86, Rue de Bouskoura -:

Transcription

86, Rue de Bouskoura -:
PREMIERE ANNEE. -
LA REVUE MUSICALE
N° 4
MAI-JUIN 1930
cS: a Revue Musicale du Maroc
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SOMMAIRE - - - - ,
La Musique au Jardin, par FORTUNIO.
Chronique Théâtrale, par RA5nCNAc.
La Musique Marocaine (2ème Art.) A. CHOTTIN.
Echos et Nouvelles.
La Musique au Maroc.
Les Beaux Disques : Mai 1930 « La voix de son Maître»
1!
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« Columbia » et « Pathé ».
Chronique des Concerts, par H. DE STE C.
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Direction et Administration :
86, Rue de Bouskoura -:- .CASABLANCA
Téléphone 4-75
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Abonnements: 28 Francs
LA REVUE MUSICALE
'62
l'été : la musique s'évade de alles;
elle emplit les dancings et les jardins.
Avec la canicule, elle se fait légère,
presque aérienne, et joue à l'émancipée.
Pendant l'hiver, elle se plut, à ne fréquenter que les plus dignes, les plus grands,
les meilleurs. Soudain, elle se fait exotique, et, dans les
àécors marocains de palmes et de poivrier, elle se laisse
aller à tou le caprice du voyage et des errances folles.
De Beethoven, elle descend, si l'on peut dire, aux chansons
hawaïennes; par de sus des millénaire de civilisation, nous
voudrion , par elle, par la mu ique importée chez nous et
plus ou moins assimilée, nous faire une âme de primitif.
Mode vieille comme l'après-guerrre, et dont on a pu rire,
quelque temps, mais qui finalement nou aura façonné une
sen ibilité neuve, ou enrichie de sen ations inédites.
On songe invinciblement aux vers du poète maudit
DI CI
Mon enfant, ma sœur
ange à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble.
Aimer à loisir
Aimer et mourir.
Au pays qui te ressemble ...
ous ne omme pas allés, en foule, vers ces pays étranges, mais ils sont venus à nous, et nous ont pénétrés, d:abord, sauvagement, jusqu'à, de notre part, une réaction, de
scandale, mais maintenant, ils peuvent retourner chez eux,
ils nous laissent leurs éclatants oripeaux, et nous ne serons
plus désormai ce que nou a ons été.
Dans les jardin, où maintenant, pour quelques mois,
nous nous reposerons, le oir, dans cette ombre propice aux
vastes rêveries, quand nous aurons sacrifié aux anciens dieux,
en haussant les épaules aux rythmes étonnants qui nous
assailliront, nous connaîtrons aussi, qui que nous soyons,
l'étrange sortilège de cette emprise de mélodies venue de
l'autre côté de l'O::éan, et qui, par des moyen sommaires et
puéril, nous prêndront les nerfs - et un peu de l'âme.
C'est une mode, elle passera : ce propos de 1919, nou
ne le disons plus, onze an plus tard: l'étrangère e t devenue
chez nous un peu plus familière. Aujourd'hui, elle a pénétré,
avec effraction à l'Opéra-Comique.
Feuilletez les journaux des dernière semaine. A l'Op::raComique, qu'a-t-on joué, aux applaudis ement du public et
des connai seurs ? Musique classique? J on pas !
Le habitu - de la salle Favart ont entendu ucce Ivement: une farce en un acte de M. Jacque Ibert: Angélique;
un petit opéra-bouffe de M. Manuel Ro enthal : Rayon de
soieries et une chanson de gest , mi e en mu ique par M. Mareel Delannoy : « Le Fou de la Dame. »
LA REVUE MUSICALE
Il Y a dans ces trois ouvrages, qui ont connu à Paris une
vogue étonnante, de mérites certains, et qui le placent dans
la lignée des meilleurs : mais chaque pièce a par surcroît
le rare bonheur d'avoir incorporé à sa substance quelquesunes des trouvailles de cette musique exotique, acclimatée
chez nous depui peu, et que les compositeur ont étudiée
avec amour, afin d'en tirer des effets inédits.
Ain i, dans Angélique, la critique signale la tradition persi tante du Barbier de éviile, ce qui n'e t pas peu, mai
tout à côté, dans l'évocation de Pifallah, roi des Bambaras,
sur un rythme curieux et ahurissant, la mélancolie, l'ingénuité primitive et les trépignements des Africains.
Rayon de soieries, pour une grande part, semble une pièce
boulevardière. Elle se déroule en effet dans l'atmosphère
d'un grand magasin. mais elle n'eut pas été écrite en 1930,
si soudain n'apparaissait, encore et toujours, non pas cette
fois le roi des Bambaras, mais la reine des îles Aloah.
Prétexte ans doute, mais combien amusant, puisqu"il permet d'opposer les couplets de la banlieue parisienne aux
blues d une reine exotique, sorte de barcarolles écrites avec
un rare bonheur par un violoniste de talent.
Il n'est pas jusqu'à la chanson de geste, avec son allure
mo) ennageuse, où la musique nègre n'ait fait des siennes,
avec se motif où e déchaîne le axophone, et qui se termine par un final où l'auteur a tenté un mariage fou entre
la musique classique et des de sins chromatique d'un parfum
équatorial.
La voilà bien, l'Invasion noire, dont le capitaine Danrit
écrivit jadis pour nos imaginations d'enfant, les formidables
péripétie, mais que l'on n'eut jamai osé rêver se produire
foudroyante, durable, sous les e pèces du Jazz et de la Guitare.
FORT
10.
63
LP. REVUE MUSICALE
[>
LES GENRES DANS LA MUSIQUE MAROCAINE
par Alexis CHOTTIN
(Deuxième article)
La Musique Berbère, avons-nous dit, est surtout rythmique; c'est dire que la mélodie y est assez monotone et
iruste. Jusqu'à présent, on ne saurait différencier ses « ,',10'
des », si elle en a, et l'on ne peut que décrire approxima.
tivement certains « leit-motiv » certains clichés mélodiques
jouant le rôle d'une trame sur laquelle brode l'exécutant ;
dans l'un d'eux, entendu à Fès (tribu.... ) et identifié à
Rabat (tribu Zemmour), le chanteur émet d'abord une
Hote prolongée suivie d'une série de balancements successifs de plus en plus rapidcs entre cette note et sa tierce
mineure supérieure. Cette vocalise conclut sur un récitatif
précipité.
Quant au rythme, il est au contraire, très accentué et
bien caractéristique, sinon riche et varié. On y relève des
genres courants et universellement pratiqués, comme la me·
sure binaire (le genre égal des Grecs : dactyle, spondée),
la mesure ternaire (le genre double : trochée, chorée, ioni·
que). Mais le rythme le plus fréquent, celui par lequel les
Berbère paraissenl s'exprimer avec le plus de sincérité et
de véhémence, est la mesure à cinq temps (le genre sesquialtère des Grecs, appelé aussi genre péonique ou quinaire).
Curieuse oïncidence, ce rythme auquel les Anciens attri·
buaient un caractère fébrile et enthousia te, et qui fut employé surtout dans le chansons crétoi e , accompagnée de
danses, se trouve être à la base de l'ahidous, ballet national
des Berbères, qui rappelle le dithyrambe corynlhien, consa-
cré à Dionysos et comme lui, se distingue par la disposition
circulaire du chœur, groupé autour de l'amessad, l'aulète
des Grecs.
Réservons pour un complément d'informations, l'étude
des différents genres berbères, dont nous n'avons jusqu'à
présent que des descriptions tout externes.
ou ne possédons pas encore de mélodies complètes sur
l'ahido.us, ~i. sur la cha~son dite aler~~, ou l'énigme (gengas), SI goutee des Berberes ; La cantllf'ne du voyaueur. la
tamawaït reste insaisissable ; la joute lyrique et s:tirique,
la Zedayet, est à peine indiquée ; J'ahellet, d'inspiration
religieuse, s'apparente aux dikr des confréries musulma.
nes et arabes, etc..., etc...
'
Mais nous ne pouvons pa sel' sous silence un genre très
original de la musique berbère, qui semble même d'une
autre essence, et constitue une forme d'art des plus attachantes, des plus impre ionnantes : le chant et la danse
du Sous. Avec leurs mélodies con truites ur deux mode
achelhi ~t gnawi, donc d'une part berbères et d'autre part
soudanalse~, avec leur rythme endiablé, avec leurs instruet le naqûs
menls particuliers : le « ribâb »monocorde
au martèlement infernal qui se mêle au claqucment de
leurs lalons, les danseurs du Sous, les« pelils dan eurs
chleuh », pourraient bien nous réserver des surpri es. Poris
applaudit depuis longtemps les ballets russes, il s'est en·
thousiasmé pour le
dan euses cambodgienne, pourquoi
n'accueillerait-il pa quelque jour une troupe choi ie, bien
entraînée, de dan eurs chleuhs ?
Alexis CHOTTI .
(A suivre).
LA REVUE MUSICALE
A L'ECOLE M
ICIPALE DE MEK
E~
Juin, mois des concours, de.:; examens et des diplômes.
Plus qu'on ne l'imagine, les Conservatoire et le Ecole Mu·
nicipales groupent une clientèle fervente d'élèves attirés par
le arts, petite élite que le pouvoirs public et l'opinion
devraient particulièrement choyer pour ce qu'elle représente
de rare et de' précieux.
On admirera que dans une ville comme Meknès, l'effort
déjà effectué, ait permis des ré ultats solides autant que
brillants, avec des concours que les promoteur n'ont pa
dédaigné d'aller chercher bien loin parfois.
.:\ous lisons en effet que le Jury désigné pour la distri·
bution des récompense aux lauréats de l'Ecole Municipale de
65
M. Giaccardi, chef de musique du 2e Régiment Etranger,
Directeur de l'Ecole de Meknès.
Ce jury réunissait, emble-t-il, toutes les garanties nécessaires de compétence et d'indépendance.
BEETHOVE
A RABAT
On parle encore à Rabat de la belle audition donnée
tout dernièrement à l'Institut des Hautes Etudes, par l'orche tre . ymphonique du Conservatoire de ceLLe ville.
Avant l'exécution des morceaux prévus au programme,
M. R. Thabault, Inspecteur principal de l'Enseignement au
laroc, avait donné une conférenc trè vivante et fort goûtée
sur Beetho\en, sa ,ie et son œuvre.
ca ;
Il ouligna fort heureu ement la qualité de l'effort du
grand musicien et à quel point il incorp ra on génie musical à sa vie propre, dans une perpétuelle ascension vers les
sommets, loin des succè faciles de la virtuo ité.
Mme Robineau, Profe seur diplômé de la ille de Pari,
à Casablanca ;
M. Brémond, Chef de Musique du 1er Zouaves, lauréat
du Conservatoire de Mar eille, à Ca ablanca ;
Après ceLLe belle conférence, qui eut un légitime uccè,
l'auditoire choLi et nombreux, qui e pre ait dans la aIle,
était prêt à goûter comme il convient, le beau concert qui
lui était oIIert :
M. allerand, Chef de Musique du 3e Etranger, à Fez;
M. Antoine, Profe seur du Lycée Lyautey, à Ca ablan-
La 7ème onate pour piano et violon, jouée avec talent
par MM. GroIIea et an HooI ; l'Appasionnala, rendue avec
une émouvante sensibilité par M. R. LaITon; puis, par l'orchestre compl t, le premier mouv ment de la Symphonie Pastorale et la magnifique ouverture de Prométhée.
Meknès, était ainsi compo é :
M. Morette, Admini trateur du Con ervatoire de Ca a·
blanca, Chef d'Orchestre du Cercle Musical de Casablan-
ca ;
M. Dupré, Professeur au Lycée Lyautey, à Casablanca,
Administrateur au Conservatoire de Ca ablanca ;
LA REVUE MUSICALE
66
Le succès de cette séance de musique classiq[;,e a été considérable, et il y a lieu d'en féliciter chaleureusement les
exécutants et particulièrement leur chef, M.
nyers, qui met
dan sa dir cti0n tant d'intelligence et de sensibilité précise.
L'A DITIO
BO RILLO T-RO SE
Récemment, a eu lieu la lle audition des élève de Mme
Bourillon-Rosse, professeur au Conservatoire de Casablanca.
Cette audition a eu lieu dans la grande salle de l'Hôtel
de la Bourse; elle réunissait une assistance nombreuse, qui
a fait fête aux élèves, parmi lesquelle
on rencontre plu
que des promesses de talent.
Il erait trop long de dresser le palmarès de cette séance:
qu'il nou
uffise de citer les jeunes artistes particulièrement
remarquées, sans que celte li te puis e être considérée comme
exclu ive;
Mlle Petrocelli, M. Imbert, Mlle Delllla , Mlle Bourillon,
Rosse, M. Banon, Mlle Hazan, MM. Roffé, Imbo, Ouaknine,
Alazacki, Dujardin, Enéa, Rattino et
amiech.
A noter la variété des morceaux figurant au programme de
l'audition ; Schubert, Saint-Saën , Albeniz, Chopin, Kreisler,
Léonard...
Cette audition fait le plus grand honneur au profe seur
et à ses méthodes.
LES RECITALS RE EE FLORIG y AU MAROC
Mme Renée Florigny, pendant ce dernier mois, aura circulé à traver le Maroc, fai ant entendre les plus belle
symphonies, donnant de jolies auditions, inégalement courues en raison de la saison chaude enfin venue et au si de
quelques circon tanc locales.
A Tanger, l'élève de Pugno s'est fait entendre avec uccès
dans la Sonate Appasionnala de Beethoven, la Fille aux
cheveux de lin, de Debussy, et la Berceuse de Fauré, d'abord.
puis pour finir par deux pièces si pénétrantes d'Albeniz :
COI'doha et Sevilla.
Le public a pu applaudir cette virtuose à Rabat, Casablanca et Marrakech ; partout son succès a été d'une belle
qualité.
ous souhaitons que Mme Renée Florigny revienne mais
en choisissant plu heureusement l'époque de sa tournée.
67
LA REVUE MUSICALE
que nou sommes parfaitement heureux de féliciter, surtout
notre bon ami et vieux camarade per onnel, Jean Dupuy.
... venue de la .al on chaude marque la
fin de b période des concerts et auditions a rtistiques. Seuls des orchestres et
fanfares POU\ ant exécuter en plein air
et quelques retardataire se font encore
ent ndre.
HARMOl'.IE CASABLA CAISE
Le 8 Juin, dan le quare de la ubdi,ision, notre fanfare
munici pale, l'Harmonie Ca ablancaise, nous a charmé par
une excellente aunition. C'est, du reste. avec le plu grand
plaisir que nOlis a' 0111'> retlouvé dan rc: [p \ alt'ureuse phalan.
ge de nombreuse connaissances ancienne, des plus sympathique .
Le programme fut mont{> avec le plu grand oin et e écuté a\ec un en emble et un re. p ct de nuance remarquable. Au si l'assistance, particulièrement nombreu e, ne ménagea pas se applaudi sement aux sympathique exécutants.
• ou entendîme .uccessivement: n marche américaine, l'ouverture de « Martha », de F. de Flotow, une fantai il" sur la « Cocarde de Mimi Pinson », de H. Goublier
fils, enfin, une Polka, pour grande et petite clarinettes, dont
les olistcs, trè appré iés, furent MM. Broqua et Dupuy,
ous n saurions oublier dans ce rapide compte rendu,
l'excellent chef, M. Maquet, dont la magistrale baguette
conduit chaque fois l'Harmonie Casablancaise à de nou\'eaux uccès.
LE
CHΠR
DE FRA CE
En ce même dimanche, 8 Juin 1930, le Benjamin de nos
groupements artistiques casablancais « Les Chœurs de
France» donnait a 3ème audition publique.
Lorsqu'il e produi irent pour la première fois, au concert
du Théâtr , au bénéfice de • inistrés du ud-Ouest, la bonne
tenue et l' xécution impeccable des « Chœurs de France »
furent une trè grande urprise et une \'éritable \':\ élation
pour nos concitoyens. Cette jeune chorale avait alors un
mois et demi à peine d'existence.
Depui lors, ce musIcIens convaincus et dévo\lé~. n'ont
point cessé leur méritoires e/Torts. Ils ont été !,:u'iculièrement appr' ciés lorsqu'il. e ont fait entendre dr'yant le
micro de Radio-Maroc. Mai le dimanche 8 Juif' ils ont
définitivement conqui l'affection de Casablanca;" ave le
« Print mps charmeur », de J. M. Champel, le « Crépuscule»
de J. Arnoud et la « Moissoll » de Bonnct ••n.!
MM. Boyer t Perrier peuvent être fier de l'excellent en·
qu'il ont formé et qu'il animent. L s «Chœur de
~emble
LA REVUE MUSICALE
France » peuvent être assurés, chaque fois qu'ils voudront
bien se produire désormais, de recueillir l'unanimité des suffrage de. leurs contemporains i difficile ceux-ci soient-ils
en mu ique.
Nous formons le vœux les plus sincère pour que les er,·
couragements, tous les encouragements, que leur assiduité et
leur dévouement leur méritent amplement. ne leur soient
point ménagés parcimonieusement.
LE CO CERT
DE LA VICOMTE SE DE CHABA;-"l\,E
LA PALICE
AU BENEFICE DES ORPHELIl\ATS D'ANFA
ET DE FEDHALA
La date un peu tardive du vendredi 13 Juin 1930 a ét';
cause, en grande partie, de l'assistance relativement restreinte
au concert annuel de l'éminent et bieTl connu professeur, la
Vi omtesse de Chabannes la Palice, au bénéfice des Orphelinat d'Anfa et de Fédhala.
Quoiqu'il en ait été, tout ce que Casablanca compte de
véritables amateurs d'art, s'était donné rendez- ous au
Théâtre Muncipal, le 13 Juin. L'organi atrice a été particulièrement nattée de reconnaître, parmi l'a istance, Mme
Magdel ine Ducarp, la réputée virtuo e, Mme et M. Daroued,
l'éminent professeur de l'Ecole Pigier et l'averti critique d'art
de la Terre Marocaine, Mme et M. Orcel, le célèbre maîtr~
de piano, Mme et 1. Regnaudin, des Amis de Radio-Maroc,
et leur a été profondément reconnaissante de leur aimable
geste de considération. otre aimable directeur, M. R. Hazan
et sa famille, n'avaient pas manqué de s'y trouver également.
Le public, qui escomptait quelque in tants d'agréable
délassement artistique, ne fut nullement déçu et ne ménagea
pas ses applaudissements et ses rappels aux élèves de Mme de
Chabannes.
Dans la partie musicale in trumentale, Mlle 'ina Béchai
avec la « Marche Grotesque », de inding, et Mlle Jeanne
Galula dans « Au Couvent », de Borodine, firent une ample
moisson d'applaudissement.
Une malencontreuse indisposition nous empêcha d'entendre Mme Pujol, femme de l'éminent praticien casablancais,
jouer en compaanie de la femme du très sympathique chef
d'Etat-Major de la ubdivision, M. le Colonel Arnould, les
variation pour 2 pianos de Saint-Saëns. Les regrets de ce
fâcheux contretemps furent unanimes, car le beau talent de
ces deux excellente pianistes est justement apprécié des
amateurs de notre ville.
Les dan es présentées par Mme de Chabannes réservent
à l'assi tance d'agréable surprises, chaque fois qu'elle les
fait exécuter en public.
Mlles Domerc, Meslin, Reutemann, Guillemel, Andrée et
Jeanne Galula, Hazan, Teboul, Palmaro et la toute mignonne
Mlle Nehil n'en ont plus à compter leurs succès, tellement
ils sont nombreux. Elles récoltèrent de nouveau, une véritable jonchée de laurier.
La grâce, la souplesse, l'élégance sont les caractéristiques
essentielles de leur chorégraphie el la satisfaction générale
les a, une foi de plus, soulignées.
Mme Bertrand-Fuchs, remarquable musicienne, nous a présenté un nouvel instrument, le « Fuxel », inventé par on
père et que l'on pourrait appeler le violoncelle implifié et
mis à la portée des plus récalcitrants.
Avec un art consommé, l'exécutante nous donna, avec un
brio remarquable, deux morceaux classiques pour violon-
LA
R~VUE
celle et en bis, un morceau spécialement écrit pour le Fuxel
sur lequel nous reviendrons dans un instant.
Nous n'avons point encore parlé des deux triomphateurs
de la soirée et leurs camarades ne leur en seront pa envieux,
nous en sommes certains, car très gentiment, elles reconnais ent leurs mérite supérieurs.
Dan la danse, Catherine de Chabannes, la i blonde Mi
Ketty, s'avère à haque nouvelle apparition sur la cène,
une arti te du plu bel avenir. Elle est, sans contredit possible, la grande animatrice de la ~racieu e troupe, la maîtresse
de ballet du charmant ensemble. Mais elle n'est pas uniquement danseuse, elle s'est montrée également pianiste de bonne classe.
Quant à la partie instrumentale, le grand triomphateur
fut Lambert de Chabannes. Le oliste, virtuose du cbivier, de
Radio-Maroc, a désormais une réputation solidement établie.
Il 'e t montré, le 13 Juin, vraiment digne d'elle. Tour à tour
MUSICALE
virtuose soliste, parfait accompagnateur, intéressant compositeur, il a rempli d'aise ses amis.
Parmi les œuvre du jeune artiste marocain, il y a liou
de signaler le « Héraut », que dansèrent avec une grâce
charmante, Mlle Andrée et Jeanne Galula t Ketty de Chabannes, l'auteur accompagnant lui-même ses interprètes armées de longues trompettes médiévale.
Le bis, mentionné plus haut et joué par Mme BertrandFuchs au Fuxel, a été écrit pour cet instrument par Lambert
de Chabannes, à l'occasion du mariage d'une d _es amies
d'enfance à laquelle il l'a dédié. Il l'intitule « Bagatelle ».
L'allure en est vive et légère, tel que le fait désirer son titre.
En outre, le mu icien a prouvé qu'il savait choisir les timbre
corre pondant à la tonalité de l'instrument.
En ré umé, soirée charmante, qui fait autant honneur au
maître dévoué qu·à ses disciples tudieux et atlentif .
H. de te C.
69
70
LA REVUE MUSICALE:
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. - .
f.m
-:-
~
.
.-
1
CHRONIQUE THEATRALE
LE MOIS THEATRAL
La saison lyrique e t maintenant terminée ; elle ~ura
duré assez longtemps pour nous faire une juste opinion de la
manière dont M. Carrié aura conçu la présentation des pièces
du répertoire au Maroc.
On sait dans quelles conditions particulières, l'éminent directeur du Capitole de Toulouse avait accepté de venir à
Casablanca. Pris de court, malgré tous ses efforts, il n'avait
pu, il ne pouvait effacer dans son exécution ce caractère
d'improvisation que lui avaient imposé les circonstances et
qu'en beau joueur, il avait accepté. En venant au Maroc,
M. Carrié savait quïl faisait le possible du mom~nt ; mal,
dans de années normale"
es capacités sont plu étendue.
Aussi bien dans le choix des artistes que dans le choix
des chœurs, du corps de ballet et de l'orchestre, M. Carrié,
qui aime son art, et souffre plus que n'importe qui des
imperfections des représentations, peut faire autre chose et
davantage. ou le savon, et quand il nou en donnait à
jJlusieur repri e l'as urance, il s9vait notre conviction
faite et largement motiv'e par les brillant résultat déjà
présenté.
Il faudrait évidelr.ment que, l'an piochai n, le choses se
déroulent elon un scénario mieux réglé. Il serait bon de
supprimer pour un directeur tous ce risques de la dernière
heure, qui se tradui ent finalement par des lacunes, des
imperfections et, pour le public, d s déceptions graves.
IIDI
On parle trop facilement des faiblesses de la réalisation;
pense-t-on aux imprudences et à la légèreté peut-être des
pouvoirs publics qui ont cru Irop ai ément qu'on pouvait
hâtir une troupe et des ensembles en quinze jours et ensuite
ont laissé le directeur en proie à toutes les critiques trop
j u tifiées par la précipitation' de la mi e en train.
Obligeons, tant qu'il conviendra, les directeurs de tournée à faire leur métier et à réaliser de leur mieux ; mais
d'abord, faisons le nécessaire et quand il en est temps.
M. Carrié peut, en somme, se féliciter de cette première
saison. Elle n'a pas été pour lui, sans doute, tout ce qu'.,1
espérait; mais il aura vu, par ce premier essai, ce qui
convient à notre public marocain, et ce qui peut lui plaire.
Le public marocain, pour des raisons d'ailleurs assez
nombreuses et encore mal définies, est peut-être plus qu'ailleurs difficile. Il suffit, pour s'en convaincre, de songer à ces
tournées récentes, qui ont connu de francs succès en Algérie, et qui, à Casablanca, n'ont pas pu conquérir droit de
cité. Ce qui enchantait les habitants de Constantine ou de
Mo laganem, a été accueilli froidement au Maroc et celte
troupe de comédie, qui occupa notre scène municipale plus
de trois mois, finalement 'en fut, san avoir rencontré une
seule fois le fran succès.
Il nous semble que M. Carrié, s'il revient l'an prochain
ce que nous souhaitons bien sincèrement devrait
'efforcer de présenter aux auditoires du MaroC', Ir répertoire lyrique, mais allégé de vieille machine, enrichi de
-
LA REVUE MUSICALE:
quelques œuvres, qui n'aient pas encore été données ici, et,
même dans le répertoire, de quelques opéras rarement présentés, et qu'il serait intéressant de faire connaître.
ous ne jugeons pa la manière dont M. Prunet, jadi",
donna certains spectacle, mais on dit avec plai ir de lui
qu'il fit connaître à notre public : L'Attaque du Moulin,
La Damnation de Faust et, dans une autre ordre d'idée
Lohengrin.
Si l'an prochain, /lOUS avions un peu mOInS de Favorite,
d'Africaine, de Aïda, de Huguenots, de Trouvère, nous ne
nous en plaindrions pas.
Il serait même intéressant que le Capitole eut l'audace de
présenter pour la première fois sur nos scènes africaines
les dernières c.réations lyriques, ne fut-ce que pour nous
71
InItIer au mouvement théâtral de la métropole et nous faire
faire un pas en avant vers l'avenir, en abandonnant volontairement sur la route tant d'œuvres, qui furent chères à
bien des générations, mais dont quelque fragments seuls
méritent d'être sauvés. Pour ces morceaux, ces actes qui ont
gardé tout leur éclat, il suffirait d'une oirée ou deux pour
les revoir, et les saluer encore de notre admiration fidèle.
Voilà des perspectives dignes de retenir l'attention de M.
Carrié et de fixer ses audaces. ous le suivrions, dans ces
essais, de toute notre fidèle sympathie pour son effort déjà
commencé, et nous l'applaudirions d'autant plus fort qu'il
aurait ouvert ainsi une voie, où il s'avancerait ensuite sans
concurrence, tant la réussite le surclasserait, dans notre ad·
miration et dan nos joies artistiques.
RASTIG AC.
.Tous les manusc?:its ou communications doivl'J/t (1{l'e (utressés,
':'n/']Jersonnellement à M. le J)il'ec{(' III' de la Rl'7'Ue 1IIusicaie Hill' Bouskou1'((,
86, avant (e 10 de choque Illois.
Les 11I(IIHlscri[s non insérés, lIB Mwt pos rel/dus,
72
LA REVUE MUSICALE
LA PROCHAI E SAISO
Lors d'une dernièle réunion, la Commis ion MUnicipale
de Casablanca a dû régler quelques questions d'ordre artistique: renouvellement du contrat de M. Carrié, Directeur
du Capitole de Toulouse, à qui on a voté la subvention
ordinaire de 200.000 francs, et une subvention extraordinaire de 50.000 francs, pour créer, i l'on peut dire, La
Salomé et La Dame Blanche. Je ne sais qui a eu la paternité de cette idée, mais si c'est au sein de notre assemblée
municipale, pour expliquer un pareil choix, surtout pour
la seconde pièce, il faut avoir recour à la chronologie.
Le soir de la Favorite, un offcier de marine, disait, avec
des regrets dans la voix : « JI y a vingt-cinq an que je
n'avais entendu cela »... Attendons-nous à de emblables
tristesses le soir de la première où la Dame Blanche repa·
raîtra, ur la scène de Casablanca, funestement choi ie pour
cette exhumation.
Par manière de compensation, sans doute, Mme Albany,
l'artiste aimée du public, qui était venue proposer une
tournée Cécile Sorel, n'a pas eu gain de cause. C'est bien de
se montrer difficile, mais nous espérons bien que la Commis ion Municipale ne se réserve pas encore cette année
pour une nouvelle tournée Malinconi. Une fois suffit.
Ceux qui ont le goût de ces contrastes pourront se dire
que c'est parce que M. Malinconi occupait - comme on
le sail -- la scène de notre Théâtre, qu'aujourd'hui M.
WalLer Rummel poursuit la ville de Casablanca en 20.000
francs de dommages et intérêts. C'est payer bien cher le
droit d'avoir chez soi du mauvais théâtre.
Les dieux fassent que les édiles proposés à nos divertis ellIents reçoivent assiduement la visite des Mu es et leur in pi.
ration favorable; en même temps, invoquons Athéna, pour
que l'an prochain, nous ayons de la bonne musique et du
bon théâtre.
73
LA REVUE MUSICALE
Il
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: LES BEAUX DISQUES
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Nouveautés du Mois
MAI 1930
« LA VOIX DE SON MAITRE»
M. Tito Schipa, ténor
Mi viejo amor (en espagnol) (Oteo). - Rosalinda (en espagnol)
(De Fuentes). - DA 957.
M. Vezzani, ténor, de l'Opéra-Comique, avec le concours
d'Artistes des Chœurs de l'Opéra.
Orchestre sous la Direction de M. Pierre Coppola
Samson et Dalila : « Arrêtez, ô mes frères » (Saint-Saëns).
Samson et Dalila : « Implorons à genoux » (Saint-Saëns).
w 1069.
M. Charles Panzera, baryton, de l'Opéra-comique
Poèmes Juifs: « Lamentation » (Darius Milhaud). - Poèmes
Juifs: « Le Chant du Laboureur» (Darius Milhaud). - P 839.
Mlle Yvonne Guillet, soprano
Les Saltimbanques. Valse : « C'est l'amour ». - Les Saltimbanques. Villanelle : « La Bergère Colinette » (Gann~).
K 5862.
Mlle Rosita Barrios, de l'Olympia, avec Quatuor
de Guitares par « Les Frères' Castro »
Esta noche me emborracho. Tango chanté (Enrique Santos Dis'Cepolo). - Canjenguera. Tango chant~ (F. Alongi). - K 5823.
Mlle Lys Gauty, diseuse
Tu sais (Serge Walter et Eddy Ervande). {A. Nilson et Fischer). - K 5824.
Paradis du Rêve
M. Jean Sorbier, de l'Empire
Quatre mots : « Je n'ai que quatre mots à dire» (R. Erw~).
- Toi... oui, Toi. Boston chanté (E. Bervily). - K 5863.
M. Gesky, de l'Empire
Si je pense à vous. Fox-trot chanté (Matis). tzigane chanté (Jacob Gade). - K 5864.
Jalousie. Tango
M. Galiardin, chanteur fantaisiste, de l'Empire,
avèc accordéon et banjo
. Mon homme et moi. Java mazurka (M. Puig). Mes Boulevards. Fox-trot populaire (M. Puig). - K 5825.
Chœurs à Cappella
« Les Chanteurs de Saint-Gervais»
Sous la Direction de M. Paul Le Flem
Vrai Dieu, qui m'y confortera. Poésie d'auteur inconnu du XV'
siècle (Le Flem) : a) « F uyon~ tous d'amour le jeu ~. Madrigal
du XVI' siècle (Robert de Lassus) ; b) Il est bel et bon. Passereau, recueilli par Henry Expert. - p 840.
« Light Opera Company »
Chœurs en anglais avec Orchestre
Rio Rita. Sélection (Mc. Carthy et Tierney). - Follow through
Sélection (De Sylva, Brown et Henderson). - L 780.
ORCHESTRE
Orchestre « Philharmonie Symphony » de New-York
Sous la direction de M. Arturo Toscanini
Symphonie en ré majeur : « L'Horloge ~ (Hayd'n) (en un
album) : Premier Mouvement. Adagio, Presto. - W 1070.
Deuxième Mouvement. Andante. -- W 1071.
Troisième Mouvement. Menuetto, Allegretto. - w 1072.
Quatrième Mouvement. Finale, Vivace. - Le Songe d'une nuit
d'été. Scherzo (Mendelssohn). - w 1073.
Cet Orchestre se fera entendre, sous la direction du Maestro
Toscanini, à l'Opéra de Paris, les 3 et 4 Mai.
74
LA REVUE MUSICALF
Grand orchestre symphonique
Orchestre sous la Direction de M. Piero Coppola
Menuet Antique (M. Ravel). - w 1074.
Musique des Equipages de la Flotte de Toulon
Le dernier jour de la Terreur. Drame Symphonique (Première
et Deuxième Parties). (Litolff, transe. E. Grognet). - L 781.
Le dernier jour de la Terreur (3e Partie). Cosa.tschoque.
Fantaisie sur une Danse Cosaque (A. S. Dargomysky, trancs. Rouveirolis). - L 782.
DISQUES DE DANSE
Marek Weber et son orchestre
Les Trois Mousquetaires. Tango. Les T rois Mousquetaires.
Marche (Benatzky). - K 5828.
José M. Lucchesi et son Orchestre
-
Rafaelito. Tango (P. Coppola). K 5865.
Purita. Tango (P. Coppola).
Jack Hylton et son orchestre, avec refrain vocal
You're my si/ver lining of
Piccolo Pete. Fox-trot (Baxter). love. Fox-trot (Rose). - K 5866.
Fancy y'ou falling for me. Fox-trot (Tennent). Body and
Soul. Fox-trot (Green). - K 5860.
Maggie's col. Fox trot. (Tisley, Hargrcave et DaxereII). Dance of the Raindrops. Fox-trot (Tolchard Evans). - K 5861.
Jack Hylton et son Orchestre
Au temps des valses « Bitter-Sweet », Sélection (avec refrain
vocal. - K 5880.
Southern Melodie (Foster). -
L
783.
Rose Cornaz et son Orchestre de Guitares Hawaïennes
Chanson Païenne (Nacio Herb Brown).
Yaaka Hula Hickey
Dula (X. ..). - K 5868.
Orlando et son Orchestre Argentin
avec Chant par M. Pierre Rambaud
Nena. Tango (Ferrazzano-PoIIero). - Prenez mes roses (Barrio
Reo) (R. F ugazol). - K 5826.
Carlito's Jazz, à l'Hôtel Tokatlian, Stamboul
Bambo-Bambu. Tipica Brésilien CE, Santos, arr. S. Cyrino).
One by one .Fox-trot (S. Cyrino). - K 5827.
IN~TRUMENTS
M. Alfred Cortot
Ballade en sol mineur, Op. 23 (Chopin). -
DB 1343.
M. Yehudi Menuhin - Piano ace. par Louis Persinger
« Te Deum ». Prière (Haendel, arr. Flesch. - Scottish Pastorale, Op. 130, N° 2 (Saenger). - DB 1284.
Chant d'Espagne (Samazeuilh) : a) « La Caneion dei Olvido :.
(Serrano, arr. Persinger) ; b) « Rondo» (Spohr, arr. Persinger).
- DB 1301.
MM. Serge Rachmaninoff et Fritz Kreisler
Sonate en do mineur, Op. 45 (Grieg). -- DB 1259 à DB 1261.
Cercle Mandoliniste de Sienne, Direction : M. A. Provvedi
Sérénade Galante (Amadei). Mascherine Eleganti, Menuet.
(Coletta). - K 5830.
M. G. Sellers
Valentin (sur les motifs de « Benjamin »). One-step. Clara Benès). - Qautre mots: « Je n'ai que quatre mots à dire ». Slowfox (E. Erwin). - K 5867.
« Rallye Meudonnais »
Le grand retour de Chasse. Fantaisie (X...). - Le Coquelicot.
F al\taisie (X. ...). - K 5829.
Princesse Czardas, la délicieuse opérette d'Emmerich Kalman,
qui triomphe au Trianon-Lyrique.
M. Fritz Kreisler, se fera entendu Salle Pleyel, Paris,
les 22 et 27 mai
Quelques disques que vous tiendrez à avoir:
L'A rlésienne. Intermezzo (Bizet, arr. Kreisler), (avec Hugo
Kreisler et Raucheisein). -Sanetissima (Corelli, arr. Kreisler. DB 1166.
Concerto de violon en ré majeur, Op. 61 (Beethoven). - DB 990
à DB 995.
Concerto pour violon et orchestre, Op. 77 (Brahms). DB 1120
àDB1124.
Concerto on mi mineur, Op. 64 (Mendelssohn). - DB 997 à
DB 1000.
Danse des jeunes filles (Frim). « Le Rosaire:. (Nevin, arr.
Kreisler). - DA 992.
Humoresque, Op. lOI, nO 7 (Dvora) : « Caprice viennois :.
(Kreisler). - DB 1091.
75
LA REVUE MUSICALE
Invocalion (Owen, arr. Kreisler). « Romance Orientale ~ (Rimsky-Korsakoff). - DA 857.
Liebe15leid (Kreisler) : « Liebesfreud ~ (Kreisler). - DB 985.
Shon Rosmarin (Kreisler) : « Rondino sur un thème de Beethoven ~ (Kreisler). -- DA 1044.
Thaïs. Méditation (avec piano) (Massenet) : « Tambourin
Chinois ~, Op. 3 (avec piano) (Kreisler). - DB 1207.
La Vie Brèoe. Danse espagnole (avec piano) (De Falla, arr.
Kreisler) : « Tango ~. Op. 165, nO 2 (avec piano) (Albéniz, arr.
Kreisler). - DA 1009.
Disques de M. Pertile qui chante à l'Opéra le 29 mai
Lohengrin : « Merce ,merce, cigno gentil ~ (Wagner) ; Lohengrin : « Da voi lontan in sconosciuta terre ) (Wagner). - DB
1107.
Lohegrin : « Cessaro 1 canti Allin ~ (Wagner) (avec Alfani
T ellini). - Lohengrin : « Di, non t'incanta ~ (Wagner) (avec
Maria-Luisa F anelli). - DB 1218.
Madame Bulerf/y : « Bimba dagli occhi ~ (Puccini) (avec
Shéridan). - Madame Bullerfly : « 10 t'ho germita » (Puccini)
(avec Shéridan). - DB 1119.
No t'amo piu (Tosti). - M allinala (Leoncavallo). - DA 1008.
Le Trouvère : « Ah ! si, ben mio, coll'essere io tuo » (Verdi).
- Le Trouvère (Acte III) : « Di quelle pira » (Verdi) (avec
Nessi et Lattuada). - DB 1198.
Sté des Instruments Anciens
Fondée en 1901 par Henri Casadesus)
Les plaisirs champêlres (Monteclair, H. Casadesus). - 1. Rilournelle el Passe-Pied. - II. Enlrée des Bergers. - LFX 19.
III. Corlège des Muselles el des Vielles. - IV. Ronde du
Bonheur. - LFX 20.
Quintette
Mme Y. Bleuzet (piano( - M. Bleuzet (hautboi-) - M. Costes
(clarinette) - M. Oubradous (basson).
Quinlelle (G. Rameau). - D 1106-D 11061.
Carnaoal de Venise (P. A. Genin) , Solo de Flûte par M.
Moyse, au piano M. G. Truc. - D 11062.
Quatuor Lener
Qualor en fa majeur (Haydn, op. 3, N° 5. .:....... 9658-9659
SERMONS
Le Révérend Père Lhande
Les lrois baisers. Extrait du Sermon de la Passion (Le Révérend-Père ilande). -- Silio. Extrait du Sermon de la Passion
(Le Révér"'nd Père Lhande). - DF 33.
INSTRUMENTISTES
M. Marcel CIAMPI, pianiste
Valse de l'adieu (Chopin). - D 13103.
Polonaise en mi bémol mineur (Chopin). D 13104.
::::::::=: ====
=::::::::::::
M. A. Frezin, violoncelliste
Au piano: M. F. Goeyens
Columbia
-
1ère PARTIE
Solo d'accordéon
Orchestre des concerts Straram
Sous la direction de Walther Straram
Prélude à l'après-midi d'un faune (Debus.y). en 2 parties.
30.
Orchestre Halle
LFX
Le vol du
-
Dans le Jardin du Monaslère (A. W. Ketelbey), ~ 2 parties.
D 19339.
MUSIQUE D'HARMONIE
Musique de la Garde Républicaine
Sous la direction de M. Pierre Dupont
sous la direction de sir Hamilton Harty
Khovanchtchina (Moussorgsky) Prélude. (Rimsky-Korsakov). - 9908
Berceuse mélancolique (F. Goeyens). - Aoe Maria (Schubert),
D 13089.
M. Jean Deveydt
Bourdon
2' C oncerlo pour clarinelles (Weber, arrt. E. Grossin). 19318.
D
76
LA REVUE MUSICALE
3ème PARTIE
2ème PARTIE
OPERA et OPERA-COMIQUE
OPERETTES
Mme Suzanne Balguerie, soprano
Mme Jane Marnac, soprano, et M. Max Bussy, ténor
Ariane et Barble-Bleue (Paul Dukas, paroles de Maurice Maeterlinck). - Aactel: Oh 1 mes clairs diamants ». - Acte II
« Ah 1 ce n'est pas encore la clarté véritable ». - LFX 23.
Au temps des valses « Bitter Sweet » (livret de Saint-Granier,
musique de Noël Coward). - Actel: « Ne serait-ce pas l'amour ?»
Acte III : « Tzigane» (Mme Jane Marnac). OF 42.
Acte II
Duo« Le petit café » ; ActeI: Duo « Je vous
reverrai» (Mme Jane Marnac et M. Max Bussy). - OF 43.
Mlle Germaine Féraldy, soprano, de l'Opéra Comique
La Bohème (Puccini, livret français de Paul Ferrier). - Acte
III : « Les Adieux de Mimi ». - La T raviata (Verdi, livret
français de E. Duprez) ; Acte IV : Air de Violetta « Adieu,
tout ce que j'aime ». - LF 8.
Mme A. Talifert, soprano
Mlle Georgette Simon, soprano, de la Gaîté Lyrique
M. Georges Villier, baryton de l'Opéra comique
« Quel
Monsieur Beaucaire (Messager, livret d'André Rivoire et Pierre
Veber). Duo « Serment d'amour, vole, vole ». - Valse « Le
Rossignol », chantée par Mlle Georgette Simon. - RFX 3.
M. Georges Thill, ténor de l'Opéra
Mme Abby Richardson, mezzo-soprano, de l'opéra
Lakmé (Léo Delibes, livret de E. Gondin,et et Ph. Gille). Acte 1 : Air de Gérald « Fantaisie aux divins mensonges », en
2 parties.
LF 13.
La fille de Madame Angot (Lecocq, livret de Clairville, Siraudin
et Koning) « Légende de la Mère Angot ». - La Périchole (Offenbach) « La lettre de la Périchole). - RF 6.
La T raviata (G. Verdi, livret français de E. Duprez)
trouble ». Grand air, 2e partie « Folie ». - 0 14249.
MELODIES
M. Milton du Théâtre des Nouveautés
Mme J. Bathori, mezzo-soprano
Orchestre sous la direction de M. Pierre Chagnon.
V ive Leroy (Fred Pearly et Pierre Chagnon, livret de René
Pujol). « Je suis aimé » ; « Elle attendait ». - OF 11.
Histoires naturelles (Maurice Ravel, paroles de J. Renard) :
II. « Le Grillon ». - IV. « Le MartinPêcheur ». - 0 15179.
1. « Le Paon ». -
Mme Jeanne Monjovet, soprano
M. Henry-Laverne du Théâtre des Nouveautés et M. Adrien
Lamy des Folies-Wagram
Trois poésies (Maxime Jacob, poésies d'Alfred de Musset)
a) « Rondeau »; b) « Chanson »; c) « Le rideau de ma
voisine ». - Air gai (chanson française "du XVlIème siècle, recueillie et harmonisée par W. Rummel). Tambourin (chanson
française du XVIIIème siècle, recueillie et harmonisée par J. Tiersot). - RF 9.
Rosy (Moretti, livret de A. Barde). « La Moukère du Caire»
(M. Henry-Laverne) ; « Je n'en ai pas de rechange (M. HenryLaverne). - OF 38.
« Je n'ai rien d'un argentin » (M. Adrien Lamy) ; « Caramba » (M. Adrien Lamy), tango chanté. - OF 39.
Mme Suzanne Ch. Peignot
Au piano : M. Francis Poulenc
Air chantés (Francis Poulenc, paroles de Jean Moréas). - a)
« Air romantique» ; b) « Air champêtre» ; c) « Air grave» ;
d) « Air vif ». - LF 5.
CHŒURS
Société Royale « La Lég1a
E
de Liége
Chœurs d'hommes sous la direction de M. E. Gérôme
Le Rossignol (Grétry, paroles du XVIIlème siècle). - Hymne
à la nuit, d'après ~ chœur d'Hippolyte et Aricie (Rameau, arrt.
J. Arnoud). - 0 11052.
MONOLOGUES COMIQUES
M. Doumel
Histoires marseillaises (Doumel), II et III. -
OF
24.
CHANSONS
Damia
Les Goëlands (Paroles et musique de Lucien Boyer). - Ne dis
rien « Worryn' » (Georges F airman, paroles de Maurice Aubret).
valse. -- OF 15.
Mlle Line Marlys
Quand je danse avec lui (Jean Eblinger, paroles de Gabriello). Regarde-moi (Jean Eblinger, paroles de Pierre Bayle). - OF 26.
77
LA REVUE MUSICALE
Mlle Davia -
M. Jean Sorbier -
CHANT ANGLAIS
M. Henry-Laverne
Parade d'Amour (Schertzinger, paroles de Bataille-Henry et
Marc Hély) : « Rêve d'amour », valse, cha'nSée par Mlle Davia.
« Soyons communs », fox-trot, chanté par Henry-Laveme. - OF
28.
« Paris, je t'aime d'amour », fox-blues. « Personne ne s'en sert
maintenant », slow fox-trot, chantés par Jean Sorbier. - OF 29.
« Mon cocktaii d'amour » ; « Pour faire plaisir à la Reine ».
chantés par Mlle Davia et Jean Sorbier. - OF 30.
Layton et Johnstone (en français)
Ce n'est que votre main, Madame (Ralph Erwin). - Le Paradis du rêve (Nylson F ysher), chanté en français par T umer Layton). - oc 22.
Layton et Johnstone
Kiss Me de « Bitter Sweet » (Noëel Coward). - l'll see you
Again (Noël Coward). 5585.
1 may be uJrong (Ruskin et Sullivan). The uJorld's greatest
suJeetheart is you (Razaf et Denniker). - DB Il.
Columbia Light Opera Company
Au temps des valses « Bitter Sweet », Sélection chantée (Noël
Coward), en 2 parties. - 9900.
Rose Tribe
Oud Plantaion (David Nape) « Kuu home ». - Paul Summers
and his Waikiki Players. - Hula Blues (John Noble). - 16180.
ORCHESTRE TZIGANE
Orchestre Grigoras Dinicu
M. Louis Lynel
Bonhomme waroles et musique de G. Nadaud). (paroles et musique de G. Nadaud). - OF 18.
Pandore
M. Malloire
Un joujou ... comme vous. Comme au premier jour (Learsi,
paroles de Vincent T elly) , accompagné par le Trio Learsi. OF 17.
Marivaudage (Learsi, paroles de Georges Lion). Un baiser
,Madame... (Learsi, paroles de Malloire). Sérénade boston. ALI
piano : M. Learsi. - 0 19350.
M. Jean Sorbier
(Exclusivité Columbia)
Chiquita (Mabel Wayne, paroles de Robert Valaire). La
complainte de fim (M. Planchar, G. Léglise), motif du film
« La route est belle ». - OF 21.
Manuela « Romance of Rio Grande » (Albert Baer, paroles
<le Louis Poterat) : « Dans mes yeux », valse ; « Le cha"'t du
vaquero », accompagné par l'orchestre Sud-Américain José M.
Lucchesi. - OF 41.
4ème PARTIE
CHANT RUSSE
Alexandre Wertinsky, ténor
Bouinivieter « Bourrasque» (Wertinsky-A. Block). La
C oulissami « Derrière les coulisses » (A. Wertinsky). - 0 31112.
Si vous l'aviez compris (Denza), mélodie. - Dis-moi lu dis-moi
toi (Johann Strauss), valse de l'opérette « La Chauve-Souris ». oc 4.
5ème
PARTIE
Orchestre avec Accordéon
Orchestre de danse Alexander
Suivez-la! (Dave Sonenscher), fox-trot. - C'est Montparnasse
(Femand Heintz), marche. - 0 19325.
La re":.Jersée (J. Mola et Rualten), java-valse populaire.
C'est vot, e sourire (Errol Collins), fox-trot. - 0 19324.
JAZZ
Ray Starita and his Ambassadors Band
A u temps des valses « Bitter Sweet », (Noël Coward). tion en 2 parties. - 9782.
Jack Payne et l'orchestre de danse B. B. C.
Au temps des valses (Noël Coward), valse. - 5443.
(Noël Coward), fox-trot. - 5443.
Sélec-
Parade d'amour (Grey et Schertzillger). Sélection en 2 parties. - ox 29.
Happy days are here again, thème musical de « Chasing Rainbows » (Yellen et Ager) , fox-trot. - Lucky me, lovable you, thème musical cie « Chasing Rainbows » (Yellen et Ager) , fox-trot
-
CB
9.
.
LA R~VUE MUSICALE
78
Debroy Som ers Band
Parade d'amour « Marche des Grenadiers » (Schertzinger et
Grey). « Parade d'amour» (Schertzinger et Grey), fox-trot. DC
20.
Rafael Canaro ct son orchestre argentin
Tangos chantés par Carlito Dante
M alevaje (E.s. Discepolo et Filiberto), tango. Abril (E. Cardenas et R. Rossi), tango. - DF 32.
Rosas de
The singing fool (arrt. Reg. Connelly), Sélection en 2 parties,
refrain, chanté par G. Dewey Washington. - 9754.
Rudy Marlow et son orchestre
Parade d'amour « My love parade» (Schertzinger et Grey),
fox-trot
«Dream lover » (Schertzinger et Grey), valse. oc 14.
The Char:eston Chasers
What wouldn't i do forthat man (Gorney et Harburg), thème
de « Applause et Glorifying the American Girl », fox-trot.
Turn on the heat (de Sylva, Brown et Henderson), thème de
« Sunnyside up », fox-trot. - CB 16.
London Regal Cinema Orchestra
Show of shows, Sélection, en 2 parties. - DX 15.
The Four Bright Sparks
T aint'no sin (Leslie et Donaldson), fox-trot. from you (Tobias et Mill~), fox-trot. - 5723.
(double face)
ORCHESTRE
Concerts Pasdeloup dir. D.-E. Inghelbrecht
X 5513 Le Roi malgré lui (Emmanuel Chabrier). Danse slave
x 5514 : Le Roi malgré lui (Emmanuel Chabrier) - Fête polonaise (1 re partie).
PIANO
Georges de Lausnay
Ev'ry day away
Fred Rich et son orchestre
Madrid, 6/8 one-step (L. E. de Francesco). rain (Brown et F reed), fox-trot. - DC 21.
SERIE PATHE-ART
Singing
ln
the
TANGOS ET BOSTONS
Columbia Orchester
Tranem weint jede frau so gern (Dr. B. Kaper-Fr. Rotter),
tango. C'est une valse qui chante (Franz Grothe-Fr. Rotter),
boston. - D 31 J 93.
Salvador Pizzarro et son orchestre Argentin
Siga, no mas / ... (S. et J. J. Pizarro), tango chanté. - Callate
Corazon (S. F. Padilla, F. Soriano et G. Cases), tango chanté. DF 31.
Orquesta Argentina Rolando du Perron
Refrain chanté par Luis Mandarino
M amita (Dellino, paroles de Vacareza), tango. - Carufa (Col.
lazo, paroles de Solino), tango. - DF 35.
Dandy (Demare, paroles d'Irusta F ugazot), tango. Barrio
Reo (Fugazot, paroles de Navarrine), tango. - DF 34.
x 5507 : Danse rituelle du Feu (Manuel de Falla). 'Pour une Infante défunte) - (Maurice Ravel).
Pavane
PATHE-CHANT
OPERAS ET OPERAS-COMIQUES
André Baugé, de l'Opéra
x 0687 : Carmen (G. Bizet). Air du Toréador (Paroles de
Meilhac et Halévy). - Cavalleria Rusticana (Pierre Mascagni).
Piaffe, mon cheval fringant ! (Version française de Paul Milliet).
André Ralbon, de l'Opéra C::Imique
x 0686 : Lakmé (Léo Delibes). Lakmé, ton doux regard se
voile (Paroles de Gondinet et Ph. Gilles). - Le Bon Roi Dagobert (Marcel Samuel-Rousseau) - C'est toute une histoire (Poème
de André Rivoire).
Paul Lantéri
X 0681 : La Favorite (Donizetti). Jadins de l'Alcazar (Paroles
de Scribe, A. Boyer et G. Waëz).
Mlle Madeleine Sibille, de l'Opéra comique
x 0689 : La ReÎ;ne de Saba (Ch. Gounod). Cavatine - Plus
grand dans son obscurité. (Paroles de Michel Carré et Jules
Barbier).
LA REVUE MUSICALF
CHANSONS ET ROMANCES
Henri Saint-Cricq
Soliste des Concerts Colonne, Pasdeloup et Lamoureux
x 3427 : Vous êtes jolie ! (Paul Delmet). (Paroles de Léon
Suès) La Chanson de Marinette (Paroles et musique de D.
T agliafico) .
ROBERT MARINO
Ténor du Théâtre de Monte-Carlo
x 3443 : Carmela (G.-B. de Curtis) (Paroles françaises de D.
Tagliafico). - Aubade fleurie (Louis Delune). Sur un motif populaire. (Paroles de R. Marino).
Jovatti
x 3782 : Les Nuits (E. Cloërec-Maupas). Mélodie. (Paroles
de Denise Lucianj). - C hiquita- Tango (]. Peyronnin). (Accompagnement d'orchestre). (,""aroles de M. Bordenave).
Mlle Mireille Perrey, du Théâtre Daumas
x 2218 : Rosy (Raoul Moretti. Rosy ! Rosy ! (Paroles de
André Barde). - Rosy (R. Moretti). C'est un nen. (Paroles
de André Barde).
CHANT
Mme Emma Luart, de l'Opéra Comique
x 3442 : Parade d'amour « The love parade» (Victor Schettzinger) : Marche des Grenadiers (avec chœurs) - Rêve d'amour
(Paroles françaises de Bataille-Henri).
Jeffry's Jazz Orchestra
x 8738 : Chanson païenne (Nacio Herb, Brow) - Avec refrain
chanté par Robert Marino. (Paroles de Lauzin et Nazelles).
Bimbambulla (Karl M. May), fox-trot.
Les plus célèbres Jazz de New-York
x 6300 Lihe a brealh of springt-time, from « Hearts in exile »
(Dubin-Burke) - Valse avec chant - House Orchestra. - Lady
Luch, from « Show of Shows » (Ray Perkins) - Fox-trot avec
chant - House Orchestra.
x 6305 : You're always in my arms, Valse avec chant - House
-Orchestra. He' s a good ma,n 10 have around (Y ellen-Ager),
Fox-trot avec chant - Dick Cherwin and his Orchestra.
x 6306 : Orange blossom time (Goodwin-Edwards), Fox-trot
.avec chant - Sam Lanin and his Orchestra. - Your mother and
Mine (Goodwin Edwards), Fox-trot avec chant - Sam Lanin and
his Orchestra.
x 6301 : Singin'in the bathtub, from « Show of Shows »,
Fox-trot avec duo - Sam Lanin and his Orchestra (Magidson-
W ashington-Cleary). - My sweeter than sweet from « Sweetie »
(Marion Ir. Whiting). Fox-trot avec chant - Vincent Lopez and
his Orchestra.
x 6310.: Sunny side up (De Sylva, Brown, Henderson), F oxtrot avec chant. - Phil Spitalny and his Orchestra. - Why do
you suppose ? Fox-trot avec duo - Sam Lanin and his Orchestra.
Alibert
x 3799 : L'nez en trompette (Borel-Clerc) (Paroles de V. ThelIy). Une femme dans le mouvement 01. Scotto). (Paroles de
Bertet et Gitral).
Bach, du Casino de Paris
x 3803 : Il est gentil, Monologue comique (Paroles de Louis
Bousquet). - Oh ! qu'il est bête ! Monologue comique (Paroles
de Louis Busquet).
Bérard, de l'Eldorado
x 3826 : Qui veut mon cœur ? (Borel-Clerc). (Paroles de Roland Gaël). - Le soleil (Borel-Clerc). (Paroles de Louis Bousquet).
Charlus, des Concerts Parisiens
x 3815 : Le Doigt de pied de Saint-Guig.nolet (Paroles de
Baldran). - Le Lampion de ma femme (Paroles de Delormel et
Garnier).
x 3816 : L'Enterrement de Chapuzot (Paroles de Sim). - Feproches amicaux (Paroles et musique de Derouville-Nancey).
Ouvrard, de l'Empire
x 3794
Amour et T.S.F. (H. Mailfait) (Paroles de L. Elbé).
- Nous rêvons d'amour (G. Ouvrard) . (Paroles de Louis Bousquet) .
Max Réjean, de l'Empire
L'élégant chanteur
x 3811 : Tu l'as voulu, Lulu ! (c. Oberfeld). (Paroles de
Fernand Vimont et Fernand Pothier). - C'est une valse qui
chante (F. Rother et F. Grothe). (Paroles françaises de Rouvray
et Mauprey).
Tramel, de l'Eldorado
x 3828 : Au plus blagueur (Grinda). Terrible corfidence
(Raoul Georges). (Paroles de Bouchaud dit Dufieuve) .
Reyac et Lebas, du Casino de Paris
x.3801 : Moana (Paddy). (Paroles de Léo Lelièvre). - Chlo-e
(Nell Moret). (Paroles françaises de H. Varna, Marc Cab et
André Bay).
LA REVUE MUSICALE
80
Marino et Norris, duettistes Américains
x 3435 : Lady Divine (Nathaniel-Shilkret). (Paroles de Richard
Kountz). Do Something, from« The film syncopation »
(Campbell-Connelly) .
Mlle Line Dariel La «Bécassine Lilloise»
x 3823 : La Martyre du poste à galène, Monologue. (Paroles
de Simons).
x 3824 : Le p'tit Quinquin (Desrousseaux). Berceuse (accompagnement piano). - L'Habit d'min vieux grand-père (Paroles et
musique de Desrousseaux). Chanson en patois de Lille (accompagnement de piano).
Grand orchestre direction F. Ruhlmann
x 8721
Carmen (G. Bizet), Prélude (1er acte), Entr'acte (2e
acte) .
Carmen (G. Bizet), Entr'acte (3e acte). - Carmen
x 8722
(G. Bizet) Entr'acte (4e acte).
Orchestre Godfroy Andolfi
x 8733 : Paillase (Leoncavallo - Arrt. Emile T avan) , F antaisie.
Le célèbre orchestre Hongrois de l'Hôtel «Royal-Haussmann~
x 8728 : Czardas N° 1 (Arrt. par Philippe Barthet), Sur des
airs nationaux hongrois.
Musique du Ge Régiment d'Infanterie - Chef: M. Barat
x 8723 : 10 La Marseillaise (Rouget de Lisle) : 2° Le chant
du départ (Méhul). - Marche Lorraine (L. Ganne).
x 8724 : Sambre-doMeuse (Planquette-Rauski). Pas redoublé.
- Sidi-Brahim (A. Porot). Défilé des chasseurs à pied.
Manuel Pizarro
x 8730 : C onsejo Sano (Manuel Pizarro) , Tango. Triste
Paica (Juan Pecci). Tango.
Orchestre Godfroy Andolfi
x 8708 : Bella Bocca (E. Waldteufel), Polka. - L'Auvergnate (Louis Ganne), Mazurka-Bourrée.
Marcello Roëlandts
x 9887 : Pistonade (Emile Vacher), Polka de Concert. - Mary
(Louis Closset), Scottish.
Mlle Carmen Guilbert, Piano
x 9895 : 2me Impromptu, Op. 31 (Gabriel Fauré). - Minstrels
(Claude Debussy), Extrait des Préludes.
IMP
RtUNJES (.
Vigie Mnrornine • et • Petit Mnr(h'nln
»)
Lopès, Soliste des Concerts Colonne de l'Op. Com. (violoncelle)
x 9900 : Jocelyn (8. Godard), Berceuse. lequin (R. Drigo).
Les Millions d'Ar-
Georges et Joseph Tzipine (violon et violoncelle)
x 9882 : Romance et Air (G.-F. Hœndel). - Sérénade Espagnole, Op. 20, N° 2. (A. Glazounow).
x 9904
Kreisler) .
SI
W. Cantrelle (violon)
Tambourin (Leclair). - Allegretto (Luigi Bocherini-
Viard, le grand virtuose de saxophone
x 9892 Quo /Jadis ? (]. Nouguès) Le baiser d'Eunice. les fleurs avaient des yeux ! (MassclP,et), Mélodie.
Oh !
J.-H. Wood (orgue)
x 9907 : Chanson Païenne « Pagan love song » (Nacio Herb.
Brown). - HouJ am 1 to knouJ (J. King).
Paul Levrault, sonneur de Vielle instrumnt P. Louvet de 1743
x 9876 : 1° Les gars de la Montagne (Bourrée d'Auvergne) ;
2° Le Chibrely (Danse du XVIe Siècle), (Recueillies par Paul
Lavault). - La Marche des Compagnons (du XVIe Siècle). (Recueillie par Paul Lavault).
ACCORDEON
Fredo Gardoni
Manuel Puig et Le Roy, refrains chantés par M. Le Roy
x 9880 : Ça suffit quand on aime (Borel-Clerc). - Canzona
(A. Bosc).
J( 9896
: Je pensais à vous (Borel-Clerc), Fox-trot. - Désir
(A.-H. Monfred), Garde-moi dans tes bras.
x 9913 : Parade d'amour (Schertinger). Rêve d'amour, Valse.
Paris, je t'aime d'amour.
y. 9911
: Tout autour du V él' d' Hiv' (Gailhard). Marche des
Six Jours. - Ohé! Parigots 1 (Gailhard).
Les Grandes Minutes Sportives
M. Dehorter, le « Parleur Inconnu »
x 3829 : Les grandes minutes sportives : Un démarrage sensationnel dans la course des Six Jours au Vél' d'Hiv'. - Les grandes minutes sportives : Un match de boxe.
..Le Géranl: i{. flazan