Fuelha 84_juillet 2015.pub - Chambre d`agriculture de l`Aude

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Fuelha 84_juillet 2015.pub - Chambre d`agriculture de l`Aude
PÔLE POLYCULTURE
LA FUELHA D’OLIU
FUELHA
n° 84 Juillet 2015
S OM M A I R E
- MOUCHE DE L’OLIVE……………………………..……...... PAGE 1
- ESTIMATIF RÉCOLTE 2015/2016…………………..……… PAGE 1
- CRITERES OBJECTIFS DE DÉCLENCHEMENT DE RÉCOLTE
DES OLIVES DE TABLE…………………………………..….. PAGE 2
- NOUVELLES DU DOSSIER DE DEMANDE D’APPELLATION
D’ORIGINE « LUCQUES DU LANGUEDOC »….………..…. PAGE 2
- ANNONCE……………………………………….……………. PAGE 2
MOUCHE DE L’OLIVE
Ravageur majeur de la production oléicole, la mouche de
l’olive a connu des conditions idéales de développement en
2014. Des taux de captures dans les pièges de détection
Rimiprox historiquement hauts qui ont conduit à des taux de
dégâts pouvant atteindre 95% dans des parcelles sans protection adaptée.
Seule une connaissance du début des vols de l’insecte, un
suivi des captures et des piqûres donnent une vision assez
fidèle de l’activité de la mouche de l’olive.
Cela permet de développer une stratégie non plus calquée
sur un calendrier identique d’année en année mais de redoubler de vigilance si besoin ou de réaliser une protection
allégée en fonction des variétés, des destinations des olives
et de l’environnement des parcelles.
Situation en 2015 : Le printemps doux voire assez chaud a
conduit à des prises précoces le 8/06 sur la zone littorale
avec une activité assez soutenue.
Dans la majorité des secteurs, le stade des olives les plus
grosses se trouvait à un calibre trop petit pour être réceptive aux piqûres de mouches.
Cependant, sur les vergers d’olives Lucques irrigués ce
stade a été rapidement atteint. Il a donc été conseillé de
positionner un traitement ou une couverture en barrière
physique.
Les conditions climatiques très chaudes qui ont suivi cette
période ont permis de fortement limiter l’activité de la mouche de l’olive ( baisse de l’activité et mortalité).
Ainsi à ce jour, aucun avis ou conseil de traitement n’a été
formulé sur les vergers à destination des olives à huile.
Il faut cependant rester attentif, car l’activité peut reprendre
si des baisses de températures surviennent.
ESTIMATIF RÉCOLTE 2015/2016
La très grande majorité des vergers d’oliviers a connu une
floribondité importante.
La variété Picholine semblent globalement moins chargée.
Le peu de pluviométrie et les températures rencontrées lors
de la pollinisation ont conduit a des déceptions de nouaison
dans les parcelles non irriguées, phénomène aggravé sur
des sols légers (réserve hydrique peu importante).
En olive à huile : la majorité des variétés à huile sont correctement chargées.
Des desséchements de boutons floraux non ouverts ont été
observés.
A contrario, les parcelles souffrants de peu de restriction
connaissent souvent une belle nouaison.
En olive de table : Les vergers de la variété Lucques qui
avaient porté une récolte peu conséquente en 2014 ont globalement une belle charge, voire dans certains cas une léger excès qui risque de pénaliser le calibre.
Dans tous les cas de forte charge, en parcelle irriguée, un
complément de fertilisation azotée aidera à assurer un
meilleur calibre et un potentiel de pousse pour la récolte
de l’an prochain.
Les apports seront à fractionner au cours de l’été sous
forme facilement assimilable sans dépasser sur l’année
des cumuls de 70 à 90 unités/ha en verger adulte pour ne
pas risquer des déséquilibres (excès de végétation).
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CRITÈRES OBJECTIFS DE DÉCLENCHEMENT DE RECOLTE DES OLIVES DE TABLE
Le déclenchement de la récolte doit être réalisé en fonction de la maturité du fruit.
La coloration permet objectivement de réunir les principaux critères rentrant dans la qualité du fruit avant
transformation en confiserie. Ceux ci sont la fermeté, la
teneur en huile, le rapport chair / noyau ainsi que la
fibrosité.
Le code couleur disponible pour la variété Lucques rassemble au travers d’une palette de 6 couleurs de coloris
de vert l’évolution de maturité au cours de la campagne
de récolte en olive de table.
Deux palettes de couleur (N°4 et 5) réunissent les meilleurs critères pour l’obtention d’une Lucques du Languedoc de qualité organoleptique optimale
Code couleur disponible auprès du SOPA , vendu au
tarif de 12 € au magasin de la coopérative l’Oulibo.
NOUVELLES DU DOSSIER DE DEMANDE D’APPELLATION
D’ORIGINE « LUCQUES DU LANGUEDOC »
Depuis plus de 10 ans les producteurs et les transformateurs de l’Aude et de l’Hérault travaillent sur les dossiers
de demande de reconnaissance en appellation d’origine « Lucques du Languedoc » et « Huile du Languedoc ».
Le dossier « Lucques du Languedoc » est sur le point
d’aboutir, le comité national INAO a donné fin juin un avis
favorable.
Le SAOHL attend donc les signatures ministérielles pour
la parution du décret de l’AO (Appellation d’Origine) puis
la reconnaissance de l’Union Européenne pour l’AOP.
Une appellation apporte plusieurs avantages comme la
valorisation de notre produit, de nos terroirs, la garantie
pour le consommateur de plus en plus regardant sur l’origine des produits qu’il achète.
De plus, une appellation nous permet d’unifier la production locale autour d’un intérêt commun pour le bien et la
pérennité de la filière et donc de la profession.
L’appellation d’origine se traduira par un contrôle de l’arbre à la bouteille et les produits seront dégustés par des
jurés entraînés.
Produire en appellation demandera à chacun d’entre
vous de prendre connaissance du Cahier des charges. Il
précise notamment l’aire géographique, les conditions de
production (taille, distance de plantation, âge des arbres,
récolte manuelle), les conditions de préparation des olives chez le confiseur etc….
De plus, une appellation doit être gérée par un syndicat
professionnel, le notre s’appelle Syndicat de défense de
la Lucques du Languedoc et est reconnu en Organisme de défense et de gestion par l’état. Il doit entre
autre tenir à jour la liste des producteurs, effectuer le
contrôle des déclarations, travailler en relation avec l’organisme de contrôle (en charge de la partie contrôle terrain) , ou encore assurer la formation des jurés qui dégusteront les produits demandant l’appellation.
Une animatrice à mi temps a ainsi été embauchée, elle
reste à votre disposition pour répondre à l’ensemble de
vos questions.
Coordonnées : Melle Julie CAROU au 04.66.04.50.34
[email protected]
Technicienne : Mme Christine AGOGUÉ
Permanence le lundi matin à la Coopérative l’Oulibo - Tél : 04.68.41.88.89 - Portable : 06.26.47.80.33
Directeur de publication : Philippe Vergnes
Chambre d’Agriculture de l’Aude
Z. A. de Sautès à Trèbes—11878 CARCASSONNE Cedex 9
[email protected]
Tél : 04.68.11.79.79 - Fax : 04.68.71.48.31
Comité de rédaction :
Christine AGOGUÉ 04.68.58.13.97 - [email protected]
Anne GIONCO 04.68.41.20.87 - [email protected]
La Chambre d’agriculture de l’Aude est agréée par le Ministère en charge de l’agriculture pour son activité de conseil indépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques sous le n° IF01762,
dans le cadre de l’agrément multi-sites porté par l’APCA. Le présent bulletin tient compte du BSV en vigueur (s’il existe) disponible sur le site internet de la Chambre d’agriculture ou sur demande.
Lorsque aucune alternative à l’utilisation de produits phytosanitaires n’est indiquée, c’est qu’il n’en n’existe pas de suffisamment pertinente pour la situation décrite.
Pour le respect des bonnes pratiques et des conditions réglementaires, veuillez vous référer au ‘Bulletin Sud Arbo’.
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