Symphyosirinia ange/icae EA Ellis

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Symphyosirinia ange/icae EA Ellis
Bu/I. FM. myco/. bot. Dauphiné-Savoie, 164, p. 43-48 (2002)
Symphyosirinia ange/icae E. A. Ellis,
un ascomycète nouveau pour la France
par Guy GARCIA
151, avenue du Pont-Trinquat
Résidence Soleiado, Bât. 3
F-34000 MONTPELLIER
[email protected]
et Pierre-Arthur MOREAU
Laboratoire de Dynamique des Ecosystèmes d'Altitude
C.I.S.M. - Université de Savoie
F-73376 LE BOURGET DU LAC Cedex
[email protected]
Résumé : les auteurs décrivent l'Ascomycota Symphyosirinia angelicae E. A. Ellis (Helotiaceae)" espèce liée aux méricarpes d'Angelica sylvestris l., trouvée à deux reprises dans la réserve naturelle du Lac Luitel (Isère, France). Les "fructifications" du stade anamorphe, appelées corémies ou synnema selon la terminologie préconisée par KIFFER & MORElET (1997), correspondant au genre Symphyosira Preuss, sont plus abondantes que les apothécies du stade téléomorphe sur la station.
Summary : the authors describe the Ascomycota Symphyosirinia angelirae E. A. Ellis (Helotiaceae), associated to mericarps of Angelica sylvestris l., found twice in the Natural Reserve of Lac Luitel (Isère, France).
Mots-clés / Keywords : Ascomycota, Symphyosirinia, angelicae
Au cours de campagnes de relevés effectués sur la réserve naturelle du lac Luitel, un petit ascomycète
lilacin, ftxé sur fruits d'angélique enfouis dans une prairie tourbeuse (groupement à Carex nigra (L.)
Reichard, faciès à Juncus conglomeratus L. ; WIARD, 1984), avait été repéré le 26 octobre 2000 par
R. Fillion et P.-A. Moreau; mais les circonstances n'avaient pas permis d'en faire l'étude. Nous l'avons
retrouvé sur la même station à deux reprises, le 15 octobre et le 1er novembre 2001.
Cette curieuse espèce est remarquable par son habitat très spécialisé, sur méricarpes (fruits) d'Apiacées
(Angelica (Rivin) L. et Heracleum L.) ; mais les fructiftcations sont discrètes. La présence simultanée de
corémies rose lilacin et d'apothécies blanc crème attirent davantage l'attention lorsque l'on fouille les
hautes herbes à la recherche de petites espèces.
Cette espèce n'était pas recensée par le programme d'inventaire et de cartographie des Mycota français
(COURTECUISSE, 1991 ; COURTECUISSE, comm. pers.), il semble donc que le col Luitel, classé en Réserve
Naturelle en 1961, soit jusqu'à présent la seule station française connue de ce champignon.
Descriptions
Les mensurations ont été faites dans l'eau (voir BARAL, 1992).
T éléomorphe
Apothécies isolées, 2-3 mm de diamètre, stipitées, non issues de sclérote, crème clair devenant gris noirâtre à la dessication, à l'exception de la base du pied qui reste pâle.
Marge à peine différenciée, droite, concolore, lisse.
Hyménium ocre pâle, lisse, légèrement concave.
Stipe 2-10 x 0,2-0,3 mm, tubulaire, évasé au sommet, concolore, ftnement pubescent depuis la base.
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Asques octosporés, pleurorinques, 1+ sans prétraitement au KOH, 80-110 (130) x 6,5-9 flm, cylindroclavés, inoperculés, à apex ogival puis sub-tronqué à maturité.
Ascospores libres, 14-17 x 5-5,5 flm, asymétriques fusi -lagéniformes, non cyanophiles, certaines avec
une cloison centrale, rarement guttulées, présentant quelques gouttelettes réfringentes.
Paraphyses cylindriques à parfois sub-clavées, 45-120 x 3-4 flm, lisses, contenant de nombreuses gouttelettes réfringeantes fortement cyanophiles.
Excipulum ectal de type" textura prismatica", constitué de cellules courtes x 7-12 flm, à partir desquelles se développent des poils 30-170 x 3,5-5,5 flm, à base élargie, à paroi légèrement épaissie vers 0,51 flm, se colorant en violacé dans le bleu coton lactique.
Anamorphe
Corémie stipitée, à sommet convexe-pulviné en forme de tête d'épingle, tubulaire, 0,5-1 mm de diamètre, entièrement rose lilacin, pâlissant en séchant, se développant isolément.
Stipe 0,4-1,0 cm de hauteur, finement pubescent, légèrement plus clair.
Conidiophores constitués par des hyphes hyalines, grêles x 3-3,5 flm, apprimées, pouvant évoquer un
type de "textura porrecta", présentant parfois une repousse subapicale de la cellule mère.
Conidies hyalines produites en chaîne acropète (= basifuge) jusqu'à cinq cellules, 30-48 (55) x 4,5-5,5
(6) flm, 0-3 (5) cloisons tranversales, contenant de nombreuses gouttelettes réfringentes.
Récoltes étudiées
Col Luitel, commune de Séchilienne (Isère, 38), Réserve Naturelle du Lac Luitel, dans une prairie tourbeuse dominée par Carex nigra (L.) Reichard.Juncus conglomeratus L. et Molinia caerulea (L.) Moench,
sur méricarpes d'Angelica sylvestris L. tombés sur terre boueuse ou à fleur d'eau. Alt. 1250 m.
M.E.N. 3335A. 15-X-2001, leg. P.-A. Moreau, herb. G. G. n001102101 (14 corémies, 1 apothécie) ;
01-XI-2001, leg. P. Fardoux, P. Hervé et P.-A. Moreau, herb. P.-A. M. n° 01110101 (9 corémies, 2 apothécies).
Discussion
Lors de la description du genre Symphyosirinia, E. A. ELLIS (1956) le classe dans les Sclerotiniaceae Whetzel,
suivi par CANNON et al. (1985, p. 230). Par la suite, BARAL (in WEBER 1992, p. 122 ; 1994a; 1994b,
p. 124) estime qu'avec des paraphyses multiguttulées et une structure de l'anneau apical de type
Hymenoscyphus (voir BARAL, 1987), ce genre doit faire partie des Helotiaceae Rehm, comme le confirment HAWKSWORTH et al. (1995, p. 446) puis ERIKSSON et al. (2001).
Les cinq espèces décrites dans le genre Symphyosirinia sont toutes parasites de fruits de plantes dicotylédones (la classification botanique indiquée est celle de LAUBER & WAGNER, 2000).
Symphyosirinia galii E. A. Ellis 1956, Trans. Norfolk Norwich Nat. Soc. 18 (3), p. 6 [typus generis] sur
Galium palustre L. = Galium pumilum Murray (Rubiaceae).
Symphyosirinia angelicae E. A. Ellis 1956, Trans. Norfolk Norwich Nat. Soc. 18 (3), p. 11, sur Peucedanum
palustre (L.) Moench et Angelica sylvestris L. (Apiaceae).
Symphyosirinia heraclei E. A. Ellis 1980, Trans. Norfolk Norwich Nat. Soc. 25 (2), p. 43, sur Heracleum
sphondylium L. (Apiaceae).
Symphyosirinia chaerophylli Svrè'ek 1989, Ceska Mykol. 43 (4), p. 221, sur Chaerophyllum hirsutum L.
(Apiaceae).
Symphyosirinia clematidis Baral 1992 in E. Weber, Biblio. Mycol. 140, p. 123, sur Clematis vitalba L.
(Renonculaceae).
La double clé de détermination (anamorphe-téléomorphe) proposée par BARAL (1994a, p. 222-223) nous
a permis de nommer facilement notre récolte Symphyosirinia angelicae.
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Depuis sa description originale (E. A. ELLIS, 1956), à notre connaissance, cette espèce a été signalée au
Royaume-Uni (DENNIS 1981, p. 109 ; CANNON et al. 1985, p. 230 ; DENNIS 1986, p. 165), Allemagne
(ENGEL & HANFF 1988, p. 70 ; KRIEGLSTEINER 1993, p. 93 ; BARAL 1994a, p. 218), Suisse (BARAL 1994a,
p. 218, leg. R. Dougoud) et Tchécoslovaquie (SVRCEK 1989, p. 221).
Une illustration photographique des stades anamorphe et téléomorphe est fournie par ENGEL & HANFF
(1988, p. 267 et 268) ainsi qu'une description et des croquis exemplaires par BARAL (1994a, p. 220) et
M. B. ELLIS
&J. P. ELLIS (1997, p. 309, plate 130, fig. 1353).
Ces diverses descriptions étant toutes conformes à nos récoltes, Symphyosirinia angelicae semble être une
espèce remarquablement stable dans tous ses caractères.
Toutefois, il subsiste un point de divergence avec DENNIS (1981, p. 109) qui est le seul auteur à signaler une réaction négative à l'iode de l'appareil apical des asques. L'un de nous (GARCIA et al., 2002) a
déjà évoqué le problème de l'inconstance de cette réaction.
Concernant le stade anamorphe Symphyosira Preuss, BARAL (1992, p. 364) signale une particularité des
nombreux corpuscules vacuolaires réfractifs (VBs) présents dans les conidies qui ne sont pas détruits
même après un traitement de choc au KüH.
n est surprenant de constater qu'après de
multiples recherches nous n'avons pas réussi à trouver trace
d'une quelconque combinaison de cette forme imparfaite dans le genre Symphiosira. Toutefois, comme
le suggère E.A. ELLIS (1956, p. 16), il se pourrait que les frères CROUAN (P. L. CROUAN & H. M. CROUAN
1867, p. 13), dans leur précieux inventaire de la flore du Finistère (France, 29) aient décrit ce stade dans
le genre obsolète Fusidium Link sous le nom de F angelicae dont nous reproduisons la courte diagnose: "Stroma carné, d'un millim., hémisphérique, mou, à filaments rameux, nombreux, terminés par 3 ou
4 spores superposées, cylindriques, à 6 sporidioles. Sur les fruits morts de l'Angelica sylv. Pro r."
Ecologie de S. angelicae
L'habitat sur Angelica sylvestris L. n'est pas exclusif; E. A. ELLIS (1956) mentionne des récoltes sur méricarpes de Peucedanum palustre (L.) Moench, ainsi qu'un pouvoir d'infection total in vitro des méricarpes de Smyrnium olusatrum L., et partiel sur méricarpes d'Angelica archangelica L., Apium dulce Mill.,
Cicuta virosa L., Oenanthe spp., Pastinaca sativa L. et Petroselineum crispum (Miller) A. W. Hill, sur les-
quels il serait donc théoriquement possible d'observer S. angelicae dans la nature.
Par contre, E. A. ELLIS (1956) signale un pouvoir d'infection nul ou très faible du mycélium de S. angelicae sur méricarpes d'Heracleum sphondylium L. En 1980, E. A. ELLIS décrit en effet un S. heraclei, très
semblable à S. angelicae mais lié aux méricarpes de la Grande Berce; in vitro, S. heraclei infecte les méricarpes de Heracleum spp., Conium maculatum L. et Smyrnium olusatrum L., mais pas ceux d'Angelica sylvestris L. ni ceux de Peucedanum palustre (L.) Moench, hôtes habituels de S. angelicae. Sur le plan des-
criptif, seule la taille des ascospores et des conidies et la septation de ces dernières semble différer
(E. A. ELLIS, 1980).
Pourtant, BARAL (1994a, p. 218) cite sous le nom de S. angelicae une récolte de R. Dougoud sur méricarpes de Heracleum sphondylium L., à morphologie conforme aux descriptions de S. angelicae, mais à
caractères microscopiques intermédiaires entre celle-ci et S. heraclei. La question de la spécificité du substrat chez l'ensemble des Symphyosirinia liés aux méricarpes d'Apiacées reste posée.
n est certain que S. angelicae existe dans d'autres stations humides à Apiacées hygrophiles en France et
en Europe, que sa discrétion n'a pas permis de découvrir jusqu'à présent.
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Fig. 1. - Symphyosirinia ange/icae E. A. Ellis. Récolte P.-A. M. n° 01110101
Trait d'échelle = 1 mm.
Remerciements
L'inventaire complémentaire des champignons de la Réserve Naturelle du Lac Luite! nous a été permis
grâce à l'aimable autorisation de l'Office National des Forêts, Service Départemental de l'Isère, et tout
particulièrement à Mlle Corinne Desplanque, conservatrice de la Réserve.
Nous remercions cordialement le Prof. Régis Courtecuisse (Faculté de Pharmacie, Lille), responsable
du Programme National d'Inventaire et de Cartographie des Mycota français, pour nous avoir confirmé l'absence de mention de Symphyosirinia ange/icae sur le territoire national, ainsi que le Dr Olivier
Manneville (Univ. Joseph Fourier, Grenoble) pour son aide bibliographique.
Merci enfin à Mr Tony Leech, secrétaire de la Norfolk & Norwich Naturalists Society, pour nous avoir
gracieusement fourni une copie des publications de E. A. Ellis.
Index bibliographique
BARAL, H. O. 1987. - Der Apikalapparat der Helotiales. Eine lichtmikroskopische Studie über Arten mit Amyloidring.
Zeitschr.f Mykol. 53 (1), p. 119-135.
BARAL, H. 0. 1992. - Vital versus Herbarium taxonomy : morphological differences between living and dead cells
of Ascomycetes, and their taxonomie implications. Mycotaxon 44 (2), p. 333-390.
BARAL, H. O. 1994a. - Über Drepanopeziza verrucispora und Symphyosirinia clematidis (Leotiales, Ascomycetes), mit
einem Bestimmungschlüssel der Symphyosirinia-Arten. Zeitschr.f Mykol. 60 (1), p. 211-224.
BARAL, H. O. 1994b. - Comments on "Outline of the Ascomycetes-1993". SystemaAscomycetum 13 (1), p. 113-128.
CANNON, P. F., D. L. HAWKSWORTH, & M. A. SHERWOOD-PIKE. 1985. - The British Ascomycotina, an annoted checklist. Commonwealth Mycological Institute, u.K. 302 p.
COURTECUISSE, R. 1991. - Le programme d'inventaire mycologique national et de cartographie des Mycota français. Bull. Soc. mycol. Fr. 107 (4), p. 161-203.
CROUAN, P. L. & H. M. CROUAN. 1867. - Florule du Finistère. F. Klincksieck, Paris. X + 262 p. + 31 pl. + 1 pl.
suppl.
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Fig. 2. - Symphyosirinia ange/icae. Éléments microscopiques.
Traits d'échelle = 10 flm
1. spores
2. asques
3. paraphyses
4. excipulum
5. conidies et conidiophores
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DENNIS, R. W. G. 1981. - British Ascomycetes. Verlag von]. Cramer, Vaduz. Ed. 1978 revised, 40 p. + fig. 32-35
+ I-XXVI + 585 p.
DENNIS, R. W. G. 1986. - Fungi of the Hebrides. Royal Bot. Garden Kew. 383 p.
ELLIS, E. A. 1956. - Symphyosirinia, a new genus of inoperculate discomycetes. Trans. Norfolk Norwich Nat. Soc. 18
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GARCIA, G.,M. HAIRAUD &]. P. PRIOU. 2002. - Première récolte signalée en France de Chloroscypha alutipes (Phill.)
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WEBER, E. 1992. - Untersuchungen zu Fortpflanzung und Ploidie verschiedener Ascomyceten. Bib/io. Mycol. 140,
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WIART,]. 1984. - Flore et végétation de la tourbière du Col Luite!. Ministère de l'Environnement et du Cadre de
Vie / D.D.A. Isère, Grenoble. 78 p.
LES RUSSULES ÉMÉTIQUES
Patrick REUMAUX et Pierre MOËNNE-LOCCOZ
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