Education La municipalité accompagne la scolarisation des enfants

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La municipalité accompagne la scolarisation des enfants de moins de 3 ans à la
maternelle Rosa Bonheur
La municipalité de Montceau
a souhaité accompagner la
scolarisation des enfants de
moins de 3 ans. Cette
initiative déjà mise en place
à la rentrée 2014-2015 à
l’école Rosa Bonheur a vu les
conditions
d’accueil
et
d’éducation améliorées en
cette rentrée, grâce à
l’intervention de la mairie.
Un aménagement spécifique
a été réalisé (création d’une
salle de propreté, achats de
jeux et de mobiliers, travaux dans la cour) ainsi que la mise à disposition d’une ATSEM.
L’investissement communal s’élève à 16 000 €.
Le développement de l’accueil en école maternelle des moins de 3 ans est l’une des priorités
de la ville de Montceau. En effet, la scolarisation est un moyen efficace qui favorise la
réussite scolaire, en particulier lorsque pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques,
la famille de l’enfant est éloignée de la « culture scolaire ».
L’accueil des enfants de deux ans reste soumis aux capacités d’accueil des écoles. Toutefois
des dispositions spécifiques sont prises pour l’accueil des enfants de deux ans à l’école Rosa
Bonheur, situé au Plessis, avec pour la seconde année, une classe spécifique. Cette année, la
municipalité de Montceau s’est saisi de cette initiative qu’elle a souhaitée accompagner en
mettant à disposition des moyens humains et financiers ainsi qu’en réalisant des
aménagements (travaux sanitaires et achat de mobiliers) durant l’été.
Mercredi, ce dispositif a été officiellement présenté par Marie-Thérèse Frizot, maire-adjointe
et vice-présidente du conseil départemental en charge de l’éducation, représentant MarieClaude Jarrot, maire, retenue par d’autres obligations, en présence d’Amélie Ghulam-Nabi,
conseillère municipale déléguée à la jeunesse, Patrice Basset, Inspecteur de l’Education
Nationale de la circonscription de Montceau, Christian Desbrosses, président des Délégués
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départementaux de l'Éducation Nationale (DDEN), pierre Suchet, coordonnateur du réseau
d’éducation prioritaire et référent sur la politique de la ville, Hélène Poutissou, directrice de
l’école maternelle Rosa Bonheur, Anne-Laure Duclos-Michaud, institutrice de la classe des
moins de 3 ans, Philippe Yahé, directeur adjoint des services de la ville et Françoise Bouton,
directrice du Pôle Education.
Accueil personnalisé et en douceur
La ville a souhaité jouer pleinement son rôle d’accompagnateur du projet pour que les
enfants soient accueillis dans les meilleures conditions possibles. « Nous avons répondu aux
demandes des enseignants : mise à disposition d’une ATSEM choisie sur la base du
volontariat, achat de mobilier, de jeux, réalisation des travaux de la salle de propreté… pour
un investissement de 16 000 € . Un effort que l’on fait bien volontiers car si l’on veut que
l’enfant réussisse et évolue, il faut que les conditions soient bonnes dès le départ. » Et la ville
poursuivra à soutenir ce dispositif en réaménagement l’espace extérieur pour une continuité
éducative.
M. Basset a rappelé le contexte
Spécificité de cette classe
national marqué par la loi de
Cette classe requiert une organisation des
refondation de l’école. « Il s’agit
activités et de l’accueil distincte des autres
bien de retravailler sur les
classes de l’école : rythmes spécifiques, présence
fondements de l’école : l’école
d’une ATSEM particulière, aménagement
maternelle est la première
spécifique des locaux, matériel pédagogique
expérience de vie en collectivité
spécifique, effectif réduit (maximum 18 enfants).
pour les enfants et de séparation
Elle est différente des autres classes de deux ans,
pour les parents. Ce dispositif
car l’accueil de l’enfant est individuel et
cousu-main puisque individualisé
personnalisé : - la rentrée n’a pas eu lieu le
aux besoins de chaque enfant
même jour pour tous, afin de garantir un
permet d’adoucir ces étapes qui
meilleur accueil ; - les parents sont invités à
peuvent être traumatisantes. »
venir en classe pour rester avec leur enfant afin
Le dispositif de scolarisation des
de l’habituer (par exemple : scolarisation avec
enfants de moins de 3 ans est né
un parent de 8 h 30 à 10 h ou de 8 h 30 à 9 h) ; du constat que si un enfant est
un contrat d’accueil personnalisé et de
accueilli le plus tôt possible, les
scolarisation est établi conjointement par
effets sont positifs en termes de
l’enseignement et les parents (il permet de
réussite scolaire.
définir le temps, la durée de l’accueil).
La directrice, Mme Poutissou, a
C’est un moment important, les parents doivent
expliqué que la réflexion a été
se sentir en confiance, les échanges doivent
engagée voilà deux ans pour
permettre de mettre des mots sur d’éventuelles
adapter le dispositif aux besoins
craintes. Une charte a été établie par l’école sur
physiologiques, affectifs et
cette classe et sa spécificité, charte qui pourrait
servir d’exemples à l’avenir pour d’autres écoles.
moteurs des enfants de moins
de
3
ans. « Nous
avons
beaucoup travaillé sur la relation école-famille avec les parents. Après trois semaines
d’observation, le bilan est positif : les enfants ont déjà beaucoup évolué et un vrai climat de
confiance s’est instauré avec les parents. »
Anne-Laure Duclos-Michaud a été formée à la gestion de l’espace d’une classe de toutpetits. « Les parents de ce quartier sont un peu éloignés de l’école, poursuit Mme Poutissou.
Ce dispositif est une chance énorme de leur donner l’opportunité d’y rentrer, de voir le travail
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qui y est fait. Nous ne sommes pas une garderie, les fondamentaux de l’éducation sont
abordés partout et tout le temps (temps de la récréation, de la motricité ou encore de la
collation…). »
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