cohérence Couverture Page 9 of 13 Terms de Reference Pertinence Efficacité Efficience 3.5. Bonnes pratiques L'évaluation devrait fournir un (1) exemple de bonnes pratiques clé pour chaque programme et pour chaque type d'activités (ciblage, banques céréalières, mise en place de comités, AGR). Cet exemple devrait porter sur le domaine technique d'intervention, soit en termes de processus ou de systèmes, et devrait être potentiellement applicable à d'autres contextes où ACF intervient. Cet exemple de bonne pratique devrait être présenté dans le résumé exécutif et / ou le corps principal des rapports. 3.6. Résultats attendus Le résultat de ces évaluations devra être présenté dans deux (2) rapports écrits provisoires et finaux ainsi qu’un rapport oral de débriefing sur base d’une présentation power point : Une par base (Action Bétail I à Mao et Action Bétail II à Moussoro) à présenter au coordinateur terrain et au staff technique concerné ; Une au bureau national de N’Djamena au directeur pays et au staff technique concerné (avec une éventuelle téléconférence avec le(s) siège(s)). 3.7. Méthodologie L'évaluation se basera sur : Revue bibliographique (documents externes au projet en lien avec l’action : politiques nationales, stratégie bailleur, documentation technique complémentaire) Les documents du projet (proposal, notes thématiques, PVs de rencontre, rapports), Des visites de terrain sur les lieux des réalisations Des rencontres avec les bénéficiaires et leur communauté, les partenaires, les autorités administratives et coutumières, des bénéficiaires et non bénéficiaires du projet, l’équipe du projet et d’ACF-F. 3.7.1. Documentation et Briefing Avant l'évaluation, l'évaluateur devrait lire les documents des programmes et assister à une séance de briefing-échange avec l’équipe au siège d’ACF-France et avec le Directeur Pays et les points focaux (techniques et supports) pertinents. Des séances d'information par téléphone peuvent être convenues à l'avance selon les besoins de l’évaluateur. Documentation sur les programmes : Documents de projet Rapports intermédiaires et annuels Rapports d’activités (APR) et d’avancement (présentation au CSO) Rapports produits dans le cadre des activités (typologies de conflits, diagnostic de systèmes pastoraux) Amendement du programme Action Bétail I Rapports de visite du siège Rapports de missions techniques (missions d’évaluation technique pour les ouvrages et les sensibilisations) Rapport de ciblage Autres : à la demande. Personnes à rencontrer (non exhaustif): Directeur Pays et Responsable de Département Sécurité Alimentaire d’ACF au Tchad Les Responsables de programmes Les coordinateurs terrain du Kanem et du Bar-el-Gazal Page 10 of 13 Terms de Reference Les bénéficiaires et leur communauté Et impérativement : Représentant des partenaires d’exécution Délégations Elevage, LRVZ, etc.) , Autorités administratives et communales, (autorités techniques, DOPSS, 3.7.2. Activités de terrain Il est attendu du consultant qu’il recueille toutes les informations et données nécessaire à l’évaluation via par exemple (non exhaustif) la collecte de: information directe: entrevues avec des bénéficiaires - Visites des sites du programme et des réalisations auprès des bénéficiaires ; informations indirectes: Entrevues avec des représentants locaux, avec le personnel du personnel de projet expatrié et national; réunion avec les autorités locales, avec des groupes de bénéficiaires, des agences humanitaires, des représentants des donateurs et autres parties prenantes. Pour la collecte de données indirectes, les méthodes d'évaluation standard et participative devraient être utilisés (entrevues individuelles avec les ménages, Focus groupe avec les bénéficiaires, les non-bénéficiaires, des informateurs clés) ; analyse de l'information secondaire: y compris l'analyse des données de suivi du programme ou de toutes autres données statistiques pertinentes 3.7.3. Rapports Les rapports se présenteront en deux parties : 1. La première partie du rapport devra être structuré selon le format standard qui suit les critères DAC, d’une longueur de 20 pages et avec un vocabulaire orienté vers la communauté internationale (techniciens et non). 2. La deuxième partie devra suivra la structure envisagée pour les leçons apprises et les bonnes pratiques. Le consultant sera libre d’organiser cette partie vers une utilisation interne, et elle ne devra pas dépasser les 10 pages. Partie 1: 1. Page de garde 2. Table des matières 3. Résumé exécutif décrivant le programme, les principaux éléments de l'évaluation, et les conclusions et recommandations (maximum 2 pages), traduites en Anglais et Français 4. Corps principal: La structure principale du document devra suivre les critères DAC, et les recommandations devraient être aussi réalistes, opérationnelles et pragmatiques que possible en tenant soigneusement comptes des circonstances qui prévalaient lors de l’exécution du programme et des ressources disponibles. Le corps principal du rapport sera élaboré autours des points énumérés dans le résumé exécutif. Il comprendra des références à la méthodologie utilisée pour l'évaluation et le contexte de l'action. En particulier, pour chaque conclusion principale, il devrait y avoir une recommandation correspondante. Il comprendra également des annexes nécessaires qui devront être listées et correctement numérotées. Le Format pour le corps principal du rapport est la suivante : 4.1 Informations générales/Contexte 4.2 Méthodologie appliquées 4.3 Constatations & Discussions sur l’évaluation générale et sur les questions concernant : 4.3.1 Cohérence et la couverture du programme 4.3.2 Pertinence / adéquation 4.3.3 Efficacité : 4.3.4 Efficience 4.3.5 Impact du projet Page 11 of 13 Terms de Reference 4.3.6 Durabilité/ viabilité 4.4 Conclusions et Recommandations, avec un plan d’action et de suivi de celles-ci. 4.5 Annexe I – Les Bonnes Pratiques 4.6 Annexe II - DAC- Tableau Partie 2. Structure envisagée pour les leçons apprises et les bonnes pratiques: Le consultant sera libre d’organiser cette partie vers une utilisation interne. Ne dépassant pas les 10 pages, elle devra contenir les informations suivantes : 1) Leçons opérationnelles relatives au projet. 2) Leçons organisationnelles 3) Conclusions et Recommandations 4) Annexe I (Bonne Pratique) 5) Annexe 2 (Table CAD) Le rapport préliminaire ne devra pas être soumis plus de 10 jours calendaires après le départ du terrain. Le rapport final ne devra pas être soumis plus tard que la date de fin du contrat de consultance. 3.7.4. Débriefing au bureau national de N’Djamena et au siège d’ACF L’évaluateur devra faciliter un atelier d’apprentissage : Présenter le rapport préliminaire et les conclusions de l’évaluation à la mission (équipes programmes et coordination) et autres parties prenantes. Rassembler les retours sur les conclusions et atteindre un consensus sur les recommandations. Développer les affirmations de l’atelier dirigées vers l’action et basées sur les leçons et les améliorations proposées pour le futur. L’évaluateur devra effectuer un débriefing avec le siège d’ACF sur son rapport préliminaire, les principales constations, conclusions et recommandations de l’évaluation. Les retours et commentaires pertinents devraient être inclus dans le rapport final. 4. PROFIL DE L’EVALUATEUR Agro, agroéconomiste, sociologue avec environ 10 à 15 ans d’expérience professionnelle Expérience significative de terrain en évaluation de projet humanitaire/développement Expérience en zone sahélienne / problématiques pastorales et agro-pastorales Connaissance du Tchad si possible Parfaite Maitrise du Français à l’oral et à l’écrit Bonne capacité de communication et de facilitation d’atelier Capacité rédactionnelle Capacité à gérer le temps et les moyens disponibles et à travailler sous pression Indépendance vis à vis des partis impliquées (ACF et Europeaid/UE) Connaissance et compréhension des exigences bailleurs 5. DROITS La propriété du rapport (préliminaire et final) appartient exclusivement au siège commanditaire et au bailleur concerné. Le document, ou une publication liée à ce dernier, ne sera partagé qu’avec ACF avant qu’ACF ne transmette le document final au bailleur de fonds. Page 12 of 13 Terms de Reference ACF est le destinataire principal de l’évaluation et ses résultats pourraient avoir un impact sur les stratégies tant opérationnelles que techniques. Ceci étant dit, il est probable qu’ACF partage les résultats de l’évaluation avec les groupes suivants : Donateur(s) Partenaires gouvernementaux Entités de coordination variées Droits de propriété intellectuelle Tous les documents liés à l’évaluation (dans le cadre ou non des taches de l’évaluateur), doivent demeurer la propriété seule et entière d’ACF. Page 13 of 13