Ozore Age

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Ozore Age
Ozore Age Ozore Age est aujourd’hui incontournable dans le paysage de la musique électronique française. En seulement quatre ans, ce label parisien a su s’imposer et sortir les albums d’artistes majeurs de la scène techno issue des free partys, tels ceux des Boucles Etranges et de Radio Bomb, Mem Pamal tout en s’ouvrant aux autres courants ‐ drum&bass, électro ‐ à travers ses quatre sub‐divisions que sont Electro Lab Factory, Xunk, Ebeat et Fat3. Ozore Age naît au cours de l’année 2000, fruit de la collaboration entre deux adeptes de la culture rave : Yann Ichbiah, ancien organisateur de soirées (Bass doom doom, Jokers…), flirte avec les teufs dès le début des nineties, fréquentant les soirées Fantom comme les fêtes à Mozinor. En 1993, il entraîne son acolyte Christophe Martin lors d’une soirée Castle of illusion : choc. Ce dessinateur se met à la DAO, puis au mix et à la production. Le duo sera quelques années plus tard à l’origine de l’éclosion d’Ozore Age, Christophe en étant le concepteur artistique. Les duettistes sont rejoints en 2002 par un troisième larron, Henri Collet, dj techno repéré dans les fêtes du Sud de la France sous pseudo LeRiton.com. Amateurs de tous les courants qui forment l’arc en ciel des musiques électroniques, du hardcore à la transe belge en passant par l’électro, les instigateurs d’Ozore Age refusent la spécialisation et l’esprit de chapelle. Ozore Age sera à leur image : éclectique et curieux – les trois trublions tiennent à produire tous les sons qui les font kiffer. Mais la dure réalité du marché se fait vite sentir, les distributeurs ne savent plus comment cibler des sorties trop disparates. Ozore Age se scinde alors en quatre sub‐divisions, histoire de s’adapter aux bacs des disquaires… Electro Lab Factory regroupe les artistes issus de la scène free party, dotés d’un vocabulaire musical allant de la hard techno à l’électro pure. C’est là que sont publiés les premiers efforts longue durée (en cd et en vynil) d’artistes importants du mouvement tel FKY – très bien accueilli par la presse spécialisée, voire carrément mythiques comme les Boucles Etranges qui sortent P.S.I. début 2003. Radio Bomb, autre figure de la scène free, sort en 2003 son album en collaboration avec le toasteur américain Jamalski, et Mem pamal artiste jusqu’alors dans l’ombre des free qu’il propulse sur les scènes de l’hexagone en 2004. Xunk, l’antre du hardcore, est une succursale née de la rencontre avec les Zavatta, aka Blood Brothers. Là paraissent les tracks furieuses de Radium, Empatysm, Armaguet Nadainsi que le premier Album de Revision 1.1 artiste a l’atypique personnalité issue des rave parties nantaises… Ebeat se consacre à la techno et l’électro : Des valeurs sures comme David Caretta et des newcomers tels Nuwerk et Feukx y sont hébergés ainsi que Da Linck, projet parallèle de Doctor L et Dom Farkas. Fat3 est réservé aux aficionados de la drum&bass. On y croise Rimshot, moitié du reconnu duo Interlope… Ozore Age reste l’organe central, le lien entre les différentes entités. Cette étiquette sert également à publier les disques les plus expérimentaux, dépourvus de tout potentiel dancefloor, tel le maxi de Polaaroid mais en gardant toujours un esprit éclectique qui s’illustre avec l’album de Francky Brown Drum’n bass Jazzy. Parallèlement, Ozore Age organise des soirées dans les clubs de la capitale de bretagne et d’ailleurs ..., histoire de propager l’esprit du label et de faire découvrir leurs artistes. L’Enfer, le Batofar, l’Elysée Montmartre, les Folies Pigalle et le Nouveau Casino, Le Scarabée, Le 4sens, Le Ramier, se font antres de leurs aspirations festives. Ozore Age et ses sous divisions faisant office de laboratoires de recherches sonores sont désormais parfaitement identifiés par les amateurs de sons tekno. Le label continue d’élargir son audience et amène les artistes issus de la scène free party vers un public plus vaste. Sans renier un instant son exigence artistique.