Dossier - Compagnie Aktuel Force
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Dossier - Compagnie Aktuel Force
Une compagnie Active depuis plus de vingt six ans Un chorégraphe connu et reconnu Les meilleurs virtuoses du moment réunis et tous professionnels Des interventions dans le monde entier Une présence dans les grands évènements nationaux et internationaux Une quête perpétuelle de diversité et de dépassement de soi PUZZLE SUR LE TERRITOIRE 2011/2012 La volonté de réunir l’énergie des villes de Plaine Commune……. TRANSMISSION SUR LE TERRITOIRE DE SEINE-SAINT-DENIS TERRE DE CREATION… CONTACTS Direction artistique Gabin Nuissier Administration Soizic Meulargé 06 16 92 53 91 [email protected] Développement & diffusion Céline Boyeau 06 14 53 95 51 [email protected] PUZZLE sur le territoire Projet 2011/2012 DEPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS - TERRE DE CREATION AVANT PROPOS Quelques termes choisis… LE PROJET A/ Constat A.1 – Département A.2 – Compagnie B/ Moyens B.1 – Département B.2 - Compagnie C/ Objectifs C.1 - « Plaine Commune » C.2 - Objectifs généraux C.3 - Objectifs pédagogiques D/ Réalisation Artistique & Techniques Planning des actions Synopsis du spectacle « VITAL Quatre-vingt-treize » titre provisoire E/ Evaluation Indicateurs qualitatifs Indicateurs quantitatifs Bilan avec partenaires Bilan avec les danseurs Bilan avec groupe de travail HISTORIQUE de la compagnie Aktuel Force…porteur du projet AVANT PROPOS… Au milieu des années 70, un courant de réflexion sur le respect et la place de chacun, naît dans les rues du Bronx aux Etats-unis. Peace, Unity and Havin' Fun, devise d'Afrika Bambaataa, considéré comme l’initiateur du mouvement Hip Hop. Les expressions artistiques qui constituent la culture hip hop (Danse, Rap, Graff et DJing) prennent des formes différentes selon les pays où elles se développent. Un fil d’Ariane parfois ténu, unit les « hip hoppers » de toutes nationalités, dans le Monde entier et permet cet échange, cette mixité, base de la philosophie hip hop. Ces quatre modes d’expressions se rejoignent et forment une véritable culture avec ses codes, ses langages, ses tendances, sa mode et sa philosophie. Au milieu des années 8o, le smurf et la break-dance traversent l’Atlantique et commencent à faire des émules en France, notamment grâce aux clips sur le petit écran mais aussi grâce à l'émission phare « H.I.P / H.0.P » animée par Sidney sur la première chaîne de l’époque. Dans toutes les banlieues* de l'hexagone, des milliers de jeunes issus de l'immigration, se reconnaissent dans ce mouvement créé par leur « cousins » noirs américains pour conjurer la violence des ghettos. Né dans la rue, le paradoxe du mouvement Hip hop est d’exprimer à la fois la colère de ces jeunes en manque d’identité et des valeurs positives tels que l’entraide, le refus de l’exclusion, des différences, de la drogue, de l'alcool et du tabac. UN ESPOIR... Il souhaite également lutter contre le terme « Communautarisme »* qui stigmatise la vie organisée dans les quartiers. En quelques années, ce mouvement va connaître une véritable explosion en France. Il sera associé à l’image des « quartiers sensibles »* et des « Minorités visibles »*. La danse, premier mode d'expression du mouvement Hip hop, fascine les uns et dérange les autres. Cette danse peu académique au départ, fait peu à peu son entrée dans les théâtres, les académies de danses et séduit les institutions. Les compagnies de danse françaises, développent particulièrement l’écriture chorégraphique. Elles quittent l’espace du show et sont les premières à proposer des ballets chorégraphiques réservés au plateau de théâtre. La compagnie Aktuel Force en est la preuve. D’autre part, la compagnie travaille depuis plus de 25 ans pour le développement des pratiques artistiques autour de la danse, de la transmission des techniques dansées, de l’approche chorégraphique, des valeurs de la culture hiphop. Ce sont des centaines de stages et d’accompagnements chorégraphiques dispensés en France et à l’international. Gabin et AKTUEL FORCE participeront activement à la prise en compte du hip hop au sein des institutions culturelles, des médias et à l’émergence de bon nombre de compagnies reconnues. Grâce à son univers poétique et onirique, elle nous offre les créations : Sobédo , Évolution, Au delà du temps, Les jeux de la vie, Oeil du temps, Pyramide, Conquistador, Eléments, Prémices, Proximité, Babel, Soleil noir, Passerelle, Le temps qui danse, Vertikal…Et un grand nombre de shows évènementiels et de spectacles dédiés aux danseurs amateurs. Quelques termes issus du lexique de la brochure « Guide des pratiques pour la diversité » de l’association AFIP (Favoriser l’Intégration Professionnelle), dont la maxime est : « Faire de la diversité culturelle un atout de réussite »…Carole Da Silva *Banlieue : Désigne la zone périphérique urbanisée autour d’une grande ville. Ce mot a évolué et est systématiquement employé lorsqu’on souhaite parler des français d’origine étrangère en situation d’échec (scolaire, économique, social). « Le problème des banlieues » est devenu synonyme du problème « d’intégration » des jeunes et plus globalement des populations issues de la diversité. *Quartiers sensibles : Quartier populaire susceptible de connaître des émeutes et autres violences urbaines. Ce terme est souvent associé à ceux de chômage, intégration et communautarisme. *Communautarisme : Terme polémique utilisé en France depuis les années 80. Système qui développe la formation de communauté (ethnique, religieuse, culturelles, sociales) et dont les pratiques, l’attitude ou le mode de vie s’opposeraient aux idéaux républicains, égalitaires et laïcs. *Minorités visibles : Ce terme recouvre les populations issues de l’immigration (noire et maghrébines) mais également des ressortissants français originaires des DOMS et des TOM. A contrario, le terme « majorité visible » n’existe pas A /Constat A.1/ Le département de Seine-Saint-Denis, de par sa grande diversité de population, est un des creusés où les différents talents du mouvement hip hop ont pu trouver un espace d’expression. Même si cette naissance a été naturelle et incontrôlée, il a su percevoir l’immense énergie et tous les bienfaits qui pouvaient en découler pour sa jeune population. Aujourd’hui, cette culture est ancrée dans chaque ville et quartier du 93 et nous pouvons établir un bilan positif des différentes actions soutenues sur le territoire. La politique de la ville a démarré en Seine-Saint-Denis dès le début des années quatre-vingt, sur quelques quartiers expérimentaux. Vu les difficultés rencontrées sur ce territoire, elle s'est très vite étendue à d'autres quartiers puis aux villes. La Seine-Saint-Denis est depuis longtemps un territoire d'innovations et d'expérimentations. Les actions de proximité et les initiatives de quartier y sont encouragées. Celles-ci ont mis en évidence la nécessité d'une intervention conjointe sur des secteurs géographiques concentrant de nombreux problèmes. D’autre part, malgré ce travail, il est indéniable que les habitants s’approprient de moins en moins l’espace et le dialogue publiques. En Seine-Saint-Denis, ils ont souvent le sentiment d’être freinés par leur territoire. Leurs difficultés quotidiennes, accentuées par la crise, les empêchent de ressentir la véritable dynamique de leur ville. La jeunesse est particulièrement touchée par ce désengagement. Les difficultés rencontrées dans les parcours scolaires, le fort chômage qu’ils subissent de plein fouet tentent un grand nombre à nier leurs valeurs et à se désintéresser de l’avenir et de leur l’environnement, convaincu de leur impuissance. Afin de créer une brèche dans ce processus, un des outils efficaces est le développement de la médiation culturelle… Une politique d'actions culturelles trouve une limite dans le fait que la simple circulation des œuvres et des productions artistiques est loin d'être suffisante. Au delà d'une politique de démocratisation culturelle, il s'agit d'agir pour la démocratie culturelle, plus particulièrement encore, sur ces territoires. Fort de ces constats, depuis quelques années, l’intervention d'artistes reconnus dans le 93 contribue au développement local, à la conservation du lien social dans les périphéries urbaines - fortement endommagées par l’effritement du bassin d’emploi - tout en participant à la création de nouvelles esthétiques urbaines. Leurs actions répondent, en partie, à la nécessité régulière de trouver de nouvelles approches à la question urbaine autour des apprentissages, de la transmission et de la créativité de et dans la ville. « L'héritage culturel n'est pas l'ensemble des œuvres que les hommes doivent respecter mais de celles qui peuvent les aider à vivre. […] Tout le destin de l'art, tout le destin de ce que les hommes ont mis sous le mot culture, tient en une seule idée : transformer le destin en conscience » (Malraux, 1996). C’est l’espérance que l’art se présente comme un élément du vivre ensemble et une condition de la communauté humaine A.2/ La compagnie Aktuel force a toujours développé, parallèlement à la diffusion des ses créations chorégraphiques, une large action de transmission afin d’amener ses jeunes élèves à envisager le bénéfice d’un regard artistique. De par ce fait, elle a répondu aux attentes de nombreuses structures qui souhaitaient utiliser le crédit de la culture hip hop pour toucher une vaste catégorie de la population. Gabin Nuissier (chorégraphe) est à l’initiative de nombreux projets qui ont ébranlé les frontières entre les genres artistiques, actionné les réseaux institutionnels de l'art et de la culture et sollicité les politiques publiques dans le domaine de l'action culturelle. Grâce à ces nombreuses actions, il a pu se convaincre que la médiation par la culture reste une puissante réponse à la question du « mieux être ensemble ». La culture est encore en situation de lutter contre les inégalités. Elle est en mesure de dépasser les obstacles de tout ordre (sociaux, économiques, culturels) qui s’opposent à la rencontre entre l’art et les citoyens. Elle est en mesure de désenclaver les quartiers, de briser la spirale de l’échec et convaincre des générations différentes à agir ensemble. Mais Gabin Nuissier constate également qu’on ne peut viser un élargissement du rayonnement culturel sans se préoccuper des conditions de l’appropriation qui transforment l’individu en sujet amateur et connaisseur. Sinon, comment faire aimer ce que l’on ne connaît pas ? Comment faire naître cette appropriation si elle n’est pas accompagnée des mécanismes qui suscitent le désir de culture ? Au travers de ce projet, c’est à ces questions que la compagnie souhaite se confronter de nouveau en s’appuyant sur la médiation pédagogique afin de préparer les conditions de la rencontre et d’aboutir à l’élargissement de la base sociale du public. « Ce sont les regardeurs qui font le tableau ». Marcel Duchamp B/ MOYENS B.1/ Le département et les villes de Seine Saint Denis ont largement répondu aux souhaits de la politique culturelle de ces dernières années. Des espaces d’expression et de diffusion culturelle se sont durablement implantés sur ce territoire. Ces espaces sont les lieux de rencontre indispensables à notre projet. La rencontre dans ce qu'elle a d'éphémère, dans l'inspiration qu'elle provoque, dans la présence qu'elle rend possible, est à l'origine de la création. La rencontre est ce qui rend possible la convergence des langages. Croire au pouvoir de la culture à fonder un sentiment d'appartenance, à donner un élan à un vivre ensemble, à partager les mêmes valeurs. La CULTURE HIP HOP est un exemple éloquent de ce possible. B.2 / Gabin Nuissier souhaite rester attentif aux talents de la nouvelle génération mais aussi à l’âme de la danse hip hop. Elle présente différentes facettes que la compagnie a incontestablement abritées depuis sa constitution. Aktuel Force, groupe précurseur et devenu mythique, se doit de poursuivre le travail engagé et d’être présent sur ces différentes dimensions. Pour ce faire, depuis quelques années, il souhaite réunir des intervenants opérants dans les différentes disciplines qui composent la culture hip hop afin de travailler sur un projet de transmission d’envergure : Le Art’Aktuel Culture Tour (AACT) Plusieurs associations en France ont répondu favorablement et ont déjà réfléchi avec lui à une concrétisation possible sur le territoire national. Grâce à ces premiers pas, une idée a pu faire rapidement son chemin au moment de la mise en place de l’exposition organisée par les services de la Plaine Commune en juin 2010 « Terre de Création » autour des talents issus du département. Et si nous pouvions initier le projet AACT sur la Seine Saint Denis ? C’est le territoire où il travaille, bien sûr mais où il vit également depuis ses plus tendres années. La réflexion est lancée et la trame de Puzzle naît tout naturellement, comme une évidence, nourrit par les différentes tables rondes et réunions d’échange organisées depuis 1 an par l’agglomération autour de son projet spécifique présenter dans le cadre du « Grand Paris ». En effet, la particularité du département sera de rajouter à la dimension urbanisme et emploi, celle de la culture. Les cultures urbaines sont largement sollicitées afin de représenter, porter et donner vie à ce pan du dossier. Récapitulatif des points positifs, leviers pour l'action en Seine Saint-Denis: Des structures et des équipements pouvant accueillir les différents travaux artistiques Un public en demande Un fort potentiel d'intervenants et de danseurs De nombreuses structures et associations pour établir de solides partenariats L’engagement du département en direction de la médiation culturelle et de sa jeunesse L’engagement de Plaine Commune dans le projet du Grand Paris au travers des cultures urbaines L’expérience de Gabin Nuissier et des artistes de la compagnie en matière de pédagogie, de transmission et d’accompagnement chorégraphique C/ Objectifs C.1/ « Plaine Commune » Un objectif fort de Puzzle est de pouvoir réunir et travailler avec les communes déjà regroupées sous l’appellation « Plaine Commune ». C’est la construction d’un réseau artistique autour des points forts de la culture dite « de métissage » dans le but de créer des passerelles entre villes. En ayant une vision juste des moyens humains et financiers à mettre en oeuvre, nous initions cette première étape avec les 4 villes suivantes : Villetaneuse, Stains, Saint-Denis et Aubervilliers. Nous souhaitons vivement après avoir réalisé une évaluation de cette étape pouvoir étendre ce projet sur toutes les villes de l’agglomération. Plaine Commune et le Conseil Général nous y engagent fortement. C.2/ Objectifs généraux Viser un champ artistique très élevé et un objectif de formation. Développer un travail partagé afin de promouvoir l’importance de la cohésion au service d’un but commun, grâce à un travail pédagogique de préparation aux représentations au travers de cours réguliers sur plusieurs mois. Valoriser et soutenir l’investissement et le travail de création des jeunes effectués dans les ateliers Hip Hop des différentes villes de Seine-Saint-Denis ; mettre en lumière les nombreux artistes amateurs de ce territoire. Ouvrir sur les autres disciplines au travers du graff, du slam et du djing. Optimiser la fonction socio-éducative de la culture hip hop, effective depuis plus de 25 ans dans le département autour d'un projet fédérateur. Valoriser le patrimoine de chaque ville au travers des réalisations graphiques et chorégraphiques Grâce à la multiplicité des lieux de diffusion dans les communes participant au projet, inciter le public à investir plus naturellement l'espace culturel. Permettre une rencontre intergénérationnelle et interculturelle, une ouverture sur le monde à travers la pratique artistique et l’optimisation de l'enrichissement culturel pour les jeunes (esprit critique et de recherche, émotion, rêve). Réunir autour d’une pratique artistique des publics hétérogènes issus de différents quartiers, villes, classes sociales, cultures et générations ; cette diversité étant la richesse du département de Seine-Saint-Denis, afin de renforcer le dialogue et le lien social parfois si fragile, et de faciliter les échanges inter-communes. Permettre de fédérer différents partenaires autour d’un projet commun, de valoriser les nombreuses énergies (acteurs de terrain, partenaires institutionnels, financeurs privés et publics, parrainages, mécénats et sponsors) Permettre de favoriser l’échange, l’ouverture et le désenclavement des quartiers et des villes de la Plaine Commune. Rendre lisible l’engagement constant du département depuis de nombreuses années en faveur de la culture Hip Hop et également créer des emplois grâce au travail nécessaire à la réussite du projet. C.3/ Objectifs pédagogiques « Il y a plusieurs types de transmission : celle qui se fait dans un temps très court (cour régulier, atelier, laboratoire,) Et l’autre de type « atelier chorégraphique » action de travailler sur le long terme avec une finalité chorégraphique ; Celle que je trouve la plus efficace… Ces ateliers chorégraphiques ont été menés avec différentes structures en régions en France et hors de France avec des élèves de tous âges (enfants, adolescent, adultes) et ont abouti à la création de spectacle. J’ai toujours pu constater des mêmes effets. Ce qui me reste comme émotion après chaque atelier de création chorégraphique, ce ne sont pas que la somme des gestes que l’on enseigne dans le mouvement dansé mais plutôt le partage de choses qui nous font grandir au sein de notre être. Il n’existe rien de mieux que de prendre conscience de l’existence de l’autre et de pouvoir dépasser sa propre individualité pour coexister dans une symbiose chorégraphique. Et encore plus profitable de prendre conscience que le corps raconte, que les gestes deviennent des mots, de la musique, de la géométrie, du théâtre… Toutes ces enveloppes dont se déguise la culture afin de nous construire. Ce qui reste de ces expériences… des enfants ayant de meilleures notes scolaires grâce à l’entrainement à une concentration accrue, les indisciplinés disciplinés, le resserrement du groupe dans une unité, partage et métamorphose individuelle. C’est pour tout cela que j’ai rêvé de PUZZLE… Gabin NUISSIER PUZZLE est le chemin menant à la création d’un spectacle autour de la « Poésie, Rap », « Danse, Théâtre » « Graff, Dessin » et Musiques du monde en collaboration avec des intervenants déjà en place dans les structures. Cette collaboration devra prendre effet en amont, sous la direction artistique de Gabin Nuissier, afin de favoriser une méthodologie efficace et d’atteindre un objectif de grande qualité. Il sera important de donner une direction artistique assurée et un objectif clair et encourageant aux intervenants. L’émulation qui résultera de ces collaborations créera assurément la recherche du dépassement de soi pour tous les participants. Finalité du projet : Construire un spectacle autour d’une chorégraphie poétique avec des danseurs, des graffeurs, des poètes et musiciens de tout horizon. Un spectacle sur un thème unique partagé par tous et par toutes les villes. En ce sens, nous conviendrons avec chaque ville de dates de création et d’une date de présentation. Il sera joué dans chaque ville lors d’un moment convivial et festif. « Puzzle », alors, portera tout son sens. Nous obtiendrons autour de cette écriture chorégraphique, l’unité des différentes disciplines, des élèves, des villes et de ce fait, du SPECTACLE. Action et Effets : Ce projet est ambitieux et poursuit des fins de formation. Il s’appliquera en premier lieu à donner des outils pédagogiques sur l’enseignement de la danse dans sa diversité et sur l’appropriation du corps. Ainsi nous pourrons envisager une expérience artistique complète ; chorégraphique, scénographique et dans le domaine de la gestion du rapport au groupe. Parallèlement, il s'avère tout aussi nécessaire d'aborder dans les objectifs pédagogiques un autre aspect : La Culture Hip Hop et sa philosophie, porteuse d'un esprit positif. Il n'est plus à démontrer que cette culture a servi de vecteur d'intégration et d'ascension sociale. La fonction socio-éducative du Hip Hop n'est pas inhérente à celui-ci ; nonobstant elle a permis à beaucoup de se construire, de créer des associations, de tisser des liens avec les institutions, d'avoir un rythme et une hygiène de vie, de respecter son corps et de susciter des vocations artistiques. D/ Réalisation D.1/ Artistique Pour la fiabilité et la précision du projet, il s’articule autour de la danse. Direction artistique - Gabin Nuissier 1 intervenant danse de la compagnie Aktuel Force en partenariat avec l’intervenant danse déjà en place sur le quartier 1 intervenant Graff, encadré par l’association de la ville partenaire dans la discipline 1 intervenant écriture slam/poésie, encadré par l’association de la ville partenaire dans la discipline D.2/ Techniques Chaque ville partenaire et la structure culturelle choisie par celle-ci, prennent en charge le déroulé des inscriptions et accueille les sessions de cours et les répétitions. Le critère de formation est primordial dans la tenue de ces sessions. Il est pris en compte la motivation et l’engagement du jeune participant. Les intervenants et le référent pour la structure, ayant la connaissance de son public, devront apporter un soin tout particulier à ce moment du projet. Ainsi nous constituerons des ateliers de 10 à 15 personnes pour la danse et de 5 à 10 pour les autres disciplines. Un calendrier de session de cours est mis en place en collaboration avec la ville partenaire, les intervenants et le lieu d’accueil. La durée des cours est comprise entre une heure trente et deux heures. L’accès à cette formation est totalement prise en charge et totalement gratuite pour les participants.